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Allons au cinéma
Héhé, un méchant qui te fait une inception, ce serait un excellent ennemi pour Batman biggrin
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Paris Blues (1961, de Martin Ritt, avec Sidney Poitier, Paul Newman, Louis Armstrong). Un casting de rêve pour un très bon film. A Paris, deux musiciens de jazz américains rencontrent un couple d'Américaines en vacances. Chacun tombe amoureux de l'une d'elle. Elles veulent les convaincre de revenir au pays. Mais préféreront-ils leurs USA d'origine à leur carrière à Paris ?
Paul Newman et Sidney Poitier rivalisent de charisme et de virilité ; de très beaux décors et des vues de Paris, une histoire romantique, le jazz d'après-guerre, tout cela confère un charme fou à ce film. Et deux guest-stars appearances, Louis Armstrong en vedette américaine et un premier rôle pour Serge Reggiani, en guitariste manouche drogué.


The Organization (1971, de Don Medford, avec Sidney Poitier). Dernier volet de la trilogie du policier Virgil Tibbs, qui fait suite à In The Heat of the Night et They call me MISTER Tibbs ! Le premier film est un grand classique, sur le racisme du sud des Etats-Unis. Le deuxième est un téléfilm correct, sans plus, qui a juste pour intérêt d'être un précurseur du style blaxploitation. Dans ce troisième opus, situé à San Francisco, un groupe de jeunes révolutionnaires entrent de nuit dans une entreprise pour y voler de l'héroïne. Ils ignorent qu'ils se sont attaqués à l'Organisation...
Un peu meilleur que le deuxième (de bons acteurs pour un scénario convenu), l'ambiance de ce troisième épisode annonce plutôt Dirty Harry.
n°100


Dirty Little Scoundrels (1988, de Frank Oz, avec Steve Martin, Michael Caine). Dans une station balnéaire de la Côte d'Azur, deux escrocs que tout oppose (l'un est fier de ses combines à la petite semaine, l'autre joue dans le monde des têtes couronnées) décident que la ville est trop petite pour eux deux. Ils se lancent un défi, dont le perdant devra quitter la ville.
Une délicieuse comédie, pleine de bonnes surprises et de rebondissements. Michael Caine est savoureux en escroc mondain. A noter : un rôle secondaire pour Ian McDarmid, ce qui permet de voir Palpatine en majordome biggrin


The Thomas Crown Affair (1999, de John McTiernan, avec Pierce Brosnan, Rene Russo). Un playboy milliardaire s'ennuie dans la vie. Il organise le vol d'un célèbre Monet au Metropolitan Museum de New-York. L'assurance envoie une enquêtrice des plus retorses, qui soupçonne bien vite le beau Thomas Crown.
Un peu policier, mais surtout comédie romantique, un film sympathique et divertissant.


Taken (2008, de Pierre Morel, avec Liam Neeson). La fille d'un agent secret américain est enlevée à Paris par un réseau d'esclavagistes. Il va aller la chercher et pour la délivrer, il est prêt à employer tous les moyens...
Le film est noté 7,9 sur IMDB. C'est largement surestimée ! Première raison de se méfier : Luc Besson est au scénario...
Au final, un film d'action linéaire, avec son lot de poursuites et de fusillades, sans surprise. Plutôt bien réalisé ceci, avec une grosse influence du style Jason Bourne. Les 58% sur Rotten Tomatoes sont plus mérités.


The Bad Lieutenant : Port of Call - New Orleans (2009, de Werner Herzog, avec Nicholas Cage, Eva Mendes, Val Kilmer). Au lendemain de l'ouragan Katrina, un flic drogué et ripoux enquête sur la mort d'immigrants Africains. Bonne ambiance, jamais loin de l'hallucination, dans une Nouvelle-Orléans humide et poisseuse. Seul regret (spoiler), une happy end qui sort de nulle part, dont on peut se demander si elle n'est pas carrément ironique.

A venir :
- Zatôichi monogatari (Zatoichi #1) (1962)
- Coogan's Bluff (1969)
- The Italian Job (1969)
- Zatôichi to Yôjinbô (Zatoichi #20) (1970)
- Croupier (1998)
- El crimen ferpecto (2004)
- 21 (2008)
- Harry Brown (2009)
- Rien à déclarer (2011)
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The Third Man (1949, de Carol Reed, avec Orson Welles). Dans le Vienne d’après-guerre, tout le monde vit du marché noir. Holly Martins, écrivain de romans populaires, arrive pour retrouver son ami Harry Lime. Mais il ne pourra qu’assister à son enterrement : Harry a été tué dans un accident de voiture. Rapidement, l’écrivain comprend que son ami était impliqué dans de sombres trafics et que sa mort n’est peut-être pas accidentelle…
Chaque plan est magnifique, chaque séquence est un vrai bonheur. Dans un Vienne tout en ombres et lumières expressionnistes, avec les architectures baroques, les rues, les ruines, les jeux de miroirs et de perspectives, les plongées et contre-plongées, qui expriment les tourments des personnages et leur noirceur, un chef d’œuvre de bout en bout.


Zatôichi monogatari (1962, de Kenji Misumi, avec Shintarô Katsu). Zatoichi (Ichi le masseur) est un rônin itinérant. Aveugle, il est pourtant maître du sabre. Il va se retrouver pris dans une guerre entre deux clans. Il accepte d’en aider un mais le chef ennemi a embauché un autre rônin tout aussi dangereux que lui.
Un bon film de shambara. On n’est pas au niveau d’un Kurosawa ni d’un Takeshi Kitano, mais l’histoire est bien menée. La tension monte lentement entre les deux clans, pour finir dans une explosion de violence aveugle et l’affrontement tant attendu entre les deux rônins.
Premier opus d’une série qui comptera finalement, de 1962 à 1989, pas moins de 26 films, toujours avec le même acteur dans le rôle principal !


The Italian Job (1969, de Peter Collinson avec Michael Caine, Benny Hill). Un gangster sort de prison. Il reçoit en héritage d’un vieil ami le plan pour le braquage du siècle : voler un convoi d’or des usines Fiat de Turin en provoquant un gigantesque embouteillage dans la ville. Notre bandit assemble une équipe de spécialistes. Mais une fois passées les Alpes, ils se heurtent à la Mafia…
Une vision « hippie » des bandits, élégants et hauts en couleur. Michael Caine est très bon, comme d’habitude. L’excellente poursuite finale est une sorte d’énorme pub pour la Ford Mini. Le ton est léger et humoristique. Un petit classique.
Le remake américain de 2003 n'est pas mal mais pas aussi talentueux : plus d'action, moins de légèreté et d'humour.


Coogan’s Bluff (1969, de Don Siegel, avec Clint Eastwood). Un shérif du fin fond de l’Arizona, habitué à traquer les criminels Indiens comme au temps du Far-West, est chargé de convoyer un prisonnier à New-York. Celui-ci s’échappe et notre shérif va aller le chercher…
Le film joue sur le contraste entre le cowboy en santiag et la métropole des années 70, période hippie et lutte des minorités. Une sorte de précurseur de l’inspecteur Harry. Plaisant si on aime ce style.


Zatôichi To Yôjinbô (1970, de Kihachi Okamoto avec Shintarô Katsu et Toshiro Mifune). 20ème opus de la série : Zatoichi retourne dans un village qu’il a aimé et se trouve engagé par un gros commerçant. Mais le clan adverse compte dans ses rangs un rônin râleur et cynique, lui aussi virtuose du sabre. Les deux hommes vont-ils devenir amis ou bien s’affronter ?
On retrouve l’acteur-fétiche de Kurosawa, Toshiro Mifune, qui reprend le rôle célèbre qu’il a tenu dans Yojimbo et Sanjuro, pour une confrontation entre deux gloires du film de shambara. Il y a quelques longueurs au milieu, mais la fin, très théâtrale, est marquante.


The Pelican Brief (1993, de Alan J. Pakula, avec Julia Roberts, Denzel Washington). Deux juges de la Cour Suprême des Etats-Unis sont assassinés. Une jeune étudiante en droit a une hypothèse pour expliquer ces deux meurtres apparemment sans rapport. Elle rédige un document qui remonte au FBI puis à la Maison-Blanche. L’étudiante se retrouve bientôt traquée par des tueurs au service d’une conspiration…
Troisième film du réalisateur sur le thème de la conspiration : après The Parallax View (parano et kafkaïen) et All the President’s men (plus réaliste, sur le Watergate), un film plus hollywoodien mais bien ficelé.


Annie Hall (1977, de Woody Allen, avec Woody Allen, Diane Keaton). Alvy Singer est un humoriste juif de Brooklyn. Il est névrosé, parano, complexé, un peu chauve, obsédé par les femmes, de gauche et nihiliste. Il nous raconte ses relations amoureuses chaotiques et toujours vouées à l’échec.
Une comédie très drôle tout du long, avec un Woody Allen à son meilleur niveau, qui laisse libre cours à sa fantaisie pour raconter toutes les turpitudes de son personnage.


Sud Pralad (Tropical Malady) (2004, d'Apichatpong Weerasethakul). Film thaïlandais, en deux parties : dans la première partie, un soldat tombe amoureux d’un jeune livreur. Ils discutent, sortent ensemble au karaoké, au cinéma… Un soir, ils se quittent sur le pas de la maison. Le livreur disparaît dans la nuit et on passe d’un coup à la deuxième partie : un soldat est perdu en pleine jungle et va se trouver confronté à un shaman animal, échappé du pays des esprits. Lequel des deux réussira à piéger l’autre dans son monde ?
Film curieux, assez déroutant mais bien réalisé et bien joué. Les deux parties se répondent, en mettant en scène à chaque fois une relation de désir et de fascination entre les deux personnages.


Crimen Ferpecto (2004, d’Alex de la Iglesia, avec Guillermo Toledo, Monica Cerveda). Rafael est viril, séducteur, élégant et ambitieux : chef du rayon Femmes d’un grand magasin, il s’envoie en l’air dans les cabines d’essayage avec toutes les superbes vendeuses qui travaillent sous ses ordres (sauf une, qui est laide). Il est en passe d’obtenir une grosse promotion, mais il est en concurrence avec le vieux ringard qui dirige le rayon Hommes. Il croit la partie gagnée d’avance mais sa vie de rêve va bientôt virer au cauchemar, et le paradis du grand magasin se transformer en enfer. Pour s’en sortir, il devra commettre… le crime farpait !
L’histoire commence comme une comédie et vire peu à peu à la satire, puis au burlesque et au grotesque. Evidemment, c’est un genre qu’il faut aimer, marque de fabrique du réalisateur qui aime les clowneries et l’humour noir, mais dans cette veine, c’est un bon cru.


Les trois frères (1993, de Didier Bourdon et Bernard Campan, avec… les Inconnus). Cent patates !
Presque vingt ans après, le film n’a pas vieilli. Le rythme ne faiblit pas tout du long, la satire sociale est toujours d’actualité, les gags toujours aussi drôles.


Croupier (1998, de Mike Hodges, avec Clive Owen). A Londres, Jack, un écrivain sans succès trouve un travail de croupier dans un petit casino. Il décide d’écrire un roman sur ce métier que, pourtant, il méprise. Il s’invente pour cela un double de fiction, Jake. Il apprend à connaître la faune des paumés, des tricheurs et des joueurs compulsifs qui s’accoudent aux tables.
Un film lent, réaliste, psychologique, le genre qui passe en deuxième partie de soirée sur Arte. L’intérêt est de nous montrer le quotidien d’un casino, loin du strass et du gigantisme de Las Vegas. L’histoire nous montre comment le héros essaie vainement de résister à l’enfermement dans son rôle. Qui l’emportera, de Jack ou de Jake, du croupier ou de l’écrivain ?
Un bon film, à découvrir.


21 (2008, de Robert Luketic, avec Jim Sturgess, Kevin Spacey, Lawrence Fishburne). Un professeur de mathématiques de Boston réunit un groupe de surdoués des maths pour apprendre à calculer les probabilités au blackjack. Ils partent à Las Vegas pour faire sauter la banque. Mais ils se font repérer par un chef de la sécurité de la vieille école…
Distrayant. Kevin Spacey est toujours bien.


Camping 2 (2008, de Fabien Onteniente, avec Frank Dubosc, Claude Brasseur, Mathilde Seignier). Le premier film était limite passable, avec pas mal d’indulgence et de patience. Le deuxième est bien mauvais comme il faut, le bon navet des familles.


Harry Brown (2009, de Daniel Barber, avec Michael Caine). Un vieil homme assiste impuissant à la montée de la violence dans son quartier. Le jour où son meilleur ami est tué par une bande, il décide de ressortir son arme de vétéran et de faire justice lui-même.
La première partie du film ressemble à un fantasme pour électeur d’extrême-droite : un soldat retraité qui s’arme contre les jeunes délinquants. La deuxième moitié du film tempère cette image, en montrant la vanité de cette vengeance, qui ne fait qu’alimenter la violence. Le ton est dur, sans humour, le regard réaliste ; Michael Caine est très bon. Un film bien fait mais qui ne fait pas tellement plaisir à voir.


Rien à déclarer (2011, de Dany Boon, avec Dany Boon, Benoît Poelvoorde, Karin Viard, Bouli Lanners). 1993 : la frontière franco-belge va disparaître. Un douanier belge francophobe va être obligé de travailler avec ses homologues « camembert » pour traquer les dealers.
Poelvoorde fait de son mieux dans un rôle limité (il hurle pendant tout le film et veut tirer sur tout ce qui bouge), mais la « mayonnaise » ne prend pas. Dany Boon essaye sans succès de dépasser la simple comédie pour faire du policier et du drame sentimental.
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La guerre des supers héros fait rage entre Mavel et DC.

Pour DC, on a:
-Frelon vert, de Michel Grondy. Il s'agit de l'adaptation (plutôt parodique) de la série avec Bruce Lee. C'est sympa.

-Green Lantern de Martin Campell. Là, c'est du super héro vraiment classique. Pourtant, on doit à Campell "Casino Royal" et "le masque de Zorro".

Côté Marvel, on a:
-Thor, qui là aussi, c'est du super héro classique.

-XMen le commencement, et autant dire, c'est très bien. Déjà, pas de 3d bidon (le film est 2d). Mais on a vraiment un très bon film de super héro, très bien interprété.

- Puis Captain América. Certes, le personnage est irritable, mais le réalisateur, Joe Johnston, à qui on doit The Rocketeer, très bon film (avec Thimothy Dalton), le réalisera comme The Rocketeer. L'action se déroulera durant la seconde guerre mondial.
Fera-ton de Captain América un bon film?

En tout cas, Marvel semble gagner cette année.
Mais DC reviendra l'année prochaine avec Batman......
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The Rocketeer, je me souviens que c'était sympa. Faudra que je vois Frelon Vert, Michel Gondry c'est souvent du bon (cf. Soyez sympas, rembobinez : ) )

Comptes-rendus à venir :
- Runaway Train (1985)
- K-Pax (2001)
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Pour les films de super-héros :
The Green Lantern, déjà v'là la gueule du héros, avec sa jelly à la menthe biggrin Franchement, en comics ça passe quand tu as 12 ans, mais en film, j'ose pas imaginer le résultat. Pareil pour Thor, v'là comme c'est kitsch...

Captain America, le héros est insupportable de toute façon. Même si le film est bien fait, autant regarder un clip pour l'armée US...
Et n'oublions pas qu'on prépare déjà un reboot de Spiderman... A quand un super-héros scénariste pour sauver Hollywood ?
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J'ai vu le Frelon Vert, pour du Gondry c'est très sage, on sent le film de commande américain. Maintenant c'est sympa mais vite vu et vite oublié. Difficilement classable dans les films de super héros qd même, c'est plus une comédie smile

J'ai fait dans le vieux film ce soir Tirez sur le pianiste de Truffaut et Sunset Blvd de Wilder. Le premier a un peu vieilli mais le deuxième est magnifique.
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Au moins, cette année, j'ai vu tout ce qui se fait en super héro, y compris Captain América, qui est correct.

Mais le meilleur film de super héro reste pour moi XMen le commencement.

L'année prochaine, je rappelle qu'il y a un nouveau Batman.
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(19-08-2011, 01:16 AM)sdm Wrote: Sunset Blvd de Wilder [...] est magnifique.

Joe Gillis: That's the trouble with you readers, you know all the plots.
Boidleau



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Phantom Lady (1944, de Robert Siodmak). New-York, 20 heures : un homme, seul dans un bar, a deux places pour un spectacle à Broadway. Il propose à sa voisine de l’inviter. Celle-ci finit par accepter, à condition qu’ils ne se revoient pas après. Quand l’homme rentre chez lui, la police l’attend : sa femme a été étranglée. Tout l’accuse. Et quand il tente de retrouver la femme inconnue, la seule à pouvoir le disculper, aucun témoin ne se souvient de l’avoir vue avec lui…
Intrigue prenante, photographie soignée, très bons acteurs, un film noir par un des maîtres du genre.


Where the Sidewalk ends (1950, d’Otto Preminger). Mark Dixon est un inspecteur de police compétent, mais violent. Les plaintes se multiplient contre lui. Une enquête sur un meurtre le conduit à interroger un suspect avec la manière forte. Accidentellement, il le tue… Il décide de faire disparaître le corps et, pour éviter que lui ou un innocent soient accusés, il veut mettre cette mort sur le dos d’un truand qu’il poursuit depuis longtemps...
Sur ce thème classique de la proximité entre flics et voyous, une perle de film noir, avec un héros tantôt séduisant, tantôt inquiétant. Les scènes sont presque toute dans des intérieurs resserrés, avec des vues par la fenêtre sur une métropole écrasante, tout en ombre et en fumée.


Wall Street (1987, d’Oliver Stone, avec Martin Sheen, Charlie Sheen, Michaël Douglas). Les Sheen père et fils jouent respectivement un ouvrier de l’aviation et son fils, jeune trader aux dents longues. Tandis que le père vit selon les valeurs collectives de la solidarité, de la décence et de l’honnêteté, le fils entreprend d’intégrer les hautes sphères de la finance, en travaillant pour un des plus gros requins de Wall Street. Bientôt, il est entraîné dans des magouilles de plus en plus juteuses et dangereuses…
Le film de référence sur les golden-boys des années 80, la fièvre de la spéculation et ce qu’il en coûte de devenir très riche très vite. Michael Douglas est très bon, mémorable pour la scène où il explique à un parterre d’actionnaires pourquoi la cupidité est une bonne chose.


Point Break (1991, de Kathryn Bigelow, avec Patrick Swayze, Keanu Reeves, Gary Busey). Johnny Utah, agent du FBI, infiltre un groupe de surfers qu'il soupçonne d'être des braqueurs de banque. Parmi eux, Bodhi, un champion des vagues, un amoureux fou de l'océan, mystique et extrémiste. Pour gagner sa confiance, Utah devra apprendre à aller au bout de lui-même...
1991, il y a vingt ans : une époque bénie, où Patrick Swayze enchaînait les films cultes (Dirty Dancing, Ghost, Roadhouse), où le surf était l'ultime aventure et où le monde pouvait encore croire qu'un jour, Keanu Reeves apprendrait à jouer.
De belles séquences de surf, de sauts en parachute et de braquages. Le grand Patrick transpire de classe. Bien sûr, il faut un peu débrancher son cerveau pour accepter d'entrer dans le trip. Sans être un chef-d'oeuvre, Point Break mérite quand même son statut de petit film culte.


Smilla’s Sense of Snow (1997). Smilla est une Danoise fille d’un chasseur Inuit. Le jour où son père meurt dans des circonstances mal élucidées au Groenland, elle entreprend de découvrir la vérité. Elle devient dès lors la proie d’une conspiration impitoyable.
Tout le film baigne dans une ambiance étrange et froide. L’héroïne est d’une beauté et d’une détermination glaçante. A noter une scène très réussie, presque hallucinatoire, à bord d’une plateforme pétrolière.
Par contre, la deuxième partie tourne limite au James Bond du pauvre, et la fin est ratée (on se croirait d’un coup dans une mauvaise série B). Dommage, car la première partie est un excellent thriller sous la neige. Une curiosité.


Up in the Air (2009, avec George Clooney). Le héros est un cadre qui voyage presque 300 jours par an dans tous les USA. De ce fait, il passe son temps dans les avions et les aéroports. Son seul rêve est d’accumuler dix millions de miles pour obtenir une carte super-privilège. Trois femmes vont perturber sa routine : une autre grande voyageuse, rencontrée dans un salon VIP ; une jeune collègue ambitieuse qu’il doit former ; sa sœur, qui va se marier dans leur village natal.
Entre comédie, étude de société et drame, un film qui se déroule entre les hôtels, les salles d’embarquement et les bureaux d’entreprises en crise. Le héros est en effet payé par les DRH pour annoncer aux employés qu’ils sont renvoyés. Après avoir subi leur colère, il tente de leur « passer de la pommade » avec des conférences de remotivation.
Si le héros se plait dans cette vie routinière et irresponsable, c’est qu’elle lui évite d’avoir à fréquenter réellement qui que ce soit : passant son temps dans les airs, il échappe à toute attache « terrestre » (pas d’amis, de famille, de collègues). Quelques longueurs, mais de très bons acteurs et un sujet très intéressant.


Source Code (2011, de Duncan Jones, avec Jake Gylenhaal, Michelle Monaghan, Vera Farmiga, Jeffrey Wright). Un homme se réveille en sursaut dans un train. Sa voisine d'en face semble être sa compagne, mais lui ne se souvient de rien. Affolé, il court aux toilettes et voit dans le miroir le reflet de quelqu'un d'autre. Quelques minutes plus tard, une bombe explose dans le wagon.
C'est Memento + Matrix + Avatar +... Un jour sans fin ! Très bon suspens, bons acteurs, une histoire qui n'oublie pas le côté humain au profit de la seule technologie. Une réalisation sans esbroufe, pour un film l'air de rien très riche de sens. Vera Farmiga toujours très bien. Belle réussite pour le fils de Bowie.
Spoiler : Un twist final permet une happy end qui à mon avis n'était pas indispensable. J'aurais trouvé plus belle une fin où il veut juste sauver le train, même si ce n'est que virtuel.



A venir :
- Buckaroo Banzaï (1984)
- Dingo (1992)
- Moon (2009)
- Inside Job (2010)
- Loong Boonmee raleuk chat (2010)
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