04-10-2012, 03:19 PM
(This post was last modified: 30-10-2012, 12:30 AM by Darth Nico.)
Mélodie en sous-sol (1963, de Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Alain Delon). Dès sa sortie de prison, Charles a déjà un plan pour un coup d'un milliard : braquer un casino à Cannes. Il engage un jeune truand. Les deux hommes ont préparé minutieusement leur attaque, mais un rien suffit à enrayer la machine la mieux huilée...
Du film de braquage à la Française. Solide, sans surprises mais sans défauts. Les deux acteurs sont dans leurs rôles de prédilection : le vieux de la vieille et le beau ténébreux. On passe un bon moment.
What's Up, Tiger Lily ? (1966, de Woody Allen). Woody Allen prend un vieux film d'espionnage japonais et refait tous les dialogues : l'inspecteur de police part maintenant sur la trace d'une recette de salades...
Bonne idée de départ. Quelques répliques amusantes mais l'ensemble est loin d'être inoubliable.
Broadway Danny Rose (1984, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Une bande d'amis évoque la figure de Danny Rose, l’imprésario le plus dévoué et le plus tocard de Broadway. Ils se souviennent de ses artistes improbables (le ventriloque nain, un ténor Rital sur le retour...) et comment il s'est retrouvé, sur un quiproquo, avec la mafia aux trousses.
Une comédie très enlevée et très réussie qui devient presque une comédie romantique sur la fin. On retrouve quelque chose de l'ambiance de Manhattan. Une petite perle.
The Big Lebowski (1998, d'Ethan et Joel Coen, avec Jeff Bridges, John Goodman, Julian Moore). Jeff Lebowski passe ses journées à fumer des joints et à jouer au bowling avec ses amis. Toute sa vie est bouleversée le jour où il est pris pour un homonyme et où il est chargé de retrouver une fille enlevée par des nihilistes Allemands...
L'histoire n'a bien sûr aucune importance : elle n'est qu'un prétexte pour des dialogues délirants et une galerie de personnages loufoques. J'ai d'ailleurs lu que les frères Coen ont en réalité conçu le scénario comme une parodie de film noir : un homme est pris pour un autre, une femme disparaît...
On peut noter que Walter, le vétéran du Vietnam, a l'air de juger sans savoir, mais tout ce qu'il dit se révèle être exact : l’enlèvement est faux etc. De plus : "One of the inspirations for the character of Walter is the Coen Brothers' friend, writer-director John Milius, an infamously bombastic right-winger with an obsession with all things militaristic and an enthusiasm for guns. His girth, beard, hair style, and shades are also all reflected in Walter's physical appearance.(IMDB).
C'est sûrement cet aspect de comédie purement gratuite, qui vaut à ce film son statut d'oeuvre culte.
The Fighter (2010, de David O. Russell, avec Mark Wahlberg, Christian Bale). Après quelques victoires au début des années 80, le boxeur Mickey "Irish" Ward est en perte de vitesse. Il voudrait repartir du bon pied, mais il est étouffé par sa famille, des prolétaires ayant un fort sens clanique : sa mère qui ne veut pas qu'il ait un autre manager qu'elle et son frère, Dicky, ancien champion devenu accro au crack, qui n'est plus en l'état pour l'entraîner. Sans parler de ses soeurs et demi-soeurs, de vrais harpies, vulgaires et fières de l'être.
Rien que du très classique, mais tout est très bien : acteur, mise en scène, scénario, c'est du sans-faute. Les combats sont filmés avec un réalisme parfait. Un très bon film de genre.
A venir :
- All About Eve (1950)
- Singing in the Rain (1952)
- Religulous (2008)
- Skyfall (2012)
- Looper (2012)
Du film de braquage à la Française. Solide, sans surprises mais sans défauts. Les deux acteurs sont dans leurs rôles de prédilection : le vieux de la vieille et le beau ténébreux. On passe un bon moment.
What's Up, Tiger Lily ? (1966, de Woody Allen). Woody Allen prend un vieux film d'espionnage japonais et refait tous les dialogues : l'inspecteur de police part maintenant sur la trace d'une recette de salades...
Bonne idée de départ. Quelques répliques amusantes mais l'ensemble est loin d'être inoubliable.
Broadway Danny Rose (1984, de Woody Allen, avec Woody Allen, Mia Farrow). Une bande d'amis évoque la figure de Danny Rose, l’imprésario le plus dévoué et le plus tocard de Broadway. Ils se souviennent de ses artistes improbables (le ventriloque nain, un ténor Rital sur le retour...) et comment il s'est retrouvé, sur un quiproquo, avec la mafia aux trousses.
Une comédie très enlevée et très réussie qui devient presque une comédie romantique sur la fin. On retrouve quelque chose de l'ambiance de Manhattan. Une petite perle.
The Big Lebowski (1998, d'Ethan et Joel Coen, avec Jeff Bridges, John Goodman, Julian Moore). Jeff Lebowski passe ses journées à fumer des joints et à jouer au bowling avec ses amis. Toute sa vie est bouleversée le jour où il est pris pour un homonyme et où il est chargé de retrouver une fille enlevée par des nihilistes Allemands...
L'histoire n'a bien sûr aucune importance : elle n'est qu'un prétexte pour des dialogues délirants et une galerie de personnages loufoques. J'ai d'ailleurs lu que les frères Coen ont en réalité conçu le scénario comme une parodie de film noir : un homme est pris pour un autre, une femme disparaît...
On peut noter que Walter, le vétéran du Vietnam, a l'air de juger sans savoir, mais tout ce qu'il dit se révèle être exact : l’enlèvement est faux etc. De plus : "One of the inspirations for the character of Walter is the Coen Brothers' friend, writer-director John Milius, an infamously bombastic right-winger with an obsession with all things militaristic and an enthusiasm for guns. His girth, beard, hair style, and shades are also all reflected in Walter's physical appearance.(IMDB).
C'est sûrement cet aspect de comédie purement gratuite, qui vaut à ce film son statut d'oeuvre culte.
The Fighter (2010, de David O. Russell, avec Mark Wahlberg, Christian Bale). Après quelques victoires au début des années 80, le boxeur Mickey "Irish" Ward est en perte de vitesse. Il voudrait repartir du bon pied, mais il est étouffé par sa famille, des prolétaires ayant un fort sens clanique : sa mère qui ne veut pas qu'il ait un autre manager qu'elle et son frère, Dicky, ancien champion devenu accro au crack, qui n'est plus en l'état pour l'entraîner. Sans parler de ses soeurs et demi-soeurs, de vrais harpies, vulgaires et fières de l'être.
Rien que du très classique, mais tout est très bien : acteur, mise en scène, scénario, c'est du sans-faute. Les combats sont filmés avec un réalisme parfait. Un très bon film de genre.
A venir :
- All About Eve (1950)
- Singing in the Rain (1952)
- Religulous (2008)
- Skyfall (2012)
- Looper (2012)