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11e Episode : Les feux d'artifice de Toshi Ranbo
#64
CHRONIQUES DE L'EMPIRE D'EMERAUDE
11e Episode


Déflagrations

A peine la caravane mise en sécurité derrière les murs de la Cité des Apparences, nos héros furent envoyés chez les médecins et les shugenja, pour y défaire leurs armures et y panser leurs blessures. Ryu-san fut l'objet des soins des guérisseurs Asahina et des moines.
La ville était sous le coup de la loi martiale. Les terribles piquiers de la famille Tsume veillaient à l'ordre à l'intérieur des murs, et gardaient les convois de heimin qui se proécipitaient dans les remparts, pendant que les patrouilles de samuraï Daidoji terminaient de vider les villages de tous les animaux, et d'emporter toute la nourriture possible à l'intérieur des murs. Les villages alentours étaient désertés, et la ville intra muros grouillait maintenant de monde, de cette agitation incessante des préparatifs à la guerre. Partout en ville, les Daidoji faisaient renforcer les murs par les hommes de peine, et les sections spéciales, sous le commandement direct du général Morozane, installaient des pièges, renforçaient leurs abris discrets, s'assuraient des mécanismes de trappe, de flèches, qui devraient surprendre les Matsu une fois la probable entrée de ceux-ci en ville effectuée. C'était un travail minutieux, qui n'aurait rien eu à envier à ceux de la famille Bayushi, pour fair de chaque pouce de terrain un lieu mortel pour les Matsu, qui fonceraient tête baissée dedans, en hurlant le nom de leur glorieuse Ancêtre.
On dirigeait les nombreux rônins recrutés pour l'occasion aux points les plus dangereux de la défense. Bien sûr, jamais les Grues n'iraient se vanter après coup d'avoir employé les services des hommes de la vague, mais on était chez les Daidoji, à la Cité de la Violence derrière la Courtoisie, et les Matsu approchaient à la vitesse de la marée montante !

Nos héros furent reçus par le général Morozane, qu'ils avaient déjà rencontrés -sauf pour Bokkai et Shigeru- l'été dernier, quand ils poursuivaient Hikozaemon, le rônin souillé,
1er épisode Wrote:Après de difficiles négociations, nos samourai purent poser le pied en terre Lion. Ils durent passer la nuit à la Cité des Apparences. Les honorables bushi Daidoji devaient donner l'assaut à l'aube, le lendemain, contre la forteresse Matsu.

ainsi qu'au début de la cour d'hiver.
- Seigneur Morozane, cria Kohei en se jetant à genoux devant le général, j'ai failli à ma mission ! Des trois chariots que l'on m'a confiés, je n'en amène que deux, et l'un n'est plus rempli que de riz et d'eau ! Demande-moi de m'ouvrir le ventre et je le ferai !
- Mais non, mais non, répondit le général, en regardant ailleurs, l'air de prendre la chose à la légère, tu n'as pas échoué. La caravane est bien arrivée, c'est l'essentiel...
- Demande-moi de combattre pour toi, et je le ferai avec joie ! criait encore Kohei-san, en se prosternant tant qu'il pouvait.
- Allons, allons... je sais que tu es un noble guerrier, Kohei-san, et je pense que tu as rempli ta mission. Le voyage n'a pas été trop pénible ? tu n'as pas rencontré trop d'ennemis ?
- Le voyage fut sans difficulté. Plusieurs ennemis ont voulu s'emparer de ces chariots, mais nous les avons tués. Mais hélas, Morozane-sama ! je t'amène malgré cela bien peu de ce que t'on avait envoyé !
- Ah ?... oh, ce n'est pas si grave, tu sais ! après tout, la vraie caravane est arrivée en bon état, pendant que les Matsu s'acharnaient contre celle que tu conduisais... Tout va bien donc.
Le silence se fit pendant quelques instants, brisé seulement par Kohei :
- Par Benten ! Morozane-sama ! ta sagesse est immense, et ton discernement inégalable ! quelle joie et quel honneur d'avoir protégé cette fausse caravane pour toi !!...
Quelques rires parcourent l'assistance, pendant que le malheureux Licorne réalisait comment on s'était servi de lui.
- Vous voyez, dit Ryu-san à Shigeru-san, je l'avais bien dit qu'il fallait une seconde caravane ! :na_tac: Tzya

- Allons ! lança Morozane à l'intention de tous, maintenant, il faut nous préparer à la bataille ! que tous rejoignent le poste qui lui a été assigné ! Matsu Gohei n'attendra pas une journée de plus pour attaquer !
Aussitôt, tous les officiers s'inclinèrent devant leur général, quittèrent la grande salle et se repartirent dans la ville. Déjà, l'armée Matsu était en vue des murailles. Chevauchant à sa tête, trident en main, le général Gohei exaltait la vaillance de ses hommes, qui s'apprêtaient à déferler sur la Cité.

Samurai

Alors que nos héros frappaient de toutes leurs forces, et avec toute leur maîtrise du sabre, le monstre qui avait pris le nom du senseï Kanera, Ayame-san et Ikky-san contournèrent l'affrontement, et coururent en ville. La shugenja serrait dans sa main les ciseaux à lame de cristal donnés par Emmon.
Les rues de la petite cité thermale étaient tortueuses. On en voyait pas le bout !

Ces rues étaient tortueuses comme celles de la Cité des Apparences. Peu avant le début de la bataille, alors que les Daidoji prenaient position, suivie de Bokkai et Hiruya, la shugenja courut vers la bibliothèque, pour y trouver le parchemin dont Emmon avait parlé.

La nuit était maintenant complétement tombée. Seules sur cette île inconnue, Ikky et Ayame se trouvaient incapables de sortir des rues, qui tournaient et se retournaient sur elle-même ; il y avait pourtant peu de bâtiments, mais à mesure qu'elles s'y enfonçaient, les deux samuraï-ko en voyaient de moins en moins la sortie. La fureur de la bataille semblait lointaine. Tout ici était froid, mort, désert, loin de tout, comme dans une autre terre, et bientôt, les deux femmes ne reconnurent plus rien, ni les bâtiments, ni les rues et quand elles voulaient revenir sur leurs pas, elles se perdaient encore plus, dans une fuite en avant imperturbable.

Les rues de la Cité des Apparences étaient très encombrées, et ce ne fut que grâce à Kakita Hiruya que le petit groupe put accéder sans trop de difficulté à la bibliothèque. Celle-ci avait été transformée en dépôt du trésor. Tous les parchemins avaient été entassés dans une petite pièce. Fébrilement, le groupe se mit à la recherche du bon.

Un vent glacé soufflait dans les rues. Des visages apparaissaient sur les murs, s'enfuyaient, allaient, venaient, comme ces petites filles qui jouaient dans les rues, narguaient Ayame, ricanaient et s'enfuyaient aussitôt. La même peur suintait à nouveau de partout, comme une suprême désolation.
- Suis-moi donc Ayame ! suis-moi donc ! moi je voudrais tellement te connaître mieux. Tu ne cherches que moi, tu as fait tant d'effort, viens dans mes bras et nous serons ensemble pour toujours, et tu me connaîtras à jamais.
Ikky-san remarqua combien Ayame s'était mise à trembler, paralysée par la peur. A nouveau, la tentation, celle qui l'avait déjà vaincue au palais, quand elle avait tracé le nom sur le parchemin. C'était trop fort. Des paysans, des visages de son passé, des Nobuyori, des Emmon passaient dans le village, si proches et si loins d'elle, et Ayame revit les soudards qui, il y a plusieurs années de cela, s'étaient approchées d'elle, l'avaient attaquée, et lui avait brisé le bras. Elle se souvint de la douleur quand il fallut l'amputer, et des semaines de souffrance incessante après... Premières vapeurs d'opium, pour calmer cette douleur, puis une lente dérive dans ces vapeurs bleutées, cotonneuses... Brume, poussière, tremblement : au-delà des murailles, Matsu Gohei pointait le ciel de son trident, à en percer les nuages, et donnait le signal de l'assaut. Choc immense, effroyable, entre les premières lignes de la famille Matsu, et les piquiers de la famille Tsume, prêts à se sacrifier pour leur ville. Des centaines de flèches pleuvaient sur les assaillants, et des cascades d'eau brûlante tombaient sur les bushi qui venaient à l'assaut des remparts.
Le tremblement surhumain de la charge des Lions ébranla toute la cité, chaque flaque d'eau, chaque demeure. A l'intérieur des murs, on savait la dernière heure arrivée.
En haut de la plus haute tour de la ville, les généraux agitaient leurs éventails de guerre pour transmettre leurs ordres aux taisa et à leurs troupes, qui défendaient comme des enragés les murs. Morozane voyait s'achever un cycle de six ans. C'était le temps qu'il avait tenu cette ville face aux assauts de Matsu Gohei. C'était la croix élevée en l'honneur d'Akodo Arasou qui prenait feu maintenant, transpercé de plusieurs flèches enflammées tirées par les Matsu. Le monument de bois croulait lentement, comme le souvenir du brillant tacticien, tué lorsque les Grues, emmenés par Morozane avaient pris la ville. Le général se souvint du plan de guerre élaboré par son ami et tacticien Daidoji Yajinden, celui-là même qui venait de penser à envoyer deux caravanes, dont une fausse pour attirer les Matsu, celui-là même qui avait appris à Morozane comment tuer à coup sûr Arasou la bataille, grâce à un informateur de confiance. Matsu Tsuko était entrée, au soir de la bataille, dans une colère abominable, en apprenant la mort d'Arasou. Peu après, sorti de son couvent, Akodo Toturi prenait la tête de sa famille, et devenait le général le plus brillant du clan.

La fureur de tous les guerriers de Gohei finit par avoir raison des murs. En ville, Ayame revenait vers le palais, et dans le fort central, nos autres héros achevaient de revêtir de lourdes armures de combat.... Ayame avait très peur, les visages venaient à elle, la séduisaient peu à peu.
- Non, non, elle est à l'intérieur de moi ! je n'y peux rien !
Ayame se tenait le visage dans sa main, et se retenait de fondre en larmes.
- Arrêtez, cria Ikky au milieu du silence absolu des rues. Je suis votre yojimbo ! Je vous protège de vos ennemis, et maintenant je saurai vous protéger de vous-mêmes, de vos ennemis intérieurs ! Suivez-moi maintenant, c'est moi qui prend le commandement !
- Je ne peux pas !... je n'y peux rien... elle me hante...
Ikky agrippa par le bras la shugenja et la mena en avant, tandis qu'Ayame restait prostrée, et se laissait tirer en avant.
A l'entrée du village, l'oni-no-kanera agonisait sous les coups répétés de nos héros. A terre, Kohei-san et Shigeru-san n'étaient pas en danger de morts, mais certainement incapables de combattre. Bokkai, Hiruya, Ryu et Yugoki coururent au village, alors que les gardes Shiba progressaient au milieu des zombies de plus en plus nombreux.

Engoncés dans leurs armures lourdes, Kohei-san et Shigeru-san tenaient l'étroit escalier contre l'assaut des Matsu. Le Crabe abattait son tetsubo, pendant que Kohei résistaient aux coups et couvrait son camarade. Les Lions, de plus en plus nombreux, repoussaient vers le haut de l'escalier les deux samuraï. Alors qu'ils venaient d'en abattre trois coup sur coup, le Crabe et le Licorne virent avancer une grande plaque de bois et de fer, poussé par les Matsu. Brandissant son tetsubo, Shigeru fracassa ce grand bouclier, et Kohei fendit la tête de plusieurs des porteurs. Mais il était trop tard. D'autres Lions arrivaient par derrière, et nos deux héros durent refluer vers la grande salle, où leurs compagnons se battaient, pied à pied contre les Lions qui, après avoir envahi la ville et essuyé de considérables pertes contre les pièges Daidoji, achevaient de prendre le fort. Morozane et ses plus proches yojimbos se battaient avec une énergie intarrissable, montrant l'exemple à Bokkai, Hiruya, Ryu et Riobe.
Soudain, par la grande porte, entra Matsu Gohei en personne, fumant des naseaux comme un taureau, ivre de la guerre et du sang versé !
- Cette ville est à moi ! tu as perdu Morozane !
- Tu n'auras jamais la Cité des Apparences, Gohei ! c'est toi qui as perdu !
Les Lions coururent sus à Morozane ! c'était l'hallali !
Les deux généraux ennemis croisèrent leurs lames, et s'entaillèrent profondément ! leur sang coulait comme un ruisseau au bord d'une falaise. Ils posèrent le genou à terre !
- Vas-y, cria Morozane à l'un de ses lieutenants ! Finissons-en !
- Oui, Morozane-sama.
Le Grue leva encore son sabre, blessa encore Gohei, et, dans un cri de rage, défia une dernière fois le Lion, tira son wakisahi et se le passa dans le ventre. Gohei s'effondra au sol, et fut transpercé par les quatre katana des yojimbos Daidoji, qui abattirent leurs ennemis et firent seppuku aussitôt après. L'un d'eux, avant de mourir, sortit une flûte en bois, et souffla dedans de toutes ses forces. Nos héros avaient repoussé les Matsu.
Peu après, une énorme, énorme explosion secoua toute la ville, et toute la chair de tous les combattants. Les uns après les autres, comme foudroyés par mille éclairs, les bâtiments de la ville volèrent en éclat, dans les hurlements et les explosions dignes de la fin du monde !

Samurai

Ca va mal, et plus personne ne sait où il est, ni quand, ni sous quels cieux ni quel Empire ! Des flèches enflammées, des tourbillons de feux, des explosions de partout, des feux d'artifices secouent la ville, réduisent les bâtiments en poudre ! C'est la grande furie des élèments !
Ayame court dans les rues, serrant son précieux parchemin contre elle, suivie de Bokkai et Ikky, ou bien elle court hors du labyrinthe de la ville thermale, suivie par Ikky, vers ces grands bassins d'eau chaude... Au-dessus de l'un d'eux, le senseï Kanera flotte, allongé, en torpeur, et des vapeurs noires, visqueuses, l'entourent, prenant vaguement forme humanoïde. Ayame serre les ciseaux de cristal. Ikky la tire par le bras, katana dans l'autre main, et des monstres sans visage, incognito, passent autour d'elles en mumurant...
Avançant de leur pas lourd, dans leurs armures de combat, Shigeru et Kohei sont sortis du donjon. Ils prennent leurs chevaux et montent en selle. Kohei aide Ryu, mal en point, à monter derrière lui. Suivis par Hiruya, Riobe, ils s'engagent au trot dans les rues de la ville, en plein cataclysme : tous les tonneaux de poudre gaijin explosent ! des pans de murs s'écroulent, des toits s'effondrent, il pleut des briques ! ... Dans les vapeurs noires, âcres, de la ville qui croule, Ayame, Ikky et Bokkai s'enfuient, se dissimulant derrière ces rideaux d'épaisse fumée ; les trois mêmes approchent des bassins où l'Ombre Vivante commence à s'emparer du senseï, dont l'âme est affaiblie par l'oni à qui on a lié son nom. Comme de grands rideaux de mouches, vivants et se contorsionnant, des silhouettes tortueuses barrent la route à nos héros. A mesure qu'ils approchent, le bassin recule ; ils avancent au ralenti. Ayame plante ses ciseaux dans le corps de l'un d'eux, et le déchire comme un tissu. D'autres silhouettes arrivent, dans les décombres ? Des Matsu ! Pendant ce temps, nos héros passent dans les rues, et envoient de furieux coups de katanas à tous ceux qu'ils croient !
Bokkai-san demande à Ayame de lui prêter ces ciseaux. Les maniant comme un poignard, il taillade les formes noires ! Les spectres d'ombres reculent. Ryu et Bokkai se précipitent pour attraper le senseï, dont l'âme a failli succomber.
L'oni qui s'est emparé de son nom agonise lentement, transpercé de plus de vingt coups de katanas. Soudain, sortant de partout, des profondeurs de la terre, ou tombant des étoiles, des centaines d'horreurs, nombreuses comme les fourmis, arrivent en masse, rendus fous de rage. De la vie à la mort se trouve tendu le sourire d'écorché de Nakiro le dément !
Dans la Cité des Apparences, le poivre gaijin explose de partout, et tout s'effondre, s'envole, gicle, jaillit dans le ciel, et sur l'île thermale, les forces de l'Outremonde se déchaînent et coulent comme une rivière de boue vers nos héros.
A même le sol, Ayame s'empresse de tracer un ensemble de glyphes de protections. Plusieurs zombies sont déjà au contact, avides de dévorer nos héros, quand une grande colonne de lumière jaillit soudain du sol, entoure tous nos samuraï, et consume instantanément toutes les créatures à proximité ! La marée des pantins grotesques ne peut plus approcher à moins de quelques mètres. Rendues folles par ce rituel de protection, elles grondent, juste à la frontière, sur le bord du cercle, et celles qui s'approchent trop sont aussitôt brûlées vives. Sortis de la ville, chancelant, titubant, le corps recouvert d'éclats de jade en fusion, Nakiro approche, riant comme un déterré, se consumant lentement, et vient s'écrouler, comme un squelette qui flanche, aux pieds de nos héros. Il meurt en ricanant une dernière fois, à l'intention de Hiruya :
- Quelle chance ! j'aurais eu la chance de te croiser enfin, fils de Takaaki !...

Les créatures sont de plus en plus nombreuses... Les Matsu sont prisonniers dans cette Cité qui se détruit de partout, et les Daidoji, surgis de chaque coin de rue, de chaque maison, les harcèle impitoyablement, un par un, groupe par groupe, frappant dans le dos, alors que le grondement continu des bâtiments qui finissent de s'effondrer, les déflagrations, les vacillements forment un tremblement qui n'a plus rien à envier à l'orage ! Des flambeaux traversent les airs ! des colonnes de flammes, des arcs, des langues de feu, partout, percent la nuit ! Les shugenja du Feu ont pris pied dans la ville, et terrassent leurs adversaires ! Dirigés par Akitoki-sama, les Shiba attaquent de toutes parts, harcèlent leurs ennemis, et enfin Masanaga-sama arrive, et projette une grande vague d'eau cristalline sur l'île ! Légère et puissante, elle vient se déposer comme un grand manteau de soie sur les créatures souillées, et les brûle impitoyablement, par la glaciale purification de l'eau ! La terre tremble, se fendille, des zig-zag, des éclairs creusent le sol, un grondement souterrain menace l'île, et toute la Cité tremble, et partout le feu et le vent propagent la destruction !
Protégés dans leur cercle mystique, nos héros voient soudain comme un météore s'abattre sur les créatures. Apparaissant dans une aura de feu, des pierres, des rochers voletant autour de lui, son célèbre grand chapeau et son masque sur la tête, concentrant les esprits de tous les esprits de la Terre, voici Isawa Tadaka, l'un des cinq grands maîtres ! Les servants difformes de Nakiro reculent face à son énergie, qui défie celle des montagnes, et soudain, en quelques gestes magiques, Tadaka-sama projettent une grosse averse de jade, qui achève de consumer toutes les créatures !
Les portes de la ville sont proches pour nos héros : la Cité des Apparences disparaît dans les fracas répétés, enchaînés qui la morcelle peu à peu, et ils parviennent enfin, victorieux, à sortir de cet endroit qui implose, s'effondre sur lui-même !
L'île, détruite par l'Outremonde, l'Ombre et la puissance conjuguée des magies Phénix, menace elle aussi de couler. Epuisés et vainqueurs, hagards, nos héros sont emmenés par les hommes de Masanaga-sama au palais, après avoir réchappé à cette île maudite !
A un mois de sitance, la Cité des Apparences et l'île thermale sont dévastées. En cette fin d'hiver, nos héros vont se remettre de leur aventure, dans la cour d'hiver, et en ce début de printemps, ils retournent sur leurs terres, parmi leur clan et leur famille.
Et c'est ainsi que l'Ordre Céleste, l'Empire, son Empereur et ses samuraï sont beaux , grands et nobles ! fou








Grand Stratéguerre,24/01/2005 à 12:31 Wrote:Y a pas eu tant de ston que ça Ouimaisnon








Samurai FORCE ET HONNEUR, SAMURAÏ ! Samurai





A venir : un épilogue de bon Aloy sur la cour d'hiver et la fin de cette année 1126. wink
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11e Episode : Les feux d'artifice de Toshi Ranbo - by Darth Nico - 27-01-2005, 10:07 PM

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