Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
07-09-2012, 09:14 PM
(This post was last modified: 14-09-2012, 04:04 PM by Darth Nico.)
Hard Times (1975; de Walter Hill, avec Charles Bronson, James Coburn). Dans les années 30, Chaney arrive à la Nouvelle-Orléans dans un wagon de marchandises, avec 6 dollars en poche. Il entre dans le milieu des combats clandestins pour gagner un peu d'argent rapidement. Il s'associe avec l'aide de Speed, un manager qui peut lui trouver des matchs. Mais une fois entré dans ce milieu, difficile d'en sortir...
Une ambiance rétro, dans les bas-fonds de la ville. Le personnage de Bronson, prolo à la dérive qui ne dit jamais un mot de trop, s'oppose à celui de Coburn, élégant et beau parleur. Duo réussi pour un film d'hommes.
Revenge of the Ninja (1983, de Sam Firstenberg, avec Shô Kosugi). L'histoire d'un ninja, qui va prendre sa revanche. Il ne pourra pas compter longtemps sur l'aide de la police, car : seul un ninja peut vaincre un autre ninja.
On navigue entre nanar et navet. Une baston finale plutôt correcte, avec toute la panoplie des combattants en pyjamas noirs.
L'affaire Farewell (2009, de Christian Carion, avec Guillaume Canet, Emir Kusturica, Diane Kruger, Willem Dafoe). 1981 : un ingénieur français en poste à Moscou est chargé par son supérieur, qui travaille aussi pour la DST, de transmettre un message à un colonel soviétique, prêt à vendre des informations en or à la France. Le dossier remonte jusqu'à Mitterrand et Reagan pendant que, sur le terrain, le Français et le Russe apprennent à se connaître... et sentent le danger se resserrer autour d'eux.
Bonne ambiance, grisâtre et beige, de guerre froide ; bons acteurs. Très réussi.
Chico y Rita (2010, de Tono Errando, Javier Mariscal et Fernando Trueba). Cuba, début des années 50 : un jeune pianiste prometteur rencontre une belle chanteuse. Il la convainc de jouer avec lui. Ils connaissent rapidement le succès à la Havane. Ils s'aiment puis se séparent ; elle part aux Etats-Unis, triomphe à New-York puis tente sa chance à Hollywood, tandis qu'il traîne dans les clubs de jazz et cherche à la revoir...
Une histoire pleine de rêves mais surtout de mélancolie, qui nous emmène aux origines du latin jazz. Esthétique très soignée, même si l'animation n'est pas sans défaut. Un beau film, une fin très émouvante.
A venir :
- Advise and Consent (1962)
- The Man Who Would Be King (1975)
- The Raid Redemption (2011)
Posts: 11,098
Threads: 141
Joined: Jul 2002
Reputation:
1
Nan mais comment tu en arrives à mater "Revenge of the Ninja" ça donne envie de fuir en courant un titre comme ça
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
Haha, c'était dans un bus, je te rassure 
Je l'ai quand même mis, pour rigoler
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
14-09-2012, 11:14 PM
(This post was last modified: 29-10-2013, 11:01 PM by Darth Nico.)
Deux grands films, et deux films bourrins...
Advise and Consent (1962, d'Otto Preminger, avec Franchot Tone, Charles Laughton, Henry Fonda). Le Président de la République veut nommer un nouveau secrétaire d'État (ministre des affaires étrangères). Il doit en passer le vote du Sénat. Beaucoup se méfie de l'homme choisi, soupçonné de sympathies pour les communistes. L'enquête et les manigances de l'opposition révèlent peu à peu plusieurs secrets inavouables sur d'influents personnages...
Un grand film politique, qui pourrait presque être classé dans les films de procès. Il n'y a pas réellement un seul, mais cinq ou six personnages principaux, qui s'opposent aussi bien sur la scène politique qu'en coulisses. Ce qui est en jeu, par delà les querelles de personnes, ce sont les valeurs fondamentales des Etats-Unis au moment de la guerre froide.
On n'est plus dans le manichéisme d'un film comme Mr. Smith Goes to Washington (1939), qui voyait un jeune sénateur idéaliste confronté à la corruption du système. Ici, un peu comme dans Anatomy of a Murder (1959), les personnages ne sont ni tout blancs ni tout noirs : tantôt courageux, tantôt mesquins et lâches, ils s'affrontent dans une lutte d'où ne ressortent pas de leçons définitives sur la vérité et la justice.
The Man Who Would Be King (1975, de John Huston, avec Sean Connery, Michael Caine, Christopher Plummer). En Inde, deux anciens soldats britanniques, devenus des escrocs à la petite semaine, comprennent qu'ils sont devenus indésirables sur le territoire. Les deux aventuriers sans scrupules partent dans une folle expédition à travers l'Afghanistan. Persuadés de marcher dans les pas d'Alexandre le Grand, ils bravent les sommets et entrent dans les régions enclavées du Kafiristan, dont ils comptent bien devenir rois, après avoir soumis les différentes tribus locales...
L'expédition des héros tient autant de l'épopée que du grand-guignol : parades et batailles ressemblent à des numéros de cirque. Leur prise de pouvoir n'est elle-même qu'une énorme escroquerie. Deux rôles exceptionnels pour les acteurs principaux. Un très grand film d'aventure, sur la démesure des hommes.
Serbuan maut (The Raid : Redemption) (2011, de Gareth Evans). A Jakarta, une équipe de SWAT s'attaque à un gros dealer qui vit avec toute sa clique dans un immeuble. L'assaut tourne mal et les policiers se retrouvent enfermés à l'intérieur, à la merci des locataires, tous truands impatients de les écorcher vifs...
Beaucoup de raids, pas beaucoup de rédemptions dans ce film de baston. Les munitions, ça s'épuise vite et puis se découper à coups de machettes, ou se battre au Pencak Silat, c'est tellement plus drôle... Efficace, violent et sans pitié, dans le genre, c'est tout ce qu'on demande. Mais passé la moitié du film, on attend un renouvellement, qui ne viendra pas : ce n'est que de la bagarre tout du long. Dommage car l'intérêt finit par laisser place à la lassitude. On attend juste que ça se termine.
Expendables 2 (2012, de Simon West, avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Jean-Claude Van Damme, Jet Li, Chuck Norris, Dolph Lundgren, Scott Adkins, Terry Crews, Randy Couture).
La fine équipe est envoyée en Albanie, pour empêcher un groupe de mercenaires satanistes de mettre la main sur des tonnes de plutonium soviétique. Au passage, ils auront l'occasion de venir en aide aux populations rurales paupérisées -et de refaire la décoration de l'aéroport...
Énoncer le casting, c'est presque tout dire sur le film. Stallone est plus en forme que dans le premier. Voir à l'image en même temps Schwarzy, Bruce Willis et Jason Statham est comme une overdose de testostérone. Dolph Lundgren nous apprend qu'il a un diplôme de physique-chimie. JCVD joue le méchant, qui s'appelle tout simplement Jean Vilain. Et quand Chuck Norris passe à la douane, il y a du plomb dans le rayon X...
La came est bonne, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Quand on arrive au générique de fin, on a l'impression que le film n'est commencé que depuis une demi-heure.
Pour le n°3, les plus fous murmurent les noms de Harrison Ford, Clint Eastwood ou Steven Seagal, et JCVD qui reviendrait pour jouer le frère du méchant...
A venir :
- Citizen Kane (1941)
- Vanishing Point (1971)
- Moi y'en a vouloir des sous (1973)
- When We Were Kings (1996)
- Two Days in Paris (2007)
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
21-09-2012, 03:12 PM
(This post was last modified: 03-10-2012, 04:49 PM by Darth Nico.)
Citizen Kane (1941, d’Orson Welles, avec Orson Welles, Joseph Cotten). Sur son lit de mort, le milliardaire Charles Foster Kane expire en prononçant un dernier mot : « Rosebud ». Afin de découvrir ce qui se cache derrière ce nom mystérieux, un journaliste interroge tour à tour ceux qui ont connu de près le magnat des affaires.
« Mes pareils à deux fois ne se font pas connaître / Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître », pourrait dire Orson Welles avec le Cid. Le jeune génie de vingt-six ans s’impose d’un coup comme un réalisateur inégalable autant que comme un acteur d’exception. La composition de son personnage est époustouflante : Welles joue Kane de vingt-cinq à soixante-dix ans, en nous montrant tous ses visages aux différentes époques de la vie –notamment lors de la magnifique séquence du déjeuner avec sa femme, qui en quelques plans nous fait parcourir vingt ans de la vie du couple.
De fait, Kane est le double parfait du réalisateur : génie dans son domaine, animé d’ambitions pharaoniques, il cherche à bouleverser la vie de ses contemporains. Le palais de Xanadu est le décor somptueux et démesuré où s’entassent mille trésors de toutes les époques et de tous les mondes, à l’image du cinéma de Welles, capable d’intégrer en lui tous les genres (drame, comédie, tragédie…) et tous les arts (cinéma, roman, danse, magie, peinture…). Chaque scène est faite comme un court-métrage expérimental, où Welles tente quelque chose d’inédit.
Welles fait éclater les limites du cinéma en systématisant l’utilisation de la profondeur de champ : grâce à plusieurs truquages, il peut faire la mise au point simultanément sur tous les plans de l’image. Les personnages s’enfoncent dans la profondeur de la pièce, ou bien différentes scènes se déroulent simultanément sur un seul plan. Le cinéma tend alors vers la troisième dimension.
Avec ce film, Welles enchantait pour la première fois le spectateur avec une virtuosité qui ne lui ferait jamais défaut, grand illusionniste et maître d’œuvre d’un cinéma élevé au rang d’art total.
Vanishing Point (1971, de Richard C. Sarafian, avec Barry Newman). Kowalski fait le pari qu’il peut relier Denver à San Francisco en moins de quinze heures. Il part à tombeau ouvert sur la route, à bord de sa Dodge Challenger 1970, shooté aux amphétamines. Après avoir provoqué un accident et dépassé toutes les limitations de vitesse, il est pris en chasse par la police, et sa course contre la montre se transforme en course contre la mort…
Un pilote renfermé et dingue, un DJ Noir en transe, une fille nue sur sa moto dans le désert : toute une ambiance… Magnifiques paysages du Colorado et du Névada. On est quelque part entre Zabriskie Point, Easy Rider et Mad Max. Un petit film culte de la contre-culture de l’époque, entre illusions et désespoir.
Moi y’en a vouloir des sous (1973, de Jean Yanne, avec Jean Yanne, Bernard Blier, Michel Serrault, Jacques François, Daniel Prévost, Nicole Calfan, Paul Préboist). Benoît Lepape, conseiller financier, est renvoyé pour avoir refusé de couvrir une opération malhonnête. Il propose une combine à son oncle, dirigeant syndical : que le syndicat investisse dans des entreprises modernes et très rentables, pour subvertir le système capitaliste de l’intérieur. C’est un succès inespéré et bientôt, Lepape se retrouve dirigeant du syndicat des patrons, tout en étant officieusement au service des travailleurs…
Une farce comme seul Jean Yanne savait les mener. Patrons filous, syndicalistes couillons, féministes enragées, curés arrangeants, gauchistes des beaux quartiers… Personne n’est épargné dans cette satire, où les situations les plus invraisemblables se succèdent, comme lorsqu’une grève est déclarée pour obliger le patron à rester à la tête de la boîte… Le titre à lui seul vaut bien tout Marx, puisqu’en somme, ce qui fait tourner le monde, nous dit l’auteur, c’est que les gens veulent juste gagner de l’argent.
When We Were Kings (1996, de Leon Gast). En 1974, le manager Don King organise un match exceptionnel au Zaïre, entre le champion du monde poids lourd George Foreman et son challenger, Mohammed Ali. Tout le monde adule ce dernier, mais personne ne croit à sa victoire face à Foreman, qui vient de démolir Joe Frazier… Pour tous les participants, ce voyage en Afrique est comme un retour aux sources du peuple noir.
Les personnages sont plus vrais que des personnages hollywoodiens : un géant de la boxe (George Foreman), deux musiciens d’exception (BB King et James Brown), un manager charismatique et sans scrupules (Don King), un dictateur couard et sanguinaire (Mobutu)…
Mais celui qui emporte bien sûr la vedette, c’est Mohammed Ali lui-même, incroyable de virilité, de charisme et de drôlerie. Il boxe comme il parle et comme il danse, avec une énergie du diable et une virtuosité bluffante : « flotter comme un papillon, piquer comme l’abeille » ! Percutant comme les percussions africaines, lorsqu’il mime des coups face à la caméra, on dirait qu’il va crever l’écran. On le sent à la fois mort de peur avant le match de sa vie, et en même temps, d’une force et d’une intelligence extraordinaires.
Un excellent documentaire, sur un grand champion et sur la culture noire-américaine. Ali boma ye !
2 Days in Paris (2007, de Julie Delpy, avec Julie Delpy, Adam Goldberg). Marion vient passer un week-end à Paris avec son ami Américain, Jack. Elle retrouve sa famille et ses amis d’enfance. Entre les phobies de Jack et les mensonges de Marion, le couple va traverser une épreuve critique.
Très inspiré par Woody Allen, pour les dialogues et les situations, une comédie qui mêle romance et satire. Sympathique, quoi qu’un peu répétitif.
A venir :
- The Vikings (1958)
- Mélodie en sous-sol (1963)
- What's Up, Tiger Lily ? (1966)
- Broadway Danny Rose (1984)
- The Big Lebowski (1998)
- The Fighter (2010)
Posts: 11,098
Threads: 141
Joined: Jul 2002
Reputation:
1
Tu l'exprimes bien mieux que moi mais je suis tout à fait d'accord avec ta critique de Citizen Kane, je trouve ce film insurpassable. Il y a à la fois la performance de Welles acteur qui incarne cet homme à tous les ages et qui est digne des plus grands, et la démesure de Welles réalisateur qui veut tout dire dans son premier film, qui l'ancre à la fois dans son époque en s'inspirant librement de William Hearst, qui a voulu faire interdire le film, mais qui parle en même temps de la recherche universelle d'un sens à l'existence.
Il fait parti de ces films dont le génie éclate au visage dès la première vision même sans être cinéphile
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
Le cercle vicieux du cinéphile :
Posts: 11,098
Threads: 141
Joined: Jul 2002
Reputation:
1
Nan moi c'est Amazon et Fnac mes dealers
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
02-10-2012, 08:08 PM
(This post was last modified: 02-10-2012, 08:10 PM by Darth Nico.)
Looper, avec Bruce Willis et J. Gordon-Levitt, sortie à la fin du mois :
http://www.imdb.com/title/tt1276104/
Ca a l'air très bon, les critiques sont unanimement élogieuses.
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
04-10-2012, 03:19 PM
(This post was last modified: 30-10-2012, 12:30 AM by Darth Nico.)
Mélodie en sous-sol (1963, de Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Alain Delon). Dès sa sortie de prison, Charles a déjà un plan pour un coup d'un milliard : braquer un casino à Cannes. Il engage un jeune truand. Les deux hommes ont préparé minutieusement leur attaque, mais un rien suffit à enrayer la machine la mieux huilée...
Du film de braquage à la Française. Solide, sans surprises mais sans défauts. Les deux acteurs sont dans leurs rôles de prédilection : le vieux de la vieille et le beau ténébreux. On passe un bon moment.
What's Up, Tiger Lily ? (1966, de Woody Allen). Woody Allen prend un vieux film d'espionnage japonais et refait tous les dialogues : l'inspecteur de police part maintenant sur la trace d'une recette de salades...
Bonne idée de départ. Quelques répliques amusantes mais l'ensemble est loin d'être inoubliable.
Broadway Danny Rose (1984, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Une bande d'amis évoque la figure de Danny Rose, l’imprésario le plus dévoué et le plus tocard de Broadway. Ils se souviennent de ses artistes improbables (le ventriloque nain, un ténor Rital sur le retour...) et comment il s'est retrouvé, sur un quiproquo, avec la mafia aux trousses.
Une comédie très enlevée et très réussie qui devient presque une comédie romantique sur la fin. On retrouve quelque chose de l'ambiance de Manhattan. Une petite perle.
The Big Lebowski (1998, d'Ethan et Joel Coen, avec Jeff Bridges, John Goodman, Julian Moore). Jeff Lebowski passe ses journées à fumer des joints et à jouer au bowling avec ses amis. Toute sa vie est bouleversée le jour où il est pris pour un homonyme et où il est chargé de retrouver une fille enlevée par des nihilistes Allemands...
L'histoire n'a bien sûr aucune importance : elle n'est qu'un prétexte pour des dialogues délirants et une galerie de personnages loufoques. J'ai d'ailleurs lu que les frères Coen ont en réalité conçu le scénario comme une parodie de film noir : un homme est pris pour un autre, une femme disparaît...
On peut noter que Walter, le vétéran du Vietnam, a l'air de juger sans savoir, mais tout ce qu'il dit se révèle être exact : l’enlèvement est faux etc. De plus : "One of the inspirations for the character of Walter is the Coen Brothers' friend, writer-director John Milius, an infamously bombastic right-winger with an obsession with all things militaristic and an enthusiasm for guns. His girth, beard, hair style, and shades are also all reflected in Walter's physical appearance.(IMDB).
C'est sûrement cet aspect de comédie purement gratuite, qui vaut à ce film son statut d'oeuvre culte.
The Fighter (2010, de David O. Russell, avec Mark Wahlberg, Christian Bale). Après quelques victoires au début des années 80, le boxeur Mickey "Irish" Ward est en perte de vitesse. Il voudrait repartir du bon pied, mais il est étouffé par sa famille, des prolétaires ayant un fort sens clanique : sa mère qui ne veut pas qu'il ait un autre manager qu'elle et son frère, Dicky, ancien champion devenu accro au crack, qui n'est plus en l'état pour l'entraîner. Sans parler de ses soeurs et demi-soeurs, de vrais harpies, vulgaires et fières de l'être.
Rien que du très classique, mais tout est très bien : acteur, mise en scène, scénario, c'est du sans-faute. Les combats sont filmés avec un réalisme parfait. Un très bon film de genre.
A venir :
- All About Eve (1950)
- Singing in the Rain (1952)
- Religulous (2008)
- Skyfall (2012)
- Looper (2012)
|