13-09-2011, 05:03 PM
(This post was last modified: 21-09-2011, 09:16 PM by Darth Nico.)
The Nutty Professor (Docteur Jerry et Mister Love) (1963, de Jerry Lewis, avec Jerry Lewis, Stella Stevens). Un professeur d'université de chimie, gringalet, binoclard, maladroit et timide, invente une potion qui le transforme en son opposé, un séducteur macho et narcissique...
Détournement du thème de Docteur Jekyll et Mister Hyde. Une comédie pleine d'inventions, et une mise en scène du désir masculin de séduire et dominer les autres.
Sleuth (1972, de Joseph L. Mankiewicz, avec Michael Caine, Lawrence Olivier). Un vieil écrivain très riche invite dans son manoir l’amant de sa femme. Il compte la lui laisser, mais pas sans lui avoir fait subir plusieurs épreuves. Au début, cela n’a l’air que d’un jeu, mais peu à peu, l’écrivain entraîne son invité dans son délire, qui cache en fait un plan criminel... Qui joue vraiment avec qui ?
Dernier film du réalisateur, qui met en scène l’affrontement de deux hommes prêts à aller jusqu’au bout, entraînés dans un mortel jeu du chat et de la souris. A la rivalité amoureuse, s’ajoute la différence de classe : l’un est Britannique de souche, l’autre est fils d’immigrés. Le vieil écrivain, qui confond la réalité et la fiction, et voudrait jouer avec son invité comme l'auteur avec un personnage, fait face au jeune arriviste, qui connaît les réalités de la pauvreté et de l'échec social.
Michael Caine donne tout ce qu'il a pour être à la hauteur face à Lawrence Olivier.
Leur confrontation se passe à huis-clos, au sein d’un manoir baroque rempli de jeux de sociétés, de meubles, de poupées et de mannequins grotesques et inquiétants. Mankiewicz entrecoupe les scènes avec ses deux acteurs d’inserts sur les mannequins, comme pour nous montrer que ses héros ne sont eux-mêmes que des pantins, et que cette maison n’est qu’un théâtre.
Très grand film, à voir sans hésitation.
Zelig (1983, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Zelig est un homme-caméléon : il se met à ressembler à toute personne qui l’entoure. Il grossit, acquiert une moustache, devient Indien, Chinois, prolo ou artiste etc. Le film se présente comme un documentaire sur cet homme étonnant ayant défrayé la chronique dans les années 20. C’est aussi un voyage dans ces Roaring Twenties que Woody Allen adore, ainsi qu’une belle mise en scène de la condition de comédien : Zelig peut imiter tout le monde, mais n’a lui-même aucune identité propre. Le film, avant Forrest Gump, utilise le truquage vidéo pour nous montrer des photos de Zelig avec des personnalités de son temps et imiter les bandes d'actualité de l'époque.
Sneakers (1992, de Phil Alden Robinson, avec Robert Redford, Sidney Poitier, Ben Kingsley, Dan Arkroyd, David Strathairn). Une équipe d’experts en sécurité tombe sous le coup d’un chantage de la NSA : ils doivent récupérer un super-décodeur capable d’entrer dans n’importe quel système informatique.
Thriller à la Mission impossible, plus réaliste et plus politique, servi par de très bons acteurs. Film visionnaire pour son temps, qui annonçait le piratage à échelle mondiale et les guerres de l’information.
Following (1998, de Christopher Nolan, avec Jeremy Theobald, Alex Haw). Le héros suit des gens dans la rue, pour découvrir leur vie. Un jour, il se fait repérer : l’homme qu’il suivait a pour hobby d’entrer chez les gens, pas pour voler mais pour le plaisir de déranger leur quotidien. Bientôt, le héros se fait entraîner dans cette passion malsaine…
Premier film du réalisateur, tourné pour 6000$, dans le style néo film noir : Nolan utilise déjà une narration non-chronologique et ménage plusieurs retournements de situation. A découvrir.
Enemy of the State (1998, de Tony Scott, avec Will Smith, Gene Hackman, Jon Voight, Gabriel Byrne). Un avocat entre en possession d’un film montrant l’assassinat d’un sénateur qui s'opposait à une loi sur la surveillance de la vie privée. Il devient la cible de la NSA, l'agence qui a commandité le meurtre. Il va trouver de l’aide en la personne d’un ex de cette agence, spécialiste de la surveillance.
Rythme trépidant, poursuites incessantes, ambiance paranoïaque (la NSA peut surveiller et retrouver tout le monde, en quelque lieu que ce soit). L’action est bien menée, mais assez répétitive. Gene Hackman rejoue presque le même personnage que dans The Conversation (en moins renfermé sur lui-même). Bien fait, mais pas essentiel.
A bittersweet life (2005, de Jee-Won Kim, avec Byung-hun Lee). L’homme de main préféré d’un gangster Coréen est chargé de surveiller l’amie de celui-ci. Mais le héros surprend la fille avec un autre homme. Normalement, il doit dans ce cas les tuer tous les deux…
Film de vengeance classique et efficace. Bonne mise en scène, violence stylisée. Rien d’exceptionnel mais le travail est soigné.
A venir :
- Chimes at Midnight (1965)
- F for Fake (1974)
- The Pledge (2001)
- Avenging Angelo (Mafia Love) (2002)
- 21 grams (2003)
- Master and Commander (2003)
- Open Range (2003)
- Million Dollar Baby (2004)
- Match Point (2005)
Détournement du thème de Docteur Jekyll et Mister Hyde. Une comédie pleine d'inventions, et une mise en scène du désir masculin de séduire et dominer les autres.
Sleuth (1972, de Joseph L. Mankiewicz, avec Michael Caine, Lawrence Olivier). Un vieil écrivain très riche invite dans son manoir l’amant de sa femme. Il compte la lui laisser, mais pas sans lui avoir fait subir plusieurs épreuves. Au début, cela n’a l’air que d’un jeu, mais peu à peu, l’écrivain entraîne son invité dans son délire, qui cache en fait un plan criminel... Qui joue vraiment avec qui ?
Dernier film du réalisateur, qui met en scène l’affrontement de deux hommes prêts à aller jusqu’au bout, entraînés dans un mortel jeu du chat et de la souris. A la rivalité amoureuse, s’ajoute la différence de classe : l’un est Britannique de souche, l’autre est fils d’immigrés. Le vieil écrivain, qui confond la réalité et la fiction, et voudrait jouer avec son invité comme l'auteur avec un personnage, fait face au jeune arriviste, qui connaît les réalités de la pauvreté et de l'échec social.
Michael Caine donne tout ce qu'il a pour être à la hauteur face à Lawrence Olivier.
Leur confrontation se passe à huis-clos, au sein d’un manoir baroque rempli de jeux de sociétés, de meubles, de poupées et de mannequins grotesques et inquiétants. Mankiewicz entrecoupe les scènes avec ses deux acteurs d’inserts sur les mannequins, comme pour nous montrer que ses héros ne sont eux-mêmes que des pantins, et que cette maison n’est qu’un théâtre.
Très grand film, à voir sans hésitation.
Zelig (1983, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Zelig est un homme-caméléon : il se met à ressembler à toute personne qui l’entoure. Il grossit, acquiert une moustache, devient Indien, Chinois, prolo ou artiste etc. Le film se présente comme un documentaire sur cet homme étonnant ayant défrayé la chronique dans les années 20. C’est aussi un voyage dans ces Roaring Twenties que Woody Allen adore, ainsi qu’une belle mise en scène de la condition de comédien : Zelig peut imiter tout le monde, mais n’a lui-même aucune identité propre. Le film, avant Forrest Gump, utilise le truquage vidéo pour nous montrer des photos de Zelig avec des personnalités de son temps et imiter les bandes d'actualité de l'époque.
Sneakers (1992, de Phil Alden Robinson, avec Robert Redford, Sidney Poitier, Ben Kingsley, Dan Arkroyd, David Strathairn). Une équipe d’experts en sécurité tombe sous le coup d’un chantage de la NSA : ils doivent récupérer un super-décodeur capable d’entrer dans n’importe quel système informatique.
Thriller à la Mission impossible, plus réaliste et plus politique, servi par de très bons acteurs. Film visionnaire pour son temps, qui annonçait le piratage à échelle mondiale et les guerres de l’information.
Following (1998, de Christopher Nolan, avec Jeremy Theobald, Alex Haw). Le héros suit des gens dans la rue, pour découvrir leur vie. Un jour, il se fait repérer : l’homme qu’il suivait a pour hobby d’entrer chez les gens, pas pour voler mais pour le plaisir de déranger leur quotidien. Bientôt, le héros se fait entraîner dans cette passion malsaine…
Premier film du réalisateur, tourné pour 6000$, dans le style néo film noir : Nolan utilise déjà une narration non-chronologique et ménage plusieurs retournements de situation. A découvrir.
Enemy of the State (1998, de Tony Scott, avec Will Smith, Gene Hackman, Jon Voight, Gabriel Byrne). Un avocat entre en possession d’un film montrant l’assassinat d’un sénateur qui s'opposait à une loi sur la surveillance de la vie privée. Il devient la cible de la NSA, l'agence qui a commandité le meurtre. Il va trouver de l’aide en la personne d’un ex de cette agence, spécialiste de la surveillance.
Rythme trépidant, poursuites incessantes, ambiance paranoïaque (la NSA peut surveiller et retrouver tout le monde, en quelque lieu que ce soit). L’action est bien menée, mais assez répétitive. Gene Hackman rejoue presque le même personnage que dans The Conversation (en moins renfermé sur lui-même). Bien fait, mais pas essentiel.
A bittersweet life (2005, de Jee-Won Kim, avec Byung-hun Lee). L’homme de main préféré d’un gangster Coréen est chargé de surveiller l’amie de celui-ci. Mais le héros surprend la fille avec un autre homme. Normalement, il doit dans ce cas les tuer tous les deux…
Film de vengeance classique et efficace. Bonne mise en scène, violence stylisée. Rien d’exceptionnel mais le travail est soigné.
149 films
A venir :
- Chimes at Midnight (1965)
- F for Fake (1974)
- The Pledge (2001)
- Avenging Angelo (Mafia Love) (2002)
- 21 grams (2003)
- Master and Commander (2003)
- Open Range (2003)
- Million Dollar Baby (2004)
- Match Point (2005)