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Vampire 2006 - #7 : Les châtiments de Jérémie
#11
Nan, expliquer c'est mal Ouimaisnon

Je pensais à celle où on apprend que les ventrues ne sont que des tremeres qui ont perdu leur magie... neutral
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#12
sdm,05/12/2005 à 03:45 Wrote:Je pensais à celle où on apprend que les ventrues ne sont que des tremeres qui ont perdu leur magie... neutral
ptdr

C'te rage à double-fond !

1) Le Tremere est un humain qui usurpe son titre de Vampire
2) Le Tremere perd sa magie et devient Ventrue mdr
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#13
Virus
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#14
Le Tzymisce ne serait-il pas un Tremere qui a mal tourné, qui est devenu tout laid ? :ahah:
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#15
et le lasombra un tremere qui ne saurait pas bien manipulé et finir ses informateurs...? :roll:
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#16
Vampire 2006 - #7

- Maintenant, il est devenu plus docile. Il se sent prêt à vous répéter ce qu'il sait...
Solidement attaché sur une table en fer, tenu par des menottes au ventre, aux poignet, à la gorge et aux chevilles, le Lapin de Garenne semblait prêt à passer au four. Son gros corps était repoussant : livide, flasque, parcouru des cicatrices qui ne guérissaient pas.
Sergio et Bonenfant avaient passé presque deux jours consécutifs à ses côtés, à le "travailler au corps", comme ils aimaient à dire. Jérémie Ventrue et François Loren venaient d'arriver dans ce sous-sol bétonné et froid, éclairé par des lueurs jaune pisseux.
- Hein mon Lapin, tu vas leur répéter ce que tu nous a dis. Ecoute bien, Loren, il a un gros sac à vider.
- Je suis curieux d'entendre cela...
- Ce gros Lapin avait la tête sacrément dure, crois-moi. Jamais on ne résiste si longtemps d'habitude.
- Alors, Anatole, dis-moi tout maintenant...
- La Valori, c'est elle qui est dedans jusqu'au cou... Rue de Tolbiac, elle y était. J'étais là aussi. Et Clémentine Brujah.
Stupéfait d'entendre cela, Loren s'assit sur une chaise. Sergio lui lança un regard complice, qui disait :
- Tu fais de bien de t'asseoir, car tu vas en apprendre de belles.
Et en quelques minutes à écouter Anatole, Loren apprit la vérité à propos de la rue de Tolbiac et des malversations du clan Lasombra, à commencer par son chef Cosimo Santi.
L'assassinat d'Augustin Nosferatu, la complicité avec Shrek, le complot pour placer un lien du sang avec dame Yvonne (un court entretien avec elle, dans la soirée, confirma cela, même si la vieille indic ne confirma qu'à demi-mots).
- Vous comprenez maintenant pourquoi, dit le Préfet, j'ai fait procéder à l'arrestation des Lasombra. Je pense que leurs crimes sont suffisamment clairs pour justifier cette mesure.
Dans la pénombre glacée, les lunettes du grand Jérémie Ventrue brillaient, sinistres.
- Je pense qu'il est temps, sire Loren, d'aller rendre visite à Sarmont le Fléau. Il doit être en "conversation" avec mademoiselle de Valori.

Les deux Ventrue, en ressortant de la prison, passèrent devant la cellule de Clémentine. Elle était prostrée dans un coin, le regard dément, la bave aux lèvres.
- Alors vous étiez rue de Tolbiac aussi ?...
Mais Loren n'obtint aucune signe de Clémentine. Elle ne le regardait pas, elle restait, comme un animal craintif, enragé.
- Rien à en tirer on dirait, sire Loren.
Loren avait peine à croire que Clémentine, la si solide Brujah (jusqu'à en être inquiétante) ait été réduite à cet état de loque.

Quand les deux Ventrue, après être remontés dans les couloirs classieux, élégants, du 4e sous-sol, arrivèrent dans le bureau du Fléau, ils eurent encore une surprise. L'inspecteur Novembre était là, à terre, la tête en sang. Debout près de lui, Sarmont le Fléau, fumant des naseaux, les muscles bandés, fou de colère, se retenait de frapper encore.
Même Jérémie perdit son flegme : qui aurait pu résister à la charge du plus puissant Brujah de la ville ?
- Que se passe t-il donc ? osa demander le Préfet, après quelques lourdes secondes de silence.
- Cet imbécile !... CET IMBECILE !!...
Il montrait les canines. Les deux Ventrue n'en menaient pas large. Novembre se tordait de douleur.
- Mais raconte-leur donc !
Sarmont prit l'inspecteur par le col qui gémit une explication :
- J'allais amener Valori dans le bureau de monsieur le Fléau, quand nous avons croisé monsieur le Sénéchal...
- Cet incapable s'est fait entuber par Lucinius ! Et maintenant, elle est dans son bureau !
- ... je vois, soupira Jérémie. Très bien, merci, Sire Sarmont.
Le Préfet fit signe à Loren qu'il était temps de sortir. De retour dans son bureau, Jérémie s'assit et déclara :
- La situation se corse. Le fait est que le Sénéchal avait convoqué Valori avant le Fléau. Par conséquent, tant qu'elle se trouve chez lui, impossible de la faire sortir. Je n'en ai pas le pouvoir, pas plus que le Fléau. Sans invitation, je n'ai pas le droit d'entrer dans le bureau du Sénéchal, c'est la Tradition. Seul le Prince aurait le droit de faire sortir Valori. Mais nous ne pouvons pas en arriver là.
- Oui, ce serait un échec.
- Oui et qui plus est, le Prince ne peut pas se déplacer si facilement.
- Si vous le permettez, proposa Loren, je peux me rendre dans le bureau de Lucinius, pour tenter une médiation.
- Je peux vous le permettre, sourit le Préfet. Je n'ai même pas besoin de vous y autoriser. Pour la bonne raison que vos paroles n'auront aucun poids officiel. Mais ça ne coûte rien d'essayer je suppose.

Virus

Le téléphone sonna dans le bureau du Sénéchal.
- Allô oui ? monsieur le Fléau, que me vaut le plaisir ?
Lucinius parlait à voix haute, en fixant Graziella.
- Oui, elle est devant moi... En effet... Non, mille excuses monsieur le Fléau, mais je l'ai convoquée avant. Oui vous pouvez consulter l'acte, il est signé de ma main... Oui avant vous, par conséquent... Parfaitement ! Et non, je ne sais pas à quelle heure elle sortira !... c'est ainsi, je regrette... Moi non plus... C'est ainsi, j'étais premier demandeur ! Au revoir monsieur le Fléau !...
Lucinius raccrocha séchement. Le ton n'était pas à la plaisanterie. Il toisa Graziella et dit :
- Mais au fond, que peuvent-ils vous reprocher ?
- Le moins qu'on puisse dire, fit Valori avec un soupir méprisant, c'est que ces messieurs se croient tout permis. Ils s'en prennent à mes invités, séquestrent les gens de mon clan, agissent comme des butors... Si c'est cela qu'ils appellent respect des Traditions...
Un huissier vint alors annoncer la demande de rendez-vous de Sire Loren.
- Faites-le entrer maintenant !
Le Ventrue se présenta, jetant un regard en coin à Graziella avant de s'asseoir. Il aurait été difficile de deviner que lui et le Sénéchal étaient de vieux amis, qui avaient tenu ensemble les rênes de Paris naguère.
- Monsieur le Sénéchal, si vous le permettez, j'irai droit au but. Je sors du bureau du Préfet de Paris. J'ai entendu avec lui la déposition d'Anatole Nosferatu. Il avoue des choses accablantes pour mademoiselle de Valori.
- Les Ventrue sont bien surprenants de faire confiance à un tel personnage !
- Dois-je répéter ce qu'il m'a dit ? répliqua Loren.
- Allez-y, Loren.
Le Ventrue ne se fit pas prier. Il n'avait pas d'animosité particulière contre la Valori, mais il ne se priva pas de lui rabattre le caquet. D'autant que l'affaire dépassait largement le cadre de la petite vengeance.
- ... et ainsi les Lasombra espéraient lier dame Yvonne par le sang. Elle a bu au moins une fois du sang de Cosimo Santi. Si ça se trouve, à l'heure actuelle, elle est condamnée à obéir pour l'éternité au maître des Lasombra parisiens.
Lucinius en avait entendu d'autres mais il ne s'attendait pas à un tel déballage. Il ne soupçonnait pas les Lasombra de s'être à ce point abîmés dans le crime.
- Je pense que les choses sont claires. Le Préfet n'a pas agi à la légère, Lucinius. Graziella et Camille ont assassiné cet Augustin tandis que Santi tirait les ficelles en s'alliant avec Shrek, le terroriste qui s'en prend au Tout-Paris. Leur cas est clair : ils risquent tous l'exposition au soleil. Inutile de se voiler la face.
Loren se leva. Il attendait que Graziella se lève.
- Mademoiselle de Valori va rester encore un peu. Sa convocation n'est pas terminée, sire Loren. Transmettez mes salutations au Préfet. Dites-lui que j'entends sa requête et que je prends le temps d'y réfléchir.
Loren sortit sans plus dire un mot.

Jérémie sourit en voyant son ambassadeur officieux revenir.
- Alors ?
- Ils savent tous les deux maintenant que Graziella est cuite. Ce n'est qu'une question de temps avant que Lucinius ne lui signifie la fin de son rendez-vous. Si vous le permettez, en attendant, je vais aller rendre visite à Camille. Et à Santi.
- Impossible pour Santi. Il a été mis au quartier de haute sécurité. Aucune visite autorisée. Camille, plus docile, a été logé non loin de chez Clémentine.

Virus

Loren comprit vite que Camille n'avait pas la carrure d'un dur à cuire. Plutôt le genre de criminel inconscient car juvénile, à qui on fait la leçon : "tu n'es qu'un petit imbécile Camille. Tu as voulu jouer dans la cour des grands et aussi tu était fasciné par Santi car il t'impressionnait avec ces airs de conspirateur. Mais quoi de plus naturel que d'aimer fricoter avec le danger, hein ? Seulement, tu as assassiné quelqu'un. Oui, quelqu'un que tu ne connaissais pas, qui ne t'a fait aucun mal. Tu l'as tué froidement, avec l'aide de ton ami Graziella. Et pour vous, c'était un jeu. Mais tu as perdu."
Loren lui épargna cette rhétorique mais quand il vit que Camille était bien le dernier à savoir comment il en était arrivé là, il lui dit :
- Accuse Santi. Dis que tu était sous son influence. Entre nous, c'était loin d'être faux. Dis qu'il a usé de pouvoirs pour te corrompre, te pousser à l'action. Ils sont prêts à te croire. C'est à Santi qu'ils en ont, pas après toi. D'après ce que je sais, tu es un érudit, solitaire, un gars pas méchant dans le fond. Accuse Santi et tu éviteras de finir au soleil. Tu t'en tireras avec une peine de sommeil forcé. Et au réveil, tu retourneras à tes livres.
- Mais je ne peux pas faire ça ! C'est trop ignoble, trop lâche, trop vil. Un Lasombra ne peut pas décemment accuser son maître. C'est vrai, oui que Santi nous fascinait, qu'il nous faisait miroiter le pouvoir, la puissance... Mais l'accuser, c'est pire que tout.
- A toi de voir. Mais si tu ne mets pas tes scrupules de côté, tu risques de voir ton bronzage s'améliorer rapidement.
Sur ces paroles, Loren s'éloigna. Il savait qu'avant peu, l'instinct de survie de Camille aurait pris le pas sur sa morale.

A suivre... Virus
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#17
Les choses ne sont jamais simples pour nous autres Lasombra Virus
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#18
sdm,18/12/2005 à 01:13 Wrote:Les choses ne sont jamais simples pour nous autres Lasombra Virus
Sire Montano apprécie qu'on endure des épreuves et qu'on s'en sorte.
Car...

voix de Schwarzy Wrote:Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Doom
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#19
[Image: Nietzsche.jpg]
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#20
Ptain, je trouve pas chez mon Ami de screenshot de l'autre citation de Nietzsche, au début de Baldur's Gate. Benon
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