11-08-2010, 02:49 AM
(This post was last modified: 11-08-2010, 03:38 AM by Darth Nico.)
The Killers (1946), de Robert Siodmak, avec Burt Lancaster (son 1er rôle) et Ava Gardner. Deux tueurs retrouvent et abattent un boxeur suédois, qui n'oppose aucune résistance. Le détective de l'assurance du Suédois mène l'enquête et découvre que le boxeur était avec une femme belle et dangereuse...
Un petit classique noir.
Sorry, Wrong Number (1948), avec Barbara Stanwyck, Burt Lancaster : Une femme attend son mari depuis des heures, seule au lit dans sa grande maison. Elle veut l'appeler, l'opératrice fait une erreur. La femme surprend alors la conversation de deux hommes qui prévoient d'assassiner une femme dans la soirée. Choquée, elle cherche à prévenir la police, et à savoir ce que fait son mari.
Excellent suspens : récit construit sur des aller-retour dans le temps, avec jusqu'à 3 flash-backs les uns dans les autres.
Criss Cross (1949), de Robert Siodmak, avec Burt Lancaster. Steve Thompson fait une première erreur, celle de retrouver son ex-femme, qui s'est mise avec un gangster. Celui-ci propose à l'ex-mari de l'aider pour un braquage. Thompson commet alors une seconde erreur : il accepte... Film de suspens, film noir et drame romantique. Décidément, les femmes seront toujours fatales...
The Big Combo (1955) : Film noir.
- I will arrest you.
- On what charge ?
- Murder. Mine, if necessary.
- Don't push me too hard...
- It is my sworn duty to push you too hard.
Avec, en homme de main, le jeune Lee Van Cleef, sans moustache, à qui les éclairages donnent une tête diabolique.
Bullitt (1968), de Don Siegel, avec Steve McQueen. Un flic est chargé de protéger, sur demande d'un politicien sans scrupule, un truand qui s'apprête à témoigner contre la mafia. Pas beaucoup d'humour ni de dialogue, des personnages durs les uns avec les autres, pas d'effets inutiles. Le film invente un genre promis à un certain succès : la poursuite en voiture ! Celle-ci est dans les rues en pente de San Francisco. Lalo Schifrin (Mission Impossible...) compose la BO, mais cette séquence est montée exprès sans musique.
Dirty Harry 1 à 5 (1971-1988) : Le premier est bon ; réalisé par Don Siegel, qui a fait aussi Bullitt. On découvre Harry, le flic à qui on confie les sales boulots et qui envoie paître sa hiérarchie. Les 2, 3 et 4 se laissent regarder avec plaisir : on y découvre les lieux les plus célèbres de San Francisco (Golden Gate, rues en pente, Alcatraz, Coit Tower...). Cynique et sans un mot de trop. Harry arrête un braquage de café par épisode, en tuant tout le monde ; et ses partenaires finissent à l'höpital ou à la morgue. Clint réalise lui-même le 3. La réplique célèbre "Come on, make my day !" se trouve en fait dans le 4. Le 5 est un peu en-dessous : il y a quand même Jim Carrey en chanteur punk 80's et Liam Neeson en réalisateur de séries Z d'horreur. A noter aussi, une parodie de la poursuite de Bullitt, avec une voiture télécommandée explosive ! Mais il était temps d'arrêter. Par ailleurs, en 1988, tous les grands films de Clint étaient à venir...
Escape from Alcatraz (1979) : avec Clint Eastwood. Reconstitution précise de la seule évasion ayant réussi à Alcatraz. Un bon film, de Don Siegel, donc un style sec et réaliste, avec peu de dialogue, peu de musique.
Hammett (1982), de Wim Wenders. Dashiel Hammett, auteur du Faucon Maltais, est sollicité par un ancien collègue de l'agence de détectives Continental, pour retrouver une jeune Chinoise. L'ancien détective devenu écrivain accepte de reprendre du service. Il descend dans Chinatown.
A San Francisco, ceux qui dirigent, ce ne sont pas les politiciens, mais les riches, les flics et les gangsters. Et quand un écrivain enquête, la réalité se met à ressembler à ses fictions...
Un bon néo-noir, hommage au genre et au style de Dashiel Hammett.
King of New-York (1990), de Abel Ferrara (1990) : Un parrain (Christopher Walken) sort de prison. Il va reprendre le contrôle de la pègre, et utiliser l'argent pour construire des hôpitaux pour les pauvres. Des images et des couleurs très stylisées, pour des affrontements qui virent au bain de sang. Avec Steve Buscemi (acteur récurrent chez les frères Coen), et surtout : Lauwrence "Morpheus" Fishburne en racailles aux dents en or, David "Sunglasses" Caruso en jeune flic hargneux et Wesley Snipes, sérieux et crédible.
Passenger 57 (1992), avec Wesley Snipes. Un formateur du personnel de l'air, spécialisé dans les détournements d'avion, se retrouve dans un avion, qui est détourné par des bandits.
Ce n'est même pas assez divertissant pour être un bon film "pizza entre potes". C'est filmé et joué comme un téléfilm policier M6 de milieu d'après-midi. Une petite réplique culte quand même : "Always bet on Black !"
Un petit classique noir.
Sorry, Wrong Number (1948), avec Barbara Stanwyck, Burt Lancaster : Une femme attend son mari depuis des heures, seule au lit dans sa grande maison. Elle veut l'appeler, l'opératrice fait une erreur. La femme surprend alors la conversation de deux hommes qui prévoient d'assassiner une femme dans la soirée. Choquée, elle cherche à prévenir la police, et à savoir ce que fait son mari.
Excellent suspens : récit construit sur des aller-retour dans le temps, avec jusqu'à 3 flash-backs les uns dans les autres.

Criss Cross (1949), de Robert Siodmak, avec Burt Lancaster. Steve Thompson fait une première erreur, celle de retrouver son ex-femme, qui s'est mise avec un gangster. Celui-ci propose à l'ex-mari de l'aider pour un braquage. Thompson commet alors une seconde erreur : il accepte... Film de suspens, film noir et drame romantique. Décidément, les femmes seront toujours fatales...
The Big Combo (1955) : Film noir.
- I will arrest you.
- On what charge ?
- Murder. Mine, if necessary.
- Don't push me too hard...
- It is my sworn duty to push you too hard.
Avec, en homme de main, le jeune Lee Van Cleef, sans moustache, à qui les éclairages donnent une tête diabolique.
Bullitt (1968), de Don Siegel, avec Steve McQueen. Un flic est chargé de protéger, sur demande d'un politicien sans scrupule, un truand qui s'apprête à témoigner contre la mafia. Pas beaucoup d'humour ni de dialogue, des personnages durs les uns avec les autres, pas d'effets inutiles. Le film invente un genre promis à un certain succès : la poursuite en voiture ! Celle-ci est dans les rues en pente de San Francisco. Lalo Schifrin (Mission Impossible...) compose la BO, mais cette séquence est montée exprès sans musique.
Dirty Harry 1 à 5 (1971-1988) : Le premier est bon ; réalisé par Don Siegel, qui a fait aussi Bullitt. On découvre Harry, le flic à qui on confie les sales boulots et qui envoie paître sa hiérarchie. Les 2, 3 et 4 se laissent regarder avec plaisir : on y découvre les lieux les plus célèbres de San Francisco (Golden Gate, rues en pente, Alcatraz, Coit Tower...). Cynique et sans un mot de trop. Harry arrête un braquage de café par épisode, en tuant tout le monde ; et ses partenaires finissent à l'höpital ou à la morgue. Clint réalise lui-même le 3. La réplique célèbre "Come on, make my day !" se trouve en fait dans le 4. Le 5 est un peu en-dessous : il y a quand même Jim Carrey en chanteur punk 80's et Liam Neeson en réalisateur de séries Z d'horreur. A noter aussi, une parodie de la poursuite de Bullitt, avec une voiture télécommandée explosive ! Mais il était temps d'arrêter. Par ailleurs, en 1988, tous les grands films de Clint étaient à venir...
Escape from Alcatraz (1979) : avec Clint Eastwood. Reconstitution précise de la seule évasion ayant réussi à Alcatraz. Un bon film, de Don Siegel, donc un style sec et réaliste, avec peu de dialogue, peu de musique.
Hammett (1982), de Wim Wenders. Dashiel Hammett, auteur du Faucon Maltais, est sollicité par un ancien collègue de l'agence de détectives Continental, pour retrouver une jeune Chinoise. L'ancien détective devenu écrivain accepte de reprendre du service. Il descend dans Chinatown.
A San Francisco, ceux qui dirigent, ce ne sont pas les politiciens, mais les riches, les flics et les gangsters. Et quand un écrivain enquête, la réalité se met à ressembler à ses fictions...
Un bon néo-noir, hommage au genre et au style de Dashiel Hammett.
King of New-York (1990), de Abel Ferrara (1990) : Un parrain (Christopher Walken) sort de prison. Il va reprendre le contrôle de la pègre, et utiliser l'argent pour construire des hôpitaux pour les pauvres. Des images et des couleurs très stylisées, pour des affrontements qui virent au bain de sang. Avec Steve Buscemi (acteur récurrent chez les frères Coen), et surtout : Lauwrence "Morpheus" Fishburne en racailles aux dents en or, David "Sunglasses" Caruso en jeune flic hargneux et Wesley Snipes, sérieux et crédible.
Passenger 57 (1992), avec Wesley Snipes. Un formateur du personnel de l'air, spécialisé dans les détournements d'avion, se retrouve dans un avion, qui est détourné par des bandits.
Ce n'est même pas assez divertissant pour être un bon film "pizza entre potes". C'est filmé et joué comme un téléfilm policier M6 de milieu d'après-midi. Une petite réplique culte quand même : "Always bet on Black !"