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14-09-2011, 11:16 PM
(This post was last modified: 23-09-2011, 05:59 PM by Darth Nico.)
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Je vais faire jouer mes relations politiques dans le milieu Orange pour m'avoir une carte
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23-09-2011, 07:07 PM
(This post was last modified: 08-11-2011, 12:55 PM by Darth Nico.)
Chimes at Midnight (1965, d’Orson Welles, avec Orson Welles, Jeanne Moreau, John Gielgud, Margaret Rutherford). Alors que son père, le vieux roi Henry IV d'Angleterre, est menacé, le jeune prince Hal ne pense qu'à faire la fête : il fréquente la bande de mendiants, voleurs et débauchés menés par John Falstaff (Jake pour ses amis). Ce dernier, ventripotent et grotesque personnage, buveur et rieur, vantard et lâche, sera obligé d'accompagné son ami à la guerre, contre les troupes de Percy, l'ennemi du roi...
Orson Welles incarne un personnage plus shakespearien et wellesien que jamais, dans ce pot-pourri de pièces du grand William. Images expressionnistes, en contre-plongées, avec de grandes ombres et des éclairages tranchants ; son vieux roi hiératique et triste, seul sur son trône dans son immense palais, sa cour de nobles ; les gueux, les vieillards et les éclopés qui font la fête dans les tavernes. Une scène de bataille épique, avec les lourds chevaliers qui chargent et finissent dans la boue et la brume. Et alors que retentit le carillon de minuit, le vieux bouffon sent la mort approcher...
Dans une ambiance de fin du monde, un chef-d'oeuvre sombre et enchanteur.
F for Fake (1973, d’Orson Welles, avec Orson Welles, Oja Kodar, Elmyr de Hory). Documentaire sur la tromperie et l'illusion : Orson Welles nous raconte l'histoire du plus célèbre faussaire d'art, Elmyr de Hory, connu pour ses copies parfaites de tableaux de maîtres. Hory raconte comment les marchands d'art se laissaient prendre à ses copies... puis comment ils s'enrichissaient sur son dos.
Ensuite, Welles digresse : on le voit manger à la Méditerranée, place de l'Odéon à Paris ; il nous parle de sa carrière, de son faux reportage sur l'invasion des Martiens ; de Picasso, de la cathédrale de Chartres. Il se demande ce qui restera du monde quand tout aura disparu puis, devant nous -honnêtes gens et autres- il tire déjà sa révérence.
Film expérimental, dans le genre qu'on s'imagine être celui de Godard (intello, artiste et inaccessible), mais sans aucun hermétisme ni aucune attitude prétentieuse. Montage virtuose, extrêmement rapide, construction à la fois simple et étourdissante : Welles le prestidigitateur nous séduit une fois de plus, pour mieux nous tromper. Dans ce dernier film, le réalisateur entamait encore une fois une révolution de son propre art, de la manière même de raconter une histoire et de faire un film. Un pur bonheur de cinéma, tour à tour drôle, méditatif et sublime, comme seuls savent nous en offrir les grands génies.
The Pledge (2001, de Sean Penn, avec Jack Nicholson, Benicio del Toro). Un ancien policier se jure de retrouver le violeur d'une petite fille. Il ouvre une station-service près de l'endroit où d'autres filles semblables ont été tuées...
Il y a une règle intangible : un film de ou avec Sean Penn évoque forcément une réalité sociale déprimante, des personnages en proie à toutes sortes de misères affectives et psychologiques, pour aboutir à un bon gros mélodrame bien pessimiste. Ce film ne fait pas exception. Il bénéficie d'un très bon casting donc, si on aime ce genre, il se laisse regarder.
Avenging Angelo (Mafia Love) (2002, de Martyn Burke, avec Sylvester Stallone). Le garde du corps d'un mafieux qui vient d'être assassiné essaie de protéger la fille de ce dernier.
Sur un pitch pas plus bête qu'un autre, un film tellement raté qu'il en est ridicule. Mal filmé, mal mis en scènes, avec des dialogues nuls et surtout des acteurs très mauvais. Vu il y a longtemps avec un copain, on s'est arrêtés avant la moitié. Des années après, on en rigole encore.
21 grams (2003, de Alejandro González Iñárritu, avec Sean Penn, Benicio del Toro, Naomi Watts, Charlotte Gainsbourg). Sur son lit d'hôpital, un homme en attente d'une greffe cardiaque se sait de toute façon condamné. Il revoit sa vie.
Un bon mélodrame bien épais, ce qui ne surprendra pas, puisque Sean Penn joue dedans (voir la règle énoncée pour The Pledge). Narration non-chronologique, bons acteurs, dans ce genre, c'est réussi. A éviter quand même un soir de déprime.
NB : A l'époque, le film était vendu sur ce fait : quand un homme meurt, il perd 21 grammes. Ce serait donc le poids de notre âme. Mais, pour autant que je me souvienne, il n'est presque pas question de ça dans le film.
Master and Commander (2003, de Peter Weir, avec Russell Crowe). Le capitaine Jack Aubrey et son équipage affrontent un bâtiment de l'armée napoléonienne. Obsédé par le désir de le vaincre, Aubrey va entraîner son équipage jusqu'au bout du monde, dans les tempêtes du cap Horn...
Excellente surprise. Un film d'aventure palpitant, très bien interprété. De belles images des îles Galapagos et de ses oiseaux. Après plus de deux heures de film, on a l'impression que l'aventure vient de commencer. On en redemanderait autant !
Open Range (2003, de Kevin Costner, avec Kevin Costner, Robert Duvall). Des cow-boys convoient un troupeau à travers le far-west. De passage dans une petite ville tenue par des bandits, ils sont pris à partie par ceux-ci. Aucune solution pacifique n'étant négociable, il va falloir faire parler la poudre...
Après les naufrages des mastodontes Waterworld et The Postman, Kevin Costner revient à un cinéma plus modeste, classique et sans faute. Il joue un cow-boy qui n'est plus un jeune premier et le sait, qui a vécu et qui cherche juste le bonheur.
Du bon cinéma, intelligent et humain.
Million Dollar Baby (2004, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Morgan Freeman, Hillary Swank). Un vieil entraîneur de boxe, misogyne et endurci par l'âge, accepte, après bien des refus, de prendre la jeune Maggie comme élève. Il va l'entraîner pour le championnat du monde avec, à la clef, un prix d'un million de dollars.
Du très solide, très classique... et très mélodramatique. Clint ne prend pas de risques, fait un bon film de boxe à l'ancienne, avec de bons acteurs, en respectant toutes les lois du genre. La fin est vraiment longue, tire-larmes à souhait (mélo oblige), mais enfin, il faut ce qu'il faut pour rafler les Oscars...
The Assassination of Richard Nixon (2004, de Niels Mueller, avec Sean Penn, Naomi Watts, Don Cheadle). Sam est un homme aigri et raté, incapable de vivre le rêve américain. Trop honnête pour son boulot de vendeur de meubles (il se refuse à mentir aux clients), il se retrouve bientôt à la dérive. Il comprend que le plus grand escroc de son époque est Richard Nixon, ce président qui a réussi à être réélu malgré la guerre du Vietnam, et qui a envoyé encore plus de soldats se faire tuer... Il décide de l'assassiner.
D'après une histoire vraie, un personnage et une intrigue à la Sean Penn (voir The Pledge). Un petit film bien ficelé, dur et sordide.
Match Point (2005, de Woody Allen, avec Jonathan Rhys Meyers, Scarlett Johansson, Emily Mortimer, Matthew Goode, Brian Cox). Un ancien joueur de tennis devient professeur dans un club londonien très sélect. Grâce à un de ses clients, il entre dans une famille de la haute bourgeoisie : il intègre l'entreprise du père et épouse la fille. Mais il va se prendre d'une violente passion pour une jeune et pulpeuse Américaine...
L'histoire entremêle habilement le thème du roman d'apprentissage, une intrigue de film noir et une étude de moeurs sur la bourgeoisie. A mesure qu'il avance dans la vie, le héros naïf devient cynique -tandis que la supposée femme fatale du début révèle ses fragilités... Avec ce film qui est, entre autres, une variation sur Crime et châtiment de Dostoïevski, Woody Allen renouvelle complètement son style. Plus de névroses, d'humour ni de personnages hauts en couleur : le style est sec, le propos dur, le ton tragique. Un coup de maître.
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Merci pour ces belles critiques qui donnent envie de voir les films, surtout les Welles
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02-10-2011, 03:15 PM
(This post was last modified: 08-10-2011, 11:36 AM by Darth Nico.)
Party Girl (1958, de Nicholas Ray, Robert Taylor, Cyd Charisse, Lee J. Cobb). Thomas Farrell est un brillant et cynique avocat, au service de la mafia. Le jour où il décide d’arrêter de travailler pour eux, et de partir avec la danseuse qu’il aime, il comprend qu’il ne va pas pouvoir quitter si facilement ses clients…
Bon film, avec plusieurs très bons d’acteurs, qui jouent des personnages tiraillés entre la grandeur et la vulgarité.
Anatomy of a Murder (1959, d’Otto Preminger, avec James Stewart, Ben Gazzara, Lee Remick, George C. Scott ; musique de Duke Ellington). Un officier de l’armée est accusé d’avoir tué l’homme qui a violé sa femme. Il fait appel à un avocat sur le retour. Celui-ci se rend rapidement compte que la version de son client n’est pas du tout certaine, pas plus que le témoignage de sa femme. Il va pourtant accepter cette affaire…
Grand film de procès, drôle, cinglant, cru, sans messages grandiloquents ni tirades édifiantes sur la justice. L’histoire se concentre d’abord sur l’enquête préalable, puis sur la confrontation des deux avocats, et la manière dont chacun va essayer d’influencer les différents témoins. En arrière-plan, la vie et la justice ordinaires d’une petite ville des Etats-Unis, et l’incertitude lancinante quant aux motivations des hommes.
Get Carter (1971, de Mike Hodges, avec Michael Caine). Le jour où son frère meurt d’un accident, le gangster Londonien Jack Carter part à Newcastle assisté à son enterrement. Bientôt, il soupçonne son frère d’avoir été assassiné. Il va mener une enquête qui va se transformer en une vengeance sanglante…
Des personnages affreux, sales et méchants ; une histoire qui évolue entre les décors des bas-fonds de la ville et les immeubles décrépis ; l’érotisme est sordide, la violence crue et sale. Michael Caine dans un de ses meilleurs rôles : après avoir joué un truand sympathique dans The Italian Job, l’acteur passe du côté obscur pour incarner un vrai salaud.
Serpico (1973, de Sidney Lumet, avec Al Pacino). L’histoire vraie d’un policier célèbre pour avoir refusé de tremper dans la corruption de la brigade des stups et l’avoir ensuite dénoncée... à ses risques et périls.
Un petit classique du genre, qui montre le New-York des années 60-70 avec réalisme : l’inspecteur Serpico fut en effet un des premiers à s’être immergé dans les milieux hippies pour les besoins de ses enquêtes. Presque un documentaire sur l’époque, avec une mise en scène solide et une bonne intrigue.
The Taking of Pelham One Two Three (1974, Joseph Sargent, avec Walther Mattau, Robert Shaw, Martin Balsam). Quatre hommes prennent en otage une rame de métro dans le centre de Manhattan. Ils exigent un million de dollars dans l’heure…
Un bon petit thriller à l’ancienne. Vu en VF malheureusement, avec des doublages qui donnent au film un cachet franchouillard.
The Verdict (1982, de Sidney Lumet, avec Paul Newman, Charlotte Rampling, James Mason, Jack Warden). Frank Galvin est un vieil avocat à la dérive, alcoolique et dépressif. Un vieil ami le convainc de défendre un cas difficile : une erreur médicale grave qui a plongé une femme dans le coma. Alors que l’hôpital est prêt à verser une grosse pour un arrangement à l’amiable, Frank décide de porter l’affaire au tribunal. Mais toutes les chances sont contre lui…
Sur le thème classique de la rédemption, un film fort, avec un Paul Newman toujours fascinant ; ambiance de grisaille, de saleté poisse, dans laquelle percera un rayon de lumière.
Hannah And Her Sisters (1986, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow, Michael Caine, Dianne West, Barbara Hershey, Carrie Fischer). Elliott, le mari d’Hannah, tombe amoureux de la soeur de sa femme : la convaincra-t-il de quitter son compagnon, vieux peintre misanthrope ? La seconde sœur a arrêté de se droguer et passe des auditions. Quant à Mickey, le premier mari d’Hannah, il déprime et s’interroge sur le sens de la vie.
L’histoire suit sur deux ans les personnages, qui se trouvent, se trahissent, s’évitent et se retrouvent. Une chronique des mœurs de Manhattan, entre l’upperside et le village de Chelsea, dans une ambiance qui oscille sans cesse entre la comédie et le drame, entre le léger et le grave. Un des grands films new-yorkais de Woody Allen.
Tombstone (1993, de George P. Cosmatos, avec Kurt Russell, Val Kilmer, Sam Elliott). L’histoire de Wyatt Earp et ses frères, et de leur association avec Doc Holliday comme shérifs à Tombstone. Leur confrontation avec les cowboys de la famille Clanton, qui culmine dans le fameux duel à OK Corral.
Tout le monde fait bien son boulot, bien que le film soit un peu long. Le duel lui-même est reconstitué minutieusement pour coller au mieux à la vérité historique.
A venir :
- Mr Smith Goes to Washington (1939)
- The Stranger (1946)
- On The Waterfront (1954)
- Commando (1985)
- Cobra (1986)
- Charlie Wilson's War (2007)
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09-10-2011, 06:45 PM
(This post was last modified: 16-10-2011, 11:22 PM by Darth Nico.)
Mr Smith Goes to Washington (1939, de Frank Capra, avec James Stewart, Jean Arthur, Claude Rains). Un jeune chef scout se retrouve promu sénateur. Idéaliste et naïf, il va vite découvrir l'ampleur de la corruption qui règne à Washington...
Un grand film sur les valeurs fondatrices des Etats-Unis : le propos est manichéen, mais derrière l'optimisme du message, apparaît une vision très noire de la politique. De grands acteurs : mention spéciale à Claude Rains (le gendarme dans Casablanca), en vieux sénateur corrompu, et à l'interprète du président du Sénat.
The Stranger (1946, d'Orson Welles, avec Orson Welles, Edward G. Robinson, Loretta Young). Un membre de la commission des crimes de guerre nazis part sur la trace d'un responsable de la solution finale. Celui-ci a refait sa vie sous l'identité d'un paisible professeur d'une petite ville du Connecticut.
Celui de ses films qu'Orson Welles aimait le moins. On sent qu'il n'en n'a pas eu la maîtrise totale, comme pour Citizen Kane ou son Falstaff. Mais un petit Welles suffit quand même à faire un très bon film : dans le carcan du scénario d'un autre, il parvient à recréer son univers, avec ses plongées et contre-plongées, ses jeux d'ombres et de lumières et ses personnages intenses.
On The Waterfront (1954, d'Elia Kazan, avec Marlon Brando, Karl Malden, Lee J. Cobb). Ancien boxeur, Terry Malloy travaille maintenant comme docker, sur les quais du New-Jersey tenus par la puissante mafia de Johnny Friendly. Témoins de plusieurs meurtres, Terry se retrouve pris entre sa fidélité aux dockers et l'obligation de dénoncer ces crimes...
Histoire inspirée d'une série de reportages de l'époque. Beaux plans des quais brumeux, avec l'Empire State Building de l'autre côté du fleuve ; l'ambiance épaisse des cafés du port, des cales de navires, des ruelles sordides ; les toits où l'on peut enfin respirer. Lee J. Cobb est toujours très bon ; le personnage simple et paisible de Marlon Brando prend à la fin des allures de Christ des dockers.
Commando (1985, de Mark L. Lester, avec Arnold Schwarzenegger, Vernon Wells). Le cuirassé Potemkine. Casablanca. Citizen Kane. Barry Lyndon. Le parrain…
Commando.
Un soldat : John Matrix. Un méchant : Bennett, sosie de Freddy Mercury. Un enlèvement et un ultimatum : 11 heures. Et un homme seul (avec son lance-roquette à l’épaule quand même) qui va se dresser contre une armée de mercenaires à la solde d’un dictateur sud-américain.
Prenez ce que vous saviez sur Schwarzenegger, le film d’action, le scénario, le cinéma et passez tout cela à la puissance dix. Vivez l’expérience de Commando, le film qui n’accepte aucune limite. Pour passer une soirée hilarante entre potes.
Cobra (1986, de George P. Cosmatos, avec Sylvester Stallone, Brigitte Nielsen). Cobra est un flic ultra-individualiste, avec ses méthodes pas tout à fait conformes aux règlements. A côté de lui, Harry Callahan est un timide et Judge Dredd un modéré. Il va affronter une bande de barbares néo-nazis…
Débranchez vos neurones et sombrez la tête la première dans la crétinerie hilarante de Cobra. Le type même du film tellement mauvais qu’il en devient bon. Pour cinéphiles avertis tout de même (se munir d’un très solide sens du second degré).
Charlie Wilson's War (2007, de Mike Nichols, avec Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman). Le député Charlie Wilson veut convaincre le gouvernement américains d'aider les Afghans à chasser les Soviétiques de chez eux. Bien que sincère, il va devoir user de corruption pour parvenir à ses fins. Et une fois les Soviétiques partis, il s'apercevra un peu tard que les Etats-Unis n'avaient pas à coeur l'intérêt des Afghans...
D'après une histoire vraie, un petit film politique sur le ton de la comédie. Pas déplaisant, mais Tom Hanks, comme d'habitude vraiment trop "lisse", n'est pas fait pour jouer un politicien ambitieux et jouisseur (il se contente de grimacer mécaniquement pour montrer l'embarras de son personnage).
A venir :
- Max reprend sa liberté (1912)
- The Unknown (1927)
- The Network (1976)
- Shadows and Fog (1991)
- Serenity (2005)
- Scoop (2006)
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10-10-2011, 09:11 AM
(This post was last modified: 10-10-2011, 09:12 AM by vengeur77.)
Quote:
Charlie Wilson's War (2007, de Mike Nichols, avec Tom Hanks, Julia Roberts, Philip Seymour Hoffman). Le député Charlie Wilson veut convaincre le gouvernement américains d'aider les Afghans à chasser les Soviétiques de chez eux. Bien que sincère, [...]
Je suis assez d'accord.
J'ai adoré par contre la citation de fin.
-"Est ce que tu connais l'histoire du Maitre Zen et du petit garçon.?"
-"non"
- "C'est l'histoire d'un gamin qui reçoit pour ses 14 ans un cheval. Tous les habitants du village disent : C'est merveilleux! le petit a reçu un cheval!"
Le maitre Zen répond : "on verra..."
Deux ans plus tard, le petit tombe de cheval et se casse la jambe. Alors tous les habitants du village disent : "C'est horrible!" alors le maitre Zen de répondre : "On verra..."
Et puis la guerre éclate, tous les jeunes hommes partent se battre sauf le jeune garçon vu qu'il à la jambe bousillée. Alors tous les habitants du villages disent "C'est merveilleux!" et le maitre zen répond : "On verra..."
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Ah ah oui, je me souviens ! Sacré maître Zen
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19-10-2011, 11:02 AM
(This post was last modified: 08-11-2011, 12:41 PM by Darth Nico.)
Max reprend sa liberté (1912, de et avec Max Linder). Max Linder était l'un des plus grands acteurs burlesques du muet. Devenu une vedette en France, puis à Hollywood, il a inspiré le personnage de Charlot, et a été largement oublié par la suite. Le personnage de Max, dandy, séducteur, noceur, est le héros de très nombreux courts-métrages de Linder.
Dans Max reprend sa liberté, notre jeune époux se dispute avec Madame. Celle-ci va pleurer chez sa mère. Pendant ce temps, Max va tenter de s'occuper des corvées ménagères...
Dans Max, professeur de tango, notre héros a fait la nouba toute la nuit dans un cabaret de Berlin. Il s'y réveille le matin, pas très frais... Il se souvient qu'il a rendez-vous pour donner son cours de tango à une très bonne famille...
Beaux plans du héros traversant la ville au petit matin.
The Unknown (1927, de Tod Browning, avec Lon Chaney). Le réalisateur, plus connu pour Freaks, a tourné plusieurs fois avec le grand Lon Chaney, un des grands acteurs du muet, qui fabriquait lui-même ses déguisements et s'était spécialisé dans les rôles criminels, grotesques, inquiétants. Dans ce film (appelé "l'inconnu" car on n'a pas retrouvé le titre), Chaney interprète Alonzo, un gitan sans bras qui travaille dans un cirque. Il tombe amoureux de la fille du patron, Nanon, alors que celle-ci aime Malabar, l'homme fort. Le cruel Alonzo ne le supporte pas et, avec l'aide du nain Cojo, va tout faire pour détruire le couple.
Un bon film. Même sans les mains, Chaney sait camper un personnage sombre et maléfique.
The Network (1976, de Sidney Lumet, avec William Holden, Faye Dunaway, Peter Finch, Robert Duvall). L'audience de la chaîne américaine UBS est en chute libre. Son présentateur-vedette, qui vient de perdre sa femme et sombre dans l'alcool, va être renvoyé. Le jour où il annonce qu'il va se suicider en direct une semaine après, les audiences remontent. La chaîne décide de garder le présentateur, qui se met à délirer totalement.
Une satire cruelle du monde de l'audimat, de la vanité et du toc. Faye Dunaway est très bien en jeune arriviste qui va affronter les cadres vieillissants de la chaîne. Avide de pouvoir, elle est elle-même incapable de sentiments et conçoit sa vie comme une série télé. Beaucoup de très bons acteurs. Quelques scènes impayables, dont celle où la chaîne négocie des contrats avec un mouvement Afro-Révolutionnaire.
Shadows and Fog (1991, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Une petite ville d'Europe de l'Est : un tueur rôde dans la nuit brumeuse. Les voisins s'organisent en comités de vigilance. Un comptable trouillard se fait enrôler de force... Il va s'aventurer seul dans les rues sordides, et rencontrer quelques personnages insolites, dont une belle artiste de cirque.
Tiré d'une des pièces de l'auteur, un film qui emprunte à la fois à l'expressionnisme allemand (ombres spectaculaires, brouillards, rues tortueuses), à Kafka (le héros ne comprend rien de ce qu'on attend de lui et se retrouve accusé à tort), à l'imagerie du muet (le noir et blanc, le monde du cirque, les décors inquiétants). Une sorte de M le Maudit en plus drôle. John Malkovich, Jodie Foster, Donald Pleasance et Madonna apparaissent dans des rôles secondaires.
Doodlebug (1997, de Christopher Nolan). Court-métrage d'étudiant du réalisateur (3mn). Un homme poursuit un cafard dans sa cuisine. Atmosphère crasseuse très soignée. Et déjà un twist final...
Serenity (2005, de Joss Whedon, avec Nathan Fillion, Gina Torres, Chiwetel Ejiofor). L'équipage du vaisseau Serenity, qui navigue dans la bordure extérieure du système solaire, a recueilli à son bord un jeune médecin et sa soeur, douée de pouvoirs psychiques. Celle-ci est recherchée par un assassin au service de l'Alliance...
Un bon Star Wars-like, avec son Han Solo (qui tire le premier), la Techos, le Merc, le Doc et la Psyker. Les gentils ne sont pas tout blancs, et les méchants pas tout noirs. Plusieurs bonnes idées, pour un film très sympa.
Scoop (2006, de Woody Allen, avec Scarlett Johansson, Hugh Jackman, Woody Allen). Une jeune journaliste est un jour choisie pour participer à un tour de magie. Une fois dans la boîte à disparition, elle est contactée par le fantôme d'un reporter assassiné, qui a découvert qui se cache derrière le nouveau Jack l’Éventreur qui terrorise Londres. Aidée du magicien, elle va enquêter sur le coupable présumé, un jeune et bel aristocrate...
Après le coup de maître de Match Point, un petit Woody Allen. L'acteur revient devant la caméra, et rejoue son éternel numéro, un peu usé, de Juif pessimiste et névrosé. Scarlett Johansson est sympathique, Hugh Jackman aussi mais l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard.
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Serenity est la conclusion d'une série firefly, cheap mais avec toujours le perso du capitaine qui est sympa
Network je suis d'accord c'est très bon, c'est un portrait acide du monde des médias avec le présentateur qui craque "I'm as mad as hell, and I'm not going to take this anymore!"
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