11-10-2015, 03:47 PM
Hier c'était Au Hasard Balthazar de Bresson.
Bon déjà quand tu regardes un film dont Roger Ebert a dit "Robert Bresson is one of the saints of the cinema, and "Au Hasard Balthazar" (1966) is his most heartbreaking prayer." et Godard "C'est un chef-d'oeuvre... Un film à la fois terrible sur le monde et le mal du monde et, en même temps, on ressent tout ça avec une espèce de douceur évangélique qui, pour moi, est extraordinaire" tu sens que tu mets les pieds du côté art du cinema (le cinematographe comme le nomme Bresson dans les bonus pour le différencier du cinema qui est le versant divertissement du média).
Moi qui aime bien la virtuosité dans mise en scène avec les mouvements, les cadrages, c'est pas forcement dans ce film que j'ai pris le plus mon pied (le chef op explique qu'ils ont utilisé 1 seul objectif pour tout le film et les plans séquence à la Welles c'est pas le genre de la maison
) mais le dépouillement est en accord avec le film, comme le jeu ou plutôt le non jeu des acteurs (là aussi bien expliqué par Bresson dans les bonus comment ils demandaient que les acteurs, tous non professionnels, disent leur texte comme vide de sens, pour que le spectateur projette le sens qui vient avec l'enchainement des scènes). L'histoire est simple mais très profonde sur l'apprentissage de la vie, de la dureté du monde, sur l'illusion de croire que l'on contrôle son destin. Un solide 4* pour moi.
Bon déjà quand tu regardes un film dont Roger Ebert a dit "Robert Bresson is one of the saints of the cinema, and "Au Hasard Balthazar" (1966) is his most heartbreaking prayer." et Godard "C'est un chef-d'oeuvre... Un film à la fois terrible sur le monde et le mal du monde et, en même temps, on ressent tout ça avec une espèce de douceur évangélique qui, pour moi, est extraordinaire" tu sens que tu mets les pieds du côté art du cinema (le cinematographe comme le nomme Bresson dans les bonus pour le différencier du cinema qui est le versant divertissement du média).
Moi qui aime bien la virtuosité dans mise en scène avec les mouvements, les cadrages, c'est pas forcement dans ce film que j'ai pris le plus mon pied (le chef op explique qu'ils ont utilisé 1 seul objectif pour tout le film et les plans séquence à la Welles c'est pas le genre de la maison
) mais le dépouillement est en accord avec le film, comme le jeu ou plutôt le non jeu des acteurs (là aussi bien expliqué par Bresson dans les bonus comment ils demandaient que les acteurs, tous non professionnels, disent leur texte comme vide de sens, pour que le spectateur projette le sens qui vient avec l'enchainement des scènes). L'histoire est simple mais très profonde sur l'apprentissage de la vie, de la dureté du monde, sur l'illusion de croire que l'on contrôle son destin. Un solide 4* pour moi.