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[Roman]Kogoro Columbo
Chapitre 12 : Harry Columbo, l’homme qui défia le clan Corleone

L’histoire de Shimazu commença le Mardi 1 Juillet 1986.
L’homme d’affaire japonais Kitano Kogoro était alors en visite à Los Angeles.
Il avait amené sa fille, Azako Kogoro.
Il avait un rendez-vous d’affaire avec l’homme d’affaire Don Carmine Corleone ainsi que son fils Alberto Corleone.
Don Carmine Corleone avait amené sa fille, Sophia Corleone.

Kitano était un célèbre Yakuza. Sa mère était Oiran à Hiroshima.
Kitato n’avait jamais connu son père. Il avait été envoyé au front durant la seconde guerre mondiale.
Il avait survécu à la bataille d'Iwo Jima et avait été fait prisonnier par l’armée américaine.
Pendant ce temps, sa mère mourut lors du bombardement de Hiroshima.
Il s’évada rapidement et revint au Japon.
Fin 1945, il rencontra une femme qu’il épousa rapidement. Elle lui donna une fille au bout d’un an mais mourut quelques jours plus tard.
Kitato s’installa à Tokyo où il ouvrit un restaurant. Voulant investir sur le long terme, il travailla dur et épargna.
Il refusa de payer l’impôt féodal à une famille de Yakuza.
Son établissement fut détruit et sa fille tuée.
Il vécut à partir de ce moment en tant que vagabond.
Dans la moitié des années 50, il sauva la vie de Toshiro Ishii.
Toshiro était vieux et il savait qu’il allait mourir. Il n’avait plus de femme, celle-ci lui avait laissé une fille.
Il était peu probable qu’il aurait le temps de former un fils, sous-entendu qu’il se remarierait.
Kitato avait sauvé la vie de Toshiro lors d’une violente fusillade. Par ailleurs, Toshiro s’aperçu très vite que Toshiro avait de très bonne facultés intellectuelles.
Il le prit sous son aile et le forma.
Il lui fit épouser sa fille et il eut une petite fille qui fut baptisé Azoko.
Toshiro mourut en 1962.
Kitato repris le flambeau. Il décida d’internationalisé ses activité. Il s’implanta aux États-Unis, en Chine et partout où il le pouvait.
Il tissa des accords avec la mafia et les triades.
Son empire monta et il fut reconnu comme l’un des plus grand Yakuza de son époque.

C’est dans le cadre de ces accords qu’il rencontra Don Carmine Corleone.

Kitato était habillé simplement. Il portait un costume gris et une cravate bleue.
Il avait certes des cheveux blancs, mais ça ne l’avait pas vieilli.
Son visage semblait jeune, d’autant qu’il était très bien rasé.
Il avait emmené sa fille. Elle portait un kimono violet qui mettait en valeur sa beauté.
Sa longue chevelure brune tenait grâce à ses épingles dans les cheveux.
Elle marchait avec grâce, ce qui faisait la fierté de son père.

Kitato avait également amené son avocat. Il s’agissait de Sasuke Akuma.
Il était jeune, entretenait son apparence, et restait d’un calme olympien.
Il portait un costume gris et une cravate rouge.
Kitato l’avait rencontré alors qu’il cherchait quelqu’un pour le seconder.
Il avait été impressionné par ses ambitions et il en avait fait son homme de main.
Le choix avait été le bon, car Sasuke était la personne qui avait mis en chantier l’idéal de Kitato : l’internationalisation.

Don Carmille Corleone était lui très âgé. Il était habillé d’un costume qui le rendait encore plus strict.
La couleur de celui-ci, le noir, qui était la couleur de sa cravate, et de ses chaussures, catalysait son caractère de comptable.
Son fils, Alberto, était habillé d’une chemise à fleur. Il portait un pantalon gris clair et des chaussures blanches.
Sa fille, Sophia, portait une robe noire. Ses cheveux blonds étaient bien coiffés, et elle marchait également avec grâce, ce qui faisait la fierté de son père, également.
La salle du restaurant, située au dernier étage d’un building.
Ornée de riches décorations, de grandes tables, la nourriture était délicieuse.
Mais en plus de déguster une succulente cuisine, on pouvait admirer des couverts en or et argent.
Les lustres, contenant un nombre non estimable de diamants, éclairait la pièce.
Kitato et sa famille se dirigèrent vers le clan Corleone.
- Don Corleone, je suis heureux de vous voir. Kitato serra la main du don.
- Moi de même, monsieur Kogoro, fit Don Corleone en embrassant son invité.
- Je vous présente mon avocat, maître Akuma, et ma fille, Azoko.
- Enchanté, maître, dit-il en serrant la main. Et de même, mademoiselle Kogoro. Il lui fit le baisemain.
- Ravie de vous connaître, répondit Azoko.
- Cher ami, repris Don Corleone, je vous présente mon fils, Alberto, et ma fille Sophia.
Kitato Kogoro serra la main d’Alberto et baisa la main de Sophia.
Puis le don déclara :
- Les filles, amusez-vous bien, nous allons parler d’affaires d’homme.
Les filles furent rapidement mises à l’écart.
- Très chère, vous avez un costume étrange, dit Sophia. Un kimono en plein Los Angeles.
- Mon père insiste pour que l’on respecte la tradition, même si il modernise son activité.
- Je vois. Vous marchez avec grâce, très chère.
- Vous aussi.
- C’est mon père, je suis sa vitrine.
- Moi de même. Par ailleurs, ce kimono a une autre utilité.
- Ah oui, laquelle ?
- De me trouver un époux.
- Et cela fonctionne-t-il ?
- Fort heureusement non.
Les deux filles se regardèrent. Puis elles se mirent à rire.
- Toutes les filles rêvent d’un prince charmant.
- N’avons-nous pas dépassé cet âge ? Demanda Azoko.
- Voulons-nous le dépasser. Nous somme des vitrines et des prix. Nous servons de lot de consolidation.
- Vous marquez un point. Mais qui serait assez stupide pour nous enlever.
- Un homme à épouser, peut-être.
- Un homme qui pour notre beauté bravera tous les dangers. Que c’est romantique.
- Comme vous le dites, il faut bien rêvé.
- Pas faux.
Au loin, Don Corleone glissa à son interlocuteur :
- Nos filles semblent bien s’entendre.
On passa à table.
On allait manger une bisque de Homard en entrée.
Soudain, un plouc arriva.
Il portait un jean, un tee-shirt blanc, des baskets et un blouson.
Il était brun et portait des lunettes de soleil.
Rasé correctement, il semblait négligé sur le reste de sa tenue et ses cheveux noirs.
Il marcha en direction du Don.
- Tiens, l’inspecteur Harry Columbo. Savez-vous qu’il est persuadé que j’ai fait tuer une fille, qui ça déjà ?
Harry Columbo sorti une cigarette. Il prit de sa poche un briquet, et alluma celle-ci.
Il en tira une bouffé.
- Linda
- Ah oui, voilà, Linda.
Le Don et Alberto se mirent à rire.
- Vous avez tort de rire. J’ai aujourd’hui une preuve.
- Une preuve ?
- Oui, j’ai retrouvé un chèque que vous lui avez signé. Elle l’a déposé. Vous allez avoir du mal à nier que vous ne la connaissez pas.
Harry sorti une enveloppe de son blouson et la posa sur la table.
- Espèce d’encu…
Le Don tomba la tête dans sa soupe.
Harry s’éloigna. Alberto ouvrit l’enveloppe : elle était vide.

Harry rentra au commissariat.
Celui-ci était délabré et mal entretenu. Les bureaux densifiaient un faible espace du local.
Soudain, cri se fit entendre.
« Columbo ! »
Un des collègues se tourna vers Harry et lui dit :
- Il me semble que le chef veut te voir.
Celui-ci alla vers une pièce à l’écart qui était isolé.
Dans la pièce, se tenait un bureau bien rangé et une série d’armoires.
Le bureau était occupé par un homme habillé d’un modeste costume gris, d’une cravate bon marché.
Il était chauve. Sa forme faisait penser aux intermèdes comiques des grands films d’actions.
- Columbo, qu’avez-vous foutu en pleine réunion entre la famille Corleone et Kogoro. Avec vos conneries, j’ai le maire qui se plaint, et la famille Corleone compte porter plainte contre la municipalité. Une chance que vous ayez fait une saisie sur une cargaison de drogue il y a deux semaines, et que la semaine dernière, vous ayez stoppez des braquages, avec d’important dégâts d’ailleurs.
- Je ne fais que mon boulot.
- Et en quoi aller voir Corleone, et lui faire une crise cardiaque, fait partie de votre travail.
- Je rappelle qu’il s’agit du chef de la mafia.
- Des preuves ?
- Et qu’il a fait assassiner Linda Eve. Je voulais relancer l’affaire.
- Et alors, des preuves ?
- J’espérais avoir une réaction du Don. Ce que j’ai eu.
- Franchement, vous êtes trop bête, avancez sur une affaire sérieuse, comme le vol de l’industriel Zuckerberg Ford. Sortez de mon bureau.
Harry Columbo sorti du bâtiment.
Il sorti une cigarette, l’alluma et en tira une bouffé.
Une voix l’interpella.
« Inspecteur ».
Il se retourna en direction d’une jeune femme. Elle devait avoir environ 20 ans. Elle avait une robe sobre et une chevelure blonde.
- Elizabeth
- Vous semblez soucieux.
- Ce n’est rien.
- Je vous offre un verre.
Elizabeth emmena l’inspecteur Harry dans un bar quelconque, avec des tables disposées de façon quelconque et un comptoir quelconque.
Le miroir posé sur le mur derrière le comptoir permettait d’observer un lieu quelconque, triste et déprimant.
Le silence était de mort.
Le barman s’approcha.
- Ce sera ?
- Café bien noir pour moi.
- Bien mademoiselle, et vous ?
- Une bière.
Pendant une minute, Elizabeth savoura son café. Puis elle s’adressa à l’inspecteur.
- Je vous remercie pour tout ce que vous faite pour moi.
- Ce n’est rien.
- Vous savez, ça été dure pour moi. La drogue, la prostitution, la désintoxication, mais grâce à vous, j’ai pu changer de vie. Ça fait quatre ans maintenant. Linda n’a pas pu s’en sortir. Je sais que c’est Don Corleone qui en est responsable, mais personne ne me croie.
- Moi, je vous croie, et je sais que c’est lui. Il a sa mort sur sa conscience. Mais maintenant, le don est mort.
- Pourquoi vous donner tout ce mal.
- Car toute personne mérite justice. Et une position financière avantageuse ne doit pas être un frein à la justice.
Soudain, Elizabeth cria.
- Attention.
Et elle poussa l’inspecteur à terre.
Un coup de feu retenti. La cervelle d’Elisabeth éclata en morceau. Le sang gicla.
L’inspecteur sauta derrière le comptoir, esquivant une balle qui éclata la glace.
Il sorti de son blouson un Smith et Wesson modèle 29. Il leva la tête. Un homme tenait une arme. Il tira une nouvelle fois. L’inspecteur esquiva. Rapidement, il se leva, tira dans la main de l’homme. Il lâcha son arme.
L’homme s’enfui en sortant du bar. Harry le poursuivi. Une voiture arriva. De l’arrière, un homme sorti avec un uzi. Il tira sur l’inspecteur.
Celui-ci se mit à couvert derrière une voiture. Les éclats de verre tombaient partout.
Le second homme cria au premier.
- Monte.
Celui-ci monta à la place du mort.
La voiture démarra.
Harry sorti de son couvert.
Il tira une balle qui fit éclater la vitre arrière, puis une seconde qui éclat la tête du passager arrière qui tentait de riposter.
La suivante se logea dans le coffre. Puis la dernière éclata le pneu.
Le conducteur perdit le contrôle de son véhicule qui fonça dans un camion-citerne qui fournissait une station-service.
Le conducteur, qui avait allumé une cigarette, lâcha celle-ci et s’enfuit.
La voiture percuta le camion. Au bout de quelques minutes, un incendie se déclara. Les gens fuyaient, attendant l’arrivée des pompiers.
Le soir même, le supérieur de l’inspecteur repassa un savon à celui-ci.

Le lendemain, Sophia et Azoko se promenaient dans Los Angeles.
- Je déteste ma famille, commença à déclarer Sophia.
- Vraiment ?
- Oui, au-dessus des lois, me voyant que comme une dot. Et devant me la fermer.
- Je comprends. C’est pareil pour moi.
- J’aimerai pouvoir être libre.
- Moi de même.
- Et courageuse.
- Moi de même.
- J’envie et je jalouse l’inspecteur Harry Columbo.
- Vraiment ?
- Venir défier ma famille, c’est courageux. Tout ça pour une femme oubliée.
- Courageux et stupide. Cet homme est certes courageux, mais il est stupide.
Soudain, elles s’arrêtèrent devant un marchand de journaux.
Un titre attira l’attention de Sophia.
- L’inspecteur Columbo a encore fait parler de lui hier.
Le journal fut vite acheté.
On parla du célèbre inspecteur Harry Columbo, qui au péril de sa vie, tenta d’arrêter de vulgaires voyous qui l’avait pris pour cible, ce qui provoqua un incendie impressionnant.
A la lecture des exploits relatés par le journal, Azoko déclara :
- Effectivement, cet homme, est courageux. Il a du cran, mais il est vraiment stupide.





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Chapitre 11 : Shimazu Kogoro Columbo et son (mal)heureux évènement

Cela faisait environ une semaine que Shimazu avait un caractère détestable. Elle répondait souvent de façon agressive à la moindre remarque, et se fâchait pour le moindre propos déplacé.
Jeudi 23 février 2012, elle n’était pas venue au travail.
Le patron m’avait expliqué qu’elle était souffrante et qu’elle avait pris sa journée.

Je décidais donc de lui faire une surprise en lui rendant visite.

Elle habitait un HLM à Malakoff qu’elle avait eu grâce aux connaissances du patron.
Le quartier était mort.
Il y avait certes un bar, une librairie, un restaurant, un épicier mais certains locaux étaient vides.
Elle habitait le haut bâtiment d’une dizaine d’étage où était incrusté l’épicier.
Au pied de l’immeuble se tenait de jeunes voyous. Ils étaient au nombre de trois.
Ils fumaient, buvaient leurs bières et chahutaient.
Une vielle dame passa. Elle promenait son chien.
Il s’agissait d’un petit caniche, tenu en laisse, qui précédait les pas de sa maîtresse.
L’un d’eux cracha sur le chien.
- Comment osez-vous, voyous !
Celui qui semblait être le chef de la bande descendit son pantalon, son slip et se mit dos à la dame.
- Tu le vois mon cul, tu veux me donner une fessée, la vioque.
Et il tapa ses fesses.
- Pan pan fesse fesse.
Les voyous se mirent à rigoler. La vielle dame s’en alla.
L’un des jeunes alluma son poste de radio, écoutant en faisant profiter le voisinage, un morceau de Rap.
Je réussis (une personne m’avait permis de rentrer) à m’introduire dans le hall de l’immeuble.
Je voulais prendre l’ascenseur, mais celui-ci était en panne.
Je montais donc par les escaliers.
J’arrivais au dixième étage devant l’appartement de Shimazu. Je sonnais. Personne ne répondait.
Je revins sur la place extérieure.
Au loin, je vis Shimazu arriver avec un sac plein de courses.
Elle passa devant les voyous.
Le chef posa sa main sur ses fesses.
Le visage de Shimazu se crispa.
- Si tu refais ça, je te donnerai une correction que tu n’auras pas l’occasion d’oublier de sitôt.
Il reposa la main sur ses fesses et en profita pour la peloter.
- Je suis libre, et je fais ce que je veux, fille au kimono.
- Vraiment ?
- Oui, et c’est un honneur pour toi d’être peloter par moi. Allez, montre tes miches.
Shimazu se dirigea vers une des motos.
Elle la poussa et celle-ci tomba à terre sous les yeux ébahis des racaïlles.
- Pourquoi t’a fait ça, salope. C’est ma moto.
- J’avais envie, et puis, je suis libre de faire ce qui me chante.
Puis elle se dirigea vers la radio. Elle donna un violent coup de pied dedans.
- Et puis j’ai besoin de sommeille en ce moment. Ta radio m’empêche de dormir, surtout quand tu l’arrêtes vers minuit ou une heure du matin.
J’accourus vers Shimazu.
- Arrête, t’est folle, tu vas l’exciter.
Elle me repoussa de sa main.
- Ne te mêle pas de ça, Derrick.
Puis elle se tourna vers le chef de gang.
- As-tu peur de moi ?
- Je vais te donner une leçon que tu ne vas pas oublier de sitôt.
Le chef de gang donna un coup de poing à Shimazu.
Celle-ci se décala, attrapa la nuque, puis elle continua à faire prendre de la vitesse à son adversaire. Elle lui fit faire un demi-tour, puis lâcha celui-ci. Il tomba à terre.
Il se releva.
Il redonna un coup de poing. Celle-ci se décala puis attrapa de ses deux mains son bras.
Sa main gauche se déplaça au bas de la nuque. Puis elle poussa de bras son adversaire. Celui-ci perdit à nouveau l’équilibre et tomba.
Il se releva.
- Je n’insisterais pas à ta place.
- Ta gueule salope.
Puis il sortit son couteau.
- On va moins faire la maline.
- Je crois que tu n’as pas compris, le combat est déjà fini.
- Ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Le voyou s’élança.
Shimazu se décala. Elle posa sa main gauche sur le bras droit de son adversaire.
Elle poussa de sa main gauche le bras de son adversaire vers le bas.
Del l’autre main, elle attrapa la main droite qui tenait le couteau.
Puis elle fit glisser la main de son adversaire.
Le couteau se retrouva face à sa gorge.
Puis elle continua à pousser son bras et refit perdre l’équilibre à son adversaire. Celui-ci retomba ventre à terre, le bras tenant le couteau levé vers le ciel.
Shimazu s’empara de son couteau de la main droite.
Puis elle posa son pied gauche sur son dos.
Tout en maintenant le bras droit de son adversaire de sa main gauche, elle lui déclara d’un ton menaçant :
- Écoute-moi bien, je suis ceinture noire d’Aïkido, de karaté et de judo.
Puis elle se retourna vers les deux acolytes. Et d’un ton intimidant, elle lança :
- Est-ce clair, la démonstration suffit-elle.
Certain riverain de passage, voyant la scène, se mirent à applaudir.
Les deux voyous hochèrent la tête.
Puis Shimazu lança le couteau en direction de la moto.
Celui-ci éclata le pneu.
- Et que je ne vous revoie plus.
Les trois compères s’enfuirent.
Nous arrivâmes à l’appartement de Shimazu.
Nous rentrâmes.
L’entrée donnait sur une petite pièce.
Sur la droite se trouvait la salle d’eau. Devant se trouvait la cuisine.
Elle était classique. Elle avait sur sa droite une table de travail. Au fond à gauche se tenait le lave-linge et le lave-vaisselle. Sur le haut de la table de travail se trouvait une armoire.
Shimazu rangea ses courses.
Puis elle se dirigea vers la pièce de vie qui se trouvait à la gauche de l’entrée.
Elle contenait sur son fond une commode où était posé un téléviseur.
Au milieu se tenait une table basse. Près du mur se tenait un canapé.
Dessus dormait un chat.
A l’arrivée de Shimazu, il ouvrit les yeux, s’étira et alla vers elle.
Il se frotta à la jambe de celle-ci.
Shimazu l’attrapa et le tenait dans ses bras.
Elle le caressa.
- Comment va mon bébé.
Puis elle le reposa à terre.
- Viens, je vais te donner à manger.
Elle se dirigea vers la cuisine.
Elle prit les gamelles et versa eau et croquettes.
Le chat sauta sur le poste de travail.
Puis il miaula, réclamant à sa maîtresse de se dépêcher.
Une fois fini, Shimazu posa les gamelles à terre.
Le chat se précipita vers celle-ci pour entamer son repas, ronronnant à chaque bouchée.
Shimazu revint vers la pièce de vie.
Elle s’assit à côté de moi sur le canapé.
Je commençais à bouger ma main vers mon épaule.
- Je ne ferais pas ça, à ta place.
Je m’étirais et posa les deux mains sur mes genoux.
- Tu sais, je t’aime Shimazu.
- Vaste programme, mais moi, je ne t’aime que pour tes performances sexuelles.
- Seulement.
- Oui, seulement. Pour aimer un homme, j’ai besoin qu’il soit mon égal.
- Je te rappelle que c’est toi qui as commencé.
- Oui, histoire de faire une bêtise.
- Seulement histoire de faire une bêtise ?
- Oui.
- Mais qui aimes-tu ?
- Le tueur. Au moins, il est mon égal. Il est le seul à avoir trompé ma vigilance. A son contact, j’apprends.
- Je rappelle qu’il a essayé de te tuer.
- Oui, mais quelle belle tentative d’assassinat. Tu vois mon cher, avec toi, ce n’est que sexuelle. Avec le tueur, que j’ai plaisir à affronter, c’est intellectuel. Je suis ravie que tu me reconnaisses comme la meilleure au lit. Mais je préfère être reconnue pour mon intelligence. Et seul le tueur est à mon niveau.
- Si tu l’avais arrêté, il n’aurait pas tué tous ces avocats.
- Qu’importe, j’espère l’affronter encore et encore.
- Pourquoi ?
- Ses meurtres sont tellement raffinés et tellement préparé, planifié. Non, ce n’est pas un simple voyou. Le tueur est un artiste. Moi de même. Il me complète. Je le complète.
Il y eu un silence.
Puis, je décidais de rentrer dans son jeu.
- Tu sais, je ne suis peut-être pas aussi intelligent que toi où ton idole, mais je suis le seul capable de d’honorer sexuellement.
- C’est vrai.
- On recouchera ensemble.
- Je ne pense pas.
- Mais pourquoi ?
- Je pense qu’il est temps que j’arrête les bêtises. Derrick, je suis enceinte de toi.
- Quoi ?
- Eh oui, je suis enceinte de toi.
- Et que vas-tu faire ?
- Je ne sais pas. Je ne tiens pas à avorter. Une de mes amies l’a fait. Elle s’est suicidée. Je pense que je vais le garder.
- Félicitation.
- Mais serais-je une bonne mère ? Ma mère n’a pas été une très bonne mère pour moi.
- Mais je suis là.
- Pour mieux m’agripper.
- Je t’aime.
- Mais tu ne sais rien de moi.
- Alors raconte-moi ton histoire.
- Pourquoi pas.
Shimazu Kogoro Columbo me raconta son histoire.
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Chapitre 13 : Le boucher

C’était le lundi 7 Juillet 1986.
A la terrasse d’un café à Los Angeles, deux hommes prenaient une consommation.
Le premier était Lecter Dance.
Il était brun et avait un visage austère. Il portait un costume gris et une chemise blanche. Il était bien rasé et avait noué une cravate rouge.
En face de lui se tenait Barzini Marroni. Il portait un costume noir. Il était chauve et son âge était visible par les rides sur sa face.
Il était l’un des chefs des familles maffieuses de Los Angeles.

C’était le Mercredi 30 Avril 1986.
Lecter Dance était dans une des rues sombre de New York. Il pleuvait. Il était face à un garage.
Il se dirigea vers le patron des lieux.
Celui-ci, bien que travaillant énormément restait souriant et prenait la vie d’un bon côté.
Il faisait un nombre d’heures incalculables afin de nourrir sa famille et de rembourser l’emprunt qu’il avait contracté pour monter son entreprise.
Lecter arriva vers le patron du garage.
- Que puis-je pour vous, monsieur ? Demanda le garagiste.
- C’est pour une expérience.
Lecter sorti son révolver. Il s’agissait d’un colt.
Il tira en direction du garagiste.
Une balle atteignit son cœur. Il tomba dans une mare de sang.
Lecter attendit quelques minutes.
A la suite d’un long silence, il cria :
- Ohé, j’ai tué quelqu’un. C’était prémédité.
Il tira un coup vers le sol.
- Je souhaite faire des aveux complets.
Une voix lointaine se fit entendre :
- Ta gueule, on s’en fout, on veut dormir.
Lecter sourit.
C’était le Mercredi 16 Août 1984.
Le 29 boulevard Haussmann, bien qu’étant le siège de la société général, avait une faible activité en ce mois d’Août. Même une moto avait été abandonnée depuis quelques mois à quelques mètres de là.
Un camionnette arriva et se gara devant l’entrée. Six hommes masqués en sortirent.
Ils tenaient deux sacs de voyage. Seul un homme portait en plus un sac à dos.
Les hommes rentrèrent dans le siège de la société générale. Ils posèrent leur sac et en sortirent des uzis.
L’homme avec un sac à dos cria :
- Tout le monde à terre, ceci est un hold-up.
Et il tira en direction du guichetier. Celui-ci tomba raide mort sous l’impact des balles.
- Toi, tu ne préviens pas encore la police.
Puis il se tourna vers deux de ses acolytes.
- Surveillez l’entrée. Que personne ne rentre ou ne sorte.
Et en se tournant vers les autres.
- Attachez les otages.
Chaque otage était assis devant le comptoir, qu’il fut employé de la banque ou client, les mains liés derrières le dos.
Soudain, deux employés de ménages descendirent.
Ils se tournèrent vers le patron.
- On s’est occupés des autres étages.
- Bien.
Puis le chef se tourna vers un de ses subordonnées.
- Toi, tu viens aux coffres avec moi.
Puis il se tourna vers les faux hommes de ménages.
- Vous aussi. Le reste, surveillez les entrées et les otages.
Ils allèrent vers la salle des coffres. Chaque mesure de sécurité fut détournée. Un des hommes utilisait un chalumeau. Il vint à bout du coffre-fort.
- Bien, mettez les billets dans le sac, ordonna le chef.
Le patron commença à remplir son sac à dos de billets de 500 francs.
Puis il remonta.
Les sirènes de polices se firent enfin entendre.
Les voitures de la force publique se rangèrent pour faire un mur devant la porte de la banque.
Un homme, assez jeune, bien bâtit, sorti de la voiture. Il était bien habillé, plutôt mince et portait un bon costume. Il se tourna vers un des policiers.
Celui-ci lui dit :
- Commissaire Maigret.
- Qu’avons-nous ?
- Un hold-up. Selon la personne qui nous a appelés, six hommes sont sorti de cette camionnette. Ils sont rentrés dans la banque.
- Bien, prévenez le GIGN, il doit y avoir des otages. Je vais tentez de gagner du temps.
Le commissaire prit un haut-parleur.
- Ici le commissaire Mallet Maigret de la police judiciaire. Le bâtiment est cerné. Vous n’avez aucune chance de vous en sortir.
Le chef alla vers la fenêtre.
- J’ai des otages. Si vous ne dégagez pas, je n’hésiterai pas à les descendre.
- Ca ne dépend pas de moi.
- C’est ça, téléphone à ton ministre, mais sache que je n’hésiterai pas à en tuer un.
L’un des braqueurs alla vers son patron.
- Vous pensez qu’ils ne voudront pas risquer la vie des otages ?
- Ne t’en fait pas, je suis sûr de mon plan.
Le braqueur tourna le dos.
Aussitôt, le chef pointa son uzi sur ses coéquipiers. Puis le plus rapidement possible, il leur tira dessus et les tua tous.
- Mais mon plan n’a jamais été de sortir avec des valises pleines. Ce qui est dans mon sac à dos suffira.
Il rechargea rapidement son arme, puis il tua tous les otages.
Dehors, les bruits se faisaient entendre.
Le commissaire Mallet Maigret porta sa voix à l’aide du haut-parleur.
- Que se passe-t-il ?
Le chef enleva sa cagoule. Puis il répondit :
- Je suis Lecter Dance, et j’ai tué tout le monde. Je suis le boucher. Venez me chercher, je suis seul.
Le commissaire attendit. Puis les patrouilles du GIGN vinrent.
- Commissaire Mallet Maigret.
- Commandant Rama. Que puis-je pour vous ?
- Un fou est à l’intérieur. Il dit qu’il a tué tout le monde, otages comme coéquipiers. On garde l’entrée. Il n’est pas sorti.
- Bien, on lance l’assaut.
Aussitôt, le GIGN pris position autour du bâtiment.
Lecter sortit de sa poche de pantalon une télécommande.
Il appuya dessus.
La camionnette des braqueurs explosa. L’explosion souffla tous les membres du GIGN.
Lecter sorti, et tira en direction des voitures de polices amochés. Pendant qu’il effectuait un tir de couverture, il courrait en direction de la moto. Il détacha le cadenas de l’antivol, et démarra au quart de tour. Il roula le plus vite possible vers la gare Saint Lazare, puis se fondit dans la foule.

C’était le mardi 15 janvier 1985, dans une cabane perdue au fond de la France. Une voiture s’arrêta.
Trois hommes, dont Lecter Dance, en sortirent. Ils ouvrirent le coffre. Ils traînaient une jeune femme d’environ 16 ans. C’était la fille du riche industriel, Serge Dufour, qui avait fait fortune en vendant de l’électro-ménager.
Ils l’attachèrent à une chaise à l’aide de menottes.
Puis Lecter Dance se tourna vers un de ses nouveaux hommes de main.
- Occupe-toi de la rançon.
- Bien.
Celui-ci sorti pour ne revenir qu’au bout de quatre heures.
- C’est fixé.
- Parfait.
Lecter Dance sorti discrètement un révolver.
Puis il tira sur son premier homme de main, puis sur son second.
Il se retourna vers son otage.
- Tu vois, mon chien a faim, et j’aime beaucoup mon chien.
Lecter fit rentrer un rottweiler.
Il le caressa.
- Tu as faim, hein. Je vais te préparer de la pâtée pour chien.
Il prit le corps d’un de ses ancien complice, le découpa en morceau, le passa au hachoir et donna le tout au chien qui se régala.
Au bout de quelques jours, la pâtée fut finie par le chien. Lecter en refit avec son autre complice.

Quelques jours passèrent, Lecter appela le bureau du commissaire Mallet Maigret.
- Commissaire Mallet Maigret, j’écoute.
- Bonjour commissaire. Dans le courrier du jour, vous allez recevoir un plan. J’ai enlevé la fille Dufour. J’ai la rançon, le plan vous conduira à elle.
Lecter raccrocha.
Au bout de quelques heures, la porte fut défoncée. Le commissaire Mallet Maigret entra.
Le chien mangeait sa pâtée. Au plafond, il y avait un croc de boucher qui tenait la tête de la fille Dufour.

Le 7 Juillet 1986, Lecter était aux États-Unis. Il prenait un café avec Barzini Marroni qui commença à parler de son contrat.
- Il faut empêcher la famille Corleone de faire affaire avec la famille Kogoro. Je pense que la meilleure façon est de discrédité la famille Corleone est de s’en prendre à la fille Kogoro, et pourquoi pas en même temps à la fille Corleone. Il semblerait que Sophia et Azako soient très amies.
- Je pense que pour moi, c’est un travail facile.
- Deux milles dollars si vous éliminez Azako Kogoro, quatre milles si vous éliminez en plus Sophia Corleone.
- Ce travail me convient.
Lecter Dance sorti son révolver. Puis il tira sur Barzini Marroni.
- Mais je l’accepte gratuitement, car j’adore tuer.
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Chapitre 14 : Harry Columbo rencontre le boucher

Le Mardi 8 Juillet 1986, Azoko Kogoro et Sophia Corleone se promenaient dans un grand centre commercial de Los Angeles.
Les deux filles étaient très vite devenues amies.
Le milieu dans lequel elles évoluaient les avait rapprochés.
Elles étaient les filles de patrons du crime.
L’une était la fille unique d’un Yakuza. Elle était élevée dans la tradition japonaise afin de devenir l’épouse modèle d’un futur chef Yakuza.
L’autre était la fille d’un défunt parrain de la mafia, élevée pour devenir la parfaite épouse d’un futur parrain de la mafia.

Vers midi, elles s’arrêtèrent dans un restaurant.
Celui-ci, situé sur une place, était caché par des panneaux de verre.
Les deux filles décidèrent de manger du poisson.
- Chère Azoko, votre beauté illumine le sombre ciel de Los Angeless.
- La vôtre aussi, très chère Sophia.
- Oui, mais elle est malheureusement plus discrète.
- Je sais, le kimono violet que me force à porter mon père. La tradition. Ici, en votre compagnie, je fais des choses que je ne ferais plus une fois rentré au Japon.
- Comme-quoi ?
- Sortir, faire les magasins et ne rien acheter. Regarder les beaux garçons.
- Vous les regardez ?
- Ne faites-vous pas de même ?
- Si, ça va de soi. J’en profite avant mon futur mariage, avec le mari qui me sera imposé.
- Regarder de beaux garçons, c’est un fait. Mais parmi ces beaux garçons, combien valent le coup ?
- Je ne sais pas.
- Allez, je ne dirais pas plus de 10%. Et à mon avis, aucun n’est exceptionnel.
- Pessimiste comme vision.
- A mon avis, les hommes font de même. Combien nous regardent d’après toi ?
- Je ne sais pas. Les as-tu comptés ?
- Non, je pense que j’aurais vite perdu le compte. En plus, grâce à mon cher père, je ne passe pas inaperçu.
- Oui, c’est bien vrai.
- Mais tu sais, nous aussi on pourrait assassiner un homme.
- Voyons !
- Non, je ne plaisante pas. Et on pourrait l’assassiner en le choisissant au hasard.
- Comment ?
- En le draguant, et en sortant avec lui, tout simplement. Et surtout, en se faisant voir avec lui.
- Ce qui fait que nos familles respectives lui feraient savoir, au minimum en le rouant de coup, ou en le tuant, qu’il ne doit pas trainer avec nous.
- Exactement.
- Soit, mais nous aussi on passerait un sale moment. Dans ce cas, tu as intérêt à muscler ta joue gauche.
- Ma joue gauche ?
- Oui, la majorité des hommes sont droitiers. Du coup, ils giflent de la main droite. Pire, ne tombe pas à terre. Des coups de pieds dans les fesses et dans le ventre arriveraient vite. Et l’hôpital me semblerait très proche.
Le regard d’Azoko devint soudain évasif. Elle resta silencieuse une bonne minute.
Puis Sophia repris la parole :
- Triste, n’est-ce pas ?
- Nos vies semblent toutes tracés, doit-on s’y résigner ?
- Sans doute. Je n’oserais pas fuir. Ma famille me retrouverait vite.
- Qu’est-ce que j’aimerais faire une imbécilité juste une fois. Rien qu’une fois, j’aimerais faire une bêtise. Une bêtise que je ne regretterai pas d’avoir faite, mais qui me posera tellement de problème que je le regretterai après au final. Ça semble stupide, n’est-il pas ?
- Un peu, mais je trouve l’idée originale. Développez.
- Ma vie est tracée. Je vais épouser un Yakuza, être son épouse dévouée alors que lui, il ne s’occupera pas de moi. Avant que ma vie s’achève, je veux avoir l’occasion de faire une grosse bêtise. Je veux avoir l’occasion de faire quelque chose de tellement idiot, de tellement absurde que, comment dire ?
- Mais pourquoi ?
- Je suis résignée. Je suis résignée à une vie médiocre et inintéressante avec un mari que j’ai épousé par raison. Je pourrais fuir, mais la vie médiocre que je vais mener a un avantage : l’avantage matériel. Mais mon mari, sans doute violent car Yakuza, m’imposera une vie triste et sans but. C’est le prix à payer pour les avantages matériels. Ma vie se limitera à être une belle épouse, habillée d’un kimono, qui servira docilement son Yakuza de mari. Comme toutes épouses, j’aurai des enfants, car c’est mon devoir de lui en donner, surtout un héritier mâle. Lui aura des maîtresses alors qu’il me tuerait pour le moindre amant. Avant que ma vie devienne un enfer, je veux faire une idiotie.
- L’idée est intéressante. Je la trouve même originale. Je regrette de ne pas l’avoir eue. Mais quelle idiotie vas-tu faire ?
- Je ne sais pas.
- Tu ne sais pas.
- Non.
- Tu pourrais courir nue sur une plage.
- Pas assez idiot.
- Avoir un amant, un amant que tu vois en cachette, le temps de ton séjour à Los Angeles.
- Je veux bien. Mais pour les hommes, on reste le sexe faible. Et dans notre milieu, c’est pire, on est juste un besoin. Je ne veux pas vivre mon idiotie avec un homme qui me voit comme un besoin. Mon futur époux me verra comme un besoin. Non, il faut trouver autre chose.
- Vision sévère des hommes. N’y-a-t-il pas un homme qui t’a plu ?
- Si, il y en a un. Mais je crois que toi, tu ne l’aimes pas vraiment.
- L’inspecteur Harry Columbo ?
- Exactement. Je trouve que c’est un personnage sympathique.
- Tu sais, je te comprends. Et puis, il m’a débarrassé d’un père tyrannique. Donc au fond, moi aussi je le trouve sympathique.
- D’ailleurs, le voici qui arrive.
- Non ?
- Si, il vient vers nous.
Effectivement, l’inspecteur Harry Columbo s’avançaient vers les deux filles.
Il les regarda, et puis demanda :
- Puis-je m’assoir ?
- Avec plaisir, répondit Sophia. Mon amie et moi-même parlions de vous.
L’inspecteur s’assied à la table. Un serveur arriva.
- Monsieur désir ?
- Rien, répondit l’inspecteur Harry Columbo en montrant sa plaque. J’interroge ces demoiselles.
- Bien monsieur.
Puis l’inspecteur Harry Columbo se tourna vers Sophia Corleone.
- Ainsi, vous parliez de moi ?
- Tout à fait, mon amie vous trouve très sympathique.
- Vraiment, répondit l’inspecteur en se retournant vers Azako.
- Tout à fait, répondit Azoko. Je vous trouve très sympathique. Cette façon d’arriver dans un diner entre mafieux et yakuzas, en mettant les pied dans le plat, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, et en attaquant par un bluff un grand chef maffieux, dont la mort vous a valu, selon ce que j’ai compris, une tentative d’assassinat, tout ça pour une fille que tout le monde aura oublié, je trouve ça noble. Stupide, mais noble. Au fond, vous êtes un idiot. Un sympathique idiot.
- Je ne fais que mon travail, mademoiselle Kogoro, c’est ça ?
- Oui, c’est ça. Mais vous allez trop loin. A ce rythme, le nombre d’ennemi va vite augmenter. Et si vous passez l’année, c’est un miracle.
- Mais je pense que cette fille, que l’on a assassinée, Linda, je suis persuadé qu’elle aimerait que l’on trouve son meurtrier.
- J’en suis persuadée. Sans doute que moi aussi j’aimerais que l’on trouve mon meurtrier. Mais un dévouement comme ça, c’est un pas vers le cimetière.
- Oui, mais moi, je protège tout le monde, qu’il soit puissant ou pauvre.
- Serais-je protégée si j’étais menacée ?
- Mais absolument. Toutes personnes a le droit à une protection, et doit être traité à égalité devant la loi.
- C’est admirable.
- Mais inspecteur, coupa Sophia, vous n’êtes pas là pour impressionner mon amie Azako. Que pouvons-nous pour vous ?
L’inspecteur sortit des photos. Il montra la photo de Barzini Marroni.
- J’enquête sur la mort de cet homme. C’est Barzini Marroni. C’est un adversaire de la famille Corleone. Je pense qu’il voyait d’un mauvais œil le rapprochement entre vos deux familles.
L’inspecteur sortit un portrait-robot.
- Il a été assassiné, selon les témoins, par cet homme.
- Et vous aimeriez que l’on vous dise ce que l’on sait. Malheureusement pour vous, nous nous tenons éloignés des affaires de nos pères.
- Reviendrez-vous nous voir tous les jours, tous les deux jours ? Dites-le nous, inspecteur, que l’on puisse s’y habituer et s’y préparer reprit Azoko.
- Pourquoi cette question ? Demanda l’inspecteur.
- Car comme nous somme de faibles femmes sans défenses, vous vous attaquez au maillon faible répondit Azoko.
- Vous me percez mademoiselle.
- En tout cas, votre suspect est devant moi, répondit Azoko.
Effectivement, Lecter Dance était quelques mètres devant le restaurant.
Il sortit son révolver.
- A terre, cria l’inspecteur, qui lui aussi sorti son arme.
Azoko et Sophia se mirent à plat ventre.
Lecter tira. Un des panneaux en verre éclata en mille morceaux.
La foule s’éloigna du lieu de l’affrontement.
L’inspecteur retourna la table pour servir de couvert.
Lecter tira une seconde balle qui fut arrêté par la table.
Puis il se mit à couvert derrière une colonne où une balle se logea.
Lecter tira deux coups qui abattirent des passants qui passèrent.
Puis il courra en direction de la foule.
En passant de couvert en couvert, l’inspecteur partit à la poursuite du criminel.
Il arriva au Parking.
Une voiture fonça sur lui.
L’inspecteur l’esquiva en faisant une roulade.
Puis il tira plusieurs fois en direction du fuyard.
Les deux premières balles atteignirent le coffre. La troisième atteignit la vitre arrière qui éclata. La quatrième brisa en mille morceaux la vitre avant.
La dernière balle se logea dans une voiture distante.
Lecter Dance s’était enfuit.
Reply
"Mais mon mari, sans doute violent car Yakuza, m’imposera une vie triste et sans but""

Les enquêtes montrent en effet qu'une part inhabituellement élevée des yakuzas, membres de triades et mafieux sont enclins à l'usage de la violence Aloy


Tu as l'art des dialogues sortis d'une autre galaxie Ornithorynque :

"- Soit, mais nous aussi on passerait un sale moment. Dans ce cas, tu as intérêt à muscler ta joue gauche.
- Ma joue gauche ?
- Oui, la majorité des hommes sont droitiers. Du coup, ils giflent de la main droite. Pire, ne tombe pas à terre. Des coups de pieds dans les fesses et dans le ventre arriveraient vite. Et l’hôpital me semblerait très proche."


Le passage suivant fait saigner les yeux :

"Lecter tira deux coups qui abattirent des passants qui passèrent.
Puis il courra en direction de la foule."
Reply
Pour le dernier point, je vais réfléchir à une meilleur formulation.


Pour l'autre, je ne sais pas. Si les deux compères sortent avec un homme, je pense qu'elle se prendraient une vrai correction, à commencer par une bonne claque (partant de la main droite, allant de la droite vers la gauche, donc atterrissant sur la joue gauche, c.q.f.d).
Et si elles tombent à terre, j'imagine après un bon vieux tabassage en règle.

Je me suis également un peu inspiré de "Pretty Woman" où à un moment, Julia Roberts se demandait pourquoi les hommes frappent toujours la même joue (la gauche de mémoire).
Reply
Jésus a dit : si on te frappe sur la joue gauche, muscle ta joue droite avant de la tendre.
Reply
Si Jésus le dit...
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Chapitre 1 : Le criminel diagramme Potentiel-PH (Reprise à zéro)
[Image: chlore1.gif]
L’histoire commença dans un studio de Neuilly sur Seine.
Le studio était spacieux. Il devait faire une surface d’environ 50m2.Le studio se situait dans un immeuble proche du centre-ville.
Situé au cinquième étage, on y accédait facilement par un ascenseur.

L’entrée donnait sur une minuscule pièce. Cette pièce possédait un meuble pour ranger les chaussures, un porte manteau.
Si on allait à droite en entrant, on arrivait vers la salle d’eau. Elle devait faire environ 10m2.
La pièce possédait une baignoire au fond, un lavabo à droite avec au-dessus une armoire où était entreposé matériel de rasage et pharmacie, ainsi que sur la droite des toilettes afin de satisfaire les besoins primaires.

En allant sur la gauche en entrant se trouvait une cuisine spacieuse d’environ 10m2. La cuisine avait une fenêtre qui donnait sur le Nord.
Il y avait une table. A l’ouest se trouvait un lave-vaisselle et un lave-linge.
A l’est se trouvait un frigo et une armoire contenant la vaisselle. Une autre contenait la réserve alimentaire. Sous la fenêtre se trouvait le poste de travail avec un évier ainsi que des plaques à induction.

Si on allait vers l’ouest on tombait sur une grande pièce. Elle avait un balcon permettant d’observer Paris.
Au sud se trouvait une énorme télévision. On la regardait d’un canapé confortable, situé au nord. Le canapé était à côté d’étagères où étaient rangées DVD, CD, bandes dessinées, radio, chaîne Hi-fi.

Il est naturel de penser qu’il fallait être riche pour louer cet appartement. Pourtant, ce n’était pas le cas.

L’appartement appartenait à Claude Palmer.
Il était préfet de Paris. Il avait fait l’ENA et avait été dernièrement nommé préfet par le président Nicolas Sarkozy.
Il avait épousé une camarade de promotion, Simone Alder, qui était devenue commissaire aux comptes.

L’appartement était loué par leur fils, Derrick Palmer.
Dans le sévère pays qu’est la France, Derrick Palmer survivait grâce au carnet d’adresse de son père. Ce dernier n’hésitait pas à parler de son bon à rien de fils.

Derrick Palmer résumait le concept suivant : riche fils à papa bling-bling.
Il était d’ailleurs plus sarkoziste que Sarkozy, plus Balkaniste que Balkany et plus ceccaldiste que Ceccaldi.

Il était parfaitement t rasé, parfaitement habillé de vêtement hors de prix contenant un bon pantalon, une bonne chemise et un bon gilet.
Il portait des chaussures luxueuses et une montre de luxe.
Néanmoins, ses cheveux étaient en batailles.

Il avait passé cinq ans dans un lycée hors contrat, dont deux pour avoir le bac littéraire au rattrapage. Il avait héroïquement passé 4 ans de droit, ayant surtout appris à faire la fête, à gagner au poker et à affuter ses pièges de prédateur sexuel.

Il fallait remettre Derrick Palmer sur le bon chemin, et son père espérait lui trouver une épouse qui lui ferait changer son style de vie.

Derrick Palmer travaillait. Il était détective privé dans le cabinet de Mallet Maigret.
Reply
Tu recommences tout depuis le début ?

Quote:L’histoire commença dans un studio de Neuilly sur Seine.
Le studio était spacieux. Il devait faire une surface d’environ 50m2.Le studio se situait dans un immeuble proche du centre-ville.
Situé au cinquième étage, on y accédait facilement par un ascenseur.

L’entrée donnait sur une minuscule pièce. Cette pièce possédait un meuble pour ranger les chaussures, un porte manteau.
Si on allait à droite en entrant, on arrivait vers la salle d’eau. Elle devait faire environ 10m2.
La pièce possédait une baignoire au fond, un lavabo à droite avec au-dessus une armoire où était entreposé matériel de rasage et pharmacie, ainsi que sur la droite des toilettes afin de satisfaire les besoins primaires.

Kneu
C'est quoi ce début ?

[Image: Maxi-Posters-Les-Simpson---Le-Cri-71474_28548x1.jpg]
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