10-05-2012, 02:34 PM
(This post was last modified: 16-05-2012, 10:29 AM by Darth Nico.)
Rear Window (1954, d'Alfred Hitchcock, avec James Stewart, Grace Kelly). Un photographe victime d'un accident, se retrouve une jambe dans le plâtre. Pour passer le temps, il observe les voisins depuis sa fenêtre, qui donne sur la cour intérieure de l'immeuble. Un soir, il surprend un étrange va-et-vient de son voisin : il le soupçonne vite d'avoir tué sa femme. Il va mener l'enquête depuis chez lui...
Hitchcock nous entraîne dans son voyeurisme obsédant, filmant les appartements comme autant de petites scènes de théâtre. A la chaleur accablante de l'été new-yorkais, le réalisateur ajoute les couleurs saturées et une épaisse atmosphère sonore, entre les bruits de la circulation et la musique du voisinage. Excellent James Stewart, merveilleuse Grace Kelly. Un classique dont on ne se lasse pas.
Love and Death (1975, de Woody Allen, avec Woody Allen, Diane Keaton). Le jour où la France envahit la Russie, le névrotique et lâche Boris doit aller combattre comme tous les vrais hommes. Après bien des mésaventures, il arrive à séduire la cousine qu'il aime depuis toujours et ensemble, ils montent un plan pour assassiner Napoléon.. Entre temps, ils dissertent de la morale, de l'amour, de la mort et du sens de la vie.
Le film tient autant de la parodie que de l'hommage à la littérature russe (la guerre comme dans Tolstoï, les grandes discussions métaphysiques à la Dostoïevski) et au cinéma d'Ingmar Bergman. Amusant, très décalé mais à réserver aux amateurs.
I comme Icare (1979, de Henri Verneuil, avec Yves Montand). Après l'assassinat du président de la République, une commission d'enquête est mise en place. Elle conclut à la thèse du tireur isolé. Seul un procureur refuse d'y croire et reprend l'enquête depuis le début. Son investigation va le mener vers les sommets de l'État et, comme Icare, il risque bien de s'y brûler les ailes...
Le film se déroule dans un pays fictif, gris et déshumanisé comme l'Alphaville de Godard ou le Paris de Playtime de Tati. L'histoire transpose bien sûr l'assassinat de Kennedy et s'élargit sur une mise en scène de la soumission à l'autorité, avec la reconstitution détaillée de la fameuse expérience de Milgram. Un très bon thriller.
Idiocracy (2006, de Mike Judge, avec Luke Wilson, Maya Rudolph). Joe Bauers, soldat moyen confortablement planqué aux archives, est choisi comme cobaye pour tester un caisson d'hibernation. Il est censé se réveiller un an après. Mais peu après son endormissement, le projet est abandonné. Oublié, Bauers ne se réveille que... cinq siècles plus tard ! Et en 2500, les hommes, gavés de junk-food et de programmes débiles, sont tous obèses et arriérés. Joe comprend vite qu'il est maintenant, et de loin, l'homme le plus intelligent du monde.
Beaucoup de bonnes idées, quelques personnages cultes, pour une satire très réussie de la pire sous-culture américaine.
The Avengers (2012, de Joss Whedon, avec Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Scarlett Johansson, Chris Hemsworth, Jeremy Renner, Samuel Jackson). Quand le maléfique Loki envahit la Terre, Nick Fury réunit tous les super-héros pour sauver le monde. Mais il ne va pas être simple de faire travailler ensemble toutes ces fortes têtes...
On a droit à quelques bonnes joutes verbales et plusieurs duels fracassants entre les héros. Les personnages sont intelligemment mis en scène et interprétés. Captain America n'est pas insupportable : cryogénisé à la fin de la seconde guerre mondiale, il peine à s'adapter au monde moderne. Très bon Mark Ruffalo dans le rôle de Banner/Hulk. De même pour Robert Downey Jr, bien qu'il paraisse un peu vieux pour le rôle de Tony Stark. Côté gros effets, on aura droit au porte-avion volant du SHIELD et, pour finir, à une bataille titanesque dans Manhattan dévasté. Très réussi de bout en bout.
A venir :
- Alphaville (1965)
- Espion, lève-toi (1982)
- King of Comedy (1983)
- Starship Troopers 3 (2008)
Hitchcock nous entraîne dans son voyeurisme obsédant, filmant les appartements comme autant de petites scènes de théâtre. A la chaleur accablante de l'été new-yorkais, le réalisateur ajoute les couleurs saturées et une épaisse atmosphère sonore, entre les bruits de la circulation et la musique du voisinage. Excellent James Stewart, merveilleuse Grace Kelly. Un classique dont on ne se lasse pas.
Love and Death (1975, de Woody Allen, avec Woody Allen, Diane Keaton). Le jour où la France envahit la Russie, le névrotique et lâche Boris doit aller combattre comme tous les vrais hommes. Après bien des mésaventures, il arrive à séduire la cousine qu'il aime depuis toujours et ensemble, ils montent un plan pour assassiner Napoléon.. Entre temps, ils dissertent de la morale, de l'amour, de la mort et du sens de la vie.
Le film tient autant de la parodie que de l'hommage à la littérature russe (la guerre comme dans Tolstoï, les grandes discussions métaphysiques à la Dostoïevski) et au cinéma d'Ingmar Bergman. Amusant, très décalé mais à réserver aux amateurs.
I comme Icare (1979, de Henri Verneuil, avec Yves Montand). Après l'assassinat du président de la République, une commission d'enquête est mise en place. Elle conclut à la thèse du tireur isolé. Seul un procureur refuse d'y croire et reprend l'enquête depuis le début. Son investigation va le mener vers les sommets de l'État et, comme Icare, il risque bien de s'y brûler les ailes...
Le film se déroule dans un pays fictif, gris et déshumanisé comme l'Alphaville de Godard ou le Paris de Playtime de Tati. L'histoire transpose bien sûr l'assassinat de Kennedy et s'élargit sur une mise en scène de la soumission à l'autorité, avec la reconstitution détaillée de la fameuse expérience de Milgram. Un très bon thriller.
Idiocracy (2006, de Mike Judge, avec Luke Wilson, Maya Rudolph). Joe Bauers, soldat moyen confortablement planqué aux archives, est choisi comme cobaye pour tester un caisson d'hibernation. Il est censé se réveiller un an après. Mais peu après son endormissement, le projet est abandonné. Oublié, Bauers ne se réveille que... cinq siècles plus tard ! Et en 2500, les hommes, gavés de junk-food et de programmes débiles, sont tous obèses et arriérés. Joe comprend vite qu'il est maintenant, et de loin, l'homme le plus intelligent du monde.
Beaucoup de bonnes idées, quelques personnages cultes, pour une satire très réussie de la pire sous-culture américaine.
The Avengers (2012, de Joss Whedon, avec Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Scarlett Johansson, Chris Hemsworth, Jeremy Renner, Samuel Jackson). Quand le maléfique Loki envahit la Terre, Nick Fury réunit tous les super-héros pour sauver le monde. Mais il ne va pas être simple de faire travailler ensemble toutes ces fortes têtes...
On a droit à quelques bonnes joutes verbales et plusieurs duels fracassants entre les héros. Les personnages sont intelligemment mis en scène et interprétés. Captain America n'est pas insupportable : cryogénisé à la fin de la seconde guerre mondiale, il peine à s'adapter au monde moderne. Très bon Mark Ruffalo dans le rôle de Banner/Hulk. De même pour Robert Downey Jr, bien qu'il paraisse un peu vieux pour le rôle de Tony Stark. Côté gros effets, on aura droit au porte-avion volant du SHIELD et, pour finir, à une bataille titanesque dans Manhattan dévasté. Très réussi de bout en bout.
258 films
A venir :
- Alphaville (1965)
- Espion, lève-toi (1982)
- King of Comedy (1983)
- Starship Troopers 3 (2008)