Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Vampire - The Requiem
#11
Est-ce que les canifs aggravés sont autorisésredaface2?
Reply
#12
[Image: panneau-accs-interdit-aux-personnes-non-...204ah1.jpg]
Reply
#13
[attachment=56:VIP.GIF]
Reply
#14
lol j'fais du bizz stout 8)
Reply
#15
[Image: Le-Gitan.jpg]
Reply
#16
<span style="font-family:Verdana">Macka - Le Gitan<!--sizec--></span><!--/sizec-->

[Image: Macka.jpg]

Attributs (5/4/3) :

Mental
Intelligence 2
Astuce 4
Resolution 1

Physique
Force 1
Dextérité 4
Vigueur 1

Social
Présence 3
Manipulation 3
Calme 2


Compétences (11/7/4 + 3 spécialités) :

Mental
Erudition
Informatique
Artisanat
Investigation 2
Médecine
Occulte 2
Politique
Science

Physique
Sport 1
Bagarre
Conduite 1 (moto)
Armes à feu
Larcin 4
Discrétion 2
Survie
Armes blanches 3 (couteaux)

Social
Animaux
Empathie
Expression 1 (guitare)
Intimidation
Persuasion 1
Entregent
Expérience de la rue 2
Subterfuge 3


Disciplines (1):

Dissimulation 1


Autres Caractéristiques :

Taille : 5 (humain adulte)

Défense (le plus bas entre Dext et Astuce) : 4

Santé (Taille+Vigueur) : 6

Initiative (Dext+Calme) : 6+1

Humanité : 7

Vitesse (Force+Dext+5) : 10

Volonté (Résolution+Calme) : 3


Atouts (7) :

Mental

Physique
Combat en finesse **
Combat à deux armes (armes blanches) *
Rapide à dégainer (couteaux) *
Réflexes rapides *

Social
Pilier de bar *
Ressource *


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------


- Hein ?
- Crna Macka. Mais tu peux m'appeler Macka.
- C'est pas évident à dire.
- C'est du serbe.
- Tu es Serbe ?
- Je suis Tzigane, bébé.
- Pourquoi tu portes un nom serbe alors ?
- Je n'ai pas dit que c'était mon nom, c'est comme ça qu'on m'appelle. Et comme nous autres Tziganes n'avons pas de pays, il faut bien qu'on naisse quelque part, moi c'était en Yougoslavie.
- Pourquoi tu ne dis pas ton vrai nom ?
- Je l'ai oublié il y a longtemps.
- Arrête un peu, c'est pas possible ça.
- Tu as raison, ce n'est pas possible. Désolé, je mens tout le temps.
- Et ça marche avec les autres filles le coup de l'amnésie ?
- Non pas vraiment, je mens très mal.
- Alors pourquoi tu ne dis pas ton vrai nom, tu es un clandestin c'est ça ? Tu sais c'est pas moi qui irais te balancer aux flics. Je trouve ça dégueulasse ce qu'ils font aux Roms.
- Tant de compassion, quelle belle âme. Mais j'apprécie le geste, je n'aimerais pas finir en cellule cette nuit.
- Tu ne veux pas répondre alors pour ton nom ?
- Pourquoi veux-tu le savoir ?
- Ben je sais pas, ma copine s'est tirée avec un jeune friqué qui doit être en train de la sauter dans sa BM, et tous les types de ce rade sont trop cons ou trop bourrés pour aligner deux mots. Toi tu es marrant avec tes tours de cartes là, et j'ai peut-être bu un ou deux verres de trop mais j'ai envie de faire connaissance, quoi.
- Ma belle, tu ne me connaîtras pas mieux en sachant le nom que m'ont donné mes parents. Celui-ci est le nom que je me suis choisi.
- Et ça veut dire quelque chose ?
- Oui, « chat noir ».
- Chat noir ?
- Chat noir.
- C'est bizarre comme nom.
- Tu trouves ?
- Ben ouais, je veux dire tu portes la poisse ou quoi ?
- Peut-être. Tu veux entendre mon histoire ? Je me sens d'humeur à parler ce soir.
- Ca dépend, elle est vraie ?
- C'est important ?
- Evidemment imbécile, si tu dis au gens que tu vas leur raconter ta vie, ils attendent que tu dises la vérité.
- Hmm, tu permets que je note ça pour plus tard.
- Arrêtes tes bobards.
- D'accord d'accord, rien que la vérité.
- Voilà.
- Pour commencer je pense que j'ai eu une enfance normale. Pour un enfant Tzigane sous Tito j'entends.
- Qui ?
- L'ancien président Yougoslave, mais il était déjà mort longtemps avant ta naissance.
- C'est censé être une flatterie ?
- C'est plutôt un fait, mais pour la beauté de l'histoire disons que c'est une flatterie. Une enfance normale donc, partagée entre les jeux, les rires, la musique autour du feu, les vols à la tire, les passages à tabac par la police.
- Ca devait être difficile.
- Je ne sais pas. Peut-être. Mais je peux difficilement comparer. Plus tard en tout cas je suis devenu assez malin pour éviter la police donc je m'en suis bien tiré. J'ai pas mal d'amis à l'époque qui ont visité les prisons de Belgrade. Ils en sont rarement sortis ravis.
- J'imagine.
- Permets-moi d'en douter, mais rassure-toi cela n'importe pas pour la suite de mon histoire.
- Tu n'as pas fait de prison ?
- Non. Comme je disais, j'étais assez malin pour savoir quand disparaître. Et puis je ne faisais pas que des choses illégales, je travaillais de temps en temps. Généralement jusqu'à ce que le patron ou le contremaitre m'accuse d'avoir piqué dans la caisse ou les casiers.
- C'est partout les mêmes préjugés hein, les hommes ont toujours besoin de bouc-émissaires, les Juifs, les Roms, ça ne change jamais, ça me dégoute.
- Quelle analyse pertinente, ma belle... Dommage que ces hommes n'eussent pas eu ta bienveillance. D'autant que parfois même je n'avais rien volé.
- Que s'est-il passé ensuite ?
- Ensuite ? Rien.
- Rien ?
- La guerre.
- Ce n'est pas rien la guerre, c'est horrible.
- Peut-être. Mais tu as dis que tu voulais la vérité. Et la vérité c'est qu'au début la guerre ce n'était rien pour moi.
- Comment ça ?
- Nous étions en Bosnie-Herzégovine lorsqu'elle a éclaté. Bien sûr je voyais les milices serbes aller et venir, piller souvent, tuer parfois, mais je ne m'en mêlais pas. Ils pouvaient également passer dans un village et forcer tout le monde à partir s'ils étaient musulmans.
- C'était l'épuration ethnique ?
- Sans doute. Mais pour moi c'était surtout l'occasion de piquer ce que les miliciens laissaient derrière eux.
- C'est horrible.
- Ca l'est probablement, mais je me faisais pas mal d'argent en revendant tout ça à des réfugiées Serbes chassés de Croatie. Malheureusement un jour j'ai commis une erreur, j'ai arnaqué la mauvaise personne. J'ai vendu une voiture à un homme et pour faire monter le prix, j'ai trafiqué le compteur et deux trois trucs. Ce n'était pas très malin parce que l'homme en question travaillait vaguement pour Mladic et il n'a pas apprécié qu'elle tombe en panne une semaine plus tard.
- C'est qui ce Mladic ?
- Une personne peu fréquentable. Et très puissante à l'époque. Bref, les miliciens nous ont chassés à notre tour, non sans frapper les hommes et violer les femmes. Cela se faisait souvent à l'époque dans la région.
- Mon Dieu...
- Nous nous sommes réfugiés à Srebrenica. Ce qui rétrospectivement ne s'avéra pas être un choix très judicieux.
- Pourquoi ?
- La ville était théoriquement sous protection des Casques Bleus mais vers la fin de la guerre, les Serbes l'ont attaquée, comme pour un dernier tour de piste. Et je te prie de croire ma douce que le spectacle ne fut pas très joli. J'ai vu des massacres dans les rues jusque devant le bâtiment de l'ONU, j'ai vomi en sentant la chair calcinée sur la place principale où les plus fous des miliciens avaient dressé un grand bûcher, et je t'épargne le sort des femmes, il te gâcherait ton verre.
- Je... je suis désolée.
- Pourquoi ? Je ne leur en veux plus maintenant.
- Et ta famille a survécu ?
- Ma famille ? Non. Ils sont tous morts lorsque les Serbes ont bombardé la colonne de réfugiés où nous étions.
- Oh... désolée.
- Ha ha ne te tracasse pas, c'est loin tout ça.
- Et comment tu t'en es sorti ?
- J'ai fait une rencontre étonnante... La plus belle femme du monde.
- Rien que ça ?
- Oui mais n'en prends pas ombrage ma mignonne, elle n'était pas comme toi, les parfums ne faisaient pas frissonner sa narine.
- Ce n'est pas de toi ça.
- Non mais l'image lui allait à ravir car elle était aussi morte qu'on peut l'être.
- Elle avait été tuée par le bombardement ?
- Quel bombardement ?
- Les Serbes dont tu parlais à l'instant !
- Oh non, je pense que c'était arrivé il y a très longtemps.
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
- Ce n'est pas grave. Elle m'a demandé si je voulais la suivre dans le monde des ténèbres. Comme je ne voulais plus participer à l'autre, celui de la lumière et du bruit, j'ai accepté. Elle m'a donné l'Etreinte et je suis né pour la seconde fois.
- C'est une sorte de secte ton truc ?
- C'est un club assez fermé disons. Au début je ne comprenais pas bien les règles de ce monde. Heureusement elle est restée à mes côté pour m'en enseigner les bases, pour m'apprendre à satisfaire mes nouveaux besoins.
- Ca sonne comme un truc sale ça.
- J'imagine que de ton point de vue cela peut l'être en effet. Mais nous devons tous faire ce qu'il faut pour subsister n'est-ce-pas ?
- Ouais enfin il faut garder son estime de soi, je ferais pas n'importe quoi pour du fric si c'est ce que tu veux dire.
- Admirable résolution ma beauté. Quoiqu'il en soit ma guide dans ce nouveau monde m'enseigna également que des règles plus subtiles y avaient cours, elle me disait que de nombreux membres du club jouaient par delà les siècles et les continents à des jeux d'une complexité inhumaine, et même que les plus anciens et puissants membres présidaient dans l'ombre aux destinés humaines. Elle disait qu'elle voulait aussi sa part de l'échiquier.
- J'ai entendu parlé de ce genre de club, Bilderberg, Illuminati, il y a une bonne part de folklore je pense.
- Tu ne pourrais dire plus vrai. Je la suivis cependant pendant les dernières semaines de la guerre. Les bombes continuaient de tomber mais elles n'étaient plus de la même marque. Comme Srebrenica avait réveillé la mauvaise conscience de l'occident, l'OTAN avait remplacé l'ONU et pilonnait les positions serbes. Elle me disait que certains joueurs étaient surement derrière ce mouvement, et d'autres encore surement derrière le déclenchement de la guerre.
- Faudrait être taré pour jouer avec la vie de tous ces gens comme ça.
- Sans doute. Cependant les choses se sont calmées assez rapidement ensuite, chaque belligérant est rentré chez lui, a accueilli ses réfugiés et achevé de chasser ses minorités. Enfin la paix a été signée pour entériner le résultat de la guerre. Moi pendant ce temps je commettais une deuxième erreur en quelques mois. Comme avec la voiture j'ai pensé pouvoir m'affranchir des règles. Je t'ai dit tout à l'heure que ma guide m'avait appris à satisfaire aux nécessités de ma nouvelle condition mais elle avait assorti cela de quelques impératifs, comme par exemple de ne pas le faire plusieurs fois au même endroit.
- Attends, tu parles de drogues là ?
- Il y a des points commun mais ce n'est pas de meth ou de crack dont je parle non. Quoiqu'il en soit on ne se refait pas et j'ai triché, au lieu de couvrir tout la ville, je revenais le faire encore et encore à Skadarlija.
- Quoi ?
- Un quartier de Belgrade que j'aimais bien. Il y avait tellement de gens là bas, des promeneurs, des touristes, des amoureux, je pensais que personne ne s'en apercevrait. Mais un autre membre du club s'en est aperçu. Il avait dû me suivre une nuit pour trouver le domaine de ma protectrice. Et quelques nuits plus tard en rentrant je l'ai trouvé assis dans un fauteuil. C'était un enfant, il paraissait onze ou douze ans pas plus, il était impeccablement habillé avec une sorte d'uniforme scolaire du siècle dernier.
- Qu'est-ce qu'il voulait ce gamin ? C'était le fils de ton amie ?
- Il se tenait simplement là, avec sur ses genoux la tête tranchée de celle qui m'avait offert l'Etreinte.
- Aah mais c'est atroce ton histoire !
- Atroce oui, c'est le mot juste pour décrire son rire quand je lui ai demandé pourquoi il avait fait ça. Atroce de candeur et de banalité. Il a pris soin d'essuyer avec son mouchoir immaculé la goutte de sang qui coulait encore au coin de ses lèvres avant de me répondre. Il me dit alors qu'il aimait se mesurer aux autres membres du club, prouver sa supériorité dans des combats à mort. Que c'était sa manière à lui de lutter contre le grand ennemi.
- Mais il était fou ! Il a essayé de t'attaquer ?
- Je lui ai demandé également si telle était son intention mais il a haussé les épaules en disant que je n'étais pas assez vieux et que cela ne le distrairait même pas un instant. Là j'ai rassemblé mon courage pour lui demander si lui aussi participait à ces grands jeux secrets qui décident du sort du monde et dont m'avait parlé la femme qu'il venait de tuer.
- Attends tu parles bien à un enfant dingue là ?
- A nouveau son rire était enfantin, mais lui... Non, je ne pourrais pas dire qu'il était ni enfant ni dingue. Je me rappelle que lorsque son rire s'est éteint il m'a considéré un moment. Puis il a fini par me répondre qu'il faisait parti du club depuis très longtemps, qu'il avait voyagé sur tous les continents et rencontré d'innombrables autres membres. Qu'il avait compris de tout cela que les joueurs auxquels je faisais référence existaient bien, mais pas le jeu. Que nombreux étaient ceux qui pensaient présider aux destinées des mortels, qu'ils s'affublaient de titres pompeux comme Ventrue ou Lasombra mais qu'en réalité ils n'avaient pas plus d'influence sur le cours de l'histoire humaine que des tiques sur un cheval au galop. Quand l'histoire servait leurs desseins ils se convainquaient d'en avoir été les artisans et lorsqu'elle les contrariait alors dans leur aveuglante vanité ils ne voyaient là que le fruit des manipulations de leurs adversaires. Il a ajouté qu'en réalité tous ceux là s'étaient bâti un mythe sur des mensonges mais qu'au final ce n'était que leur manière à eux de combattre le grand ennemi. Que les membres de notre club n'étaient en cela pas très différents des mortels. Seulement plus exposés à ce péril par leur nature même.
- Je... je suis pas sur d'avoir tout compris. Comment ça mortels ? Et de quel ennemi il parlait ?
- L'ennui. Le vide qui ronge l'esprit. Il est parti après avoir répondu à cette dernière question cette nuit là. Je suis resté seul longtemps après son départ, assis, à contempler la tête de la plus belle femme du monde, qu'il m'avait laissée en souvenir. Et puis j'ai compris qu'il avait tort et j'ai ri, j'ai ri à m'en briser les côtes. Comment pourrais-je m'ennuyer avec des compagnons comme les mortels et ceux de mon espèce, tous aussi fous les uns que les autres. Non vraiment je n'avais qu'à regarder passer le monde et le suivre pour voir dans quel bouquet final formidable il allait finir.
- Elle est vraiment bizarre ton histoire, est-ce qu'il y a au moins un seul bout de vrai dans tout ça ?
- Oh ma tendre je n'ai menti qu'une seule fois ce soir.
- Sur quoi ?
- Quand j'ai dit que je mentais tout le temps.
- Très drôle mais avec tout ça je ne sais pas pourquoi tu as choisi ce nom.
- D'accord d'accord je vais te le dire, mais pas ici, viens, suis-moi je connais un club ouvert toute la nuit, plus loin dans le quartier, nous y serons plus tranquilles.
- D'accord mais tu as intérêt à me dire la vérité après.
- Promis...
Reply
#17
Je sens qu'on est parti dans du level Gitan pour cette campagne, je me propose donc de jouer une diseuse de bonne aventurebiggrin
Reply
#18
bon bah j'joue pasOuimaisnon
Reply
#19
' Wrote:Physique
Combat en finesse **
Combat à deux armes (armes blanches) *
Rapide à dégainer (couteaux) *
Réflexes rapides *

Ça va suriner dans les ruellesredaface2
Reply
#20
Oh putain j'avais pas vu, mais il y a un avantage pilier de bar, je prends:jmekiffe:
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)