13-08-2013, 06:40 PM
(This post was last modified: 17-08-2013, 08:54 PM by Darth Nico.)
Le cave se rebiffe (1961, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Bernard Blier, Maurice Biraud). Une bande de faux monnayeurs fait appel au Dabe, un vieux faussaire retiré des affaires. Celui-ci monte une opération pour imprimer de faux billets de florins. Ils engagent aussi un « cave », un graveur de génie qui n'a pas l'habitude des affaires de truands...
Bernard Blier toujours hilarant. Gabin fait du Gabin ; on sent que les dialogues ont été cousus main pour lui. A voir surtout pour les répliques d’un Audiard au sommet de son art. Dans l’ensemble, le film est peut-être même meilleur que les Tontons flingueurs.
The Addiction (1995, d’Abel Ferrara, avec Lily Taylor, Christopher Walken). Une étudiante en philosophie prépare une thèse sur l’existentialisme : le mal et le néant, la mort et l’éternité… En rentrant de l’université, elle se fait attaquer dans une ruelle. Mordue par une vampire, elle en devient une à son tour. Elle découvre alors les affres de la soif et les tourments de la vie nocturne…
Bon jeu de l’actrice principale, qui joue une héroïne dont la déchéance est à la fois celle d’une junkie et d’une pécheresse. Un côté « intello » qui peut déplaire par un verbiage philosophique pas toujours clair (Kierkegaard, Sartre etc.) mais lui donne un cachet original. Le film, assez court (1h20), a dû souffrir de coupures au montage car il manque parfois des transitions. Effets gothiques intéressants.
13 assassins (2010, de Takashi Miike). Le Japon, dans les années 1860 : le cruel seigneur Naritsugu s’est révolté contre le shogun. Le samuraï Shinzaemon est chargé de le tuer. Il réunit une équipe de onze samuraï pour s’attaquer à Naritsugu, pendant que ce dernier est en voyage vers Edo…
Réalisation soignée : belles lumières d’intérieurs à la bougie. L’histoire culmine dans une longue séquence finale d’affrontement sans pitié. Recouverts de boue et de sang, les protagonistes ressemblent à des marionnettes grotesques qui dansent avec la mort.
On peut regretter que chaque samuraï n’ait pas une personnalité aussi définie que les sept héros du film de Kurosawa. Sur les treize, cinq sont bien identifiées, mais les autres sont plus génériques. C’est tout de même du grand spectacle épique parfaitement mené.
A venir :
- Touchez pas au grisbi (1954)
- Archimède le clochard (1959)
- Le clan des Siciliens (1969)
Bernard Blier toujours hilarant. Gabin fait du Gabin ; on sent que les dialogues ont été cousus main pour lui. A voir surtout pour les répliques d’un Audiard au sommet de son art. Dans l’ensemble, le film est peut-être même meilleur que les Tontons flingueurs.
The Addiction (1995, d’Abel Ferrara, avec Lily Taylor, Christopher Walken). Une étudiante en philosophie prépare une thèse sur l’existentialisme : le mal et le néant, la mort et l’éternité… En rentrant de l’université, elle se fait attaquer dans une ruelle. Mordue par une vampire, elle en devient une à son tour. Elle découvre alors les affres de la soif et les tourments de la vie nocturne…
Bon jeu de l’actrice principale, qui joue une héroïne dont la déchéance est à la fois celle d’une junkie et d’une pécheresse. Un côté « intello » qui peut déplaire par un verbiage philosophique pas toujours clair (Kierkegaard, Sartre etc.) mais lui donne un cachet original. Le film, assez court (1h20), a dû souffrir de coupures au montage car il manque parfois des transitions. Effets gothiques intéressants.
13 assassins (2010, de Takashi Miike). Le Japon, dans les années 1860 : le cruel seigneur Naritsugu s’est révolté contre le shogun. Le samuraï Shinzaemon est chargé de le tuer. Il réunit une équipe de onze samuraï pour s’attaquer à Naritsugu, pendant que ce dernier est en voyage vers Edo…
Réalisation soignée : belles lumières d’intérieurs à la bougie. L’histoire culmine dans une longue séquence finale d’affrontement sans pitié. Recouverts de boue et de sang, les protagonistes ressemblent à des marionnettes grotesques qui dansent avec la mort.
On peut regretter que chaque samuraï n’ait pas une personnalité aussi définie que les sept héros du film de Kurosawa. Sur les treize, cinq sont bien identifiées, mais les autres sont plus génériques. C’est tout de même du grand spectacle épique parfaitement mené.
A venir :
- Touchez pas au grisbi (1954)
- Archimède le clochard (1959)
- Le clan des Siciliens (1969)