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12e Episode : Mimura, le village aux miracles
lol pas mal! J'ai bien aimé le petit clin d'oeil à la blague du spam par pigeon wink

J'aurai bien vu aussi "Pièces d'armure au meilleur prix pour les occasions du Lion" lol

edit de Panda

pub ajoutée. wink
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Chinese je pense qu'on pourrait en inventer des tonnes comme ça... lol
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C'était bien lolant lol
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Akitoki-sama, président de Familles de Rokugan. Ouimaisnon
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Ouimaisnon il pourrait commencer par tenir un peu mieux ses shugenjas et leurs Yojimbo...
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Hum Kes ki dit le sdf de l'Ordre Celeste ?


:na_tac:
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lol ste réplique de rageux!
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Grave. ptdr
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La 5e Réincarnation : 12e Episode<!--/sizec-->

Résumé : En approchant de Mimura, nos héros aperçoivent un samurai-panda qui gambade dans les vertes collines.



Journal d'Agatamori, chef de la communauté monastique de Mimura<!--/sizec-->

Rouleau 1

C'est aujourd'hui mon 41e anniversaire. Le printemps fleurit déjà, précocement. Puisse Dame Soleil protéger, en cette année 1117, son divin fils, l'Empereur Hantei XXVIII, les familles impériales et tous les samuraï de Rokugan.
Jusqu'à hier, je me nommais Doji Agatamori. Depuis vingt ans, j'étais connu dans mon clan pour être un bon courtisan, un intrigant à ses heures, et parmi mes amis, j'avais la réputation d'être prêt à tout sacrifier pour l'amour d'une geisha, et d'être toujours l'ami de l'épouse des autres. J'ai vu avec tristesse la Cité des Apparences tomber aux mains de nos ennemis du Lion, emmenés par la famille Akodo. J'ai entendu parler de grandes festivités cette année pour l'anniversaire de notre Empereur, et j'ai entendu que son vieil ami, le seigneur Bayushi Shoju-sama, daimyo des Scorpions, allait être invité lui aussi.
J'ai la chance d'avoir échangé quelques mots il y a peu avec Doji Satsume-sama, notre Champion d'Emeraude.
Mais aujourd'hui, je dois tourner le dos à toute cette vie de guerre, de cour et d'intrigues. J'ai rasé ma tête, et sans regret, j'ai quitté la terre de mes Ancêtres, ainsi que tous les jeunes samuraï sous mon commandement. Il est temps pour moi de penser à ma prochaine vie. Je crois avoir été honorable dans celle-là, du moins autant que l'ont permis nos ennemis si impitoyables.
Je vais rejoindre la communauté des moines du lointain village de Mimura, non loin du château de la famille Miya, des terres du clan du Renard et de la profonde forêt Shinomen.
C'est là-bas que je veux terminer paisiblement ma vie, avec des hommes assagis, ayant bien vécu et laissant derrière eux les tumultes de l'âge du guerrier.

...

Rouleau 43

En ce premier jour du printemps 1127, je me souviens que cela fait maintenant dix ans que je suis arrivé à Mimura. J'étais alors le plus jeune moine de la communauté, j'en suis maintenant le doyen.
L'Empire a bien changé durant tout ce temps, bien plus que pendant le passage de dix de nos ancêtres. Le jeune Empereur Hantei XXXIX n'est pas entouré d'aussi nobles conseillers que son père. Pour la première fois, son épouse vient du clan du Scorpion, et c'est la propre femme de l'assassin de l'Empereur !
Au sud, la guerre menace, tandis que le Grand Ours gronde de plus en plus fort, et se gausse tout haut du jeune homme assis sur le trône d'Emeraude. On dit que près d'ici, dans la forêt Shinomen, un ancien peuple se réveille, après un sommeil de mille ans. Les prophéties nous disent que l'Empereur céleste pourrait se transformer en Roi-Démon, achevant un immense cycle, qui pourrait précipiter la fin de ce monde.
Nos anciens ennemis Akodo ont déchu, et maintenant, les samurai sans clan sont plus nombreux que jamais sur les routes de notre Empire. La plupart deviennent les bandits et les pillards qu'ils devaient combattre auparavant.
Qui nous rendra donc la sénénité des anciens temps, et nous préservera des malheur de ce monde évanescent ?

...

Rouleau 45

Alors que nous arrivons au milieu de l'été, en ce mois du Cheval, je suis encore confus par ce qui s'est passé, il y a de cela deux semaines. Comme je l'ai raconté, nous étions menacés par de dangereux maraudeurs, brûlant et pillant tous les villages de la région. Hélas, nos paysans ne savent pas du tout se battre, et nous ne pouvons compter que sur de maigres troupes d'ashigaru, venues soit de Kyuden Miya, ou des sombres Shiro de la famille Bayushi.
Qui plus est, un de nos shugenja avait découvert des traces de souillure chez l'un des pillards que nous avons réussi à abattre. Et certains disent apercevoir certaines nuits un démon marchant sur le pont du village.
Le seigneur Ekkaido, longtemps sourd à mes appels, a fini par accepter de prendre des mesures. Il faut bien dire que c'est dans un de ses rares moments de lucidité, quand les démons de l'alcool le laissent en paix, qu'il a voulu entendre ce que j'avais à lui dire.
Ekkaido-sama a donc fait partir un messager à destination de Kyuden Miya. Moins de vingt jours après, la magistrature d'Emeraude arrivait à notre village, en la personne de l'honorable Kakita Hiruya-sama, et de ses sept assistants !
J'ai été étonné de constater qu'ils viennent de tous les clans majeurs, à l'exception du clan du Lion. C'est l'honorable Miya Katsu, qui fut plusieurs fois mon hôte, qui a envoyé ces courageux samurai.

Ils ont eu fort à faire pour combattre les maho-tsukai de la région.
Le jour où ils sont arrivés, le lunatique samuraï-panda était parti se promener dans les collines environnantes, seul comme souvent. Il était souvent triste, morose, ruminant la malédiction lancée contre lui, et parfois, comme c'était le cas ce jour-là, gai comme un pinson.
C'est donc lui que nos héros virent en premier en arrivant dans notre village. Ils furent plus étonnés encore de voir combien nos heimin acceptaient bien la présence de ce guerrier insolite parmi eux. Le demi-peuple admet volontiers que bien des choses le dépasse, et c'est là une parole de grande sagesse.

Je ne sais si cela tient au samurai-panda, à ces magistrats honorables, ou à la rencontre des deux, mais il me semble qu'un vent de folie a soufflé sur notre village pendant tout leur séjour.
Pendant que Hiruya-sama était en visite auprès d'Ekkaido-sama et des autres seigneurs de la région, ses assistants ont commencé leur enquête sur les menaces qui pesaient sur Mimura.

Elle est arrivée le deuxième jour au temple, alors que mes moines finissaient de couper le bois, et que je transcrivais plusieurs parchemins de sagesse ancienne. Elle se nommait Isawa Ayame. Elle pouvait avoir passé la vingtaine d'années. Elle avait perdu son bras gauche, je ne sais comment. J'ai tout de suite vu briller dans ses yeux une lueur que j'avais déjà vue chez certains. La lueur de la volonté implacable.
Elle est venue cette première fois, étudier nos parchemins, bien poliment, doucement. Elle est revenue les autres jours, tous les autres jours, chercher dans notre bibliothèque : elle s'y sentait déjà comme chez elle. C'est à peine si elle saluait nos moines. J'ai déjà vu des courtisans, dépendant à l'opium, se précipiter chez eux pour consommer de suite une pipe. A peu de choses près, Ayame-san était aussi dépendant qu'eux, mais aux bibliothèques. D'ailleurs, elle était aussi dépendante à l'opium -et cela va avoir de l'importance dans la suite des évènements.

Ayame rendit visite au vieux [downloading name generator... 78%...] Yoson, devenu doyen du village à l'âge canonique de 81 ans. C'est l'un des fils de l'Oja-san [grand-père] qui avait vu le démon marcher sur le pont. Et il y a de cela 60 ans, Yoson avait assisté au combat de courageux samurai contre un horrible démon. Yoson pressentait que le démon était de retour, invoqué à nouveau par quelque maléfique shugenja. La shugenja Isawa parla aussi à Sayako, la patronne de la Cheminée du Biwa [Biwa's Hearthwink-le biwa étant une guitare ]. C'était son fils qui gardait les abords de la rivière la nuit, et il s'était noyé. D'après ce qu'on m'a rapporté, elle avait fondu en larmes en parlant à Ayame-san, car elle jurait sur tous ses ancêtres que son fils était bien mort emporté par le démon, et pas en tombant dans la rivière à cause du sake, comme on l'en avait accusé.

C'est le troisième jour que les bandits passèrent à l'attaque. Courageusement, les samurai d'Emeraude passèrent à l'attaque. Le samurai Bayushi Bokkai frappa comme l'éclair (je connaissais bien les techniques viles de son clan ; il ne semblait pas trop en abuser ; il frappa à la cuisse des bandits, mais pas dans le dos). Mirumoto Ryu fut prise à partie par un terrible bandit, qui nous avait défiés plusieurs fois : Yoshinao. Il avait développé ses propres techniques de combat : en observant la garde d'un ennemi, il devenait capable de parer presque toutes ses attaques. Malgré la frappe de ses deux armes, Ryu-san ne fut pas capable de le vaincre. Yoshinao s'enfuit alors que le Crabe Hida Shigeru mettait en déroute ses complices.
Ceux-ci osèrent même profaner le temple, alors qu'Ayame-san s'y trouvait. Heureusement, sa yojimbo Shiba Ikky, bientôt aidée du rônin Riobe et de Mirumoto Ryu-san mirent en fuite les agresseurs, pourtant bien préparés.

Le magistrat Hiruya-sama, accompagné de son assistant Shinjo Kohei, revint peu après. Comme il devait repartir bientôt, il ordonna à ses assistants de préparer la défense du village contre de nouvelles attaques. Le lendemain, il partait chercher des renforts sur les terres du Scorpions, à proximité.
Pendant ce temps, Ayame-san se renseigna sur le samurai-panda. Elle apprit des paysans ce que nous savions, c'est à dire peu de choses : qu'il était arrivé ici il y a un mois, qu'il était victime d'une malédiction, qu'il cherchait dans la région celui qui lui avait jeté pour trouver le contre-sort.
Il était grand, et bien enveloppé, ce panda. Il avait ses yeux tristes qui en disaient long sur son desespoir. Il avait sans doute été chassé de son clan, après avoir subi une déformation si ridicule.
Ayame-san parla également à Miurmoto Saito, la descendante de la samurai qui, il y a 60 ans, avait combattu le démon qui voulait détruire ce beau village.

Pendant ce temps, Hida Shigeru préparait la défense de Mimura avec l'aide du rônin Riobe. Je soupçonne ce dernier d'avoir été un tacticien en herbe avant de déchoir. Tous les deux, ils apprirent aux paysans quelques rudiments de maniement des armes à nos paysans.
Il fallait être prêt à combattre l'ennemi quand il reviendrait, et nous avions remarqué que les attaques se faisaient selon les cycles de la lune -sans doute un rituel sanglant pour ses pillards propagateurs de souillure !

Rouleau 46

J'ai entendu pendant ces quelques jours une vilaine rumeur, répandue par quelques-uns de nos paysans. Lors de l'attaque des bandits, les courageux magistrats avaient capturé deux des criminels pour les interroger. Bayushi Bokkai en particulier semblait (qui s'en étonnerait ?) apte à faire parler les gens. Lui assisté de Mirumoto Ryu et Isawa Ayame avaient donc commencé à mettre les fers sur la braise pour délier les langues trop entortillées. Il fallait que cette canaille qui avait pu les pousser à attaquer notre pacifique village.
Au bout d'un moment, il fallut en venir aux plus vilaines méthodes, de celles que seuls pratiquent les Scorpions. Assisté de deux etas, Bokkai-san a donc dû forcer quelque peu la confession des criminels.
Là n'est pas le plus grave. Le monde est ainsi fait qu'il faut parfois un grand mal pour faire parler les mauvaises gens.
Non, en revanche j'ai été choqué par les rumeurs que propageaient l'un des assistants, un eta -ce qui en dit long sur la fiabilité de son témoignage. Il disait, sans rire, que Mirumoto Ryu s'était proposée de séduire un des accusés !!
Mais il aurait fallu quelqu'un d'incommensurablement plus honorable qu'un interrogateur eta pour me convaincre d'une pareille énormité ! Par Benten, Ryu-san est aussi belle qu'une femme a le droit de l'être (moi-même, si j'avais dix ans de moins...), et je ne vois pas comment elle imaginerait seulement avoir commerce avec la plus basse engeance de la terre, alors qu'elle pourrait rendre fou d'amour nos plus beaux courtisans ! Comment serait-ce possible !ArgEt qui plus est, par dessus le marché, devant un Scorpion !Arg² Qui serait assez fou pour ça ?
(Toutefois, je dois noter que ces derniers jours, Bokkai-san et Ayame-san m'ont paru fâché contre Ryu-san, mais je peux me tromper.)

Les paysans, qui ont décidément les yeux et les oreilles partout, me rapportent une anecdote amusante (Décidément, c'est un grain de folie qui a dû faire germer ce village, et on y trouve pas précisément la tranquillité sereine des provinces reculées...). C'était le jour où le magistrat Hiruya-sama était de retour au village, entre deux voyages dans la région.
Pour une raison que j'ignore, Ryu-san et Ayame-san s'étaient entretenues seule à seule, et Ryu-san en était ressorti rouge et la tête basse, comme si elle venait de se faire fortement réprimander.
Pendant ce temps, à l'auberge du Voyageur Repu, le plantureux Hida Shigeru, encouragé par le rônin Riobe, avait engagé un concours de nourriture contre le samuraï-panda. Les participants availaient à une cadence infernale les bols de riz, pendant que l'aubergiste et sa femme s'activaient pour faire cuire la nourriture et l'amener aux mangeurs.
Mais à 1 contre 2, Panda-san était encore en tête. Arriva à ce moment Shinjo Kohei, impatient de se reposer des fatigues du voyage.
- Kohei-sama, dit Riobe, venez-nous aider. Il a 5 bols d'avance, on peut encore le rattraper !
Aussitôt, le Licorne se joignit à la partie, et l'équipe des trois samuraï commença à combler son retard. Panda-san n'avait plus qu'une maigre avance, quand Hiruya-sama fit son entrée dans l'auberge, l'air très fâché :
- Kohei-san, trouve-moi Ryu. Tout de suite !
Ni une ni deux, le Licorne dut lâcher son bol, et s'enquérir de l'enquêtrice Dragon. (Qu'avait-elle donc pu faire de si grave ? ce n'était quand même pas vrai cette histoire de séduction ?? je n'ai jamais su le fin mot de l'histoire).
Réduite à deux membres, l'équipe d'emeraude ne put vaincre Panda-san, dont l'estomac était sans doute connecté à une autre galaxie.
- Il a dix bols d'avance ! gémit Riobe, à bout de force. Shigeru-san avait aussi la panse prête à éclater. Ils posèrent leur baguette, vaincus.
Panda-san poussa alors un joyeux et énorme rot de victoire, qui fit trembler toutes les bâtisses alentours.

C'est deux jours après qu'Ayame-san décida d'avoir une conversation avec notre Panda. Elle avait parlé avec Mirumoto Saito, qui vivait au village, conformément à la volonté des ancêtres, en attendant d'avoir à combattre le démon qui nous menaçait.
Instruite par la discussion, Ayame-san eut la chance de trouver devant la porte le grand et gros samuraï-panda, qui l'attendait. De tout son poids, il se mit lentement à genoux devant elle et baissa la tête. Il attendait tellement d'elle ! Muet, il ne pouvait répondre que par des hochements de tête approbateurs ou non, et il remercia vivement la shugenja quand celle-ci promit de le délivrer de son sortilège.

A suivre...
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smile sympa comme point de vue... au moins ils nous permet de passer sous silence la gaffe à l'interrogatoire et autre draconnerie :roll:

La bataille se prépare Samurai ... ça va tout à fait avec le style "journal"

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