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Le coeur d'Océanie
#21
Mais la dure réalité peut les rattraper une fois les rêves terminés twisted


Céline te fait un bisous
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#22
RöWillo,17/09/2004 à 18:44 Wrote:Mais la dure réalité peut les rattraper une fois les rêves terminés twisted
Wé, quand le réveil se fait en pleine forêt canadienne, crucifié au lever du soleil. :bananepoilu:
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#23
C'est un bon exemple.
Mais tu sais, la baalïtude peut aller bien plus loins Diable
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#24
Je n'en doute pas.

MJ Baalÿ : Lucinius, tu découvres que Lisbeth fait partie d'une secte Baalÿ qui compte ouvrir un portail par où passeras un démon majeur, dans 4...3...2... diablotin

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#25
LE COEUR D'OCEANIE

La mer des sarcasmes (suite)

Résumé : naufragés sur la mer des Sargasses à bord d'un radeau, Corso et Lucinius sont attaqués par un monstre marin. Corso vient de plonger dans l'eau pour s'attaquer à cet adversaire des profondeurs...


Le Gangrel ignorait à quoi il s’attaquait. Quel genre de poulpe pouvait-ce être ? Le combat se situait à trop grande profondeur pour qu’on discernât quelque chose.
Pendant une très longue minute, Lucinius ne put que scruter l’eau avec inquiétude. Le radeau, bloqué par un massif d’algues, était immobilisé.

L’eau se mit à remuer, de plus en plus fort. Lucinius dut se cramponner pour ne pas retomber à l’eau. Ça s’agitait en dessous. Le tangage menaçait maintenant de renverser pour de bon la fragile embarcation. L’eau entrait plus vite que le Toréador ne pouvait écoper. Toutes les nombreuses algues remuaient, secouées vivement par des courants sous-marins. Lucinius vit alors des tâches rougeâtres apparaître à la surface de la mer vert-de-gris. Des plaques de plus en plus larges, qui se balançaient à la surface, tâchant les algues autour, qui s’agitaient autant qu’un massif d’arbre par tempête. Les tâches se répandaient, apparaissaient ici et là, partout autour du radeau. La danse formidable des végétaux et de l’eau colorée en rouge faisait craquer affreusement le radeau. Des morceaux de bois s’arrachaient, Lucinius tendait le bras pour les retenir : en vain. Il se cramponna au fragile mât de l’embarcation, qui menaçait lui aussi de rompre.
Des bulles remontaient à la surface, de plus en plus de bulles, et maintenant un bouillonnement, un bouillonnement partout autour du radeau ! La mer allait se transformer en marmite et en soupe d’algues !
- Enfer ! qu’arrive t-il à Corso ?
Soudain, vision de cauchemar halluciné, un hideux tentacule de près de quatre mètres de long jaillit hors de l’eau, se trémoussa, fouetta l’air gris, s’agita follement, avant de retomber lourdement : il frappa la mer comme on envoie une claque, provoquant un gros soulèvement d’écume. Lucinius avait reculé d’effroi. Quelques secondes se passèrent : le sang affluait à la surface, et un autre tentacule jaillit encore, juste devant le Toréador. Ce dernier tomba à la renverse, recula, glissa le long du radeau mais manqua de peu tomber à l’eau.
Un autre membre parcouru de ventouses infâmes jaillit derrière lui, et encore un, et un autre encore ! Ils étaient quatre monstres qui s’agitaient comme des serpents de Méduse ! Lucinius s’en serait arraché les cheveux !
Un cri de bête retentit depuis les profondeurs, remontant dans une grosse bulle qui creva à la surface, et puis un autre cri, et les râles et grognements combatifs de Corso, déformés par l’eau, et les tentacules qui frappaient au hasard dans l’eau, déchaînés, furieux. Au hasard de ses mouvements frénétiques, l’un de ces monstres frappa le radeau, le brisant en deux ; le Toréador se jeta à l’eau pour éviter le membre qui l’aurait assommé au passage.

Virus

Sous l’eau, Lucinius s’accrocha encore à de grosses algues, pour éviter le ballottement du courant. Le monstre était à quelques mètres en dessous et il enserrait Corso. Une masse énorme, informe, un monstre échappé de l’Ancien Testament… Corso, quoique solidement enlacé, le lacérait impitoyablement, le vidant de son sang de toutes parts. Le poulpe géant ressemblait à une grosse outre qui fuit. Le Gangrel mordait et lacérait à l’envi, se débattant pour se délivrer de l’emprise tentaculaire. Et ce qui ressemblait à une gueule béante s’ouvrait devant le Gangrel, pour le sucer, l’aspirer en entier. Les ventouses se contractaient et se dilataient pour faciliter l’ingestion de la victime.
La bête remontait, remontait, remontait… Lucinius alla vers la surface des flots tumultueux, attrapa sur un des morceaux de planche sa valise qu’il y avait attaché avec quelques cordes. Luttant contre les forts remous, la tête derrière fois plongée dans l’eau, luttant pour se maintenir à la surface, il l’ouvrit : à l’intérieur il ouvrit encore une poche à fermeture éclair. Son revolver, était là, son Magnum 44. Lucinius s’assit sur une planche précaire, sortit la boite de munitions, se hâta de les placer dans le barillet. Le poulpe allait bientôt atteindre la surface de l’eau, jaillir à la surface de toute sa puissance. Secoué en tous sens, Lucinius parvint à remplir l’arme sans la faire tomber à l’eau. Sa planche se brisa soudain, il leva le bras pour garder l’arme au sec, la prit à deux mains. La forme monstrueuse allait toucher la surface. Qui sait si elle n’avait pas déjà englouti Corso ? Soudain, un tentacule enserra les deux jambes du Toréador. Il allait être entraîné vers le fond, sans espoir de retour.
Lucinius arma la gâchette, leva le bras, pointa vers l’eau et vida les six balles au jugé : six détonations partirent au milieu du bouillonnement d’algues et d’eau. Les tentacules lâchèrent prises, et la silhouette difforme commença à couler. Son sang colorait toute l’eau noirâtre.
Lucinius rangea au sec son révolver, referma la valise, attrapa une grosse planche, réussit à s’y asseoir, car le remue-ménage se calmait maintenant. Une longue minute passa. Corso avait-il été absorbé ?
Non. Il sortit soudain la tête de l’eau. et brandit au-dessus de lui un trophée : la gueule du monstre, la gueule du gros poulpe, sa victime.
C’était une inqualifiable laideur, de la taille d’une tête de rhinocéros ; une chose molle, flasque, dégoulinante, répugnante.
Corso ricanait et ricanait en se hissant sur une planche, et il poussait son cri de hyène, en secouant la tête du monstre vaincu, et en riant à tous les cieux, lourds comme des amas d'algues gluantes.

Des épaisseurs nuageuses descendait un vrombissement qui allait en s’intensifiant. Un appareil perça la couche des nuages et descendit au ras de l'eau : un hydravion.

A suivre : Qu'il est doux, sur la mer... Captain
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#26
Gronicö,17/09/2004 à 20:16 Wrote:Je n'en doute pas.

MJ Baalÿ : Lucinius, tu découvres que Lisbeth fait partie d'une secte Baalÿ qui compte ouvrir un portail par où passeras un démon majeur, dans 4...3...2... diablotin
Traites moi de sadique aussi :o
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#27
Le MJ est sadique, les PJ sont masos... C'est la recette du JDR. biggrin
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#28
Hmmm Corso va manger du calamr grillé bave
bravo pour la scène
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#29
La devise des peaux-rouges heureux
C'est qu'un indien prudent en vaut 2.

Faut être prudent
Si on veut vraiment
Être le dernier des Mohicans biggrin
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#30
Clever Et quel est le rapport ?
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