10-03-2012, 03:38 PM
Chapitre 4 : L’étrange maladie de Kogoro Columbo.
J’ai l’habitude de collectionner les filles, mais toutes ne me laissent pas un souvenir impérissable.
Toute, sauf une, Shimazu Kogoro Columbo.
Il est à rappeler qu’elle est très belle, malgré son habituel kimono. Et la première fois où je lui ai fait l’amour, j’en garde un merveilleux souvenir.
Shimazu est la meilleure au lit.
Mais commençons ce grand moment par le début.
Le 4 Juillet 2011 arriva vers 9H Largo Messier dans nos locaux.
C’était, et c’est encore, l’un des plus grands patrons français.
En 2008, il avait pris la tête du groupe Eau INC. Ce fleuron de la distribution de l’eau était fortement endetté à son arrivé.
Largo Messier recentra le groupe sur ses métiers de base, fit un plan de licenciement, et réduisit ses dettes.
En 2010, la valeur de l’action Eau inca monta enfin. Aujourd’hui, Eau INC est l’une des entreprises les plus rentables du CAC40.
Largo arriva dans nos locaux. Il était habillé d’un costume, portait sa Rolex et des chaussures David Not. Il était très bien coiffé et très bien rasé, mais il semblait soucieux.
Il fut introduit dans le bureau de Mallet Maigret.
- Bonjour, je suis Monsieur Mallet Maigret, directeur de cette agence de détectives.
- Bonjour, j’ai entendu grand bien de vous. Il paraît que vous avez démêlé l’affaire Stéphanie de Montpensier.
- Oui, j’ai la chance d’avoir une brillante détective qui a remarqué un détail anodin. C’est ce qui l’a mis sur la voie. Mais que puis-je pour vous.
Largo sorti une photo d’une femme blonde. Celle-ci était très belle. Il sorti une autre photo, où l’on voyait Largo Messier prendre en levrette cette même femme.
- Voyez-vous, il s’agit de ma maîtresse, Dalila Sanson. Ne vous trompez pas, j’aime beaucoup ma femme. Elle est formidable. Mais j’ai également une maîtresse, afin de pouvoir satisfaire un besoin.
- Je ne juge pas. Continuez.
- Un jour, j’ai reçu ces photos d’un dénommé Henry Hooker.
- Henry Hooker, l’escroc international.
- Je ne le savais pas.
- Si, c’est un escroc célèbre, mais il n’a jamais été pris la main dans le sac, ou mis en cause.
- Bien, il m’envoie des photos en disant que si je ne paye pas, il les enverra à ma femme.
- Et vous payez depuis quand ?
- 2010. Au début, c’est 10k€ par mois. Mais depuis, il est plus gourmand. J’en suis à 30k€. Il faut récupérer les négatifs.
- Bien, je m’en occupe.
Après recherche dans les bases de données, on localisa Henry Hooker à l’hôtel casino d’Hyères.
Je fus chargé avec Kogoro Columbo, de récupérer les négatifs.
Nous partîmes mardi 5 juillet à 8H. Nous arrivâmes vers 16H. Nous prîmes une chambre pour deux. La chambre contenait un lit. Comme ça, Shimazu et moi, on pouvait passer pour un couple.
Nous dinâmes vers 18H. A 19H, nous rentrâmes dans notre chambre.
Shimazu enleva enfin son kimono. Elle avait sa culotte et son maillot de corps. Elle commença sa gymnastique.
- De la gymnastique ?
- Oui, et tu ferais bien d’en faire autant. C’est bon pour la forme.
- Et tu enlèves ton kimono ?
- Essaie de faire de la gymnastique avec un kimono.
- Et essaie de porter autre chose qu’un kimono.
Le visage de Shimazu se ferma, comme elle savait si bien le faire.
- Cette question, ne l’aborde jamais.
Au bout de deux heures, elle avait fini sa gymnastique. Il est vrai qu’elle était vraiment très souple.
Elle prit sa douche, et s’endormi sur le lit.
- Et moi ?
- Viens, après tout, on est censé être un couple.
Je me mis en caleçon, et je pris l’autre place du lit.
Shimazu s’endormie. Mais je jurais que je n’en resterai pas là.
Je me réveillais le 6 juillet 2011 vers 8H. La place à côté de moi était vide. Shimazu faisait encore sa gymnastique.
Elle était vraiment excitante.
Puis vers 9H, elle enfila son kimono, et se coiffa devant un miroir.
- Bien, habille-toi, nous allons être en retard.
J’enfilai mon pantalon et ma chemise.
Nous allâmes prendre notre petit déjeuner.
Vers 10H, nous arrivâmes à la table de poker.
Il y avait Henry Hooker. Il était habillé comme un play-boy, avec une chemise à fleur et un pantalon patte d’éléphant. Derrière lui se tenait une femme, qu’il embrassa. Elle était très belle, avec une belle poitrine et de longs cheveux bruns.
A la table se tenait un élégant homme. Il devait avoir la trentaine. Il portait un élégant costume. Il était brun, et sa moustache aristocratique était fort bien entretenue.
Je me retournais vers Shimazu :
- Bien, comme tu sais jouer, tu y vas.
Shimazu se dirigea vers la table de poker.
- Bonjour, puis-je m’installer ?
- Mais avec plaisir, mademoiselle… ? Demanda l’homme à la moustache.
- Kogoro Columbo. Mais appelez-moi Shimazu. Et vous ?
- Je suis Édouard Clark Gable.
- Et vous, fit Kogoro Columbo en se tournant vers Henry Hooker.
- Je suis Henry Hooker.
Ainsi débuta la partie de poker. Elle était très disputée.
A 18H, la partie se termina sans gagnant.
J’invitais Shimazu au restaurant.
- Alors.
- Rien de spéciale. Il n’a fait que de jouer. Ces gains ont été faibles. Mais la fille, je suis sure de l’avoir déjà vue quelque part.
- Mais non, tu rêves.
- Mais si, j’en suis sure, mais où ?
Nous fume dans notre suite vers 20H. Puis j’embrassais Shimazu.
- Pourquoi ?
- Parce que ça va être difficile de te regarder faire ta gymnastique. Tu es très belle.
Puis elle me rendit mon baiser.
Y voyant une occasion unique, je lui dis :
- J’ai très envie de toi.
Je la serrais dans mes bras. J’enlevais son kimono, puis son maillot de corps. Puis j’embrassais son corps, je la caressai avec délicatesse, puis j’embrassais ses seins. Elle enleva mes vêtements, et elle embrassait mon torse. J’enlevais sa culotte. Elle me jeta sur le lit. J’enlevai mon caleçon. Elle me rejoignit.
Puis nous fîmes l’amour.
C’était sensuel et physique. Je n’avais jamais connu ça. On jouissait.
Au bout de quatre heures, j’avais passé le meilleur moment de ma vie. Elle s’endormit dans mes bras.
Vers 8H, je sentais un mouvement. Nue, Shimazu se levait.
- Que fais-tu ?
- Je me lève avant que tu me sortes l’excuse que je ne veux pas entendre.
- L’excuse ?
- Oui, pour dire que tu m’as bien fait l’amour et que maintenant tu vas allez voir ailleurs. Entre nous, ce n’est que sexuel.
D’habitude, c’est vrai que je sors vite une excuse pour passer à une autre fille. Mais là, refaire l’amour à Shimazu ne me déplaisait pas. Jamais ça n’avait duré aussi longtemps. Et puis, elle était nue devant moi.
J’attrapais sa main et je lui dis :
- En fait, j’en reprendrais bien.
- Vraiment ?
- Oui, vraiment.
Je la tirais vers le lit, et pendant quatre nouvelles heures, je lui refis l’amour.
Vers 12H, elle était habillée de son kimono. Elle croisa Édouard Clark Gable.
- Nuit agitée ? Fit-il.
- On peut dire ça.
La partie de poker repris vers 14H. A 15H, la copine de Hooker reçu un coup de téléphone sur son portable. Elle semblait inquiète.
Nous mangeâmes vers 19H, et nous couchâmes vers 20H.
Le lendemain, vers 8H, Shimazu était pensive.
- Un problème Shimazu ? Demandais-je en la caressant, espérant encore du sexe.
- La copine à Hooker, je suis sure de l’avoir vu, mais où ?
- Tu as trop d’imagination.
- Mais quelle idiote fit-elle en se levant et en s’habillant de son kimono.
Puis elle se tourna vers moi et déclara :
- Sort les photos, et vite. Je vais faire quelques courses.
Puis elle revint avec des feutres. Elle sortit le feutre de couleur noire et coloria les cheveux de Dalila Sanson.
- Mon dieu, fis-je en regardant la photo, la maîtresse de Hooker.
Nous sortîmes en direction de l’accueil.
- Bonjour, avez-vous vu Monsieur Hooker demanda Shimazu.
- Non.
Puis elle se retourna vers moi et dit :
- Vite, a-t-on l’adresse de Dalila.
- Oui répondis-je, mais pourquoi ?
- J’ai un mauvais pressentiment. Vous allez voir dans la chambre de monsieur Hooker.
Nous sautâmes dans ma voiture et allâmes dans vers la maison de Dalila.
- Alors, demandais-je ?
- Je pense qu’il va se passer quelque chose. Une intuition, mais je n’ai pas de preuves. Mais après un coup de fil, elle semblait très inquiète.
Nous arrivâmes vers les lieux quand soudain, une explosion se fit entendre.
La maison de Dalida Sanson explosa violement.
J’appelais immédiatement la police. Elle arriva avec les pompiers et une ambulance.
Sorti de la voiture un homme ayant la trentaine. Il avait un long imperméable et un costume bon marché.
- Bonjour, vous devez être Shimazu Kogoro Columbo, j’ai eu votre description à l’hôtel. Pas facile de passer inaperçu avec un kimono. Je suis l’inspecteur Corto Lavardin. Bien, je vous écoute, et dites-moi tout, Nous avons retrouvez l’escroc Hooker dans sa chambre, et il était mort.
- Nous enquêtons sur un chantage, dont Monsieur Hooker est l’instigateur, fit Shimazu en sortant sa carte.
- Et comment avez-vous su pour l’explosion et la mort ?
- Une intuition. La femme avec Hooker a reçu un coup de téléphone. Elle semblait inquiète. J’ai pensé qu’il y avait quelque chose d’anormal. Et puis, j’ai regardé les photos, et c’était la maîtresse de notre client. J’ai eu envie de voir. Appelez son portable.
Surpris, il appela le portable de l’habitante de la maison explosé. Le numéro n’existait plus.
- Je pense que le portable a été déconnecté.
- Ah oui, fit l’inspecteur. Pourquoi ?
- Je prends comme hypothèse qu’elle a tué son patron, puis qu’on la fait taire après.
La police scientifique fouilla les lieux sous l’œil attentif de Shimazu.
L’inspecteur Corto Lavardin nous demanda de rester sur place.
Il nous convoqua pour le 10 juillet.
Le 10 juillet au matin, j’emmenai Kogoro Columbo faire des achats.
Je me devais de refaire sa garde-robe et lui enlever son kimono ridicule.
- Pourquoi des achats, soupira-t-elle ?
- Je pense que tu seras très belle avec une robe, et c’est pour te faire un cadeau.
- Mais j’aime mon kimono.
- Certainement, mais je pense qu’une belle robe mettra ta beauté en valeur.
Nous allâmes au magasin Une femme à suivre.
Une vendeuse nous accueillit.
- Bonjour, que puis-je pour vous ?
- Je souhaite offrir une robe à mon amie répondis-je.
- Et que souhaite madame ?
- Je ne sais pas, répondit Shimazu.
- Que pense madame de cette robe.
- Je ne sais pas.
- Essayez-la. Les cabines sont par là. Je pense que ces chaussures iront bien avec cette robe.
Shimazu se dirigea vers la cabine d’essayage.
Puis elle ressorti.
Elle trébucha et se rattrapa aux rideaux de la cabine.
- Madame va bien.
- Oui, ça va répondit d’une voix sourde Shimazu.
En marchant de la cabine d’essayage vers la caisse, Shimazu trébucha plusieurs fois.
- Un problème Shimazu, demandais-je ?
- Non, ça va fit-elle d’une voix demandant quand est-ce que l’on allait passer à autre chose.
Shimazu était très belle dans sa robe. Et ses chaussures à talon étaient assorties à sanouvelle robe.
Nous allâmes au commissariat.
Le spectacle était incroyable. Shimazu luttait héroïquement pour marcher. Elle ne cessait de trébucher environ tous les deux mètres.
Arrivé, elle trébucha et se rattrapa à la poigné de la porte du commissariat.
Je la trainais vers le bureau de l’inspecteur Corto Lavardin.
Nous nous assîmes devant lui.
- Bon, commença Corto Lavardin, selon les autopsies, Dalila Sanson est morte d’une overdose. Elle aurait, selon les constatations faites, laissé le gaz allumé. L’explosion serait due à un accident.
- C’est un meurtre, interrompit Kogoro Columbo qui tombait de sa chaise.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça.
- Premièrement, quel a été l’étincelle.
- Nous essayons de le déterminer.
- Et le portable.
- Pas de trace.
- Ça fait beaucoup de question sans réponse. Et Henry Hooker.
- Selon les autopsies, il serait mort par injection de Fugu. On sait qu’il a eu un rapport sexuel. Les empreintes ADN montre que c’était avec Dalila Sanson. J’ai aussi trouvé le reste de ceci.
Il sortit le reste de négatif carbonisé.
- Avez-vous une loupe, demanda Kogoro Columbo, qui venait de retomber de sa chaise.
On apporta une loupe à Kogoro Columbo. Elle regarda avec attention les restes de négatifs.
Elle en pointa une.
- C’est le négatif que l’on devait récupérer.
J’aidais Shimazu à rentrer à l’hôtel. Elle en profita pour remettre son kimono.
- Quelque chose ne va pas ? Demandais-je.
- Oui, je ne suis capable de marcher que dans un kimono. C’est comme ça. Je n’ai jamais été à l’aise pour marcher dans un autre vêtement.
- Mais pourquoi ?
Shimazu sorti son kiseru, le rempli de tabac, sorti son carton d’allumette, alluma et se mis à fumer.
- Je te l’ai déjà dit, n’aborde jamais cette question. Je ne sais pas marcher avec autre chose qu’un kimono, c’est comme ça. Il est hors de question d’aborder le reste de cette question. Elle fâche.
J’ai l’habitude de collectionner les filles, mais toutes ne me laissent pas un souvenir impérissable.
Toute, sauf une, Shimazu Kogoro Columbo.
Il est à rappeler qu’elle est très belle, malgré son habituel kimono. Et la première fois où je lui ai fait l’amour, j’en garde un merveilleux souvenir.
Shimazu est la meilleure au lit.
Mais commençons ce grand moment par le début.
Le 4 Juillet 2011 arriva vers 9H Largo Messier dans nos locaux.
C’était, et c’est encore, l’un des plus grands patrons français.
En 2008, il avait pris la tête du groupe Eau INC. Ce fleuron de la distribution de l’eau était fortement endetté à son arrivé.
Largo Messier recentra le groupe sur ses métiers de base, fit un plan de licenciement, et réduisit ses dettes.
En 2010, la valeur de l’action Eau inca monta enfin. Aujourd’hui, Eau INC est l’une des entreprises les plus rentables du CAC40.
Largo arriva dans nos locaux. Il était habillé d’un costume, portait sa Rolex et des chaussures David Not. Il était très bien coiffé et très bien rasé, mais il semblait soucieux.
Il fut introduit dans le bureau de Mallet Maigret.
- Bonjour, je suis Monsieur Mallet Maigret, directeur de cette agence de détectives.
- Bonjour, j’ai entendu grand bien de vous. Il paraît que vous avez démêlé l’affaire Stéphanie de Montpensier.
- Oui, j’ai la chance d’avoir une brillante détective qui a remarqué un détail anodin. C’est ce qui l’a mis sur la voie. Mais que puis-je pour vous.
Largo sorti une photo d’une femme blonde. Celle-ci était très belle. Il sorti une autre photo, où l’on voyait Largo Messier prendre en levrette cette même femme.
- Voyez-vous, il s’agit de ma maîtresse, Dalila Sanson. Ne vous trompez pas, j’aime beaucoup ma femme. Elle est formidable. Mais j’ai également une maîtresse, afin de pouvoir satisfaire un besoin.
- Je ne juge pas. Continuez.
- Un jour, j’ai reçu ces photos d’un dénommé Henry Hooker.
- Henry Hooker, l’escroc international.
- Je ne le savais pas.
- Si, c’est un escroc célèbre, mais il n’a jamais été pris la main dans le sac, ou mis en cause.
- Bien, il m’envoie des photos en disant que si je ne paye pas, il les enverra à ma femme.
- Et vous payez depuis quand ?
- 2010. Au début, c’est 10k€ par mois. Mais depuis, il est plus gourmand. J’en suis à 30k€. Il faut récupérer les négatifs.
- Bien, je m’en occupe.
Après recherche dans les bases de données, on localisa Henry Hooker à l’hôtel casino d’Hyères.
Je fus chargé avec Kogoro Columbo, de récupérer les négatifs.
Nous partîmes mardi 5 juillet à 8H. Nous arrivâmes vers 16H. Nous prîmes une chambre pour deux. La chambre contenait un lit. Comme ça, Shimazu et moi, on pouvait passer pour un couple.
Nous dinâmes vers 18H. A 19H, nous rentrâmes dans notre chambre.
Shimazu enleva enfin son kimono. Elle avait sa culotte et son maillot de corps. Elle commença sa gymnastique.
- De la gymnastique ?
- Oui, et tu ferais bien d’en faire autant. C’est bon pour la forme.
- Et tu enlèves ton kimono ?
- Essaie de faire de la gymnastique avec un kimono.
- Et essaie de porter autre chose qu’un kimono.
Le visage de Shimazu se ferma, comme elle savait si bien le faire.
- Cette question, ne l’aborde jamais.
Au bout de deux heures, elle avait fini sa gymnastique. Il est vrai qu’elle était vraiment très souple.
Elle prit sa douche, et s’endormi sur le lit.
- Et moi ?
- Viens, après tout, on est censé être un couple.
Je me mis en caleçon, et je pris l’autre place du lit.
Shimazu s’endormie. Mais je jurais que je n’en resterai pas là.
Je me réveillais le 6 juillet 2011 vers 8H. La place à côté de moi était vide. Shimazu faisait encore sa gymnastique.
Elle était vraiment excitante.
Puis vers 9H, elle enfila son kimono, et se coiffa devant un miroir.
- Bien, habille-toi, nous allons être en retard.
J’enfilai mon pantalon et ma chemise.
Nous allâmes prendre notre petit déjeuner.
Vers 10H, nous arrivâmes à la table de poker.
Il y avait Henry Hooker. Il était habillé comme un play-boy, avec une chemise à fleur et un pantalon patte d’éléphant. Derrière lui se tenait une femme, qu’il embrassa. Elle était très belle, avec une belle poitrine et de longs cheveux bruns.
A la table se tenait un élégant homme. Il devait avoir la trentaine. Il portait un élégant costume. Il était brun, et sa moustache aristocratique était fort bien entretenue.
Je me retournais vers Shimazu :
- Bien, comme tu sais jouer, tu y vas.
Shimazu se dirigea vers la table de poker.
- Bonjour, puis-je m’installer ?
- Mais avec plaisir, mademoiselle… ? Demanda l’homme à la moustache.
- Kogoro Columbo. Mais appelez-moi Shimazu. Et vous ?
- Je suis Édouard Clark Gable.
- Et vous, fit Kogoro Columbo en se tournant vers Henry Hooker.
- Je suis Henry Hooker.
Ainsi débuta la partie de poker. Elle était très disputée.
A 18H, la partie se termina sans gagnant.
J’invitais Shimazu au restaurant.
- Alors.
- Rien de spéciale. Il n’a fait que de jouer. Ces gains ont été faibles. Mais la fille, je suis sure de l’avoir déjà vue quelque part.
- Mais non, tu rêves.
- Mais si, j’en suis sure, mais où ?
Nous fume dans notre suite vers 20H. Puis j’embrassais Shimazu.
- Pourquoi ?
- Parce que ça va être difficile de te regarder faire ta gymnastique. Tu es très belle.
Puis elle me rendit mon baiser.
Y voyant une occasion unique, je lui dis :
- J’ai très envie de toi.
Je la serrais dans mes bras. J’enlevais son kimono, puis son maillot de corps. Puis j’embrassais son corps, je la caressai avec délicatesse, puis j’embrassais ses seins. Elle enleva mes vêtements, et elle embrassait mon torse. J’enlevais sa culotte. Elle me jeta sur le lit. J’enlevai mon caleçon. Elle me rejoignit.
Puis nous fîmes l’amour.
C’était sensuel et physique. Je n’avais jamais connu ça. On jouissait.
Au bout de quatre heures, j’avais passé le meilleur moment de ma vie. Elle s’endormit dans mes bras.
Vers 8H, je sentais un mouvement. Nue, Shimazu se levait.
- Que fais-tu ?
- Je me lève avant que tu me sortes l’excuse que je ne veux pas entendre.
- L’excuse ?
- Oui, pour dire que tu m’as bien fait l’amour et que maintenant tu vas allez voir ailleurs. Entre nous, ce n’est que sexuel.
D’habitude, c’est vrai que je sors vite une excuse pour passer à une autre fille. Mais là, refaire l’amour à Shimazu ne me déplaisait pas. Jamais ça n’avait duré aussi longtemps. Et puis, elle était nue devant moi.
J’attrapais sa main et je lui dis :
- En fait, j’en reprendrais bien.
- Vraiment ?
- Oui, vraiment.
Je la tirais vers le lit, et pendant quatre nouvelles heures, je lui refis l’amour.
Vers 12H, elle était habillée de son kimono. Elle croisa Édouard Clark Gable.
- Nuit agitée ? Fit-il.
- On peut dire ça.
La partie de poker repris vers 14H. A 15H, la copine de Hooker reçu un coup de téléphone sur son portable. Elle semblait inquiète.
Nous mangeâmes vers 19H, et nous couchâmes vers 20H.
Le lendemain, vers 8H, Shimazu était pensive.
- Un problème Shimazu ? Demandais-je en la caressant, espérant encore du sexe.
- La copine à Hooker, je suis sure de l’avoir vu, mais où ?
- Tu as trop d’imagination.
- Mais quelle idiote fit-elle en se levant et en s’habillant de son kimono.
Puis elle se tourna vers moi et déclara :
- Sort les photos, et vite. Je vais faire quelques courses.
Puis elle revint avec des feutres. Elle sortit le feutre de couleur noire et coloria les cheveux de Dalila Sanson.
- Mon dieu, fis-je en regardant la photo, la maîtresse de Hooker.
Nous sortîmes en direction de l’accueil.
- Bonjour, avez-vous vu Monsieur Hooker demanda Shimazu.
- Non.
Puis elle se retourna vers moi et dit :
- Vite, a-t-on l’adresse de Dalila.
- Oui répondis-je, mais pourquoi ?
- J’ai un mauvais pressentiment. Vous allez voir dans la chambre de monsieur Hooker.
Nous sautâmes dans ma voiture et allâmes dans vers la maison de Dalila.
- Alors, demandais-je ?
- Je pense qu’il va se passer quelque chose. Une intuition, mais je n’ai pas de preuves. Mais après un coup de fil, elle semblait très inquiète.
Nous arrivâmes vers les lieux quand soudain, une explosion se fit entendre.
La maison de Dalida Sanson explosa violement.
J’appelais immédiatement la police. Elle arriva avec les pompiers et une ambulance.
Sorti de la voiture un homme ayant la trentaine. Il avait un long imperméable et un costume bon marché.
- Bonjour, vous devez être Shimazu Kogoro Columbo, j’ai eu votre description à l’hôtel. Pas facile de passer inaperçu avec un kimono. Je suis l’inspecteur Corto Lavardin. Bien, je vous écoute, et dites-moi tout, Nous avons retrouvez l’escroc Hooker dans sa chambre, et il était mort.
- Nous enquêtons sur un chantage, dont Monsieur Hooker est l’instigateur, fit Shimazu en sortant sa carte.
- Et comment avez-vous su pour l’explosion et la mort ?
- Une intuition. La femme avec Hooker a reçu un coup de téléphone. Elle semblait inquiète. J’ai pensé qu’il y avait quelque chose d’anormal. Et puis, j’ai regardé les photos, et c’était la maîtresse de notre client. J’ai eu envie de voir. Appelez son portable.
Surpris, il appela le portable de l’habitante de la maison explosé. Le numéro n’existait plus.
- Je pense que le portable a été déconnecté.
- Ah oui, fit l’inspecteur. Pourquoi ?
- Je prends comme hypothèse qu’elle a tué son patron, puis qu’on la fait taire après.
La police scientifique fouilla les lieux sous l’œil attentif de Shimazu.
L’inspecteur Corto Lavardin nous demanda de rester sur place.
Il nous convoqua pour le 10 juillet.
Le 10 juillet au matin, j’emmenai Kogoro Columbo faire des achats.
Je me devais de refaire sa garde-robe et lui enlever son kimono ridicule.
- Pourquoi des achats, soupira-t-elle ?
- Je pense que tu seras très belle avec une robe, et c’est pour te faire un cadeau.
- Mais j’aime mon kimono.
- Certainement, mais je pense qu’une belle robe mettra ta beauté en valeur.
Nous allâmes au magasin Une femme à suivre.
Une vendeuse nous accueillit.
- Bonjour, que puis-je pour vous ?
- Je souhaite offrir une robe à mon amie répondis-je.
- Et que souhaite madame ?
- Je ne sais pas, répondit Shimazu.
- Que pense madame de cette robe.
- Je ne sais pas.
- Essayez-la. Les cabines sont par là. Je pense que ces chaussures iront bien avec cette robe.
Shimazu se dirigea vers la cabine d’essayage.
Puis elle ressorti.
Elle trébucha et se rattrapa aux rideaux de la cabine.
- Madame va bien.
- Oui, ça va répondit d’une voix sourde Shimazu.
En marchant de la cabine d’essayage vers la caisse, Shimazu trébucha plusieurs fois.
- Un problème Shimazu, demandais-je ?
- Non, ça va fit-elle d’une voix demandant quand est-ce que l’on allait passer à autre chose.
Shimazu était très belle dans sa robe. Et ses chaussures à talon étaient assorties à sanouvelle robe.
Nous allâmes au commissariat.
Le spectacle était incroyable. Shimazu luttait héroïquement pour marcher. Elle ne cessait de trébucher environ tous les deux mètres.
Arrivé, elle trébucha et se rattrapa à la poigné de la porte du commissariat.
Je la trainais vers le bureau de l’inspecteur Corto Lavardin.
Nous nous assîmes devant lui.
- Bon, commença Corto Lavardin, selon les autopsies, Dalila Sanson est morte d’une overdose. Elle aurait, selon les constatations faites, laissé le gaz allumé. L’explosion serait due à un accident.
- C’est un meurtre, interrompit Kogoro Columbo qui tombait de sa chaise.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça.
- Premièrement, quel a été l’étincelle.
- Nous essayons de le déterminer.
- Et le portable.
- Pas de trace.
- Ça fait beaucoup de question sans réponse. Et Henry Hooker.
- Selon les autopsies, il serait mort par injection de Fugu. On sait qu’il a eu un rapport sexuel. Les empreintes ADN montre que c’était avec Dalila Sanson. J’ai aussi trouvé le reste de ceci.
Il sortit le reste de négatif carbonisé.
- Avez-vous une loupe, demanda Kogoro Columbo, qui venait de retomber de sa chaise.
On apporta une loupe à Kogoro Columbo. Elle regarda avec attention les restes de négatifs.
Elle en pointa une.
- C’est le négatif que l’on devait récupérer.
J’aidais Shimazu à rentrer à l’hôtel. Elle en profita pour remettre son kimono.
- Quelque chose ne va pas ? Demandais-je.
- Oui, je ne suis capable de marcher que dans un kimono. C’est comme ça. Je n’ai jamais été à l’aise pour marcher dans un autre vêtement.
- Mais pourquoi ?
Shimazu sorti son kiseru, le rempli de tabac, sorti son carton d’allumette, alluma et se mis à fumer.
- Je te l’ai déjà dit, n’aborde jamais cette question. Je ne sais pas marcher avec autre chose qu’un kimono, c’est comme ça. Il est hors de question d’aborder le reste de cette question. Elle fâche.