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Le coeur d'Océanie
#41
Merci Willy ! Danse

Hmmm, ce serait presque un plaisir de manger sa ratatouille ! bave


Presque. neutral


ptdr
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#42
bah, pour toi ce sera qu'une petite fricassée alors ptdr

Ou un plat de lentilles, avec kk petits cailloux dedans Troll3
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#43
Vivement la prochaine en tous cas, que ce soit fricassée ou ratatouille ! Roxx
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#44
Je peux te faire le menu gastronomique si tu préfères :o
Bon, après ça s'appèlera AD&D au pays des Vampires Diablo
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#45
Ca s'appellera ratatouille de Toto. :(
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#46
Non, ratatouille de Ventrue sur lit de Tremere, accompagnée d'une fricassée de Toréador et son onctueux jus de Lasombra antitribu bave
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#47
non pas possible :

http://www.marmiton.org/recettes/recherche...0&Recherche.y=0
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#48
RöWillo,19/09/2004 à 13:04 Wrote:Non, le Ventrue va au lit avec la Tremere, accompagnée d'une fricassée de Toréador et son onctueux jus de Lasombra antitribu bave
Clever




Hou que la porte s'ouvre en grand pour que je passe rapidos par son seuil !
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#49
Recette personnelle que j'ai inventée moi même avec mon cerveau qui vient de ma tête. Pas encore brevetée :mrd:
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#50
LE COEUR D'OCEANIE

Qu’il est doux, sur la mer…

- Il doit faire jour, dehors. Heureusement qu’ici, à fond de cale, aucune lumière ne rentre. Si jamais l’équipage décidait de nous trahir… nous rôtirions comme le gros Bébert…
Corso allait et venait dans la cale, tandis que le grondement des moteurs résonnait autour des deux Caïnites et que les vagues levaient et laissaient redescendre le navire.
Lucinius restait allongé sur son étroite couchette.
- Et lui, il ne dit rien ? dit Corso, en tapotant le mur.
Le Toréador releva la tête :
- Qui, moi ?
- Non, lui…
Le Gangrel tapa sur une porte métallique qui ouvrait sur la cale voisine.
- Tant qu’il se tient tranquille, ça vaut mieux pour tout le monde…
- Ouais, vous avez raison.
Corso shoota dans une boite métallique qui roulait pas terre.
- Sacré nom d’un chien… grognait-il, pas de chance quand même d’être à des milliers de kilomètres de Paris, en plein océan Pacifique, et de tomber sur ce nabot de Kuei-Jin !
- Et je dirais même plus, mille sabords !
- Vous ne dormez toujours pas ?
- Pas plus que vous…
Corso continuait à tourner en rond. Lucinius fixait le plafond, perdu dans ses pensées.
- Vous, vous restez là, insouciant, alors que ce démon de l’est pourrait décider de fracasser cette porte et nous égorger aussitôt après !
- Cette porte est solide quand même, non ? demanda Lucinius.
- Tu parles ! (Corso shoota à nouveau dans la boite, qui roulait avec le tangage), ce n’est pas ça qui l’arrêterait…
- Mais enfin, quelle preuve avez-vous qu’il soit si dangereux ?… Vous avez égorgé un monstre marin échappé de je ne sais quelles profondeurs, et vous redoutez ce nain…
- Moquez-vous, moquez-vous…
- Mais enfin, qui est-ce à la fin ?
- Je n’en sais rien. Je l’ai rencontré une fois à Paris, quand je volais une voiture : il était à l’arrière. C’est un type dangereux, je le sens… Sans parler de notre rencontre en Suisse…

Virus

Lucinius s’assit et s’étira :
- Et comment est-il arrivé ici votre « Kuei-jin » ?
- Je n’en ai aucune idée. Je crois qu’il n’est pas là par hasard…
- Allons bon ! Vous voulez dire qu’il nous cherchait ?
- Je ne sais pas…
Lucinius se leva. La boîte de conserve provoquait l’agacement à rouler en tous sens. Lucinius shoota dedans à son tour.
La pièce n’était éclairée que par des torches électriques que les deux Caïnites avaient pendues au plafond. Leur faisceau se balançaient avec les vagues, éclairant la cale au gré des caprices des flots.
- Vous avez examiné ces caisses ? demanda le Toréador.
- Oui, rapidement. Elles contiennent des boites de crabe...
- Pas de double fond à la caisse ? Vous avez examiné ces boites ? sourit Lucinius.
- Ecoutez, il pourrait bien avoir des lance-roquettes cachés sous ces boîtes, je m’en contreficherait !
- D’accord, d’accord, excusez-moi…
- Comme vous l’avez dit tout à l’heure, j’ai bien assez de mes griffes…

Virus

Plusieurs heures se passèrent, dans le vrombissement des moteurs. Le navire continuait sa course, vague après vague, sur l’océan houleux Corso guettait régulièrement la porte qui le séparait de la cale du Kuei-Jin. Il osait parfois jeter un coup d’œil par le hublot : il ne pouvait rien distinguer, le nain était dans le noir.
- Vers où vogue t-on, demanda Lucinius. Vers les Antilles ?
- Non, la boussole qu’on nous a laissée indique l’est. Vingt milles lieues… et vogue la galère !
- L’est ? Ca nous éloigne de l’Océanie… Il va falloir quand même contacter Loren.
- Oui. Moi je me sentirai plus rassuré quand on aura quitté ce fond de cale. Ca me paraît trop louche que l’hydravion qui nous a repérés ait pu passer par là sans raison… En pleine mer des Sargasses !
- Sans lui, nous serions morts sur notre planche en bois, brûlés par le soleil.
- Qui me dit que ce n’est pas lui (Corso pointait la porte du nain) qui a envoyé l’hydravion de ce navire nous rechercher ?
- Mais comment pouvait-il savoir que nous étions perdus en pleine mer des Sargasses ? Si encore nous avions prévu dans notre voyage de passer par ce champ d’algues, je ne dis pas… Ecoutez, Corso, je crois que vous vous faites des idées… Vous êtes sûr que c’est bien votre Kuei-Jin de Paris ?
- J’en suis certain. Absolument sûr. Je flaire son odeur à ce nabot…
- Ecoutez, vous entendez ?
- Quoi donc ?
- Le bateau ralentit. J’entends les hélices de l’hydravion qui démarrent.
- Tant mieux pour eux. Ils vont à la recherche d’autres Caïnites en perdition. Nous sommes sans doute tombés sur une équipe de Médecins sans Frontière !
- Vous croyez que le Kuei-Jin est le médecin-chef ?
- Non. Lui, il achève les mourants. Et pas que les mourants.
Corso cracha sur le hublot de la cale. Un beau crachat, épais et sanglant.

- Nous allons toujours vers l’est, dit Lucinius. Nous allons au-devant de la nuit.
- Tant mieux, nous pourrons sortir plus vite d’ici. J’ai envie d’aller me promener sur le pont.
Quelques minutes après, on frappa à la porte qui menait au pont. Un marin entra dans la pièce sombre que balayaient les faisceaux des torches. C’était un humain dans la force de l’âge ; avec lui entra un fort vent chargé de pluie. Il restait dans l’escalier, à distance des deux passagers. Il leur cria en anglais que la nuit était tombée, puis referma la porte rapidement.
Les deux Caïnites se regardèrent. Etait-ce un piège pour se débarrasser d’eux ?
Le hublot qui donnait sur l’extérieur était couvert par un épais drap qui filtrait toute lumière.
- On prend le risque de l’enlever ? demanda Lucinius.
- Ecartez le juste un peu. Mettez-vous de côté, plaqué contre le mur.
Lucinius s’adossa, tendit le bras vers le bout du drap, tira légèrement dessus. Aucun rayon de lumière ne rentra. Il tira un peu plus, puis encore un peu. Enhardi, il osa jeter un œil : la mer houleuse était plongée dans l’obscurité.
Lucinius, imitant l’attitude humaine, souffla pour signifier son soulagement.
- Bon, j’aime mieux ça, maugréa Corso. Je vais aller faire un tour sur le pont. Attendez-moi ici.
- Non, attendez, je vais venir avec vous.
- Non, restez là, insista Corso. Une simple intuition, mais… restez là.
- Comme vous voudrez…

A suivre... Captain
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