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Journal de Lucinius #6 : La ballade des Balkans
#3
CHERCHER LA FEMME

A Izmir, nous sommes accueillis à la descente d'avion par trois Caïnites bien gaillards, aimables comme des officiers de la Stasi. Nous craignons un moment un piège. Il n'en est rien. Nos trois gorilles nous conduisent au repaire souterrain d'Ibn-Azul (où était-ce déjà ? confus ).
Ici aussi c'est un très beau palais souterrain où j'espère que le Sire de Loren a loisir de passer mille et une nuits de tranquillité.
Nous avons une entrevue courte et cordiale avec lui. Bien entendu, si nous avons été conviés en Turquie, ce n'est pas pour un y faire du tourisme. En réalité, nous ne repartirons pas les mains vides en France.
Ibn-Azul désire nous confier une petite mission. Il s'agirait de convoyer jusqu'à Paris un très important colis, à déposer à la fondation Tremere de Versailles, à Antoine de Saint-André (sans doute un ponte de ces sorciers...).
Incorrigibles Ventrue !...
Corso est plutôt tiède, mais il suivra notre décision. Pour ma part, je suis prêt à rendre ce service à Ibn-Azul : avoir un important Ventrue pour débiteur est plutôt précieux, non ?
C'est finalement à Loren que revient la décision. Bien évidemment, il accepte : les désirs de son Sire sont des ordres.
Après une collation, nous sommes conduits à un cimetière non loin du repaire. A l'entrée, imprévu majeur. Une Caïnite s'approche de nous et prétend nous accompagner dans notre mission. Allons bon. :? Elle se nomme Morgane, elle est au courant de notre commanditaire et du destinataire.
Inutile de dire que nous sommes tout sauf confiants envers cette inconnue. A entendre ce qu'elle sait de notre mission, qui est censée être confidentielle et se dérouler dans la discrétion, nous sommes très déagréablement surpris.
Loren explique rapidement les termes de l'alternative à Morgane : soit nous lui faisons confiance, soit nous la tuons.
Je lui demande quelle raison nous aurions de lui faire confiance. Elle dit connaître notre colis, ainsi que ce Saint-André. Encore une fois, c'est à Loren que revient la décision, puisque c'est son Sire qui nous requiert. Le Ventrue accepte, en rappelant à Morgane qu'au premier geste suspect, nous devrons nous débarrasser d'elle.
Nous descendons dans une crypte du cimetière, où notre "colis" va nous être présenté. Parmi des tombes très anciennes, nous découvrons une petite fille effrayée, qui tient une poupée de chiffon. Une Caïnite elle aussi. J'ignore à quel clan elle appartient. Elle porte une marque sur le front. Je crois pourtant me rappeler de détails, de vieilles histoires secrêtes, encore confuses pour moi. Je fouille dans mes souvenirs : ah mes soirées à mener des recherches en occultisme, dans les souterrains du Louvre. Tout une époque... J'avais lu des écrits anciens qui m'aideraient à comprendre qui est cette fille.
Soudain, des cris d'humains effrayés retentissent à l'entrée de la crypte. Grognements de loup, feulement animal : c'est Kara !
Je remonte quatre à quatre les marches et j'ordonne à ma nouvelle domestique de se calmer immédiatement. Elle en avait après les goules d'Ibn-Azul : elle leur grognait dessus, prête à bondir. Je suis arrivé à temps pour éviter un très sérieux incident.
Ah la vilaine bête ! Je dois la tondre chaque soir au réveil, je dois la dresser, lui apprendre à bien se tenir, à s'habiller : tout est à faire ! Déjà la deuxième fois que je joue les bons samaritains !... Quand je repense que cet horrible et blafard nabot de Felias a trahi toute ma confiance !... Ah, je vois rouge !

J'ordonne à Kara de se tenir tranquille. Je redescends auprès de la petite fille. Morgane est avec elle. Elle se nomme Eda. Je regarde la jeune femme : je crois que nous avons tous les deux une idée de la provenance de notre "colis"... Un échange de regard me confirme, par une sorte d'empathie intuitive, qu'elle s'y connait bien en occultisme, cette Morgane... Cherchez la femme...
Loren a obtenu un gros van blindé pour notre voyage. Nous grimpons tous à bord. Corso au volant, Loren a ses côtés. Moi à l'arrière, avec les femmes.
Pendant tout le reste du trajet, il était écrit que je devrais jouer les nounous pour Eda, tout en m'occupant de l'éducation de Kara et de garder un oeil sur Morgane. De plus, comme on pouvait s'y attendre, Morgane surveille de près la fille. Bonne surprise Kara s'est pris d'affection pour Eda : tout le monde n'a pas la chance d'avoir une nounou si chaleureuse que ma louve...

Corso appuie sur l'accélérateur. Voilà notre grandiose équipe en route pour Paris. Première étape de notre voyage : passer en Europe. Istanbul nous voilà !

[i]A suivre... Wink
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Journal de Lucinius #6 : La ballade des Balkans - by Darth Nico - 22-12-2003, 01:33 PM
Journal de Lucinius #6 : La ballade des Balkans - by Guest - 24-12-2003, 06:46 PM
Journal de Lucinius #6 : La ballade des Balkans - by Guest - 24-12-2003, 06:51 PM
Journal de Lucinius #6 : La ballade des Balkans - by Guest - 24-12-2003, 08:47 PM

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