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31-08-2011, 01:32 PM
(This post was last modified: 13-09-2011, 05:14 PM by Darth Nico.)
Trois déceptions, et une bonne surprise :
Caligula (1979, de Tinto Brass, avec Malcolm McDowell, Peter O’Toole, Helen Mirren). L’histoire de Caligula, l’empereur fou qui nomma son cheval consul. Sa folie, ses débauches, ses crimes, et sa mort tragique.
Plusieurs têtes d’affiche pour une superproduction « pharaonique » qui tient autant du film que de l’opéra. Esthétique érotique kitsch très soignée pour peindre la décadence de Rome, au travers des mises en scène de Caligula : tableaux humains, jeux du cirque délirants, palais entiers voués à la débauche. Mais cet enchaînement répétitif de violence, de cruauté et de lubricité… finit par lasser. J'ai sauté pleins de scènes.
A noter qu’il existe une version porno, tournée par le réalisateur sans le consentement des acteurs (il s’est contenté de rajouter des « inserts »).
The Adventures of Buckaroo Banzai Across the 8th Dimension (1984, de W.D. Richter, avec Peter Weller, John Lighton, Christopher Lloyd, Ellen Barkin, Jeff Goldblum). Buckaroo Banzaï est scientifique, rock-star et expert en arts martiaux. Il est le premier à traverser la matière grâce à une voiture propulsée à la vitesse du son. Il libère alors des aliens venus de la 8e dimension. Buckaroo et son groupe, les Cavaliers de Hong-Kong, vont tenter de les repousser…
Un film présenté comme culte, le genre que l’on aime ou qu’on déteste. Pour ma part, j’ai arrêté au bout de 45mn, perdu devant une suite de privates jokes et de références à la SF de série B. A mon avis, à moins d’être fan de Star Trek, on s'y perd. C'est le genre de film, si on veut rentrer dedans, qu’il faut avoir vu et revu entre potes depuis l’âge de dix ans.
K-Pax (2001, de Iain Softley, avec Kevin Spacey, Jeff Bridges). Prot, amnésique dans une clinique psychiatrique, prétend être un extraterrestre venu d’une lointaine galaxie. Il aurait la capacité de voyager plus vite que la lumière. Son médecin, le Dr. Powell, doit admettre qu’il a le pouvoir aider les autres fous à guérir. Le jour où Prot surprend des astronomes en parlant de sa prétendue planète d'origine, Powell commence à enquêter sur lui. D’autant que Prot annonce qu’il va bientôt quitter la terre…
A lire le pitch, je redoutais un film un peu ridicule, mais c'est une très bonne surprise. Les deux acteurs principaux sont bien, les images soignées (belle esthétique de la lumière et des surfaces transparentes). Le cadre reste réaliste : on n'est pas du tout dans de la SF. Bon suspens, belle histoire.
Kiss Kiss Bang Bang (2005, de Shane Black, avec Robert Downey Jr., Val Kilmer, Michelle Monaghan). Shane Black, scénariste de L’arme fatale 1-4 et de Last Action Hero, passe sur le siège de réalisateur pour cette parodie de film noir. Je l’ai vu il y a quelques années et je suis complètement passé à côté. Ça se veut drôle, ça m’a juste paru bordélique. Val Kilmer est devenu tout gras, Robert Downey Jr. fait son numéro. Je n’ai pas compris l’intérêt, alors que je m’attendais vraiment à un bon film.
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Record battu, 74 films. La carte UGC a chauffé cette année.
Meilleur Film
Le discours d'un roi, émouvant, super bien interprété, un vrai moment de cinéma.
Second meilleur film
XMen le commencement. Certainement le meilleur film de super héro cette année (alors que je m'attendais à un film de supers héros quelconque). Déjà, pas de 3D inutile. Ensuite, c'est super bien interprété.
Troisième meilleur film
Laisse moi entrée, avec Chloe Moretz vu dans Kick Ass. Je n'aime pas les film de vampire, mais celui-ci (remake de Morse) est vraiment très bien.
Quatrième meilleur film
Mirail, un film sur les femme en Palestine et sur la vie de Hind Husseini qui a ouvert une école pour les orphelins.
Les films sur la crises
- Cleveland contre Wallstreet, un film stimulant un procès de Cleverland (victime des subprimes) contre Wallstreet.
- Inside Job, Un documentaire sur la crise. Très bien fait.
-Wall Street:Là, franchement, c'est pas bien. C'est officiel, Shia LaBeouf n'est pas un bon acteur.
Le meilleur scénario
Code source, un film de science fiction sur les dimensions parallèle. Le scénario est vraiment bien construit.
Les "sex comédie"
Il s'agit de film ou un couple se rencontre pour seulement le sexe, et puis en fait ils tombent amoureux.
-Le nom des gens, qui est rafraîchissant car le film est fabriqué avec humour (et des clichés). Une remarquable interprétation de Lionnel Jospin.
-Love, et autres drogues, avec Anne Hathaway (futur catwoman) et Jake Gyllenhaal (vu dans code source). Le thème est le milieu médical et la vente du viagra. Sympa.
-Sex Friend, là, c'est super classique. Dire qu'ils ont embauché Nathalie Portman.
Le film le plus nul
Detective Dee, c'est mal interprété, combats nul est effets spéciaux nul. En plus, le juge Dee (qui a réellement existé) est sensé être un Sherlock Holmes. Ce n'est pas le cas dans le film.
Le second film le plus nul
Outrage, film de yakuza long et chiant. Pourtant, c'est avec Takeshi Kitano.
Le troisième plus mauvais film
Very bad cop, long, moyen, et pas drôle.
Le reste
Be bad, sur un adolescent qui devient une racaille pour tirer son coup. Correct.
Des hommes et des dieux, sur l'assassinat des moines de Tibhirine en Algérie en 1996. Une très belle restitution.
The town, sur un braqueur de banque qui s'éprend de sa victime. Correct.
Une chinoise, narrant la vie d'une chinoise, d'abord en chine, puis ensuite en angleterre. Chef d'oeuvre, qui figure dans les films à voir.
AO, un bon film sur l'homme de Néandertal.
Hors la loi, un bon film sur l'algérie.
Moi, moche et méchant, sympa, malgré la 3D inutile.
A bout portant, un bon polar.
Machete, un bon film bourrin. Danny Trejo est bon dans le rôle de Machete.
The social Networks, un bon film sur Facebook.
La princesse de Montpensier, adaptation correct du livre de Mme de La Fayette.
Fair Game, un film sur l'Irak, comptant l'histoire vraie de Valerie Plame. A voir absolument.
Red, un film sympa sur un mercenaire retraité avec Bruce Willy. C'est bien.
Date limite, qui suit very bad trip. C'est très moyen.
True Grit, un western (et remake d'un film avec John Wayne). C'est quelconque.
Requiem pour une tueuse, avec Mélanie Laurent et Clovis Cornillac. C'est très bien.
Toi, moi et les autres: Comédie sympa sur les différences.
Rien à déclarer, comédie sympa sur la Belgique.
The figther, avec Christian Bale. Film sur Micky Ward. Très bien.
Le Marquis, comédie sympa.
Les chemins de la liberté, film sur un groupe s'échappant du Goulag. C'est long.
Le frelon vert, film de super héro qui comme tout film de super héro utilise la 3d (mais on sait pas pourquoi), permet de passer un bon moment puis s'oublie.
Narnia, moins bon que les autres, avec une 3D inutile.
Arriety, un bon dessin annimé.
Au-Delà, un bon film sur les phénomène paranormaux, de Clint Eastwood. A voir absolument.
Largo Winh 2, une bonne adaptation de la BD.
Yogi l'Ours, un film familial correct.
Black Swan, qui est correct mais pas exceptionnel. En plus, le film souffre, comparé à Fight Club qui traite du même sujet.
Sucker Punch , de Zack Snyder à qui on doit 300, les Watchmen, et qui adaptera Superman (produit par Nolan). Le visuel est vraiment bien, et on passe un bon moment. La fin est tragique.
Rango, qui est plutôt banal. Le nom vien de Django, mais Django (Western de Sergio Corbucci) a une symbolique que Rango n'a pas.
Légitime Défense, un polar à la Française. Correct.
L'assaut, un film d'action à la française. Correct.
La proie, un film d'action à la française. Il est plutôt pas mal.
L'agence, avec Mat Damon. Un bon film de science fiction.
La fille du puisantier, un bon remake du film de Pagnol.
Thor, film de super héro qui comme tout film de super héro utilise la 3d (mais on sait pas pourquoi), permet de passer un bon moment puis s'oublie. Ah oui, il y a Nathalie Portman.
De l'eau pour les éléphants. Un bon film, avec Robert Pattinson qui joue bien.
Stone, un film très moyen. Poutant, il y a Edward Norton et Robert de Niro.
La défense La Défense Lincoln, un film sur les avocats aux USA. C'est correct.
La conquête, un film sur Nicolas Sarkozy. Correct.
Pirate des Caraïbe 4, qui souffre, comme Indianna Jones, de la malédiction du 4.
London Boulevard, qui est correct.
Omar m'a tuer, sur l'affaire Omar Raddad. C'est bien fait. Mais l'honnêteté me pousse à dire qu'il y a des gens qui pense que Omar Raddad est vraiment coupable ( voir ici)
Case départ, comédie sympa sur l'esclavage et le racisme.
Chico t Rita, un bon DA sur un pianniste et une chanteuse.
Kung fu Panda 2, bonne suite. La 3D est correctement utilisé.
Rachel Singer, un bon film sur un mensonge.
L'élève Ducobu, une adaptation correct de la BD.
Colombiana, bon film d'action.
Les schtroumpfs, bon film familial.
Itinéraire bis, un film correct.
La planète des singes, les origines, qui est un bon film de SF, qui n'est pas trop ridicule si on le compare avec le premier.
Green Lantern, film de super héro qui comme tout film de super héro utilise la 3d (mais on sait pas pourquoi), permet de passer un bon moment puis s'oublie.
Super 8, bon hommage aux films des années 80.
Captain América,film de super héro qui comme tout film de super héro utilise la 3d (mais on sait pas pourquoi), permet de passer un bon moment puis s'oublie. A noter que l'histoire se passe durant la seconde guerre mondial. Un choix intelligent.
Cowboys et aliens, un film mélant Western et SF, avec Danniel Craig et Harisson Ford. C'est plutôt bien.
Conan, rebout qui se veut plus proche des livres. C'est plutôt bien.
Un jour, avec Anne Hathaway. L'histoire d'un couple qui s'aime et qui se loupe durant 15 ans. C'est long.
Tu seras mon fils. Drame à la française. C'est long.
One Piece, autant le manga est plutôt bien et original, autant la série m'a laissé de bon souvenir, autant j'ai trouvé le film quelconque.
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01-09-2011, 10:37 PM
(This post was last modified: 01-09-2011, 10:37 PM by Darth Nico.)
"C'est officiel, Shia LaBeouf n'est pas un bon acteur." Haha, c'est clair, on s'en est déjà aperçus avec Indy 4
Haha le remake de Conan  Non, mais même si c'est plus proche du livre, c'est pas possible que ce soit bien
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03-09-2011, 11:33 AM
(This post was last modified: 03-09-2011, 11:34 AM by Darth Nico.)
Haha et tous les films de super-héros qui utilisent la 3D mais on ne sait pas pourquoi 
Et encore, y a aussi tous les dessins animés qui en abusent
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05-09-2011, 04:25 PM
(This post was last modified: 04-10-2012, 03:51 PM by Darth Nico.)
Du rififi chez les hommes (1955, de Jules Dassin, avec Jean Servais, Carl Möhner, Jules Dassin). Tony le Stéphanois sort de cinq ans de « cabane ». Il retrouve Mado, qui s’est remise avec un autre, et accepte de faire un gros coup dans une bijouterie, avec Joe, Mario et César le Milanais, un expert du perçage de coffres.
L’histoire et le style ressemblent de près à The Asphalt Jungle de John Huston : suivre de près une bande complices montant le coup apparemment parfait. Dassin reprend l’idée du casse filmé sans musique et sans parole, mais l’améliore et en fait une séquence d’une demi-heure où tout est minutieusement décrit. Les acteurs sont très bien, l’ambiance sonore et les images soignées au poil. C’est un style à l’Américaine avec des personnages de truands parisiens, dont l’épaisseur humaine n’est pas oubliée. Du caviar de film noir !
Some Like It Hot (1959, de Billy Wilder, avec Tony Curtis, Jack Lemmon, Marilyn Monroe). Chicago pendant la prohibition : deux musicians de jazz sont témoins d’un règlement de comptes entre « amateurs d’opéra italien ». Ils s’enfuient en Floride et se travestissent pour intégrer un orchestre de femmes. Parmi celles-ci, la pauvre et adorable Sugar Kane, qui chante « I want to be kissed by you, just you… »
Selon certains, la meilleure comédie de l’histoire du cinéma. Deux heures de bonheur, sans un seul temps mort, avec les acteurs principaux au sommet de leur art. Aussi drôle qu’Assurance sur la mort est noir : Billy Wilder rit de tout et de tout le monde et enchaîne les scènes et répliques hilarantes.
Thief (1981, de Michael Mann, avec James Caan). Frank est un as du perçage de coffre-fort. Il vient de sortir de prison et espère trouver une vie normale. Mais il accepte de travailler pour la mafia et se retrouve pris dans l’engrenage...
Premier film de Mann, et tout est déjà là : le réalisme, le style téléfilm, les couleurs, l’ambiance. Certaines scènes sont au niveau de Collateral ou de Heat, notamment une scène au café qui vaut presque la confrontation Pacino / De Niro. Le héros se fait voler sa femme, sa fille, sa vie… Un coup de maître.
Manhunter (1986, de Michael Mann, avec William Petersen, Kim Greist, Joan Allen, Brian Cox). Un policier fait appel au psychopathe Hannibal Lecter pour démasquer un tueur en série. Bientôt, le policier va devoir s’identifier à sa proie…
Troisième film du réalisateur, le premier où apparaît le célèbre tueur cannibale. Là encore, toute l’ambiance Mann y est, avec le bleu océan apaisant, le rouge et le vert du danger, le gris des lieux modernes.... Un thriller psychologique réussi. Dans le rôle principal, l’acteur qui joue Grissom dans CSI : Las Vegas.
New Jack City (1991, de Mario Van Peebles, avec Ice-T, Wesley Snipes, Chris Rock). L’ascension et la chute de caïds Noirs, menés par un chef mégalo, qui vont prospérer grâce au trafic du crack.
Sans être un grand film, il est de bonne tenue du début à la fin, avec Wesley Snipes dans un de ses rares bons rôles.
A Bronx’s Tale (1993, de Robert de Niro, avec Chazz Palminteri, Robert de Niro). Un jeune garçon du Bronx est témoin d’un assassinat commandité par le parrain du quartier. Bientôt, ce dernier prend le garçon sous son aile, malgré les réticences du père, honnête et humble chauffeur de bus.
Une histoire à la Scorsese. On n’est pas au niveau du maître, mais c’est tout de même un bon film.
Bullets over Broadway (1994, de Woody Allen, avec John Cusack, Dianne West, Chazz Palminteri, Rob Reiner). New-York dans les années 20 : un jeune dramaturge ambitieux doit accepter, pour financer sa pièce, de faire appel à un vieux parrain de la mafia. En échange, ce dernier impose sa jeune épouse dans le premier rôle. Elle n’a malheureusement aucun talent. Le héros en vient à lier connaissance avec son garde du corps, qui ne connaît rien au théâtre, mais va lui apprendre la vie.
Hommage aux Roaring Twenties, satire du monde du théâtre, récit d’apprentissage, histoire de gangsters, interrogation sur ce qu’est un artiste… Il y a tout cela dans cet excellent Woddy Allen. Un régal.
The Negociator (1998, de F. Gary Gray, avec Samuel Jackson, Kevin Spacey). Un policier, négociateur de prise d’otages, est accusé de meurtre. Il prend alors en otage des responsables politiques, pour qu’on lui donne les moyens de prouver son innocence. La police fait alors appel à un second négociateur…
Bonne confrontation entre les deux acteurs principaux. Rien d’exceptionnel mais c’est distrayant.
Payback (1999, de Brian Helgeland, avec Mel Gibson). Porter est un truand. Trahi par sa femme et son complice, il est laissé pour mort. Mais il survit et revient se venger…
Ambiance noire, humour noir, flics ripoux, mafieux et truands de bas étage : tous les ingrédients pour un délicieux film de vengeance. Seconds rôles soignés, BO classieuse, de quoi passer un bon moment.
Le Director’s Cut (2006) raconte une histoire assez différente, avec d’autres personnages et une autre fin. La BO est moins bonne mais dans l’ensemble, cette version est aussi bien.
A History of Violence (2005, de David Cronenberg, avec Viggo Mortensen, Maria Bello, William Hurt, Ed Harris). Un tranquille père de famille, patron de restaurant dans une petite ville, est braqué par deux truands. Il les tue et devient un héros local. Bientôt, le passé de cet homme apparemment ordinaire va ressurgir...
A première vue, une histoire sans grand intérêt, avec tous les clichés vus et revus mille fois dans les films et séries américaines. En réalité, Cronenberg nous met face à notre fascination pour toutes les formes de violences. Une ambiance qui prend à la gorge et ne lâche pas jusqu’à la fin. Un film inoubliable, l’un des plus forts de la décennie.
The Good Shepherd (2006, de Robert de Niro, avec Matt Damon, Angelina Jolie, Alec Baldwin, John Torturro, Robert de Niro). Le film suit Edward Wilson, fondateur de la CIA. Fraîchement sorti d’une grande université, il est recruté par les services secrets américains pendant la seconde guerre mondiale. Quelques années plus tard, il prend la tête des services de renseignement américains. Lors de l’échec de la baie des Cochons, il doit démasquer une taupe de Castro.
Le film est très long (presque 3h). Malgré quelques longueurs, il est bien mené : il nous fait découvrir la naissance de la célèbre agence, sans cacher ses méthodes violentes et amorales. Matt Damon n’est pas toujours crédible quand il joue un personnage vingt ans plus vieux que lui, mais il incarne généralement bien cet homme « gris », voué corps et âme à son pays. Un film intelligent et dense, qui tient autant de l’espionnage que du docu-fiction.
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13-09-2011, 05:03 PM
(This post was last modified: 21-09-2011, 09:16 PM by Darth Nico.)
The Nutty Professor (Docteur Jerry et Mister Love) (1963, de Jerry Lewis, avec Jerry Lewis, Stella Stevens). Un professeur d'université de chimie, gringalet, binoclard, maladroit et timide, invente une potion qui le transforme en son opposé, un séducteur macho et narcissique...
Détournement du thème de Docteur Jekyll et Mister Hyde. Une comédie pleine d'inventions, et une mise en scène du désir masculin de séduire et dominer les autres.
Sleuth (1972, de Joseph L. Mankiewicz, avec Michael Caine, Lawrence Olivier). Un vieil écrivain très riche invite dans son manoir l’amant de sa femme. Il compte la lui laisser, mais pas sans lui avoir fait subir plusieurs épreuves. Au début, cela n’a l’air que d’un jeu, mais peu à peu, l’écrivain entraîne son invité dans son délire, qui cache en fait un plan criminel... Qui joue vraiment avec qui ?
Dernier film du réalisateur, qui met en scène l’affrontement de deux hommes prêts à aller jusqu’au bout, entraînés dans un mortel jeu du chat et de la souris. A la rivalité amoureuse, s’ajoute la différence de classe : l’un est Britannique de souche, l’autre est fils d’immigrés. Le vieil écrivain, qui confond la réalité et la fiction, et voudrait jouer avec son invité comme l'auteur avec un personnage, fait face au jeune arriviste, qui connaît les réalités de la pauvreté et de l'échec social.
Michael Caine donne tout ce qu'il a pour être à la hauteur face à Lawrence Olivier.
Leur confrontation se passe à huis-clos, au sein d’un manoir baroque rempli de jeux de sociétés, de meubles, de poupées et de mannequins grotesques et inquiétants. Mankiewicz entrecoupe les scènes avec ses deux acteurs d’inserts sur les mannequins, comme pour nous montrer que ses héros ne sont eux-mêmes que des pantins, et que cette maison n’est qu’un théâtre.
Très grand film, à voir sans hésitation.
Zelig (1983, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Zelig est un homme-caméléon : il se met à ressembler à toute personne qui l’entoure. Il grossit, acquiert une moustache, devient Indien, Chinois, prolo ou artiste etc. Le film se présente comme un documentaire sur cet homme étonnant ayant défrayé la chronique dans les années 20. C’est aussi un voyage dans ces Roaring Twenties que Woody Allen adore, ainsi qu’une belle mise en scène de la condition de comédien : Zelig peut imiter tout le monde, mais n’a lui-même aucune identité propre. Le film, avant Forrest Gump, utilise le truquage vidéo pour nous montrer des photos de Zelig avec des personnalités de son temps et imiter les bandes d'actualité de l'époque.
Sneakers (1992, de Phil Alden Robinson, avec Robert Redford, Sidney Poitier, Ben Kingsley, Dan Arkroyd, David Strathairn). Une équipe d’experts en sécurité tombe sous le coup d’un chantage de la NSA : ils doivent récupérer un super-décodeur capable d’entrer dans n’importe quel système informatique.
Thriller à la Mission impossible, plus réaliste et plus politique, servi par de très bons acteurs. Film visionnaire pour son temps, qui annonçait le piratage à échelle mondiale et les guerres de l’information.
Following (1998, de Christopher Nolan, avec Jeremy Theobald, Alex Haw). Le héros suit des gens dans la rue, pour découvrir leur vie. Un jour, il se fait repérer : l’homme qu’il suivait a pour hobby d’entrer chez les gens, pas pour voler mais pour le plaisir de déranger leur quotidien. Bientôt, le héros se fait entraîner dans cette passion malsaine…
Premier film du réalisateur, tourné pour 6000$, dans le style néo film noir : Nolan utilise déjà une narration non-chronologique et ménage plusieurs retournements de situation. A découvrir.
Enemy of the State (1998, de Tony Scott, avec Will Smith, Gene Hackman, Jon Voight, Gabriel Byrne). Un avocat entre en possession d’un film montrant l’assassinat d’un sénateur qui s'opposait à une loi sur la surveillance de la vie privée. Il devient la cible de la NSA, l'agence qui a commandité le meurtre. Il va trouver de l’aide en la personne d’un ex de cette agence, spécialiste de la surveillance.
Rythme trépidant, poursuites incessantes, ambiance paranoïaque (la NSA peut surveiller et retrouver tout le monde, en quelque lieu que ce soit). L’action est bien menée, mais assez répétitive. Gene Hackman rejoue presque le même personnage que dans The Conversation (en moins renfermé sur lui-même). Bien fait, mais pas essentiel.
A bittersweet life (2005, de Jee-Won Kim, avec Byung-hun Lee). L’homme de main préféré d’un gangster Coréen est chargé de surveiller l’amie de celui-ci. Mais le héros surprend la fille avec un autre homme. Normalement, il doit dans ce cas les tuer tous les deux…
Film de vengeance classique et efficace. Bonne mise en scène, violence stylisée. Rien d’exceptionnel mais le travail est soigné.
149 films
A venir :
- Chimes at Midnight (1965)
- F for Fake (1974)
- The Pledge (2001)
- Avenging Angelo (Mafia Love) (2002)
- 21 grams (2003)
- Master and Commander (2003)
- Open Range (2003)
- Million Dollar Baby (2004)
- Match Point (2005)
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De la qualité tout ça
Le limier (Sleuth) c'est énorme
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14-09-2011, 11:38 AM
(This post was last modified: 14-09-2011, 04:24 PM by Darth Nico.)
Les producteurs hollywoodiens officiellement déclarés en état de coma prolongé :
http://www.imdb.com/news/ni15288210/
Un remake de Point Break !!!
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Quelle tristesse :(
Les scénaristes sont à la télé, c'est clair
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