27-08-2013, 03:30 PM
(This post was last modified: 06-09-2013, 05:03 PM by Darth Nico.)
Spécial Gabin...
Le quai des brumes (1938, de Marcel Carné, avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Michel Simon). Jean, un soldat arrive de nuit au Havre, sans un sou en poche. Il trouve refuge chez Panama, un aventurier qui tient un troquet où se réfugient toutes sortes de marginaux. Jean y rencontre Nelly, une jeune fille aux si beaux yeux…
Un classique du drame poétique, entre imagerie naïve et bas-fonds sordides. Les dialogues de Prévert subliment les personnages. Les acteurs sont tous très bons. Gabin impressionnant de présence : gueule d'amour qui a la colère en lui. Michel Simon est parfait en fripouille.
Détail que j'ai trouvé amusant : Le Vigan, l’acteur qui joue le poète suicidaire, ressemble à Sean Penn, lui aussi habitué aux rôles de dépressifs.
Touchez pas au grisbi (1954, de Jacques Becker, avec Jean Gabin, Lino Ventura). Un caïd du milieu, Max, envisage de prendre sa retraite lorsqu’un jeune ambitieux, Angelo, découvre qu’il a volé 100kg d’or à Orly le mois précédent. Entre le jeune et le vieux truand, la guerre s’engage pour savoir qui aura le « grisbi ».
Film de genre classique, bien réalisé et bien joué : ambiance nocturne et brumeuse. Gabin est excellent : il campe à la perfection ce truand vieillissant qui doit prouver une dernière fois qui il est. Lino Ventura dans un de ses premiers rôles.
Archimède le Clochard (1959, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Darry Cowl, Bernard Blier, Jacqueline Maillan). Archimède est un clochard railleur et plein d’esprit. Il boit son litron en se moquant des « bagnards » qui vont à l’usine et met régulièrement à sac son bistrot préféré pour coucher gratuitement en prison. Lorsqu’un « squattère » s’installe dans son propre squat, il découvre une combine qui peut rapporter gros : l’enlèvement de chiens de luxe dans les beaux quartiers.
Gabin dans un rôle très théâtral (le clochard façon Diogène le cynique), qu’il a écrit lui-même. Il est toujours très bon dans le surjeu, et nous offre même quelques numéros de danse, preuve qu’il n’a pas oublié ses débuts au music-hall. Dommage que le film manque d’une intrigue d’ensemble et se termine un peu rapidement. Bernard Blier très bon en patron de bistrot colérique.
Le clan des Siciliens (1969, de Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura). Roger Sarthais, braqueur récidiviste et tueur de flics, s’évade lors de son transfert à Fresnes grâce à la complicité du clan des Siciliens. Il leur propose alors un coup de plusieurs milliards : dérober les joyaux d’une exposition à la villa Borghèse de Rome…
Le film réunit trois grands acteurs, chacun dans un rôle taillé pour lui : Gabin le parrain, Delon le jeune chien fou, Ventura le flic en quête de vengeance. Intrigue très solide et très bien mise en scène par un vétéran du cinéma.
Le quai des brumes (1938, de Marcel Carné, avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Michel Simon). Jean, un soldat arrive de nuit au Havre, sans un sou en poche. Il trouve refuge chez Panama, un aventurier qui tient un troquet où se réfugient toutes sortes de marginaux. Jean y rencontre Nelly, une jeune fille aux si beaux yeux…
Un classique du drame poétique, entre imagerie naïve et bas-fonds sordides. Les dialogues de Prévert subliment les personnages. Les acteurs sont tous très bons. Gabin impressionnant de présence : gueule d'amour qui a la colère en lui. Michel Simon est parfait en fripouille.
Détail que j'ai trouvé amusant : Le Vigan, l’acteur qui joue le poète suicidaire, ressemble à Sean Penn, lui aussi habitué aux rôles de dépressifs.
Touchez pas au grisbi (1954, de Jacques Becker, avec Jean Gabin, Lino Ventura). Un caïd du milieu, Max, envisage de prendre sa retraite lorsqu’un jeune ambitieux, Angelo, découvre qu’il a volé 100kg d’or à Orly le mois précédent. Entre le jeune et le vieux truand, la guerre s’engage pour savoir qui aura le « grisbi ».
Film de genre classique, bien réalisé et bien joué : ambiance nocturne et brumeuse. Gabin est excellent : il campe à la perfection ce truand vieillissant qui doit prouver une dernière fois qui il est. Lino Ventura dans un de ses premiers rôles.
Archimède le Clochard (1959, de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Darry Cowl, Bernard Blier, Jacqueline Maillan). Archimède est un clochard railleur et plein d’esprit. Il boit son litron en se moquant des « bagnards » qui vont à l’usine et met régulièrement à sac son bistrot préféré pour coucher gratuitement en prison. Lorsqu’un « squattère » s’installe dans son propre squat, il découvre une combine qui peut rapporter gros : l’enlèvement de chiens de luxe dans les beaux quartiers.
Gabin dans un rôle très théâtral (le clochard façon Diogène le cynique), qu’il a écrit lui-même. Il est toujours très bon dans le surjeu, et nous offre même quelques numéros de danse, preuve qu’il n’a pas oublié ses débuts au music-hall. Dommage que le film manque d’une intrigue d’ensemble et se termine un peu rapidement. Bernard Blier très bon en patron de bistrot colérique.
Le clan des Siciliens (1969, de Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura). Roger Sarthais, braqueur récidiviste et tueur de flics, s’évade lors de son transfert à Fresnes grâce à la complicité du clan des Siciliens. Il leur propose alors un coup de plusieurs milliards : dérober les joyaux d’une exposition à la villa Borghèse de Rome…
Le film réunit trois grands acteurs, chacun dans un rôle taillé pour lui : Gabin le parrain, Delon le jeune chien fou, Ventura le flic en quête de vengeance. Intrigue très solide et très bien mise en scène par un vétéran du cinéma.