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De retour du James Bond. C'est du sacrément bon
Pour les 50 ans de la franchise, ils ont fait un opus très étonnant, à la fois plus bondien que jamais et aussi anti-bondien. Difficile d'en dire plus sans spoiler 
La première partie est du Bond tout ce qu'il y a de plus classique, avec des poursuites, des décors exotiques (un casino à Macao etc.) ; la deuxième moitié est inattendue et nous offre un final "gothique" et même "shakespearien".
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28-10-2012, 10:04 PM
(This post was last modified: 28-10-2012, 10:05 PM by Darth Nico.)
Maintenant, vivement 2013 pour Die Hard 5  et surtout 2014, pour le retour de Schwarzy dans le rôle de Conan le Barbare !!
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02-11-2012, 09:27 PM
(This post was last modified: 05-12-2012, 08:36 PM by Darth Nico.)
Singin' in the Rain (1952, de Gene Kelly, avec Gene Kelly, Donald O'Connor, Debbie Reynolds, Jean Hagen, Cyd Charisse). Nous sommes à l'âge d'or du muet. A l'écran, ils sont le couple vedette d'Hollywood, mais à la ville, ils se détestent. Quand le parlant arrive, lui peut s'adapter grâce à des cours de diction, mais elle, avec son horrible petite voix, devient la risée du public. Le producteur décide de prendre une autre actrice pour la doubler.
Quand Hollywood filme Hollywood, nous partons dans les coulisses, qui sont encore des décors. Des numéros spectaculaires de danses et de chants. Une magnifique comédie, virtuose de bout en bout, sur le monde magique et impitoyable du cinéma.
Pour l'anecdote : j'ai lu que l'actrice qui, dans le film, joue celle qui double l'héroïne, était en réalité elle-même doublée... par l'actrice qui joue l'héroïne, qui avait en fait une très belle voix
Religulous (2008, de Larry Charles, avec Bill Maher). Le réalisateur de Borat suit le présentateur et satiriste américain Bill Maher, dans un voyage à la rencontre de différents groupes religieux : chez les Mormons, dans un parc d'attraction chrétien ( Holy Land), dans la mosquée du rocher de Jérusalem ou chez les Neturei Karta, les Juifs intégristes. Bill Maher, connu pour ses positions anti-religieuses et anti-conservatrices, tourne en dérision toutes ces croyances : ce qui est religious s'avère au fond simplement ridiculous.
Une très bonne satire des différents dogmes et superstitions de par le monde, même si on nous montre surtout des groupes caricaturaux (mais pas seulement). Le film a sans doute encore plus d'impact aux USA, où sévissent, bien plus que chez nous, scientologues ou créationnistes de tous poils.
Skyfall (2012, de Sam Mendès, avec Daniel Craig, Javier Bardem, Judi Dench, Naomie Harris, Ralph Fiennes). Après l'échec catastrophique d'une mission à Istanbul, les noms des différents agents du MI-6 se retrouvent publiés sur Youtube. L'homme derrière tout cela a des raisons personnelles d'en vouloir à M, contre laquelle il lance une impitoyable vendetta. James Bond va devoir s'impliquer personnellement pour défendre sa chef.
Le début est du Bond on ne peut plus classique : poursuites à moto, combat dans un casino de Macao... Puis la seconde partie casse bien des habitudes du genre (exemple : pour tout matériel, le nouveau Q confie à Bond... un pistolet et un émetteur radio). Final gothique, sur les traces du passé : c'est presque "shakespearien". Javier Bardem est très bon sous sa moumoute blonde. Le réalisateur ( American Beauty) a su créer un bon film d'aventures, où l'intrigue d'espionnage passe assez vite au seconde plan pour se concentrer sur les personnages. Après un Quantum of Solace bâclé, qui n'était qu'un sous-Jason Bourne, un opus au niveau des meilleurs de la série.
Looper (2012, de Rian Johnson, avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt, Jeff Daniels). Le héros est un looper : un tueur chargé d'éliminer les gens que la mafia lui envoie depuis le futur. Il tue sans réfléchir, se drogue, fait la fête, jusqu'au jour où, pour un nouveau contrat, il se retrouve face à lui-même, trente ans plus vieux...
Un bon film de SF, avec une nouvelle variation sur les paradoxes temporels. Comment la seule manière de provoquer l'inéluctable est de chercher à l'éviter : ou comment boucler la boucle... Bruce Willis est toujours aussi Bruce Willis. Étonnante transformation de Gordon-Levitt pour lui ressembler en plus jeune. Le début est dans la veine Blade Runner : une métropole violente et décrépie ; la deuxième partie, plus lente, nous emmène dans les champs du Kansas, pour un drame qui se noue petit à petit. L'histoire aurait même mérité d'être plus développée, signe que le film est original et prenant.
A venir :
- All About Eve (1950)
- Clerks (1994)
- Fallen Angels (1995)
- Primal Fear (1996)
- Brick (2005)
- Children of Men (2006)
- Argo (2012)
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(02-11-2012, 09:27 PM)Darth Nico Wrote: Singin' in the Rain (1952, de Gene Kelly, avec Gene Kelly, Donald O'Connor, Debbie Reynolds, Jean Hagen, Cyd Charisse). Nous sommes à l'âge d'or du muet. A l'écran, ils sont le couple vedette d'Hollywood, mais à la ville, ils se détestent. Quand le parlant arrive, lui peut s'adapter grâce à des cours de diction, mais elle, avec son horrible petite voix, devient la risée du public. Le producteur décide de prendre une autre actrice pour la doubler.
Quand Hollywood filme Hollywood, nous partons dans les coulisses, qui sont encore des décors. Des numéros spectaculaires de danses et de chants. Une magnifique comédie, virtuose de bout en bout, sur le monde magique et impitoyable du cinéma.
Pour l'anecdote : j'ai lu que l'actrice qui, dans le film, joue celle qui double l'héroïne, était en réalité elle-même doublée... par l'actrice qui joue l'héroïne, qui avait en fait une très belle voix 
Religulous (2008, de Larry Charles, avec Bill Maher). Le réalisateur de Borat suit le présentateur et satiriste américain Bill Maher, dans un voyage à la rencontre de différents groupes religieux : chez les Mormons, dans un parc d'attraction chrétien (Holy Land), dans la mosquée du rocher de Jérusalem ou chez les Neturei Karta, les Juifs intégristes. Bill Maher, connu pour ses positions anti-religieuses et anti-conservatrices, tourne en dérision toutes ces croyances : ce qui est religious s'avère au fond simplement ridiculous.
Une très bonne satire des différents dogmes et superstitions de par le monde, même si on nous montre surtout des groupes caricaturaux (mais pas seulement). Le film a sans doute encore plus d'impact aux USA, où sévissent, bien plus que chez nous, scientologues ou créationnistes de tous poils.
Skyfall (2012, de Sam Mendès, avec Daniel Craig, Javier Bardem, Judi Dench, Naomie Harris, Ralph Fiennes). Après l'échec catastrophique d'une mission à Istanbul, les noms des différents agents du MI-6 se retrouvent publiés sur Youtube. L'homme derrière tout cela a des raisons personnelles d'en vouloir à M, contre laquelle il lance une impitoyable vendetta. James Bond va devoir s'impliquer personnellement pour défendre sa chef.
Le début est du Bond on ne peut plus classique : poursuites à moto, combat dans un casino de Macao... Puis la seconde partie casse bien des habitudes du genre (exemple : pour tout matériel, le nouveau Q confie à Bond... un pistolet et un émetteur radio). Final gothique, sur les traces du passé : c'est presque "shakespearien". Javier Bardem est très bon sous sa moumoute blonde. Le réalisateur (American Beauty) a su créer un bon film d'aventures, où l'intrigue d'espionnage passe assez vite au seconde plan pour se concentrer sur les personnages. Après un Quantum of Solace bâclé, qui n'était qu'un sous-Jason Bourne, un opus au niveau des meilleurs de la série.
Looper (2012, de Rian Johnson, avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt, Jeff Daniels). Le héros est un looper : un tueur chargé d'éliminer les gens que la mafia lui envoie depuis le futur. Il tue sans réfléchir, se drogue, fait la fête, jusqu'au jour où, pour un nouveau contrat, il se retrouve face à lui-même, trente ans plus vieux...
Un bon film de SF, avec une nouvelle variation sur les paradoxes temporels. Comment la seule manière de provoquer l'inéluctable est de chercher à l'éviter : ou comment boucler la boucle... Bruce Willis est toujours aussi Bruce Willis. Étonnante transformation de Gordon-Levitt pour lui ressembler en plus jeune. Le début est dans la veine Blade Runner: une métropolie violente et décrépie ; la deuxième partie, plus lente, nous emmène dans les champs du Kansas, pour un drame qui se noue petit à petit. L'histoire aurait même mérité d'être plus développée, signe que le film est original et prenant.
A venir :
- All About Eve (1950)
- Primal Fear (1996)
- Children of Men (2006)
- Argo (2012) J'ai préféré looper à Skyfall
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06-11-2012, 12:33 PM
(This post was last modified: 14-11-2012, 11:50 PM by Darth Nico.)
Clerks (1994, de Kevin Smith). Une journée dans la vie de deux potes : l'un tient une épicerie et l'autre, le magasin de location de films, juste en face. Le premier, Dante, connaît de plus en plus de galères, entre son ex et sa copine actuelle, à mesure que la journée avance.
Le style fait penser à Jim Jarmusch : des plans fixes sur des personnages qui se parlent, se disputent et se réconcilient. Galerie de personnages insolites : des clients maniaques, Jay et Silent Bob qui dealent devant la boutique... La construction d'ensemble est calquée sur la descente aux enfers chez Dante, mais transposée dans une banlieue paumée du New Jersey. Sympathique et assez drôle par moments.
Duo luo tian shi (Fallen Angels) (1995, de Wong Kar Wai). Les péripéties nocturnes de deux héros, errants et solitaires : un tueur à gages, aidée d'une partenaire distante, et un muet qui rentre chez les commerçants la nuit pour les racketter.
Filmé à la manière d'un clip ou d'un reportage, une chronique de Hong-Kong la nuit, avec la pluie, les lumières des boutiques et des néons. Très bonne ambiance.
Primal Fear (1996, de Gregory Hoblit, avec Richard Gere, Edward Norton). L’archevêque de Chicago est sauvagement assassiné dans son bureau. Un brillant et célèbre avocat prend gratuitement la défense du suspect : un enfant de choeur manifestement débile mental, pour lequel tout le monde exige la peine de mort.
Le rôle qui a lancé la carrière d'Edward Norton. Confrontation bien mise en scène entre lui et le personnage de l'avocat. Un bon film sur le mensonge et la manipulation : ni l'avocat, ni la victime ni le tueur présumé ne sont vraiment ce qu'ils semblent être.
Brick (2005, de Rian Johnson, avec Joseph-Gordon Levitt). Brendan, lycéen dans un établissement californien, reçoit un coup de fil de sa copine, Emily, affolée. Brendan suit sa piste et la retrouve peu après, morte. Il décide de faire lui-même la lumière sur ce meurtre et découvre un réseau de trafic de drogues dans le lycée...
Premier film du réalisateur de Looper. On voit plein de références à l'arrière-plan : une trame de film noir, des références à Tolkien ou à Cowboy-Bebop (le héros a une tête à la Spike et agit aussi impulsivement que lui  ). Indéniablement, une bonne réalisation, mais les dialogues et l'intrigue ne sont pas à la hauteur. On a l'impression d'un film de fin d'études entre potes, avec tous les stéréotypes du genre : le héros va s'attaquer tout seuls aux méchants, en étant couvert par la direction du lycée... Un premier essai intéressant mais qui manquait encore de maturité et de vraisemblance.
A noter le rôle du principal-adjoint, tenu par Richard Roundtree, alias Shaft.
Children of Men (2006, d'Alfonso Cuarón, avec Clive Owen, Julian Moore, Chiwetel Ejiofor, Michael Caine). En 2027, la population humaine est devenue stérile. A Londres, un ancien activiste politique accepte d'aider une jeune femme à quitter la capitale en compagnie d'un réseau clandestin. Bientôt, il découvre que la fille est miraculeusement enceinte.
Dans un futur gris et décrépie, une Angleterre en proie au chaos. Le réalisateur filme ce périple comme un reportage de guerre. Plan-séquence virtuose de plus de 6 minutes dans une banlieue bombardée où s'affrontent l'armée et des clandestins. L'ambiance rappelle aussi le futur d' Orange Mécanique. Michael Caine étonnant en vieux hippie à la John Lennon. Une réalisation prenante, même si, à vrai dire, j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages, qui sont tous assez antipathiques.
A venir :
- All About Eve (1950)
- The Killing of a Chinese Bookie (1976)
- Avatar (2009)
- Incendies (2010)
- Prometheus (2012)
- Argo (2012)
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15-11-2012, 02:29 PM
(This post was last modified: 19-08-2013, 03:19 PM by Darth Nico.)
The Killing of a Chinese Bookie (1976, de John Cassavetes, avec Ben Gazzara). Pour rembourser ses dettes de jeu, le patron d'un cabaret minable est obligé d'aller assassiner un bookmaker chinois.
Si le scénario est volontairement du déjà-vu, la réalisation est unique en son genre : on approche au plus près des personnages (utilisation quasi-permanente du gros plan), de leurs respirations et du moindre mouvement de leurs visages, comme pour rentrer dans leur peau. Les plans tremblent, les images font sales, pas léchées du tout et sont en même temps extrêmement précises. Tout le film baigne en fait dans une ambiance poisseuse : on peut presque sentir l'odeur du tabac et du mauvais alcool servi dans le cabaret, pendant le spectacle de strip-tease ringard.
Excellente prestation de Ben Gazzara, qui campe un personnage à la fois trop sûr de lui et faible, un peu crapuleux mais en même temps attachant et fragile. Un film aussi déroutant que fascinant.
Avatar (2009, de James Cameron, avec Sam Worthington, Sigourney Weaver). Au 22e siècle, les hommes entreprennent de conquérir la planète lointaine Pandora, pour y exploiter les énormes gisements de minerais précieux. Ils se heurtent aux indigènes Na'vi, qui veulent empêcher la déforestation de leur habitat ancestral. Un marine paraplégique intègre le projet Avatar, qui permet de projeter son esprit dans le corps d'un Na'vi. Alors que le héros est censé les espionner, il va bientôt prendre fait et cause pour eux...
Le scénario mélange habilement diverses histoires déjà racontées mille fois. C'est Danse avec les loups et Le dernier samuraï version space opera. Une vraie mine d'or de tropes  : le héros va tomber amoureux de la fille du chef, se heurter à la rivalité du meilleur guerrier de la tribu, subir des épreuves initiatiques, découvrir une culture ancestrale menacée par la civilisation et faire un choix qui va changer le destin du monde etc. etc. Sans parler de la vieille ganache de colonel au service de la compagnie capitaliste.
Toutes le déroulement de l'histoire est donc ultra-prévisible, mais on n'a jamais le temps de s'ennuyer. James Cameron réalise la fusion parfaite du film avec acteurs et du dessiné animé à la Pixar. Les décors sont de toute beauté ; plusieurs scènes sont magnifiques : les courses dans la jungle, l'apprentissage du vol sur les rapaces, la bataille finale ; autant d'occasions pour la caméra de se promener comme un oiseau et nous détailler la scène sous tous les plans. Même sans les lunettes, c'est déjà de la 3D. Époustouflant ! Très bonne composition de Sigourney Weaver.
La technologie "avatar" représente en fait bien l'usine à rêves des blockbusters hollywoodiens : nous projeter dans un monde épique et merveilleux. On attend déjà une trilogie et peut-être aussi un préquel. Le gisement de Pandora n'est donc pas prêt de s'épuiser...
Incendies (2010, de Denis Villeneuve). A l'ouverture du testament de leur mère, un frère et une soeur découvrent que leur mère avait un fils caché. Pour hériter, ils devront le retrouver, ainsi que le père, dans leur pays d'origine, déchiré par un long conflit politique et religieux. En remontant la trace de leur passé, ils vont découvrir les blessures sanglantes de la guerre et ses réalités les plus ignobles.
L'histoire est comme une tragédie grecque, transposée dans un pays qui pourrait être le Liban : secrets de famille, opposition du clan et de la société moderne, rivalités mortelles et, finalement, la rencontre entre le crime le plus horrible et l'amour le plus pur. Un film très dur et très beau.
Prometheus (2012, de Ridley Scott, avec Noomi Rapace, Michael Fassbender Charlize Theron). Des scientifiques découvrent une lointaine planète où vivrait la race antique qui a créé l'humanité. Sur place, ils découvrent un tombeau, apparemment sans aucune trace de vie...
L'idée de départ n'est pas mauvaise, mais il est vraiment difficile de rentrer dans l'histoire. Et d'abord de s'intéresser aux personnages : ils sont censés être des scientifiques, mais on dirait juste de gros geeks amateurs. De plus, ils n'ont rien de vraiment attachants. L'exploration des caves est elle aussi décevante. On attendait (forcément) du Alien, on n'a qu'un ersatz. J'ai eu l'impression de regarder un épisode long d'une série télé de SF. L'ensemble n'est pas si mauvais, mais ça ne "décolle" jamais. On en retire un sentiment d'inachevé.
Argo (2012, de Ben Affleck, avec Ben Affleck, Bryan Cranston, Alan Arkin, John Goodman). En 1979, l'ambassade américaine à Téhéran est prise en otages par la foule, qui réclame l'extradition du shah d'Iran, réfugié aux USA. Six diplomates parviennent à s'échapper et trouvent refuge chez l'ambassadeur du Canada. La CIA fait appel à son spécialiste des exfiltrations pour les ramener au pays. Ce dernier propose un plan insensé : monter de toutes pièces un faux film et récupérer les réfugiés en les faisant passer pour l'équipe de tournage...
Bonne réalisation, acteurs compétents. Un point de vue très américain, à la fois critique de la politique du pays et en même temps, élogieux pour l'action de la CIA. Typiquement le film de qualité calibré pour les Oscars.
A venir :
- All about Eve (1950)
- Chungking Express (1994)
- Quiz Show (1994)
- Fight Club (1999)
- Le Funambule (2008)
- In The Loop (2009)
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Cool, Meurtre d'un bookmaker chinois et Incendie sont dans ma collec, faudra que je les regarde
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Une bonne critique de Dark Knight Rises sur HFR :
http://forum.hardware.fr/forum2.php?conf...#t32365123
Quote:Je viens de voir le film...comme les deux précédents c'est bien mais quand même assez mou. Dans le genre superhéros je préfère largement l'antithèse Avengers bien décomplexé. Nolan se prend trop au sérieux et ça s'arrange pas avec le temps. A force de vouloir nous montrer un Batman humain, on se retrouve avec un "blockbuster" dont les climax sont de vulgaires bastons de racailles.
Y a forcément plein de trucs sympas, à commencer par Anne Hathaway carrément crédible dans son rôle et bien sexy en plus (tellement habitué à la voir dans des bluettes) et le perso du futur Robin qui revient tout droit d'Inception. Bane est pas mal et quelques scènes sont bien senties. Mais faut que Nolan arrête de se prendre pour un Grand avec la majuscule, en général les génies savent rire un peu d'eux-mêmes. Je pense qu'on commence quand même un peu à sortir de cette veine noire et sérieuse des blockbusters et c'est pas trop tôt.
Reste la fameuse scène de Cotillard qui confirme tout le mal que je pense de cette actrice médiocre depuis ses premiers films. Cette nana est une escroquerie absolue et le pire c'est qu'elle n'a amha aucun charme et rien qui la distingue d'une jolie girl next door de province. M'enfin sa scène finale devrait être prescrite à tous les dépressifs de la terre,c'est mieux que le xanax
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Ouaip très bonne critique, je partage son avis, j'aime bien Nolan mais ce n'est pas Coppola non plus. Il a la chance d'avoir à la fois le budget et la liberté pour faire des blockbusters, mais il a oublié que ce genre de film peut facilement tourner au ridicule s'il n'y a pas un peu de second degré et de distance. C'est exactement ça qu'apportait le Joker dans le précédent et qui le rendait meilleur, il se moquait du Batman et du film lui même : why so serious ? 
Pour Cotillard il est dur, pour moi c'est le boulot du réalisateur de réussir une scène, Nolan était parti aux chiottes et avait laissé les clés au stagiaire dans la fameuse scène dont on parle. Le rôle est certes propice à la performance mais La Môme a prouvé que Cotillard pouvait très bien jouer si elle était correctement dirigée.
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Vu Singin' in the rain aujourd'hui, d'accord avec ta critique, c'est un bijou comme on en fait plus les dialogues sont tellement brillants et rythmés que tu pourrais claquer des doigts comme pendant les numéros chantés, j'adore
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