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[Roman]Kogoro Columbo
#91
Chapitre 9 : Le tueur ne vient pas.

Nous avions encore été appelés, le mercredi 18 Janvier 2012, par Jack Lestrade.
Arrivés sur place avec Shimazu vers 11H, il nous sorti encore un message fabriqué avec des lettres découpés dans divers journaux.
On pouvait lire :
« Je tuerai entre 14H et 18H maitre Sainclair. Seule Shimazu Kogoro Columbo peut l’empêcher.
Le tueur».
Maitre Sinclair était un avocat célèbre. Il n’avait rien à prouver. Cela faisait des années qu’il exerçait la profession.
Il était aujourd’hui sur une affaire difficile et médiatisé.
Il attaquait Brinvilliers Bâtiments.
Tout commença lors d’un accident laissant un ouvrier handicapé à vie.
La société Brinvilliers Bâtiments attaqua en justice l’ouvrier pour négligence, refusant de payer des dommages et intérêts.
Mais le canard enchaîné révéla que l’acier utilisé dans les bâtiments venait de Chine.
Le canard enchaîné fut d’ailleurs attaqué pour diffamation.
Quant à la veuve de l’ouvrier tué, elle alla voir maître Sinclair, qui accepta de la défendre gratuitement.
L’enquête révéla que l’acier venant de Chine était de moins bonne qualité, alors que les factures mentionnaient un acier venant d’Europe. La différence était empochée comme pot de vin.
Par la voie de son avocat, maître Bleuville, Borgia de Brinvilliers jura qu’il n’était pas au courant de tous ces agissements.

Lorsque nous arrivâmes à son cabinet sur les champs Élysées, maitre Sinclair nous serra la main. Il était habillé d’un costume élégant, avait les cheveux blancs et les yeux bleus.

Il sortit un paquet de cigarette, en pris une et l’alluma. Il en tira une bouffée.
- Que puis-je pour vous ?
- Je suis l’inspecteur Jack Lestrade. Je vous présente mon ami Derrick Palmer et mademoiselle Kogoro Columbo.
- Enchanté dit-il en me serrant la main de manière ferme.
- Moi de même répondis-je.
- Mademoiselle, dit-il en lui baisant la main. Drôle d’idée de porter un kimono en plein Paris.
- Ne jamais aborder cette question, répondit-elle.
- Que me vaut l’honneur de votre visite ? Demanda maître Sinclair.
Jack sorti une pochette transparente contenant le message.
- Le célèbre assassin, le tueur, vous prendra pour cible.
- Je commence à avoir des adversaires de taille.
- Nous allons assurer votre protection.
- Pas de problème. J’ai une réunion avec des collègues.
Maître Sinclair nous conduisit dans la salle de réunion.
Donnant sur l’avenue des champs Elysées, la décoration était ancienne. Au milieu trainait une table du second empire. Il nous fit assoir devant la cheminé. Il s’assied derrière la fenêtre.
Il alluma une cigarette.
- Les autres vont arriver.
Le premier invité fut maître Veyrac.
De grande taille, yeux noirs, habillé d’un costume noir, portant une cravate rouge, cheveux bruns, il devait avoir environ 30 ans.
Maître Sinclair se leva et marcha dans sa direction.
- Maître Veyrac, dit-il en lui serrant la main.
- Maître Sinclair.
- Je vous présente l’inspecteur Lestrade
- Enchanté, dit Jack en lui serrant la main.
- Monsieur Palmer.
- Enchanté, fis-je en lui serrant la main.
- Et mademoiselle Kogoro Columbo.
- Enchantée, répondit-elle en serrant la main.
Maître Sinclair alluma une cigarette.
Puis il déclara :
- Manque plus que maître Gesver et maître Richemond.
Cinq minutes plus tard arriva maître Gesver. Il était d’un âge avancé, 40 ans, cheveux bruns, yeux noirs, portait un costume gris, cravate jaune.
Il serra la main de tout le monde, et complimenta Kogoro Columbo sur sa beauté.
- Manque plus que maître Richemond, déclara maître Sinclair en allumant une cigarette.
Maître Richemond arriva au bout d’une demi-heure.
Il paraissait peut sérieux, était gros, âgé d’environ 60 ans, cheveux blanc.
Il portait de façon débraillé un costume bon marché.
- Toutes mes excuses pour le retard.
- Ce n’est pas grave, fit maître Sinclair en allumant une cigarette.
Tout le monde s’installa autour de la table.
Maître Sinclair alluma une nouvelle cigarette.
Il commença à prendre la parole.
- Bien, si je vous ai réuni aujourd’hui, c’est pour que l’on coordonne les actions de la partie civile. Je rappelle que le procès a lieu dans deux semaines.
Ainsi commença la réunion. Chaque pièce à conviction était débattue.
On nota divers anomalies, comme le fait que Borgia de Brinvilliers avait vendu des actions avant que celle-ci ne chutent, que pour la préparation de marchés publics, Brinvilliers Bâtiments avait eu le détail de l’appel d’offre avant ses concurrents, que l’entreprise employait au noir une part non négligeable de son personnel …
- Avec tous les éléments, déclara maître Sinclair, il est impossible que Borgia de Brinvilliers ne soit pas au courant des agissements de sa société. Je propose de demander des compléments d’enquêtes.
Puis maître Sinclair attrapa sa boite de cigarette.
- Tiens, elle est vide.
- Laissez-moi vous en offrir une, fit maître Gesver en tenant un paquet où une cigarette dépassait.
- Merci bien.
- Moi aussi, je souhaiterais fumer, déclara Shimazu.
- Mais avec plaisir sourit maitre Gesver. Les dames d’abord.
- Je me permets de refaire mon stock.
Shimazu pris plusieurs cigarettes.
Maître Sinclair prit une cigarette, ainsi que maître Gesver.
Maître Sinclair alluma la sienne. Maître Gesver fit de même et par politesse, alluma celle de Shimazu.
La réunion continua jusqu’à 20H.
Content de leur travail, les avocats se séparèrent.
Le tueur ne vint pas.
Le lendemain, maître Sinclair mourut dans un accident de voiture. Maître Gesver fut retrouvé Vendredi mort d’une balle dans la tête. L’appartement de maître Veyrac brûla Samedi. On retrouva son corps calciné. Dimanche, Maître Richemond mourut d’un arrêt cardiaque.
Reply
#92
"Tout commença lors d’un accident laissant un ouvrier handicapé à vie.

Quant à la veuve de l’ouvrier tué, elle alla voir maître Sinclair, qui accepta de la défendre gratuitement."

Il faut choisir là smile
Reply
#93
C'est ce qui arrive quand on écrit sur plusieurs semaines.
Bien joué.

Reply
#94
Chapitre 10 : Shimazu Kogoro Columbo démasquée

Lundi 23 janvier 2012, j’arrivais vers 11H au travail. Je passais par le bureau de Shimazu.
Classant ses dossiers, elle ne fit pas attention à moi.
Elle était concentrée sur ses affaires, fumant son kiseru.

En continuant vers mon bureau, je croisais Rosa.
- Encore en retard, Derrick.
- Je faisais un travail de terrain.
- Et dire que le patron autorise un branquignol comme toi.
Sur ces mots, la coincée s’en alla.
Je me retrouvais à mon bureau, classant les diverses photos de maris ou de femmes volages.
Puis je me dis que j’aimerai bien me refaire Shimazu.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu une relation sexuelle intense avec quelqu’un.
Seule Shimazu a un vrai talent dans le domaine.
Puis, je me rappelais que ça faisait depuis Juillet dernier que je n’avais pas fait l’amour à Shimazu.
Certes, je me suis fait depuis d’autres filles, mais aucune n’arrivait au niveau de Shimazu.
Puis je continuais à penser à elle, son kimono qui finalement faisait son charme, son kiseru qu’elle fumait lorsqu’elle voulait réfléchir, ou qu’elle se mettait en colère, et sa cigarette qu’elle fumait mercredi.
Sa cigarette ?
Elle n’a pas osée quand même.
Aussitôt, je me levais et je me dirigeais vers le bureau de Rosa.
Je frappais.
- Entrez.
J’entrais.
- Que veux-tu, Derrick ?
- Es-tu très amie avec Shimazu ?
- Qu’est-ce que ça peut te faire. Oui, je m’entends bien avec elle. Elle est très intelligente, perspicace, et elle me donne souvent des conseils sur mes propres affaires. Elle a souvent une vision originale des choses. Pourquoi cette question. Si c’est pour arranger un coup, c’est non. D’ailleurs, elle a bien compris ton manège, et elle sait très bien à quoi s’en tenir avec toi. Je n’ai pas eu besoin de la prévenir.
- Non, ma question est la suivante, que fume-t-elle ?
- Te fous-tu de moi ?
- Non, je suis sérieux. Je crois qu’elle a laissé le tueur s’échapper.
- Elle, laisser s’échapper le tueur ?
- Oui, dit moi, l’a tu vu fumer autre chose que sa pipe japonaise ? Une cigarette par exemple.
- Non, elle ne fume que son kiseru, c’est-à-dire sa pipe japonaise.
- Alors je suis sûr qu’elle a laissé le tueur filé.
- Mais pourquoi ?
- Car elle a plaisir à l’affronter.
- Et qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Mercredi, elle a fumé une cigarette. Elle a pris une poignée de cigarette à maître Gesver. Celui-ci en offrait une à maitre Sinclair.
- Mais c’est horrible ce que tu dis. Tous ces avocats ont été tués entre jeudi et dimanche.
- Oui, ça veut dire qu’elle a laissé le tueur s’échapper mercredi alors qu’elle l’avait repéré. Mais il me faut plus d’éléments. Peux-tu manger avec elle ce midi, il faut que je puisse continuer l’enquête.
- Bien.
Ainsi, vers 12H30, Rosa accompagna Shimazu au restaurant.
Elle lui expliqua que c’était mieux d’être entre fille.
Je m’introduisais dans son bureau.
Je fouillais dans ses papiers et je retrouvais ce message :
« 252258132481 25622528962514144 441576169576324576 255765291446259576,

25’81256196 196576144361576144324256 144676 4845291289256289324 49’112112132457619681324 10057619632481 28967619681529529289169816762581 256144484813242898114432481, 928981676 40014481 52981256 49813246762898132481256 121576289256, 36181 100576289256 1289 19632457614410081 144676 48481144 4981484125625681.

361’814848132481 816762557632481 1100289324 529’57625251256289576676 4981 100576144256 112112132457667619681324.

36181 100576144256 48432457648457625681 4981 676576144256 3248119632457614410081324 1 5291 196576144324 49’132416981676196, BF 4001441361 4981 5291 1965761443246768152952981, HF AAF 4841324289256.
32449100 52981 BJ/BC/CABC 1 CA225

36181 256144289256 4848132425614414981 40014481 100576144256 132432428910081324814 1 4981255764981324 2581 62581256256116981. »

Je me dirigeais vers le bureau de Patrick.
- Peux-tu me rendre un service ?
- Que puis-je pour toi Derrick ?
- J’aimerai que tu me déchiffre ce message.
Je lui montrais la feuille.
- Qu’en penses-tu ?
- devant les apostrophes, c’est des lettres. On a donc 25, 49, 361.
- Oui et ?
- Mais attend, je trouve que c’est tordu, mais 25 = 52, 49 = 72 et 361=192. Donc si je recherche par carré, que vais-je obtenir ?
Au bout d’une demi-heure, il isola le texte comme il suit :
« 5/15/9/18/9 16/15/17/25/1/2/12 21/24/13/24/18/24 5/24/23/12/25/3/24,

5’9/16/14 14/24/12/19/24/12/18/16 12/26 22/23/1/17/16/17/18 7’1/11/11/18/24/14/9/18 10/24/14/18/9 17/26/14/9/23/23/17/13/9/26/5/9 16/12/22/9/18/17/9/12/18/9, 3/17/9/26 20/12/9 23/9/16 7/9/18/26/17/9/18/9/16 11/24/17/16, 19/9 10/24/17/16 1/17 14/18/24/12/10/9 12/26 22/9/12 7/9/22/1/12/16/9.

19’9/22/9/18/9 9/26/5/24/18/9 1/10/17/18 23’24/5/5/1/16/17/24/26 7/9 10/24/12/16 1/11/11/18/24/26/14/9/18.

19/9 10/24/15/16 22/18/24/22/24/16/9 7/9 26/24/12/16 18/9/14/18/24/12/10/9/18 1 23/1 14/24/12/18 7’1/18/13/9/26/14, BF 20/1/21/19 7/9 23/1 14/24/12/18/26/9/23/23/9, HF AAF 484/1/324/289/256.
18/7/10 23/9 BJ/BC/CABC 1 CA/15

19/9 16/12/17/16 22/9/18/16/12/1/7/9 20/12/9 10/24/12/16 1/18/18/17/10/9/18/9/2 1 7/9/5/24/7/9/18 5/9 25/9/16/16/1/13/9.
23/9 14/12/9/12/18. »
- Bon, continua Patrick, si on prend le premier mot, on a EOIRI, mais ça ne veut rien dire.
- Selon Shimazu, il faut trouver le E, car c’est la lettre qui se répète le plus souvent.
- Ça, c’est du Shimazu tout craché, alors, la lettre qui se répète, c’est le…
Patrick parcourut le document.
- Le 9 est donc le E, il se répète une 50aine de fois.
Puis il continua.
- Si les lettres sont des chiffres, en l’occurrence car HFAAF semble un code postal, le CA peut correspondre à une heure. 15 est donc le H. On a donc 5HE18E, comme chère, soit 5 pour le C, 18 pour le E. Où as-tu trouvé cette lettre ?
- Dans le tiroir de Shimazu, elle lui est destinée.
- Bien, le second mot est Shimazu, avec 16 pour le S, 17 pour le I, 25 pour le M, 1 pour le A, 2 pour le Z, 12 pour le U. Attends, on a un compte de haut, bas, haut bas …
- C’est-à-dire ?
- Si A = 1, Z = 2, on a dans cette hypothèse B = 3, Y = 4, C = 5, vérifié, …. On arrive donc à :
« Chère Shimazu Kogoro Columbo,
C’est toujours un plaisir d’affronter votre intelligence supérieure, bien que les dernières fois, je vous ai trouvé un peu dépassé.
J’espère encore avoir l’occasion de vous affronter.

Je vous propose de nous retrouver à la tour d’argent, BF Quai de la Tournelle, HF AAF Paris.
RDV le BJ/BC/CABC à CAH.

Je suis persuadé que vous arriverez à décoder ce message.

Le tueur. »
- Mais la tour d’argent est 15 Quai de la Tournelle dans le cinquième déclarais-je.
- Ce qui veut dire que B = 1, F = 5, A = 0 et H=7. Au final, on a :
« Chère Shimazu Kogoro Columbo,
C’est toujours un plaisir d’affronter votre intelligence supérieure, bien que les dernières fois, je vous ai trouvé un peu dépassé.
J’espère encore avoir l’occasion de vous affronter.

Je vous propose de nous retrouver à la tour d’argent, 15 Quai de la Tournelle, 75 005 Paris.
RDV le 19/12/2012 à 20H.

Je suis persuadé que vous arriverez à décoder ce message.

Le tueur. »
Je téléphonais à la tour d’argent. La réservation me fut confirmée.
- Que vas-tu faire, Derrick ?
- Surtout, pas un mot.
- Pourquoi ?
- Car je vais me la sauter.
- Hein ? Mais c’est une fille avec un kimono ridicule.
- Sauf qu’elle est bonne et au lit, elle est super top.
- Si tu le dis.
- Tu promets de ne rien dire.
- Pas de problème. Et surtout, fait la jouir cette salope.
En retournant dans mon bureau, je croisais Rosa.
- Alors ?
- Fausse alerte.
- Bien, si tu le dis.
Je rentrais dans le bureau de Shimazu.
Elle étudiait des dossiers, fumant son kiseru.
Je fermais la porte.
- Je travaille, Derrick.
- Et tu fumes.
- Oui, et alors, laisse moi, j’ai un travail à terminer.
- Le kiseru.
- Oui, je fume le kiseru, et je porte le kimono, et alors, s’énerva-t-elle ?
- Depuis quand fumes-tu la cigarette ?
- Hein ?
- Mercredi, tu fumais des cigarettes ?
Shimazu se leva.
- Qu’en déduis-tu ?
- Que tu as deviné que maître Gesver était le tueur, et tu l’as laissé s’échapper.
- Parce que j’ai pris une cigarette ?
- Oui, et que j’ai décodé ça, fis-je en montrant le message codé.
- Bien vu. Le tueur a les yeux noirs. Il ne pouvait donc pas prendre la place de maître Sinclair qui a les yeux bleus. Il ne pouvait prendre que la place de maître Veyrac ou maître Gesver qui ont les yeux noirs. Par ailleurs, maître Sinclair fume trop. Quand j’ai vu maître Gesver tendre un paquet de cigarette, j’ai tout de suite compris.
- Mais pourquoi l’as-tu laissé fuir. Il suffisait d’analyser la cigarette.
- Pour l’affronter à nouveau.
- Tu sais, je peux te dénoncer.
- Fais comme tu veux.
- Mais je ne vais pas le faire. Mais à une seule condition.
- Laquelle ?
- Une nuit avec toi, la seule fille qui sache procurer un plaisir intense au lit. Et puis, comme je t’ai démasqué, tu me dois bien ça.
- Très bien.
- Et je vais même faire preuve de bonne foi. Peux-tu me passer une allumette.
Shimazu me passa une allumette. Je brulais le message codé.
Puis j’embrassais Shimazu.
- A ce soir chez moi.
La nuit du 23 au 24 janvier, j’eu une merveilleuse relation sexuelle avec Shimazu.
Reply
#95
Houlah, ça doit aller trop vite pour moi là...

"mais 25 = 52, 49 = 72 et 361=192"
Gne


J'ai pas compris le coup de la cigarette. En quoi ça révèle quoi que ce soit que le tueur, déguisé en avocat, tende une cigarette à l'autre avocat ? Et qu'ensuite, SKC fume ces cigarettes ??

En plus, la couleur des yeux ne prouve rien. Si le tueur est si fort pour se déguiser, il n'avait qu'à mettre des lentilles pour changer la couleur de ses yeux.
Reply
#96
Je vais répondre aux trois questions:
1) C'est des carrés. 25 = 5 * 5, 49 = 7 * 7... Le copier collé d'un word ne passe pas.
2)C'est le fait de voir Shimazu Kogoro Columbo fumer une cigarette (et en prendre par la même occasion plusieurs) qui est suspect. En général, elle fume son kiseru.
3)La dernière fois que le tueur a utilisé des lentilles colorées (Chapitre 6), il s'est immédiatement fait grillé par Shimazu Kogoro Columbo qui a remarqué ce détail (il utilisait des lentilles colorées pour changer la couleur de ses yeux). Depuis, il ne retombe pas dans le même piège.
Reply
#97
25 = 5², 49 = 7² et 361=19².

Pour les cigarettes, ça me semble un peu léger. Pourquoi SKC se met à fumer les clopes de l'avocat ?? La déduction du héros semble rapide : SKC fume des clopes --> l'avocat fumait --> SKC est coupable !! Même le Dupin d'Edgar Poe n'aurait pas fait mieux.

Pour les lentilles, c'est pareil : le tueur s'est fait griller la dernière fois avec des lentilles. Ok, mais est-ce une raison pour ne pas en mettre cette fois-ci ?? Pas bien malin de sa part.

A mon avis, il manque quelques liens entre tout ça pour restituer de la logique.
Reply
#98
Justement, Shimazu qui d'habitude fume un kiseru, fume une cigarette pour empêcher le tueur d'assassiner sa cible avec une cigarette empoisonnée. En disant qu'elle veut fumer, elle fait comprendre au tueur qu'elle l'a démasqué, et lui sauve en même temps la mise pour la prochaine fois.

Ce qui met Derrick Palmer (très en retard) sur le coup, c'est que Shimazu Kogoro Columbo ne fume jamais de cigarette. Elle fume un kiseru.
Reply
#99
Des noms philoupiens : les aptonymes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aptonyme

Caroline Aigle, première femme pilote de chasse de l'armée de l'air française ;
Russell Brain, neurologue britannique
David Bird, ornithologue à l'Université McGill ;
Marc Dufumier, agronome à Agroparistech;
Le philosophe Robert Grossetête ;
Jérémy Pied, footballeur professionnel;
Docteur Pippi Salle, urologue canadien ;
T. Sansregret, salon funéraire à Montréal;
Reply
Chapitre 11 : Shimazu Kogoro Columbo et son (mal)heureux évènement

Le jeudi 23 février m’a permis de prendre l’ascendant sur Shimazu et de commencer à imposer une relation de couple.
Peu à peu, elle pouvait enfin commencer à devenir mienne.
Cela faisait plusieurs jours qu’elle avait un caractère détestable.
Elle était souvent susceptible, et avait des envies de vomissements.
Cela faisait deux jours qu’elle était en congé.
Je décidais pour une fois de lui rendre visite à son domicile.

Elle habitait Malakoff.
Elle avait réussi, grâce aux connaissances du patron à louer un HLM. Elle habitait dans un 30m2.
J’arrivais devant chez elle, cité Stalingrad, aux alentours de 16H.
Au pied de la boulangerie, une bande de jeune discutait.
Ils avaient des bleus partout.
- Que vous est-il arrivé ? Demandais-je.
- Une folle nous a corrigé.
- Et vous n’avez pas réussi à la maîtriser ? Vous êtes cinq quand même.
- C’est ce qu’on pensait, et puis elle était habillée comme une conne. Je ne savais que c’était mardi gras.
- Etait-elle habillée en kimono.
- Oui, et on s’est moqué d’elle. Elle m’a interpelé en disant que je ferais mieux de faire nos devoirs. Son ton était vexant. Elle a rajouté que si on voulait devenir des clochards, on était sur la bonne voie.
- Et après ?
- Je lui ai demandé de quoi elle se mêlait et si elle avait ses règles.
- Et ensuite ?
- Elle m’a donné une claque. Je vous jure, c’est une malade, la claque m’a fait mal.
Je savais Shimazu susceptible, mais à ce point-là.
- Enervé, j’ai essayé de lui en mettre une. Elle sait se battre, la salope. Elle a bloqué ma main, et elle m’a fait un enchaînement avec son karaté.
- Puis nous nous sommes jetées sur elle, elle nous a corrigé rajouta un autre jeune. Je ne savais pas qu’une personne savait se battre comme ça. Franchement, je la vois, je me tire.
Ils regardèrent en direction du premier étage.
- Les gars, on se tire, elle nous observe.
Aussitôt, les jeunes filèrent vers la station de métro Châtillon-Montrouge.
Je vis à la fenêtre Shimazu observer la place.
Dès qu’elle m’aperçue, elle tira les rideaux.

Un homme m’accosta.
- Vous connaissez cette femme bizarre, habillée d’un kimono ? Je pense qu’elle doit être japonaise.
- Oui, je la connais.
- Eh bien, vous la remercierez pour moi. Depuis le temps que je souhaitais voir ces voyous corrigés.
Je montais vers le premier étage.
Je sonnais.
Personne ne répondait.
Je continuais à sonner.
Au bout d’une demi-heure, Shimazu ouvrit la porte.
- Je ne suis pas soude, Derrick, répondit-elle d’une voix agressive.
- Je venais juste voir comment tu vas.
Elle ne répondit pas.
- Puis-je rentrer ?
- Vu le mal que tu te donnes.
J’entrais dans son appartement.
La porte en face de l’entrée donnait sur la cuisine. La porte d’à côté débouchait sur la salle d’eau.
Au fond se trouvait le salon. Il y avait un canapé et une table basse.
Face au canapé se trouvait une commode où était installée une télévision.
Elle s’assied sur le bord du canapé et s’y allongea.
Un chat s’installa sur son ventre.
Elle se mit à le caresser.
Celui-ci, qui devait avoir environ un an, se mis à ronronner.
- Il y a une chaise dans la cuisine.
Je me précipitais dans la cuisine. Sur la droite s’alignait un frigidaire, un meuble avec les éviers et des placards de rangements, au-dessus du meuble un placard de rangement. Un milieu du meuble, il y avait une table et quatre sièges.
J’en ramenais une et je m’assieds devant Shimazu.
Elle continuait à caresser son chat.
- Tu ne sembles pas contente de me voir.
Elle ne répondait pas.
- Comment s’appelle-t-il ton chat, fis-je en approchant ma main de sa fourrure.
Celui-ci me griffa.
- Il ne m’aime pas trop.
- Elle, répondit Shimazu. Et elle a un sixième sens.
- Et comment s’appelle-t-elle ?
- Je ne lui ai jamais donné de nom. Je l’appelle le chat.
Elle continuait à caresser son chat.
Le temps devenait long, puis au bout d’une heure, elle cassa le silence.
- Je suis enceinte, Derrick.
- De quoi, répondis-je stupéfait.
- Je suis enceinte depuis un mois, donc enceinte de toi.
- Et que vas-tu faire ?
- Je ne sais pas.
- Avorter ?
- Non, je ne pense pas. Une de mes meilleures amies a avortée. C’est moi-même qui le lui ai conseillé.
- Et alors ?
- Elle est morte, elle s’est suicidée.
Elle continuait à caresser son chat.
C’est là que j’eu l’idée suivante. Et si je l’épousais. C’est vrai, au lit, elle est exceptionnelle, et tant qu’à épouser une femme, autant en épouser une belle.
- Tu vas surement accoucher ? Lui demandais-je.
- C’est fort probable.
- Tu pourrais garder ton enfant.
- Et ?
- Et te marier avec moi.
- Comme ça tu me ferais l’amour jour et nuit. Je te connais.
- Je ne sais plus quoi dire.
- Ce que j’aime bien avec toi, c’est que tu me considère comme la seule digne de toi au lit.
- C’est vrai.
- Seulement, je pense que je suis aussi supérieurement intelligente. Au moins, une personne le reconnaît, c’est le tueur.
- Seulement, il a failli te tuer.
- Oui, et ça aurait été une belle mort.
- Tu ne peux pas dire ça.
Elle continua à caresser son chat.
- Ce que j’aime bien avec mon chat, c’est qu’il calme mes nerfs.
- Imagine, il paraît que c’est bien d’avoir un enfant. J’ai lu que les femmes désirent inconsciemment un enfant.
- Si c’est pour que je sois une aussi mauvaise mère que la mienne.
- Je serais là.
- Pour lui expliquer qu’il doit satisfaire l’ensemble de ses besoins primaires.
- Tu sembles amère.
- Tu ne me connais pas.
- Alors, dit moi qui tu es.
- Pourquoi pas.
Shimazu Kogoro Columbo commença à me raconter sa vie.
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