03-08-2012, 10:36 PM
(This post was last modified: 07-09-2012, 02:01 PM by Darth Nico.)
The Life of David Gale (2003, d'Alan Parker, avec Kevin Spacey). David Gale, brillant professeur d’université, est un militant acharné contre la peine de mort. Mais le jour où il est accusé d’un meurtre, il encourt lui-même la chaise électrique…
Film intéressant, bien réalisé, mais dont la fin, quand on y réfléchit après coup, est assez surprenante, et pas au bon sens du terme.
[L’argument de David Gale est que la peine de mort est foncièrement injuste, si elle a tué ne serait-ce qu’un innocent. Or, le héros a commis un faux meurtre exprès : sa victime était en fait une femme mourante, qui a accepté d’être sa complice. Le héros voulait donc se sacrifier à sa cause, pour qu’on découvre après son exécution qu’il était innocent. Mais il ne l’est pas vraiment, puisque il a fait une mise en scène. Donc en trompant le système judiciaire, il ne prouve pas du tout que celui-ci ait déjà condamné un véritable innocent].
Primer (2004, de Shane Carruth, avec Shane Carruth, David Sullivan). Un groupe de collègues se retrouve le soir dans un local pour travailler sur des prototypes. Un jour, deux d’entre eux s’aperçoivent qu’ils ont créé une machine à remonter dans le temps. Ils comptent l’utiliser pour gagner en Bourse…
Film à petit budget. Univers très réaliste. L’originalité de la machine présentée est qu’il faut s’y enfermer pour un temps équivalent à la durée qu’on veut remonter : on passe six heures à remonter de 18h à 12h. Les héros s’enferment à l’hôtel (de 12h à 18h par exemple) durant le laps de temps où ils pourraient croiser leurs doubles, de manière aussi à ne pas provoquer de « perturbation causale ».
Malheureusement, les (longues) explications du début sont incompréhensibles à qui n’est pas sorti major de l’X (options chimie et mécanique des fluides). Les héros se trouvent vite pris dans les paradoxes des boucles temporelles, ce qui est une figure imposé du genre, mais qui amène ici à une fin franchement incompréhensible, avec des retours répétés et des effets rétrospectifs en cascade. On est vite aussi perdu que les héros… Dommage car l’idée de départ était originale.
Triangle (2009, de Christopher Smith, avec Melissa George). Un groupe d’amis part pour un tour en mer. Soudain, au large des côtes, le vent tombe complètement, puis une tempête, venue de nulle part, déferle sur eux et retourne le bateau. De leur épave, ils voient un grand cargo, à bord duquel ils parviennent à se hisser. A leur grande surprise, il n’y a personne à bord. L’héroïne a rapidement un sentiment de déjà-vu : serait-elle déjà venu sur ce navire ?
Ambiance de terreur inspirée de Shining : couloirs partant à l’infini et grandes salles désertes. Le scénario est habilement mené jusqu’au bout. L’héroïne se trouve prise dans un cycle d’expiation de ses fautes : Sisyphe était bien le fils du dieu des tempêtes…
A venir :
- Vanishing Point (1971)
- The Man Who Would Be King (1975)
- Hard Times (1975)
- Revenge of the Ninja (1983)
- Chico y Rita (2010)
Film intéressant, bien réalisé, mais dont la fin, quand on y réfléchit après coup, est assez surprenante, et pas au bon sens du terme.

Primer (2004, de Shane Carruth, avec Shane Carruth, David Sullivan). Un groupe de collègues se retrouve le soir dans un local pour travailler sur des prototypes. Un jour, deux d’entre eux s’aperçoivent qu’ils ont créé une machine à remonter dans le temps. Ils comptent l’utiliser pour gagner en Bourse…
Film à petit budget. Univers très réaliste. L’originalité de la machine présentée est qu’il faut s’y enfermer pour un temps équivalent à la durée qu’on veut remonter : on passe six heures à remonter de 18h à 12h. Les héros s’enferment à l’hôtel (de 12h à 18h par exemple) durant le laps de temps où ils pourraient croiser leurs doubles, de manière aussi à ne pas provoquer de « perturbation causale ».
Malheureusement, les (longues) explications du début sont incompréhensibles à qui n’est pas sorti major de l’X (options chimie et mécanique des fluides). Les héros se trouvent vite pris dans les paradoxes des boucles temporelles, ce qui est une figure imposé du genre, mais qui amène ici à une fin franchement incompréhensible, avec des retours répétés et des effets rétrospectifs en cascade. On est vite aussi perdu que les héros… Dommage car l’idée de départ était originale.
Triangle (2009, de Christopher Smith, avec Melissa George). Un groupe d’amis part pour un tour en mer. Soudain, au large des côtes, le vent tombe complètement, puis une tempête, venue de nulle part, déferle sur eux et retourne le bateau. De leur épave, ils voient un grand cargo, à bord duquel ils parviennent à se hisser. A leur grande surprise, il n’y a personne à bord. L’héroïne a rapidement un sentiment de déjà-vu : serait-elle déjà venu sur ce navire ?
Ambiance de terreur inspirée de Shining : couloirs partant à l’infini et grandes salles désertes. Le scénario est habilement mené jusqu’au bout. L’héroïne se trouve prise dans un cycle d’expiation de ses fautes : Sisyphe était bien le fils du dieu des tempêtes…
A venir :
- Vanishing Point (1971)
- The Man Who Would Be King (1975)
- Hard Times (1975)
- Revenge of the Ninja (1983)
- Chico y Rita (2010)