06-09-2013, 04:56 PM
(This post was last modified: 31-10-2013, 01:20 AM by Darth Nico.)
Lung Boonmee raluek chat (Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures) (2011, d’Apichatpong Weerasethakul). Sentant la mort approcher, Boonmee voit revenir deux proches disparus: le fantôme de sa femme ainsi que son fils, transformé en créature de la jungle. Il se souvient d'une vie antérieure où il aimait une princesse, puis part dans la jungle pour retrouver la grotte où il est né...
Le film est décrit par la plupart des critiques comme onirique, fascinant, doux, paisible etc. Je l’ai surtout trouvé très lent et trop long. Le début est intrigant mais la suite est décousue. Une scène avec la princesse qui s’enfonce dans l’eau et copule avec un poisson laisse un peu pantois. Une autre séquence fait penser à la Jetée de Chris Marker : Boonmee évoque une existence future dans un pays en guerre, et cela nous est montré par des images fixes. En soi, ce moment est intéressant, mais il n’a pas tellement de lien avec le reste. De même, la fin nous ramène dans la réalité, loin des fantômes et des apparitions nocturnes, mais c’est à se demander si on est encore dans le même film.
On a envie de demander au cinéaste le sens de tout cela. On est tout à fait dans ce genre de films hermétiques qu’adorent les critiques de Télérama (et le jury du festival de Cannes)… Reste quelques beaux moments, comme les scènes avec Boonmee et sa femme disparue. J’avais été davantage séduit par un autre film du même réalisateur, Tropical Malady, moins ambitieux mais plus accessible.
A venir :
- Ne nous fâchons pas (1966)
- For All Mankind (1989)
- Buried (2010)
- Gravity (2013)
Le film est décrit par la plupart des critiques comme onirique, fascinant, doux, paisible etc. Je l’ai surtout trouvé très lent et trop long. Le début est intrigant mais la suite est décousue. Une scène avec la princesse qui s’enfonce dans l’eau et copule avec un poisson laisse un peu pantois. Une autre séquence fait penser à la Jetée de Chris Marker : Boonmee évoque une existence future dans un pays en guerre, et cela nous est montré par des images fixes. En soi, ce moment est intéressant, mais il n’a pas tellement de lien avec le reste. De même, la fin nous ramène dans la réalité, loin des fantômes et des apparitions nocturnes, mais c’est à se demander si on est encore dans le même film.
On a envie de demander au cinéaste le sens de tout cela. On est tout à fait dans ce genre de films hermétiques qu’adorent les critiques de Télérama (et le jury du festival de Cannes)… Reste quelques beaux moments, comme les scènes avec Boonmee et sa femme disparue. J’avais été davantage séduit par un autre film du même réalisateur, Tropical Malady, moins ambitieux mais plus accessible.
A venir :
- Ne nous fâchons pas (1966)
- For All Mankind (1989)
- Buried (2010)
- Gravity (2013)