Bon, après avoir relu l'introduction à la campagne je me suis senti un peu inspiré, et j'ai écrit un petÿ texte hier au lieu de continuer le prmier récit de Riobe... 
Bon, je le poste là en rapellant que c'est écrit sans l'accord des MJ et que c'est par conséquent totalement non officiel
. Si ça ne vous plait pas prenez juste ça comme un trip maÿchant
, si vous aimez et bien tant mieux 
Attention ça commence...
Les lourdes fumées saturées d’encens remplissaient maintenant toute la pièce, accentuant encore l’effet d’ombres mouvantes sur les murs, et les étagères couvertes d’anciens ouvrages et de fioles aux contenus inquiétants. Au centre de la pièce, juste devant le brasier, la jeune femme au visage défiguré par une large plaque sombre et purulente finissait ses incantations. Elle se saisi alors d’un poignard orné et se fit une profonde entaille dans la paume avant de la presser au dessus des flammes. Le sang corrompu grésilla dans le feu qui sembla soudain redoubler d’intensité.
« Entends la prière de ton humble servante maître ! Daigne accepter cette offrande et apparaître devant elle ! »
Ceci dit, la sorcière recula jusqu’au bord de la pièce et attendit. Le feu continua à gagner en intensité et les volutes de fumées se mirent à tourner comme entraînées par un tourbillon. Puis un bruit de tonnerre ébranla la pièce, et la fumée se rassemblât au dessus du foyer pour former une immense forme, mi homme, mi monstre. Une voix énorme et terrifiante, semblant sortir du néant raisonna dans la pièce.
« Comment oses-tu apparaître devant moi après un tel échec !
- Grâce maître ! » gémit la sorcière en se jetant à genoux « C’est Asahina qui n’a pas su assez convaincre cet imbécile de Taro !
- C’est là la seule excuse que tu as pour échapper à ma colère ?
- Pitié maître ! Mon plan aurait du fonctionner, mais le dragon a engagé un rônin qui les a mis sur la piste, et cette maudite bushi a ensuite décidé de mettre en grand danger son honneur pour sauver Ayame !
- Pourquoi ne sont-ils pas morts dans les temples sur la montagne ? Vas-tu encore trouver une excuse pour cela ?
- Je ne comprends pas ce qui a pu se passer…la grue noire aurait du s’en charger, mais à l’approche de ce bushi Kakita, il a sembler très troublé et a voulu le rencontrer seul à seul. Mais même ainsi je ne comprends pas comment il a pu être battu.
- Tu veux dire que tu as eu la bêtise de laisser se rencontrer les deux grues !! Mais c’était bien trop tôt !
- Je l’ignorais maître… vous me donnez si peu d’informations. J’ai fait au mieux avec ce que je savais.
- A quoi sert-il que je t’apprenne quoi que ce soit si tu ne sais pas écouter. Que t’avais-je dit lors de notre précédente rencontre ?
- Maître je…
- Répète ce que je t’avais enseigné ! »
La sorcière, troublée, réfléchi pendant un moment puis entonna d’une voix lente
« Les six samurais se réuniront. Il y aura les deux phœnix unis comme trois ailes de feu, le dragon appelé dragon et le lion sans crinière, et avec eux viendront le fracas des sabots des licornes et la fière colère de la grue. Mais dans l’ombre des ailes de feu se cacheront l’amertume et de sombres secrets, dans l’âme du dragon et du lion se consumeront les passions, et, tandis que siffleront les kamis du vent dans les courses du cavalier et du sabre, les déesses de la vengeance hurleront à travers les génération : Némésis ! »
- Comprends-tu maintenant le sens de ces paroles et l’étendue de ta bêtise ?
- Je… maître pardonnez moi, je ferais tout pour me racheter. Dites moi seulement ce que je dois faire !
- Tout savoir a un prix ! Tout savoir se mérite et tu n’en es pas digne.
- Maître je ne puis accomplir ma mission si je n’en sais pas plus.
- Alors paie le prix de ce savoir…
- Quel est son prix maître ?
- Entaille ton bras sur toute sa longueur et avance le au dessus du feu ! »
Terrifiée, la sorcière se recroquevilla et tenta de fuir la terrible présence, mais celle ci était plus forte que ça volonté. En tremblant et en rampant, elle repris son couteau de cérémonie, puis poussa un cri de douleur quand elle le planta dans son bras. A bout de forces elle le tendit au dessus des flammes qui redoublèrent soudain, prenant son bras dans le brasier. La sorcière le retira en hurlant et s’effondra par terre. En tremblant elle regarda son bras atrocement douloureux. Il était noir depuis la main jusqu’au coude, mais ce n’était pas vraiment brûlé. Non, en fait il s’était racorni et s’était teinté d’un noir d’encre sur lequel commençaient à pousser des petites pustules vertes. Horrifiée elle tourna a nouveau son regard vers le centre de la pièce. Calmement la voix spectrale reprit.
« Sache, misérable servante, que les personnes qui s’affrontent se sont déjà affrontées. Sache que ceux qui combattent aujourd’hui ensemble, combattaient déjà ensemble. Quatre fois déjà ils sont revenus, et pourtant cela n’a toujours pas suffi. C’est maintenant la cinquième réincarnation. Chacune fut différente des autres et pourtant toutes furent semblables. Implacablement, les fortunes de la vengeance déclinent les mêmes combats. Cinq fois la pièce fut lancée et cinq fois elle retomba sur la tranche. Cinq fois les fortunes furent indécises et cinq fois les ancêtres s’interrogèrent. Les six samurais sont impuissants face aux immenses forces qui leur font rejouer le même combat encore et encore jusqu’à ce qu’une issue satisfaisante soit trouvée. A travers toutes ces vies ils sont fidèles à leur kami. Le lion est constant, la grue parfaite, la licorne curieuse et le phoenix se sacrifie. Seul le dragon est changeant, et c’est lui qui donne le ton de chaque réincarnation.
- Mais que faire alors maître si le combat est toujours le même ?
- Il faut le jouer encore une fois, c’est notre seul choix.
- Mais cela ne changera rien…
- Tout dépend de la façon dont se passent les choses. Tu vas commencer par retrouver celui qui hait la Licorne sans même l’avoir rencontré. Peut-être sera-t-il plus facile à manipuler que cette maudite grue noire.
- Il n’en n’a toujours fait qu’à sa tête ! Je ne vois pas comment un autre pourrait être pire…
- Ensuite, tu essayeras de réunir autant d’information que tu le pourras sur les six. Il nous faut comprendre comment va se rejouer l’histoire cette fois ci et comment briser le cycle.
- Bien maître !
- N’échoue pas cette fois ! Ou tu comprendras le sens du mot souffrances. »
La forme se dissipa pour ne plus former à nouveau qu’un dense nuage de fumée dans la pièce. Le feu finissait doucement de s’éteindre plongeant la pièce dans l’obscurité. Péniblement, la sorcière se releva et recula vers la lourde porte qui isolait la pièce en enveloppant son bras dans un vieux tissu. Elle ramassa le masque qu’elle avait posé sur l’étagère en entant puis releva son grand capuchon pour dissimuler au mieux son visage. Au moment où elle enclenchait le mécanisme qui manoeuvrait le lourd panneau, un sourire mauvais se dessina sous son masque. « A nous deux licorne ! »

Bon, je le poste là en rapellant que c'est écrit sans l'accord des MJ et que c'est par conséquent totalement non officiel



Attention ça commence...
Les lourdes fumées saturées d’encens remplissaient maintenant toute la pièce, accentuant encore l’effet d’ombres mouvantes sur les murs, et les étagères couvertes d’anciens ouvrages et de fioles aux contenus inquiétants. Au centre de la pièce, juste devant le brasier, la jeune femme au visage défiguré par une large plaque sombre et purulente finissait ses incantations. Elle se saisi alors d’un poignard orné et se fit une profonde entaille dans la paume avant de la presser au dessus des flammes. Le sang corrompu grésilla dans le feu qui sembla soudain redoubler d’intensité.
« Entends la prière de ton humble servante maître ! Daigne accepter cette offrande et apparaître devant elle ! »
Ceci dit, la sorcière recula jusqu’au bord de la pièce et attendit. Le feu continua à gagner en intensité et les volutes de fumées se mirent à tourner comme entraînées par un tourbillon. Puis un bruit de tonnerre ébranla la pièce, et la fumée se rassemblât au dessus du foyer pour former une immense forme, mi homme, mi monstre. Une voix énorme et terrifiante, semblant sortir du néant raisonna dans la pièce.
« Comment oses-tu apparaître devant moi après un tel échec !
- Grâce maître ! » gémit la sorcière en se jetant à genoux « C’est Asahina qui n’a pas su assez convaincre cet imbécile de Taro !
- C’est là la seule excuse que tu as pour échapper à ma colère ?
- Pitié maître ! Mon plan aurait du fonctionner, mais le dragon a engagé un rônin qui les a mis sur la piste, et cette maudite bushi a ensuite décidé de mettre en grand danger son honneur pour sauver Ayame !
- Pourquoi ne sont-ils pas morts dans les temples sur la montagne ? Vas-tu encore trouver une excuse pour cela ?
- Je ne comprends pas ce qui a pu se passer…la grue noire aurait du s’en charger, mais à l’approche de ce bushi Kakita, il a sembler très troublé et a voulu le rencontrer seul à seul. Mais même ainsi je ne comprends pas comment il a pu être battu.
- Tu veux dire que tu as eu la bêtise de laisser se rencontrer les deux grues !! Mais c’était bien trop tôt !
- Je l’ignorais maître… vous me donnez si peu d’informations. J’ai fait au mieux avec ce que je savais.
- A quoi sert-il que je t’apprenne quoi que ce soit si tu ne sais pas écouter. Que t’avais-je dit lors de notre précédente rencontre ?
- Maître je…
- Répète ce que je t’avais enseigné ! »
La sorcière, troublée, réfléchi pendant un moment puis entonna d’une voix lente
« Les six samurais se réuniront. Il y aura les deux phœnix unis comme trois ailes de feu, le dragon appelé dragon et le lion sans crinière, et avec eux viendront le fracas des sabots des licornes et la fière colère de la grue. Mais dans l’ombre des ailes de feu se cacheront l’amertume et de sombres secrets, dans l’âme du dragon et du lion se consumeront les passions, et, tandis que siffleront les kamis du vent dans les courses du cavalier et du sabre, les déesses de la vengeance hurleront à travers les génération : Némésis ! »
- Comprends-tu maintenant le sens de ces paroles et l’étendue de ta bêtise ?
- Je… maître pardonnez moi, je ferais tout pour me racheter. Dites moi seulement ce que je dois faire !
- Tout savoir a un prix ! Tout savoir se mérite et tu n’en es pas digne.
- Maître je ne puis accomplir ma mission si je n’en sais pas plus.
- Alors paie le prix de ce savoir…
- Quel est son prix maître ?
- Entaille ton bras sur toute sa longueur et avance le au dessus du feu ! »
Terrifiée, la sorcière se recroquevilla et tenta de fuir la terrible présence, mais celle ci était plus forte que ça volonté. En tremblant et en rampant, elle repris son couteau de cérémonie, puis poussa un cri de douleur quand elle le planta dans son bras. A bout de forces elle le tendit au dessus des flammes qui redoublèrent soudain, prenant son bras dans le brasier. La sorcière le retira en hurlant et s’effondra par terre. En tremblant elle regarda son bras atrocement douloureux. Il était noir depuis la main jusqu’au coude, mais ce n’était pas vraiment brûlé. Non, en fait il s’était racorni et s’était teinté d’un noir d’encre sur lequel commençaient à pousser des petites pustules vertes. Horrifiée elle tourna a nouveau son regard vers le centre de la pièce. Calmement la voix spectrale reprit.
« Sache, misérable servante, que les personnes qui s’affrontent se sont déjà affrontées. Sache que ceux qui combattent aujourd’hui ensemble, combattaient déjà ensemble. Quatre fois déjà ils sont revenus, et pourtant cela n’a toujours pas suffi. C’est maintenant la cinquième réincarnation. Chacune fut différente des autres et pourtant toutes furent semblables. Implacablement, les fortunes de la vengeance déclinent les mêmes combats. Cinq fois la pièce fut lancée et cinq fois elle retomba sur la tranche. Cinq fois les fortunes furent indécises et cinq fois les ancêtres s’interrogèrent. Les six samurais sont impuissants face aux immenses forces qui leur font rejouer le même combat encore et encore jusqu’à ce qu’une issue satisfaisante soit trouvée. A travers toutes ces vies ils sont fidèles à leur kami. Le lion est constant, la grue parfaite, la licorne curieuse et le phoenix se sacrifie. Seul le dragon est changeant, et c’est lui qui donne le ton de chaque réincarnation.
- Mais que faire alors maître si le combat est toujours le même ?
- Il faut le jouer encore une fois, c’est notre seul choix.
- Mais cela ne changera rien…
- Tout dépend de la façon dont se passent les choses. Tu vas commencer par retrouver celui qui hait la Licorne sans même l’avoir rencontré. Peut-être sera-t-il plus facile à manipuler que cette maudite grue noire.
- Il n’en n’a toujours fait qu’à sa tête ! Je ne vois pas comment un autre pourrait être pire…
- Ensuite, tu essayeras de réunir autant d’information que tu le pourras sur les six. Il nous faut comprendre comment va se rejouer l’histoire cette fois ci et comment briser le cycle.
- Bien maître !
- N’échoue pas cette fois ! Ou tu comprendras le sens du mot souffrances. »
La forme se dissipa pour ne plus former à nouveau qu’un dense nuage de fumée dans la pièce. Le feu finissait doucement de s’éteindre plongeant la pièce dans l’obscurité. Péniblement, la sorcière se releva et recula vers la lourde porte qui isolait la pièce en enveloppant son bras dans un vieux tissu. Elle ramassa le masque qu’elle avait posé sur l’étagère en entant puis releva son grand capuchon pour dissimuler au mieux son visage. Au moment où elle enclenchait le mécanisme qui manoeuvrait le lourd panneau, un sourire mauvais se dessina sous son masque. « A nous deux licorne ! »
