Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Allons au cinéma
Il n'y a pas de mindfuckLight
Reply
Topaze (1950), de Marcel Pagnol, avec Fernandel. Un professeur de primaire, incarnation de la vertu et de l'honnêteté du fonctionnaire de la IIIe République, est victime d'un malentendu et renvoyé de la pension où il enseigne. Il est repéré par un politicien et homme d'affaires véreux, qui compte se servir de lui comme prête-nom pour ses magouilles. Le petit professeur, qui enseignait que "bien mal acquis ne profite jamais" s'aperçoit qu'il commence à tremper dans des affaires crapuleuses.
Une comédie cynique et immorale jusqu'au bout, très drôle, sur la vertu impuissante face à la corruption.

The Conversation (1974), de Francis Ford Coppola, avec Gene Hackman. Un spécialiste free-lance des écoutes enregistre la conversation d'un couple sur une place publique, pour le compte du mari trompé. Il s'aperçoit alors que ce couple est peut-être en danger de mort.
Un très grand film, lent et dur, construit autour de l'écoute répétée de cette conversation, qui plonge dans la solitude du héros et nous montre sa descente dans la culpabilité et l'enfermement. La banalité des images rend l'atmosphère de plus en plus fantastique, et les sons de plus en plus effrayants.

Mission (1986), avec De Niro, Jeremy Irons. Une reconstitution de la vie de l'histoire des Jésuites en Amérique du sud, dans leur tentative de protéger les Indiens des exactions des conquistadors. Le père Gabriel recueille un soldat violent et repentant, alors qu'arrive une délégation du pape pour juger si les Indiens sont des êtres diaboliques.
Très belle musique, très beaux paysages, très bons acteurs, un grand film.

L'honneur du dragon (2005) : avec Tony Jaa, l'acteur de Ong Bak. Un descendant des protecteurs d'éléphants royaux de Thaïlande part, de nos jours, en Australie, récupérer son éléphant volé par des trafiquants.
On découvre ainsi qu'à Sydney, les présentateurs télé sont Thaïlandais et que les flics ont un accent britannique. Bref, presque pas de scénario, des acteurs qui ne savent pas jouer. Mais, au début, quelques belles images de la Thaïlande et puis, surtout des super bastons, dont un epic-fight de presque 5mn, filmé en continu, où le héros monte un grand escalier et envoie valdinguer au moins une vingtaine de sbires, avant de se prendre une déferlante de gros Russes et de leur briser les os méthodiquement.biggrin
Voir la séquence de l'escalier : http://www.youtube.com/watch?v=yXIGP6_fNZk

Black Dynamite (2009) : Film d'hommage et parodie de Blaxploitation, avec le plus possible de clichés du genre. Très drôle, dynamique, intelligent, un vrai régal.

Robin Hood (2010), de Ridley Scott, avec Russell Crowe. Film dans la tradition, commencée avec Star Wars - Episode I des "origines de..." Les débuts de Robin des Bois, soldat de Richard Coeur-de-Lion, qui, après la mort de ce dernier en France, rentre en Angleterre et soutient les barons en révolte contre le roi Jean. Une grande fresque, bien faite tout du long, mais qui reste très en-dessous des sommets épiques de Gladiator.
Reply
Quote:Robin Hood (2010), de Ridley Scott, avec Russell Crowe. Film dans la tradition, commencée avec Star Wars - Episode I des "origines de..." Les débuts de Robin des Bois, soldat de Richard Coeur-de-Lion, qui, après la mort de ce dernier en France, rentre en Angleterre et soutient les barons en révolte contre le roi Jean. Une grande fresque, bien faite tout du long, mais qui reste bien en-dessous des sommets épiques de Gladiator.
...mais qui reste bien en-dessous des sommets épiques de Gladiator > c'est rien de le dire.... Ce film est une grosse bouse!!!!!
Une grosse bouse??? nan. c'est LA bouse qui a été élue plus La grosse bouse de toute les bouses inter galactico temporelle.....
bref, LA merde de tout les univers et de tout les temps....
LA MERDE DE SCHRODINGER quoi.


On est loin de l'image de ce qu'on ce fait de robin des bois.... ce film, qui n'a ni queue ni tête, n'est qu'un prétexte à la bataille finale toute droit adaptée de la célèbre scène du débarquement à Omaha Beach du film "Saving Private Ryan", et en version moyenâgeuse... a quand le MG Scorpion et le mortier Catapulte?
Bref, j'aime bien Ridley Scott, mais là, je me demande à quel point il a repondu à une commande plus qu'a une envie.

Reply
Ah ah, tu es dur avec le Robin des Bois. C'est pas génial mais ça reste quand même agréable à regarder.lol

Trois films avec et/ou de Ben Affleck :

Gone Baby Gone (2007, de Ben Affleck, avec Morgan Freeman, Casey Affleck, Ed Harris) : A Boston, la fillette d'une prolétaire indifférente et droguée est enlevée. La police se lance à sa recherche, craignant le pire pour la fille. La mère s'avère liée à un vendeur de drogue. L'affaire empire rapidement et le héros, un jeune spécialiste des disparus, est confronté à des dilemmes moraux de plus en plus durs.
A la fois film policier et drame social, un très bon film avec des acteurs excellents ; l'enquête révèle peu à peu la dureté, la noirceur et la misère des personnages.

The Town (2010, de et avec Ben Affleck) : Dans un quartier de Boston réputé pour abriter tous les braqueurs de la ville, sévit une bande particulièrement efficace. Le chef de la bande prend un jour une otage dans une banque, qu'il commence ensuite à fréquenter sans lui révéler qui il est. Le FBI est sur leur trace.
Film d'action, qui montre là encore la vie des classes populaires de la ville. Les personnages sont tout de même moins noirs que dans Gone Baby Gone. On trouve des hommages à Heat et à Kubrick (braquage d'un champ de course comme dans The Killing). Ce n'est pas aussi bien mais ça reste un bon film.

State of Play (2009, avec Russell Crowe, Ben Affleck) : Thriller politique à Washington. L'assistante d'un membre du congrès passe sous un métro. Suicide ou assassinat ?... L'affaire remonte jusqu'à une entreprise de mercenaires, sur le point de privatiser la sécurité intérieure et extérieure des Etats-Unis, sur laquelle son patron enquêtait.
Bons acteurs, bon scénario, du suspens, du rythme, des retournements de situations, tout ce qu'il faut pour que ce soit réussi.
Reply
' Wrote:Le meilleur film:
- Lord of war
Un super film avec Nicolas Cage ayant pour thème le traffic d'arme.
Film très intelligent et super script. La fin est très réussit.

- Miami Vice
Film policier et adaptation d'une série que je n'ai jamais vu.
C'est le second film avec Colin Farrell que je vois (cette année).
Je n'ai pas aimé. L'image est mauvaise. L'histoire quelconque.
il y a mieux dans le genre polar musclé.
Lord of War, je confirme.... Film excellent. Andrew Niccol nous sert du tres bon film... Avec Gattaca et Truman show, Niccol entre au panthéon des grands!
Pour Miami Vice, j'ai kiffé. Je trouve le film froid et dur. Le contraste entre dureté, solitude des protagoniste, et l'image idyllique qu'on se fait de Miami est absolument énorme.
Le réalisme est saisissant... Et je ne parle pas du "code" couleur de Mann qui est en plus d'être super bien senti est très à propos.
:P

Reply
The Parallax View (1974, de Alan J. Pakula, avec Warren Beatty). Un homme politique est assassiné par un serveur lors d'une réception. Une commission officielle conclut à un acte isolé. Mais dans les trois ans qui suivent, d'autres personnes présentes ce jour-là trouvent la mort dans des accidents. Un journaliste finit par être convaincu qu'un complot est à l'oeuvre.
La parallaxe est le fait que l'objet observé est affecté par la position de l'observateur. Tous les évènements du film sont-ils des coïncidences ou bien y a-t-il une conspiration toute puissante qui tue méthodiquement des gens ? Mais dans quel but ?
Un bon thriller, qui distille une ambiance lourde et paranoïaque.


All The President's Men (1976, de Alan J. Pakula, avec Robert Redford, Dustin Hoffman). Le film sur le scandale du Watergate : comment deux journalistes de Washington mettent au jour les écoutes du siège des Démocrates sur ordre de Nixon. Un bon film politique comme savent les faire les Américains.


Entrapment (1999, avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones). L'employée d'une assurance d'art se lance sur la piste d'un voleur virtuose. Pour gagner sa confiance, elle prétend organiser avec lui un vol spectaculaire.
Film sympa, rien d'extraordinaire, mais il y a quand même Sir Sean Connery en vieux voleur Écossais élégant. Il y a quelques trous dans le scénario mais la fin réserve quelques retournements de situation.


Body of Lies (2008, de Ridley Scott, avec Leonardi DiCaprio, Russell Crowe). Un agent de terrain en Jordanie et son supérieur de la CIA aux USA traquent des terroristes. Ils montent des opérations d'infiltration et de mensonges pour trouver un dangereux chef jihadiste. Mais leurs mensonges contre leurs alliés Jordaniens et contre les terroristes se retournent contre eux.
Un scénario solide, des personnages travaillés, Crowe et DiCaprio très bons une fois de plus. Un film intelligent et prenant.


Sherlock Holmes (2009, de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr et Jude Law). Bon divertissement, même si je suis allergique aux bastons style kung-fu filmées en accélérée. Il fallait être Guy Ritchie pour oser casser l'image d'un Sherlock Holmes gentleman so british et le rendre plus trash. C'était intéressant d'exagérer au contraire son côté excentrique et asocial. Par contre, Watson est moins défini : ce n'est ni le bon docteur terre à terre des romans, ni complètement l'inverse.
Vivement la suite, pour le grand méchant annoncébiggrin
Reply
The Informant (2009, de Steven Soderbergh, avec Matt Damon) : Film tiré d'une histoire vraie. Mark Whitacre, cadre d'une grosse société de l'agroalimentaire se voit contraint par le FBI de servir d'informateur, pour mettre au jour des ententes sur la concurrence. Whitacre a l'air fiable au début, mais peu à peu, la police découvre qu'il a caché des choses, et qu'il ne supporte plus de mener une double vie. A force de naïveté, d'arrivisme, de bêtise et d'incohérences, Whitacre met dans l'embarras aussi bien le FBI, les juges que ses avocats.
Comédie grinçante, avec une petite musique guillerette, dans une ambiance COGIP des années 90 (tout est beige, jaune), des situations grotesques et comiques qui contrastent avec la gravité de la situation réelle. Matt Damon joue très bien l'imbécile.


Red (2010, avec Bruce Willis, John Malkovitch, Morgan Freeman) : Un retraité de la CIA voit un jour des assassins s'infiltrer chez lui. Il comprend que son ancien employeur l'a condamné à mort. Il va chercher ses anciens collègues pour contre-attaquer...
Film d'action assez franchement parodique, où les héros jouent aux vieux pas encore fatigués : Bruce Willis en retraité encore capable de flinguer et de botter du cul, Malkovitch en parano cinglé, et Morgan Freeman en papy sympa. L'ensemble tient bien la route.
Reply
Anthony Zimmer (2005, de Jérôme Salle, avec Sophie Marceau, Yvan Attal, Sami Frey) : Un escroc international de la finance disparaît de la circulation. Il contacte sa maîtresse pour qu'elle trouve le premier venu et qu'elle le fasse passer pour lui...
Des bons acteurs, Sophie Marceau très bien dans le rôle classique de la femme fatale énigmatique. Quelques longueurs mais un bon suspens dans l'ensemble.

Largo Winch (2008, de Jérôme Salle, avec Tomer Sisley, Kristin Scott-Thomas) : Un jeune homme hérite à la mort de son père d'un empire industriel de plusieurs milliards de dollars. Mais il est vite contesté par le conseil d'administration et va devoir prouver qu'il est l'héritier légitime.
Plutôt une bonne surprise. La pauvre Kristin Scott-Thomas se retrouve avec une coupe affreuse, mais l'ensemble est sympathique.
La suite, sortie en 2010, se laisse également regarder. Audacieuse séquence lors d'un saut d'avion en chute libre.
Reply
...

If you were in your office right now...





















[Image: bournea.jpg]





La_classe
Reply
Putain j'ai a-do-ré ce Bourne 3, c'est vraiment la référence de l'espionnage et de l'action cette sérieaime
Bon courage aux autres pour passer après çabiggrin
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 9 Guest(s)