02-04-2004, 05:30 PM
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Les Contes de la Canine #7 : Histoire d'Elisabeth Poussin
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02-04-2004, 06:20 PM
Ah si tu pouvais m'envoyer le Ahrimanes !
![]() On pourrait faire ça par MSN ! ![]()
02-04-2004, 07:30 PM
Oki!
willolepoulpe@hotmail.com ![]()
20-04-2004, 03:11 PM
LES CONTES DE LA CANINE - 7e CONTE : HISTOIRE D'ELISABETH POUSSIN
Résumé : Frédéric est mort, tué dans le musée Grévin par le Tzymisce Gwydion, serviteur de la comtesse Bathory. Pendant que Sires Eros Tropovitch et Hiéronymus Lucien sont restés avec le corps du jeune homme, la comtesse s'apprête, dans une pièce à l'écart, à étreindre Elizabeth. [b]LA MORT D'ELIZABETH - Il faut avoir la main lourde pour certaines choses… sussurait la Comtesse… ne pas y aller avec le plat de la lame… et j’aime ce poignard, il est comme le reflet de ma froideur et de ma lubricité… J’aime frapper les jeunes filles comme toi, j’aime répandre leur sang, les sentir se vider de leur force vitale, et leur insuffler la mienne. Tu n’es pas la première, Elisabeth, mais tu es mets de choix pour moi. Tu vas m’appartenir, chère Lisbeth. J’aime te savoir consentante (la Comtesse s’était approchée de sa victime, elle avait agrippé sa chevelure, elle forçait la jeune fille en pleurs à la regarder dans les yeux), mais j’aimerais que tu me résistes, que tu me fasses sentir que tu ne te laisseras pas abattre comme une simple branche de jonc. Elle lui lécha le bout du nez, prenant une de ses larmes salées. - Tuez-moi ! tuez-moi !… je ne suis plus que votre créature depuis longtemps… vous m’avez pris en votre pouvoir, et il faudrait encore que je vous aime pour le mal que vous me faites ! - Oui, il faudrait, Elisabeth. Je voudrais de toi cette gratitude, belle et pathétique comme toi en ce moment. La jeune fille baissa à nouveau la tête, la comtesse attendait de sa part une réaction. Elisabeth, qui se tenait assise sur les genoux, bondit soudainement sur la comtesse, agrippa le poignard, que la Ventrue ne lâchait pas. Les deux femmes avait de la poigne : pour la jeune fille, c’était de la vigueur juvénile, pour la comtesse la force de l’âge, la robustesse de la créature impitoyable. - Ah petite garce ! jubilait la Comtesse Tu as bien du sang dans les veines, et pas du jus de rutabaga ! - Chienne ! vieille putain !… Je vais te lacérer la poitrine !… La fureur d’Elisabeth lui conférait une force inattendue. Les deux femmes tenaient à quatre mains le poignard, dont la lame pointait vers la poitrine de la Comtesse. ![]() On frappa à la porte : - Tout va bien, Maîtresse ? C’était Gwydion. Il n’entra pas. - Vieille maquerelle ! soufflait Elisabeth, en plein effort pour arracher le poignard, espèce de vielle pute décatie !… et lui, je le hais encore plus que toi ! La comtesse éclata de rire. - Tout va bien Gwydion ! Tout va bien !… Oui, Elisabeth, c’est que ce j’aime chez toi… cette intransigeance, cette vivacité de chatte sauvage. Je m’aperçois que je ne me suis pas trompée. J’ai choisi la véritable créature, digne d’être mon Infant privilégiée. Bruit de pas derrière la porte : Gwydion s’éloignait. D’un mouvement brusque, la comtesse releva le poignard, Elisabeth ne le lâchait pas. La comtesse fit un violent mouvement, retourna le poignard, qui alla lacérer le visage de la jeune femme. Puis celle-ci, frappée de deux gifles, retomba à genoux. Brûlante, la comtesse se jeta sur elle, la mordit de toutes ses forces dans la nuque, comme une lionne mord une jeune biche. Elisabeth fut paralysée par la morsure vampirique. La comtesse était sur elle, et les deux femmes glissèrent à terre. Allongée sur elle, Bathory pompait le sang d’Elisabeth, l’étreignant de plus en plus fort, lacérant ses vêtements d’excitation. Le corps entièrement raidi par ce choc mortel, Elisabeth fut rapidement vidée de son sang. Elle poussait des petits cris involontaires, comme un chiot à l’agonie. La comtesse se remplissait de la substance vitale, enlacée autour de sa proie comme un anaconda. Et lors d’un voyage en Amérique du sud, la Bathory avait pu admirer la force de constriction de ces serpents… ![]() Dans la galerie du musée Grévin, parmi les personnages de cire, Frédéric avait été vidé de tout son sang. Lucien s’était accroupi : il tenait le jeune homme par les épaules, pendant que Tropovitch mordait à belles dents dans sa jugulaire et avalait comme une bouteille de délicieux vin toute l’hémoglobine du jeune homme. Gwydion observait la scène sans rien dire, davantage inquiet pour la comtesse : il avait nettement entendu des bruits de bagarre à l’intérieur de la pièce. Mais une jeune humaine ne pouvait rien contre la solide comtesse... - Je crois que je lui ai tout pris, annonça Tropovitch, repu et content. - Bien, dit Lucien, en regardant fixément Frédéric. Comparé à la comtesse, maîtresse femme, Tropovitch était plutôt débonnaire, la bonne pâte. Dans une autre vie, il aurait pu être banquier suisse, père de famille et amant sans panache. Dans la pièce du fond, nouveau bruit sourd, comme celui de la chute d’un objet en fonte, ou d’un corps. - Que se passe t-il ! cria Gwydion, en frappant à la porte. - Ca doit être grave cette fois, lança Lucien. Allez voir, qui sait ce qui a pu leur arriver ! - Vous avez raison, dit le Tzymisce. Ce dernier entra dans la pièce. La comtesse était debout ; Elisabeth, frêle comme un roseau, dans ses bras, prête à lui injecter de son sang. - Qui y a t-il ? lança Bathory, aguichante et repoussante comme une succube, transfigurée, par le cérémonial de l’étreinte, en une démonne goulue. - Rien, maitresse, balbutia Gwydion, rien du tout, j’ai juste entendu- - Ce n’est rien, Gwydion. La voix de la Bathory était changée : plus rauque, plus impersonnelle. Et maintenant, Gwydion, sors ! Le Tzymisce s’exécuta en s’inclinant bien bas. Il sortit, referma la porte. Quelqu’un était derrière lui. Apeuré, il se retourna et se plaqua dos à la porte : Frédéric se tenait devant lui, une lueur folle dans les yeux, tout le corps frissonnant, la peau rougie par l’éclatement de milliers de vaisseaux sanguins, tremblant comme une feuille. Oubliée la figure du jeune amateur d’arts et de belles choses ! La Bête avait fait son effet : Frédéric avait besoin de se remplir de sang. Il s’approcha tout prêt du Tzymisce, qui n’osait plus bouger. [i]A suivre... ![]()
20-04-2004, 03:36 PM
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20-04-2004, 03:47 PM
L'ETREINTE
- Arrête, arrête… tu ne vas pas t’en prendre à moi… murmurait Gwydion. Suis-moi, tu veux, il y a du sang à l’intérieur… je vais t’en donner à boire, pas vrai ? Frédéric ouvrit la bouche, révélant par, un grand sourire fou, une belle paire de canines pimpantes. Il approchait la bouche de la nuque du Tzymisce. - Non, ça suffit… ça suffit… Gwydion le repoussa violemment. Stupide, Frédéric tomba par terre. Il ouvrit de grands yeux ronds, considéra ses mains, ses pieds, puis fixa à nouveau comme un dément le Tzymisce. Il se releva machinalement, sourit pour exhiber fièrement ses belles canines. - Sire Tropovitch, Sire Lucien… je vous en prie… Les deux dénommés se tenaient derrière Frédéric. Ils observaient la scène sans rien dire. D’une brusque poussée des deux mains, Gwydion rejeta Frédéric en arrière. Celui-ci n’opposa pas de résistance, valdingua, s’étala de tout son long, porta encore un regard étonné sur ce lui arrivait, sourit à belles dents, se releva comme une marionnette dont on aurait bien remonté la clef dans le dos, puis avança encore vers le Tzymisce. Celui-ci ouvrit la porte, se précipita dans la pièce. A ce moment-même, Elisabeth poussait un cri à fendre l’âme : la comtesse retirait ses dents de sa gorge. Elle venait de lui injecter un peu de son propre sang. La jeune fille ouvrit en grand les yeux et la bouche, se raidit comme si un ressort se détendait en elle, et cria… cria… cria ! Tous les muscles raidis, suffoquant, Elisabeth se tenait immobilisée, droite comme un balai. Frédéric vit Elisabeth. Il poussa un hurlement féroce, se mit à courir, Gwydion voulut lui claquer la porte au nez, Frédéric attrapa celle-ci à la volée, l’ouvrit, se précipita dans la pièce. ![]() La comtesse riait à gorge déployée. Elisabeth vit ses muscles se relâcher d’un coup. Elle se leva vite, et resta plantée sur ses deux pieds, interdite, comme une somnambule, hésitante. Elle tourna la tête vers Gwydion, vit Frédéric qui entrait dans la pièce, s’arrêtait net, la considérait de la tête aux pieds en poussant un mâle feulement. Entre les deux, le Tzymisce, affolé, tournait la tête. La comtesse riait toujours, secouée par l’hystérie, en se tenant les côtés à deux mains. Les deux Sires Lucien et Tropovitch entrèrent doucement dans la pièce. - Hé bien, Frédéric Lorrain, murmura Lucien, tu as oublié que cet homme t’a assassiné ?… Et toi Lisbeth, ajouta t-il à voix haute, qu’il a abusé de toi ?… - Non ! c’est faux ! cria Gwydion. Les deux jeunes étreints poussèrent deux cris de rage qui se fondirent en un, et sautèrent sur le Tzymisce. Elisabeth l’attrapa de dos, l’enserra de toutes ses forces, roula à terre avec lui. Frédéric ramassa le poignard de sacrifice de la Comtesse, qui, secouée de rires malsains, s’était assise par terre, comme une petite fille. Frédéric brandit le poignard. Gwydion hurlait, Elisabeth se débattait, furieuse, Amazone. Elle se mit dos au tapis, Gwydion au dessus d’elle, sa poitrine exposée. Frédéric s’assit sur lui, leva le couteau bien haut, à deux mains, et l’abattit de toutes ses forces. Il frappa, frappa et frappa encore, et encore, arrachant des cris abominables à Gwydion. Le jeune homme ponctuait chaque frappe d’un halètement d’effort, comme un bûcheron qui abattrait sa hache sur une souche très robuste. Enragé, Gwydion se débattait de tous ses membres. Il frappa du genou Frédéric, roula, se dégagea de l’étreinte d’Elisabeth. Celle-ci l’attrapa par la cheville, voulut y planter ses canines, avec la visible intention de boire goulûment. Gwydion s’abattit à terre, Frédéric se baissa devant lui, s’apprêta à boire à la gorge. - Non ! non ! arrêtez ! crièrent à l’unisson Tropovitch et Lucien. Intimidés comme de jeunes enfants, Elisabeth et Frédéric s’éloignèrent du Tzymisce. La comtesse, elle aussi apeurée, reculait dans un coin de la pièce, pour s’asseoir contre le mur, comme si le maître venait de l’envoyer au piquet. ![]() Gwydion, agité de soubresauts nerveux, la poitrine en charpie, était resté à terre quelques secondes. Lucien avait pris par le bras les deux jeunes Caïnites. Soudain, Gwydion attrapa le poignard trempé de sang et bondit sur Tropovitch. Celui-ci était à la table, et servait à boire à son nouvel infant et à celle de la comtesse, pendant que Lucien observait cette dernière. Le musicien du Prince n’avait pas vu venir le Tzymisce. Le poignard s’abattit sur son omoplate droit. La bouteille retomba sur la table, en entraîna une autre avec elle ; les deux roulèrent à terre. Elisabeth et Frédéric s’en saisirent, et burent d’un trait tout le contenu. - Misérable ! rugissait Gwydion. Tropovitch avait fléchi sous la douleur. Il s’appuya sur la table. Dans son dos, le Tzymisce entendit un bruit qui aurait pu être ce lui de cinq sabres sortant de leurs fourreaux. Il se retourna : Lucien avançait vers lui, cinq griffes sorties au bout de sa main gauche. Le Tzymisce se précipita sur lui, la lame brandit. Lucien fit un mouvement d’épaule de côté, évita le coup, laissa le Tzymisce perdre l’équilibre dans l’entraînement de son mouvement, frappa la main de son adversaire, qui lâcha son arme, avant de le saisir au poignet pour provoquer sa chute. Le Tzymisce laissa échapper un cri de douleur, se précipita vers la comtesse, s’agenouilla à ses pieds, comme pour les baiser. - Maîtresse, oh maitresse… ne m’abandonnez pas, je vous en supplie… La comtesse ne répondit rien. Son visage resta figé quelques instants, comme le masque mortuaire d’une momie. Puis elle laissa échapper un petit rire dédaigneux. Gwydion fut vivement saisi par le col, relevé de force : c’était Lucien. - Misérable engeance… depuis le temps que j’aurais dû me débarrasser de toi… - Non, non… supplia le misérable, à bout de forces. Lucien le poussa en arrière, leva le bras et abattit ses griffes sur le Tzymisce, le fendant en haut du crâne. Les griffes s’enfoncèrent jusqu’au niveau des yeux. La bouche de Gwydion se paralysa en un rictus de douleur muette. Résolument, vivement, Lucien fit descendre ses griffes, tranchant Gwydion en deux jusqu’à l’estomac. Plusieurs geysers de sang giclèrent en tous sens, tandis que le corps s’abattait à terre, os et chairs démembrés. Lucien retira sa main et la secoua pour la débarrasser des morceaux sanguinolents, avant de rétracter ses griffes. Tropovitch, quoique blessé, abreuvait avec générosité les deux jeunes Caïnites. - Allez-y, buvez, buvez tant que vous voudrez, disait-il, paternel. ![]() La comtesse regardait avec dégoût les restes de son serviteur. Elle hoquetait bruyamment. - Rien de cassé, Tropovitch ? demanda Lucien. - Non, rien, je vous remercie. Le musicien saignait. Il se releva, Lucien s’approcha de lui. - Faites donc voir. Il a peut-être pu vous inoculer une toxine… - Non, je vous rassure, regardez. Tropovitch défaisait son costume et sa chemise, pour dévoiler une blessure légère en haut du dos. - Rien de grave, je vous assure… - Tant mieux, dit Lucien. - Hé mais ! que font-ils, ces deux-là ? s’exclama Tropovitch. Frédéric s’était jeté sur Elisabeth : à terre, ils avaient commencé à s’enlacer avec ardeur, à se déshabiller, avec la passion de la première fois. Ils riaient, feulaient, grognaient, riaient encore, se mettaient à soupirer d’excitation, envahis par des flots de plaisir. - Décidément, dit Tropovitch, c’est plus de l’amour, c’est de la rage ! - Je n’en attendais pas moins d’eux ! s’esclaffa Lucien. - Ca leur a pris d’un coup ! - Ne me dites pas que vous avez oublié comment ça se passe ! La comtesse s’était relevée, hébétée. Elle tituba, entra dans la galerie des statues et marcha jusqu’à la sortie du musée Grévin. Les deux Sires partirent d’un grand rire en voyant Bathory, puis rire encore des deux amants, inconscients du monde autour d’eux, qui s’abandonnaient à des va-et-vient passionnés. Tropovitch et Lucien sortirent en refermant pudiquement la porte. Ils entendaient les gémissements aiguës poussés par Elisabeth, et toutes les statues de cire, immobiles, furent ensuite leur seuls témoins. - Il y avait bien longtemps que je n’avais pas tant ri ! affirma Tropovitch avec de grands gestes de chef d’orchestre. - Ces humains ne manquent pas de me surprendre, confirma Lucien. Partons. Ils sortirent à l’air libre. La comtesse était déjà partie. Elle rejoignait à l’instinct son manoir. - Qu’elle aille au diable-vauvert, j’espère bien ! dit Lucien. Des fanfares de musiciens passaient dans la rue, chantant à tue-tête ou soufflant dans leurs rutilants instruments de cuivre ; des alcooliques dansaient et virevoltaient, comme sur un navire qui tangue, passant dans la rue, avant de disparaître au coin d’un café, emportés par leur élan ; de toutes les rues environnantes venaient des clameurs, des rires, des battements de percussions. Tropovitch et Lucien éclatèrent de rire et se fondirent dans la foule. Quelques heures plus tard, Frédéric et Elisabeth étaient encore dans la crypte du musée Grévin. Enlacés, apaisés, ils se caressaient lentement et voluptueusement. Ils mordaient chacun dans la nuque de l’autre. ![]() « Ton sang est le mien, mon sang est le tien ce soir. » « Ce soir, le sang est notre ivresse. Ce soir, tu m’appartiens et je suis possédé. Mais demain, les sortilèges du solstice auront cessé. La magie aura disparu, et nous serons des créatures de la nuit… » « Qu’importe. Maintenant, j’ai l’éternité pour ne pas vivre. » « Tu es fou… C’est aussi la mort qui est au bout, même pour nous. » « Quelle différence !… tout s’égrène, et tout est très beau ainsi… » Frédéric mordit à nouveau dans le cou de son aimée, l’enlaça, sans se gêner pour la charogne de Gwydion, ni pour les épreuves de l’avenir ; sans même chercher à saisir le présent, sans autre pensée que celle d'un sortilège d’oubli heureux et passager... ![]() FIN ![]() ![]() ![]() JANVIER 2003 ![]()
20-04-2004, 03:57 PM
ouinnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!
20-04-2004, 04:02 PM
:demoniaque: [b]LES 7 CONTES DE LA CANINE :demoniaque:
I : HISTOIRE DE CONSTANCE BATHORY II : HISTOIRE DE HIERONYMUS LUCIEN III : HISTOIRE DE MATHIAS NAUNDORFF IV : HISTOIRE DE LAURA-GABRIELLE DE CERVANTES V : HISTOIRE D'ATHAMIS FRAUNDON VI : HISTOIRE DE PIERRE-YVON DE SAINT-HUANT VII : HISTOIRE D'ELIZABETH POUSSIN
20-04-2004, 04:29 PM
![]() ![]() Un vrai choc sisi! ![]() La comtesse et le Tzimisce se sont bien fait avoir pour le coup... Lucien avait bien tout prévu! Et Tropovitch qui marchait à fond dans cette machination |
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