09-05-2005, 09:15 PM
Et pour Ajime et Harumi : c'est l'effet "Las Vegas", les roulettes du bandit manchot ont mis du temps à se stabiliser, du coup ils ont changé 4 fois de nom en 5mn.

12e Episode : Mimura, le village aux miracles
|
09-05-2005, 09:15 PM
Et pour Ajime et Harumi : c'est l'effet "Las Vegas", les roulettes du bandit manchot ont mis du temps à se stabiliser, du coup ils ont changé 4 fois de nom en 5mn.
![]()
09-05-2005, 09:20 PM
Et bizarrement c'est le seul nom de PNJ que j'ai réussi à retenir depuis le début de la campagne
![]()
10-05-2005, 10:19 AM
C'est clkair qu'ils ont changé 5 fois de nom
![]() ![]()
10-05-2005, 07:09 PM
Suite du texte.
![]() ![]() J'aime bien aussi le style "mais cela ne nous regarde pas" du moine qui arrive à se complaire dans toutes les rumeurs tout en disant qu'on ne peut y prêter crédit ![]()
10-05-2005, 07:24 PM
Riobe,10/05/2005 à 19:21 Wrote:N'empèche, même avec le peu qu'elle a Ryu aura pu perdre de l'honneur sur ce coup là :spank: c'était vraiment inimaginable... :thewall:Ne t'inquiète pas, elle a bien perdu 3 points. :ban_her:
10-05-2005, 07:26 PM
Mais il lui en reste combien maintenant
![]() ![]() ![]() Bon allez, j'arrête d'être méchant car moi aussi je vais faire une boulette ou rater un jet d'honneur ![]()
10-05-2005, 07:29 PM
Elle était à 1,8, elle est à 1,5.
![]() C'est vrai qu'elle en avait regagné -j'allais dire malgré elle. :roll:
10-05-2005, 08:08 PM
La 5e Réincarnation : 12e Episode
Rouleau 47 Le jour que tous redoutaient tant était arrivé. C'était l'heure des braves. Hida Shigeru avait entraîné autant que possible quelques paysans valeureux, le rônin Riobe avait mis au point un plan de défense du village. Kakita Hiruya et Shinjo Kohei était revenu avec deux guntai de la famille Bayushi et les avait placés en défense. Au bout de nombreuses recherches dans ma bibliothèque, Ayame-san avait fini par découvrir et déchiffrer un vieux parchemin rédigé par les samurai qui avaient combattu le démon. Il fallait invoquer cette créature sur le pont du village, où des runes magiques, gravées dans le bois, pourraient le détruire. Mirumoto Saito et Panda-san fourbissaient leurs armes, prêts à se battre, l'une pour honorer ses ancêtres, l'autre pour abolir le maléfice et retrouver son Honneur. Shiba Ikky se tenait aux côtés de la shugenja pour la protéger, Bayushi Bokkai graissait sa lame pour qu'elle sorte plus vite du fourreau, et Mirumoto Ryu se préparait à prendre sa revanche sur Yoshinao. La bataille s'annonçait sanglante. Elle le fut. Les bandits étaient venus en nombre pour propager misère et destruction parmi nous. Ils ne promettaient que tuerie, incendies, viols et morts violentes. Ils ne méritaient aucune compassion de la part des défenseurs de l'Ordre Céleste. Ils n'en reçurent aucune. Un groupe de combattants, emmené par Riobe, Ryu-san et Panda-san se lança à l'attaque à l'est du village, en bordure de la forêt, contenant l'assaut de ce côté-là. Pendant ce temps, les deux guntai Bayushi défendaient les autres entrées principales du village, pendant que les bandits à la peau consumée par la souillure de l'Outremonde avançaient et ravageaient tout sur leur passage. Au centre de Mimura, dans le quartier des marchands, près du pont, les combats n'étaient pas moins terribles. Les samurai se battaient férocement, et durent se résoudre à brûler plusieurs bâtiments pour dégager un terrain de bataille. De toute façon, les bandits s'en chargeaient aussi bien. Monté sur son destrier de l'Ouest, Shnjo Kohei abattait son sabre sur le crâne des assaillants, et les piétinait des sabots de sa monture. Kakita Hiruya frappaient comme l'éclair : précisément, mortellement, jamais deux fois sur la même tête. Bayushi Bokkai n'avait rien à leur envier, car son style, quoique douteux et tordu, était mortellement efficace lui aussi. Plus d'un de ses adversaires ne vit pas venir sa lame, qui s'enfonçait souvent entre les omoplates ou entaillait la cuisse. Le tetsubo d'Hida Shigeru tournoyait et s'abattait avec pertes et fracas sur les assaillants : c'était un muret à lui tout seul, une portion du mur qui contient éternellement les hordes de l'Outremonde. En voyant tous ces samurai, je reprenais confiance en ce temps présent qui m'échappait tant par ailleurs. A l'orée du bois, Panda-san progressait à grands coups de no-daishi, que lui maniait comme un katana. Riobe tranchait directement la gorge des adversaires, et Ryu-san abattait un cercle tournant de lames sur ses ennemis. Déjà, tous souffraient des blessures infligées à l'ennemi. Ils se battaient, le fer appelant le sang, et voyaient le démon avancer sur le pont, enragé. Il avait une forme vaguement semblable à celle d'un humain, mais il ressemblait plutôt à une bête féroce, velue, puante, enragée. En retrait du combat, Ayame-san préparait le parchemin de sort. Des volées de flèches s'abattaient sur la créature, sans paraître l'affaiblir. Hiruya-sama se lança à l'assaut contre elle. L'une des cornes de la bête lui transperça le flanc. Il tressaillit, mais tint bon. Agrippé d'une main à la corne, il frappait de l'autre. Il finit par la repousser, et hurla quand la corne ressortit de sa chair. A ce moment, Ayame-san déclencha le sort de destruction sur le monstre : une lumière jaillit des runes du bois, et enflamme l'horrible monstre. Mirumoto Saito, déjà blessée, se lança à son tour à l'assaut. Elle porta le coup de grâce, et mourut l'instant d'après, contente d'avoir purifié son kharma en obéissant à la volonté de ses ancêtres. En bordure de forêt, les pillards s'enfuyaient. Yoshinao avait essayé de provoquer Ryu-san en duel à nouveau, mais Riobe lui avait crié de ne pas s'engager dans ce piège. Panda-san avait fait sa part du travail, mélange l'art du sabre et du sumotori pour écraser (à tous les sens du terme) ses ennemis. C'était comme une vague fracassante qui se retire soudain, et laisse le rivage bouleversé, mais soudainement paisible. Les méchants agonisaient, et les défenseurs de l'Empereur triomphaient, parmi des masures calcinées, des corps tranchés et des flaques de sang partout. Soudain, apparut en bordure du village le terrible shugenja qui voulait notre malédiction éternelle. Trop près pour nous rater en invoquant les kamis du feu, trop loin pour être à portée de flèche. Il leva les bras et débuta son incantation. C'est alors que Shinjo Kohei bondit sur sa monture, l'agrippant par la crinière, et la lançant au galop. Il se redressa, alors que le sorcier préparait un impitoyable sort de destruction pour le Licorne. Hélas, ce ne furent que quelques charbons embrasés qui s'abattirent autour de Kohei-san : les kamis avaient refusé de se plier à la volonté du tsukaï ; le Licorne en serait quitte pour quelques morceaux d'armures noircis. Le shugenja voulut lire un autre sort. Hélas, l'instant d'après, le katana du Licorne, coupant à la vitesse du galop, emporta sa tête bien loin. Le corps resta debout, stupide, à essayer de lire le parchemin, puis s'abattit pour de bon. C'en était fini de toutes ces horreurs. L'ivresse de la victoire s'empara de tout le village. Cette immonde menace était vaincue pour de bon, et n'y reviendrait pas de sitôt nous menacer. Des masures brûlaient encore, mais les paysans faisaient déjà la chaîne de seaux depuis la rivière qui traverse Mimura pour tout éteindre. Ainsi, quelques heures après, nous étions tous réunis, blessés ou non, au centre de Mimura, pour assister à une grande cérémonie. Sur le corps du maho-tsukai, le samuraï-panda avait trouvé le parchemin responsable de sa malédiction. Il vint s'agenouiller devant Ayame-san pour lui remettre. Celle-ci le lut : elle saurait inverser le sort. Tout le peuple était donc là, ému pour ce samurai qui allait enfin redevenir normal. Nous l'aimions ainsi, c'est vrai, mais il ne pouvait pas continuer à subir cette malédiction. Le soleil ne se couchait pas encore, et il faisait très beau. Au centre de la place, entouré de tous, Ayame-san se tenait debout devant le panda agenouillé. Elle exécuta quelques mouvements du bras, commença à lire le parchemin. Il ne se passa hélas pas grand'chose. - Hem hem, toussota la shugenja en essayant d'avoir de l'entrain, nous allons tous faire une petite prière pour l'honorable samuraï ! ![]() ![]() Je crois bien qu'à ce moment, les autres magistrats grinçaient des dents et riaient jaune, mais le peuple, ravi, commença à réciter et à chanter, selon les indications de la shugenja. ![]() Ayame-san reprit sa déclamation, et cette fois, les Fortunes se manifestèrent. Une grosse fumée commença à se former autour du Panda, l'enveloppant entièrement, gonflant, gonflant de plus en plus. Tous retenions tous notre souffle. Soudain, une voix inconnue, mais enthousiaste, sortit de la fumée : - Oh ça alors ! c'est merveilleux ! ![]() Nous étions tellement heureux, déjà ! Nous avions appris que le Panda, avant de subir sa malédiction, était un samurai du clan du Dragon qui s'appelait Mirumoto Sarutobi. Il allait enfin retrouver son clan. - C'est merveilleux, Ayame-san ! Vous avez levé le sort de cet horrible tsukaï ! La fumée se disspipa alors, emportée par les kami-kaze. Et nous vîmes alors devant nous, inchangé, le même gros panda en armure ! Stupeur générale. :shock: - C'est merveilleux, Ayame-san ! ![]() ![]() ![]() - Dois-je comprendre que tu n'es pas Mirumoto Sarutobi ? fit Ayame. :bighum: - Mais si ! ![]() ![]() Tout le monde était tellement ému pour le panda qu'on siffla, et qu'on applaudit. Les mères de famille pleuraient de joie devant ce dénouement, les pères écrasaient une larme, c'était la fête à Mimura ! Soudain, au milieu de cette bonne humeur générale, Bayushi Bokkai cria, scandalisé : - Mais enfin regardez !! c'est un Panda !! ![]() A ce moment, une grosse motte de terre se forma à ses pieds, et grossit, jusqu'à dépasser la taille d'une taupinière. Il en sortit un Nezumi crasseux, en armure, qui dit : - De toute façon, vous les Scorpions, vous êtes complétement intolérants ! ![]() Et tout le monde se détourna du grincheux Bokkai qui voulait saper la bonne ambiance. A ce moment, des vapeurs violacées commencèrent à se répandre partout dans le village : c'est l'incendie qui avait repris, et qui avait attaqué la fumerie d'opium ! Tout le stock brûlait maintenant, et se répandait dans tout Mimura ! Les vapeurs montèrent à la tête de tous ; on se mit à chanter à tue-tête, à danser allégrement. Mirumoto Sarutobi prit une petite guitare et commença à fredonner : Il en faut peu pour être heureux !... peu pour être heureux ! un peu de soleil et un rayon de miel !... peu pour être heureux ! Le Nezumi dansait aussi, tout le monde riait, s'aimait ; heimin et samurai s'embrassaient et fraternisaient. ![]() ![]() On fit la fête très tard ce soir-là dans Mimura, et je crois bien que le grain de folie duquel avait poussé la ville poussa bien ce soir-là. Tout le monde s'aimait ![]() Il en faut peu pour être heureux !... peu pour être heureux ! ![]() ![]() ![]()
10-05-2005, 09:27 PM
![]() ![]() |
« Next Oldest | Next Newest »
|