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Allons au cinéma
The Long Kiss Goodnight (1996 de Renny Harlin, avec Geena Davis, Samuel Jackson, Brian Cox). Une mère de famille, victime d’une amnésie huit ans auparavant, retrouve peu à peu la mémoire après être rentrée dans un arbre en voiture. Pourchassée par des tueurs, elle s’enfuit en compagnie du détective privé qui enquêtait sur son passé. Elle découvre alors qu’elle a été un assassin au service de la CIA…
Le film repose sur le jeu de l’actrice qui change du tout au tout en retrouvant son ancienne personnalité. En-dehors de cela, l'ensemble est assez basique et, rétrospectivement, fait penser à un Jason Bourne du pauvre. Le scénariste Shane Black a déjà fait mieux (L'arme fatale 1 et 2, Last Action Hero), mais aussi pire (Kiss Kiss Bang Bang).


Battle Royale (2000, de Kinji Fukasaku, avec Takeshi Kitano). Dans un futur proche, le gouvernement japonais a mis en place le programme Battle Royale : chaque année, une classe de 3e tirée au sort est envoyée sur une île. Les élèves reçoivent un équipement de survie et une arme au hasard ; puis, lâchés dans la nature, ils ont trois jours pour s’entretuer. Un seul d’entre eux pourra en revenir vivant.
Une mesure des plus efficaces pour lutter contre le chômage de masse, l’absentéisme scolaire -et pour restaurer l’autorité des aînés.

Le film montre l’affrontement d’une communauté dont les membres ont à choisir entre la solidarité ou la guerre à mort de tous contre tous. Dans cette situation désespérée, toutes les passions prennent une dimension tragique. Un couple d’amoureux préfère se suicider ; jalousies et rivalités entre filles virent au règlement de compte meurtrier ; d’anciens amis en viennent à s’entretuer etc. Takeshi Kitano est parfait en prof et père de famille aigri. Le ton oscille volontiers entre le sérieux et l’humour noir. Un très bon film.


A venir :
- Frost/Nixon (2008)
- Star Trek Into Darkness (2013)
- Before Midnight (2013)
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Frost/Nixon (2008, de Ron Howard, avec Frank Langella, Michael Sheen, Sam Rockwell). Pour la première fois depuis sa démission, Nixon accepte une interview avec un journaliste Britannique. Le président déchu espère se faire pardonner le scandale du Watergate, en s'imposant facilement devant un interviewer inexpérimenté, plus habitué aux émissions de divertissement qu'aux débats politiques...
Un film adapté d'une pièce de théâtre, elle-même mise en scène d'après la véritable interview menée par David Frost. Quand la machine hollywoodienne recycle à tout-va... Étrangement, l'acteur -par ailleurs très bon- qui joue Nixon ressemble plutôt à Brejnev. Un bon film, qui donne assez envie de regarder les vraies bandes d'époque.


Star Trek Into Darkness (2013, de J.J. Abrams, avec Chris Pine, Zachary Quinto, Benedict Cumberbatch). Un terroriste doté d'une puissance surhumaine attaque un bâtiment-clef de Starfleet à Londres. Kirk et son équipage sont envoyés aux confins de l'espace de la Fédération pour retrouver le coupable...

Spectaculaire et trépidant, peut-être même parfois trop. On peut être plusieurs fois impressionné, mais aussi saturer par moments : plus on avance et plus on peut oublier le moindre moment de pause.
L'acteur qui joue le méchant est très bon. Simon Pegg a un accent prolo pas très crédible. Peter "Robocop" Weller sympa en vieux géneral.
Le réalisateur nous gratifie encore d'un certain nombre de lumières éblouissantes. De même, le soin apporté à l'éclairage, surtout à bord du vaisseau, est excessivement souligné... J.J.Abrams réussit tout de même un très bon film à grand spectacle. On est pris dedans du début à la fin, même si on ne s'intéresse pas du tout à Star Trek. Le genre est totalement maîtrisé : exploration de l'inconnu, fusillades, batailles spatiales, attaques de vaisseaux, conflits moraux, tout y est.

Un film que je regarde plutôt comme une dernière répétition avant de passer aux choses sérieuses, l'épisode 7 ! Vivement que l'Enterprise soit remplacée par le Faucon Millénium ! Vision bien imaginée de Londres du futur, juste assez exagérée par rapport à la mode architecturale actuelle. Bon point : c'est un décor qui ressemble déjà à Coruscant...

NB : Une ficelle de scénario récurrente dans les blockbusters récents : :Jedi: le méchant se fait capturer, mais cela faisait partie de son plan (reprise ici, et déjà vue récemment dans The Dark Knight, Skyfall, Avengers).


A venir :
- Fury (1936)
- A Scene at the Sea (1991)
- The Addiction (1995)
- 13 Assassins (2010)
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Le casting d'Expendables 3... Bruce Willis s'en va, Harrisson Ford arrive.
Mel Gibson en méchant.
On annonce aussi Jackie Chan et Steven Seagal.

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinem...-5-3813965

Sortie annoncée pour le 13 août 2014.
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Le cave se rebiffe (1961, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Bernard Blier, Maurice Biraud). Une bande de faux monnayeurs fait appel au Dabe, un vieux faussaire retiré des affaires. Celui-ci monte une opération pour imprimer de faux billets de florins. Ils engagent aussi un « cave », un graveur de génie qui n'a pas l'habitude des affaires de truands...
Bernard Blier toujours hilarant. Gabin fait du Gabin ; on sent que les dialogues ont été cousus main pour lui. A voir surtout pour les répliques d’un Audiard au sommet de son art. Dans l’ensemble, le film est peut-être même meilleur que les Tontons flingueurs.


The Addiction (1995, d’Abel Ferrara, avec Lily Taylor, Christopher Walken). Une étudiante en philosophie prépare une thèse sur l’existentialisme : le mal et le néant, la mort et l’éternité… En rentrant de l’université, elle se fait attaquer dans une ruelle. Mordue par une vampire, elle en devient une à son tour. Elle découvre alors les affres de la soif et les tourments de la vie nocturne…
Bon jeu de l’actrice principale, qui joue une héroïne dont la déchéance est à la fois celle d’une junkie et d’une pécheresse. Un côté « intello » qui peut déplaire par un verbiage philosophique pas toujours clair (Kierkegaard, Sartre etc.) mais lui donne un cachet original. Le film, assez court (1h20), a dû souffrir de coupures au montage car il manque parfois des transitions. Effets gothiques intéressants.


13 assassins (2010, de Takashi Miike). Le Japon, dans les années 1860 : le cruel seigneur Naritsugu s’est révolté contre le shogun. Le samuraï Shinzaemon est chargé de le tuer. Il réunit une équipe de onze samuraï pour s’attaquer à Naritsugu, pendant que ce dernier est en voyage vers Edo…
Réalisation soignée : belles lumières d’intérieurs à la bougie. L’histoire culmine dans une longue séquence finale d’affrontement sans pitié. Recouverts de boue et de sang, les protagonistes ressemblent à des marionnettes grotesques qui dansent avec la mort.
On peut regretter que chaque samuraï n’ait pas une personnalité aussi définie que les sept héros du film de Kurosawa. Sur les treize, cinq sont bien identifiées, mais les autres sont plus génériques. C’est tout de même du grand spectacle épique parfaitement mené.


A venir :
- Touchez pas au grisbi (1954)
- Archimède le clochard (1959)
- Le clan des Siciliens (1969)
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Spécial Gabin...


Le quai des brumes (1938, de Marcel Carné, avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Michel Simon). Jean, un soldat arrive de nuit au Havre, sans un sou en poche. Il trouve refuge chez Panama, un aventurier qui tient un troquet où se réfugient toutes sortes de marginaux. Jean y rencontre Nelly, une jeune fille aux si beaux yeux…
Un classique du drame poétique, entre imagerie naïve et bas-fonds sordides. Les dialogues de Prévert subliment les personnages. Les acteurs sont tous très bons. Gabin impressionnant de présence : gueule d'amour qui a la colère en lui. Michel Simon est parfait en fripouille.
Détail que j'ai trouvé amusant : Le Vigan, l’acteur qui joue le poète suicidaire, ressemble à Sean Penn, lui aussi habitué aux rôles de dépressifs.


Touchez pas au grisbi (1954, de Jacques Becker, avec Jean Gabin, Lino Ventura). Un caïd du milieu, Max, envisage de prendre sa retraite lorsqu’un jeune ambitieux, Angelo, découvre qu’il a volé 100kg d’or à Orly le mois précédent. Entre le jeune et le vieux truand, la guerre s’engage pour savoir qui aura le « grisbi ».
Film de genre classique, bien réalisé et bien joué : ambiance nocturne et brumeuse. Gabin est excellent : il campe à la perfection ce truand vieillissant qui doit prouver une dernière fois qui il est. Lino Ventura dans un de ses premiers rôles.


Archimède le Clochard (1959, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Darry Cowl, Bernard Blier, Jacqueline Maillan). Archimède est un clochard railleur et plein d’esprit. Il boit son litron en se moquant des « bagnards » qui vont à l’usine et met régulièrement à sac son bistrot préféré pour coucher gratuitement en prison. Lorsqu’un « squattère » s’installe dans son propre squat, il découvre une combine qui peut rapporter gros : l’enlèvement de chiens de luxe dans les beaux quartiers.
Gabin dans un rôle très théâtral (le clochard façon Diogène le cynique), qu’il a écrit lui-même. Il est toujours très bon dans le surjeu, et nous offre même quelques numéros de danse, preuve qu’il n’a pas oublié ses débuts au music-hall. Dommage que le film manque d’une intrigue d’ensemble et se termine un peu rapidement. Bernard Blier très bon en patron de bistrot colérique.


Le clan des Siciliens (1969, de Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura). Roger Sarthais, braqueur récidiviste et tueur de flics, s’évade lors de son transfert à Fresnes grâce à la complicité du clan des Siciliens. Il leur propose alors un coup de plusieurs milliards : dérober les joyaux d’une exposition à la villa Borghèse de Rome…
Le film réunit trois grands acteurs, chacun dans un rôle taillé pour lui : Gabin le parrain, Delon le jeune chien fou, Ventura le flic en quête de vengeance. Intrigue très solide et très bien mise en scène par un vétéran du cinéma.
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Pour les amateurs de SF un ptit film indépendant à suivre Whistle
http://www.imdb.com/title/tt0816692/
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Lung Boonmee raluek chat (Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures) (2011, d’Apichatpong Weerasethakul). Sentant la mort approcher, Boonmee voit revenir deux proches disparus: le fantôme de sa femme ainsi que son fils, transformé en créature de la jungle. Il se souvient d'une vie antérieure où il aimait une princesse, puis part dans la jungle pour retrouver la grotte où il est né...

Le film est décrit par la plupart des critiques comme onirique, fascinant, doux, paisible etc. Je l’ai surtout trouvé très lent et trop long. Le début est intrigant mais la suite est décousue. Une scène avec la princesse qui s’enfonce dans l’eau et copule avec un poisson laisse un peu pantois. Une autre séquence fait penser à la Jetée de Chris Marker : Boonmee évoque une existence future dans un pays en guerre, et cela nous est montré par des images fixes. En soi, ce moment est intéressant, mais il n’a pas tellement de lien avec le reste. De même, la fin nous ramène dans la réalité, loin des fantômes et des apparitions nocturnes, mais c’est à se demander si on est encore dans le même film.
On a envie de demander au cinéaste le sens de tout cela. On est tout à fait dans ce genre de films hermétiques qu’adorent les critiques de Télérama (et le jury du festival de Cannes)… Reste quelques beaux moments, comme les scènes avec Boonmee et sa femme disparue. J’avais été davantage séduit par un autre film du même réalisateur, Tropical Malady, moins ambitieux mais plus accessible.


A venir :
- Ne nous fâchons pas (1966)
- For All Mankind (1989)
- Buried (2010)
- Gravity (2013)
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Année 2012-2013, 71 films
Je n’ai pas battu mon record (74 films).

Meilleur film :
Lincoln. Très bon film sur la politique ou le président Lincoln use de tous les coups bas possibles pour faire amender la constitution et abolir l’esclavage.

Second Meilleur film : Shokuzai
Je n’avais pas eu l’occasion de voir Tokyo Sonata de Kiyoshi Kurosawa. J’ai pu voir son dernier film.
L’histoire ce centre sur 5 jeunes filles dont l’une est sauvagement assassiné. Les 4 autres ont vu le visage du meurtrier, mais elles n’arrivent pas à s’en souvenir. Le film suit le destin des quatre filles 15 ans plus tard, où elles devront faire pénitence (Shokuzai en japonais).

Troisième meilleur film : Alabama Monroe
Ce film se passe en Belgique. Elle compte l’histoire d’amour entre Didier et Elise. Les deux sont très différents. Ils ont une fille, mais elle meurt. Le couple va se séparer.

Le film le plus mauvais : Les profs
Adaptation qui fait vraiment honte à la BD.

Deuxième film le plus mauvais : Astérix et Obélix, au service de sa majesté
Là aussi, les scénaristes ont vite manqué d’idées. Dire que l’on m’a offert le DVD.

Les autres films :
Michael Kohlhaas : Les acteurs ne parle pas la même langue et franchement, ça se voit. A éviter. Pourtant, il y a Mads Mikkelsen qui était le chiffre dans Casino Royale.

Les flingueuses : correct pour manger son pop-corn.


Jeune et Jolie : Très bon portrait d’une adolescente qui se prostitue. Très bon film.
Red 2 : Bon film d’action avec Bruce Willis. On passe un très bon moment.
Une place sur la terre : Film correct
Elysium : Bon film de science-fiction.
Kick-ass 2: Film de super héros. Au-dessus de la moyenne, il est néanmoins moins bon que le premier épisode.
Lone Ranger : Nouvel échec commercial de Disney (après John Carter). Pourtant, j’ai bien aimé le film, d’autant que la scène finale est vraiment énorme.
Landes : Portrait d’une femme qui reprend le rêve de son mari décédé : apporter l’électricité dans la lande.
American Nightmare : Film d’anticipation. L’idée est sympa, mais franchement, l’interprétation laisse à désirer.
Les schtroumpfs 2 : Amusant. Interprétation magnifique d’Azraël.
RIPD Brigade fantôme : Correct.
Insaisissables : Film sympa sur le le milieu de la magie. Il y a des retournements dans le scénario.
12 Heures : Très bon polar sur un voleur de banque qui à sa sortie de prison doit reprendre du service pour sauver sa fille.
Aya de Yopougon : Bon dessin animé sur la Côte d’Ivoire.
Wolverine : Film de super héros, au-dessus de la moyenne.
Fanny/Marius : Bon remake de Daniel Auteuil.
World war Z: Film de zombies, avec Brad Pitt. C’est moyen.
Les reines du ring: Là aussi, c’est assez moyen.
Moi, moche et méchant 2 : Bonne suite.
Broken city : Bon polar.
La marque des anges : Très bon polar avec Depardieu et Joey Starr.
Man of steel : Déception pour le retour de Superman. Il y a pourtant de grands acteurs, Nolan à la production et Zack Snyder à la réalisation.
The call: Bon polar avec Halle Berry.
Star Trek: Bon space opera
The iceman: Bon portrait d’un bon père de famille qui est en réalité un tueur à gage.
EPIC : Bon dessin annimé.
Gasby le magnifique : correct
Hannah Arendt : Le film est moyen. La lecture de la Mort est mon métier reste la référence sur le sujet.
One piece Z : One piece n’a vraiment pas de chance pour ses adaptations au cinéma. Moins bon que l’épisode précédent.
The Grandmaster : Très bon film de kung-fu et très bon portrait. La façon dont c’est filmé apporte un plus.
Iron Man 3 : Film de super héros classique.
G.I. Joe Conspiration : bon pour le pop-corn. Au fait, Joe, c’est Bruce Willis.
Les Ames vagabondes : D’après le livre de Stéphanie Meyer (Twilight) et par le réalisateur de Lord of War. Bon film de romance/science fiction.
Spring breakers : Moyen
Killer Joe : Je n’ai pas aimé. C’est franchement violent, notamment la scène de fellation ou la bite c’est un morceau de poulet.
Sublimes créatures : C’est un Twilight, plutôt correct.
Wadja : Très bon film. Portrait d’une fille dans l’Arabie Saoudite d’aujourd’hui.
Des abeilles et des hommes : Très bon documentaire sur les abeilles.
Die Hard 5 : Meilleur que l’épisode précédent. C’est même plutôt correct.
La vraie vie des profs : Correct.
Gangster squad : Assez bon polar.
Hitchcock : Très bon biopic. En plus, c’est traité avec humour. L’histoire se centre sur le tournage de psychose.
Django Unchained : Bon western, mais l’original est mieux, et le message sur l’esclavage n’est pas assez poussé.
Le Hobbit : Plutôt bon film.
Jack Reacher : Film correct.
Les Bêtes du sud sauvage : J’ai trouvé ça plutôt moyen et quelconque.
De l'autre côté du périph : Correct
Anna Karénine : Bon film
Mais qui a retué Pamela Rose : Vraiment quelconque et oubliable.
Argo : Excellent film d’espionnage.
Twilight IV seconde partie : Correct.
Une nouvelle chance : Très bon film de Clint Eastwood.
Looper : Excellent film de science-fiction, avec un très bon scénario.
Le Jour des corneilles : Bon dessin animé.
Skyfall : Bon James Bond.
Ted : Assez bonne comédie.
God Bless América : Excellent film sur l’Amérique et son déclin.
Pauline détective : Correct.
Camille redouble : Là aussi, excellent film.
Les seigneurs : Bon film sur le football.
Moi député : Bon film sur les élections aux USA.
Les enfants loups : excellent dessin annimé.
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Ne nous fâchons pas (1966, de Georges Lautner, dialogues Michel Audiard, avec Lino Ventura, Jean Lefebvre, Michel Constantin, Mireille Darc, André Pousse). Un ex-truand devenu armateur accepte d'aider d'anciens complices en récupérant l'argent que leur doit un mauvais payeur. Mais ce dernier, aussi minable qu'attachant, est également pourchassé par des gangsters Britanniques très 60's...
Sympathique comédie qui tient au jeu des acteurs dans des rôles taillés sur mesure. La seconde moitié du film patine un peu mais le tout se laisse bien voir, notamment pour les répliques impayables d'Audiard. "D'un autre côté, faut bien dire, que le flinguer comme ça de sang-froid, sans être tout à fait de l'assassinat, y aurait quand même comme un cousinage…"


For All Mankind (1989, d'Al Reinert). Documentaire sur la conquête lunaire à partir d'images d'archives de la NASA. Le fil conducteur est la mission Apollo 11 avec les premiers pas de Neil Armstrong. En voix-off, les astronautes des différentes missions américaines commentent leur expérience.
Le montage est très bien fait : il tire par moment le documentaire vers le film à suspens, et il faut bien dire que les images fournies par la NASA sont absolument magnifiques : plans de l'orbite terrestre, clair de terre, images en couleur sur la lune, on en prend plein les yeux. Séquence sublime de la capsule au-dessus des cratères lunaires, avec la musique planante de Brian Eno. On pourrait être dans 2001, l'Odyssée de l'Espace. Une mise en scène réussie d'une belle aventure humaine.


Buried (2010, de Rodrigo Cortés, avec Ryan Reynolds). Un homme se réveille, enterré vivant dans un cercueil. Il n'a qu'un briquet et un téléphone portable. Il comprend vite que le temps lui est compté avant qu'il n'étouffe.
Film de suspens des plus originaux. Le film n'a qu'un acteur et se passe uniquement dans le cercueil. Avec ce point de départ minimaliste, le réalisateur construit un très bon suspens, même si, paradoxalement, sur la fin, il a tendance à en faire trop (!).


Gravity (2013, d'Alfonso Cuaron, avec Sandra Bullock, George Clooney). Le docteur Stone effectue sa première sortie dans l'espace, pour réparer le satellite Hubble. Elle est supervisée dans sa mission par Kowalsky, un vétéran de l'espace dont c'est la dernière sortie. Ils doivent regagner en urgence leur station au moment où une vague de débris spatiaux déferle sur eux, détruisant tout sur son passage...

Film catastrophe en orbite, qui vaut d'abord par ses très belles images et une réalisation virtuose, qui nous fait passer dans un même-plan séquence du plan très large à une entrée dans la vue subjective de l'héroïne. Voyage dans tous les sens à l'intérieur des capsules spatiales. Du grand spectacle étourdissant. Un arrière-plan symbolique, sur le thème du deuil et de la renaissance. :Jedi: L'héroine a perdu sa fille, qui s'est tuée en tombant. Depuis, sa vie tourne en rond. On comprend qu'elle est partie dans l'espace pour fuir la gravité qui lui a pris son enfant. Les épreuves périlleuses qu'elle subit vont l'amener face à un choix critique : mourir dans l'espace ou tenter de retourner sur notre planète, en acceptant de nouveau la terre et la gravité.


Snowpiercer (2013, de Joon-ho Bong, avec Chris Evans, Kang-ho Song, Jamie Bell, John Hurt, Ed Harris). La terre subit une nouvelle ère glaciaire. Les derniers hommes ont trouvé refuge dans un immense train qui roule en permanence autour du globe. A l'avant, les riches vivent dans le luxe. A l'arrière, la plèbe est confinée dans des wagons insalubres. Une révolte finit par éclater. Les insurgés partent à la conquête de l'avant du train.

Le transperceneige est un microcosme où se joue la survie de l'humanité, sur fond de lutte des classes à l'état brut. Chris Evans, complètement à contre-emploi par rapport à son rôle de Captain America sympa et aseptisé, livre une très bonne performance. Plusieurs seconds rôles haut en couleur. Des péripéties, des rebondissements, une mise en scène par un réalisateur très doué, tout cela concourt à faire du film un très bon divertissement.


A venir :
- Ms. 45 (1981)
- Jack Reacher (2012)
- Elysium (2013)
- Amazonia (2013)
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"5 Famously Terrible Movies That Were Almost Great"

http://www.cracked.com/article_207 [...] great.html

Prometheus, Au service secret de sa majesté, Le Retour du Jedi...

Prometheus :
"Instead of a worthy follow-up to the best sci-fi action movie ever, we got an attempt at a stand-alone plot that wouldn't have even happened if the characters weren't stupid enough to pet alien snakes, get lost in tunnels that they themselves had mapped, and take their helmets off on an alien planet most likely so full of dangerous microbes that they'd be shitting their intestines out within the hour. Seriously, they're like the dumbest scientists ever.

Read more: http://www.cracked.com/article_20703_5-f...z2l19wyTv3"
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