21-06-2004, 09:56 AM
ca peut changer...

5e Episode : Les scorpions de la vallée d'Inchu
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21-06-2004, 09:56 AM
ca peut changer...
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21-06-2004, 10:09 AM
Qu'est-ce qui peut changer? :baton:
Là j'ai pas compris
21-06-2004, 10:21 AM
S'il fait référence à mon post, ça peut vouloir dire que bientôt Riobay ne bougera plus
![]() Ou que mes relations avec mon Daimyo bienaimé vont se resserer re- ![]() Je vote 1 :nananere:
21-06-2004, 10:39 AM
sdm,21/06/2004 à 09:47 Wrote:Quant à mes relations avec mon Daimyo, elles sont au beau fixesperdu...
21-06-2004, 11:15 AM
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21-06-2004, 12:15 PM
Remarque, quand il sera souillé et qu'il se sera retourné contre son clan ça sera peut-être pas plus mal que tu ais été en froid avec lui
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21-06-2004, 02:13 PM
Lisez d'abord la fin du chapitre précédent.
LE SCORPION SOUS LA PEAU DU LION Alors que la tension était extrême à l'avant, on entendit des pas de marcheurs en armure approcher. Soudain, une voix de stentor retentit. C'était un bushi Matsu, accompagné de plusieurs hommes et de rônin. "Mon nom est Matsu Sarutobi, serviteur du puissant et terrible Matsu Matasaka ! Le gouverneur de la région d'Inchu a appris qu'à plusieurs reprises, des étrangers au clan du Lion se sont infiltrés sur nos terres sans y être invités. Apprenant cela, Matasaka-sama a compris que Ikoma Akira et sa soeur Ikoma Yoko s'étaient acoquinés avec d'autres clans. Nous considérons désormais que leurs fermes sont passées à l'ennemi et je suis ici pour reprendre ces territoires perdues. Foi de Matsu, nous allons prendre d'assaut cette ferme et en chasser tous les élèments étrangers !" Son rugissement était bien digne de ceux des lions entendus dans la campagne, tout au nord de la vallée. C'était l'état de siège que décrétait l'envoyé du gouverneur. Ryu et Riobe revinrent à l'avant de la ferme, avec Ayame. Pendant ce temps, les enfants et Yoko s'étaient exfiltrés de la ferme : ils coururent se mettre à l'abri dans un abri derrière le domaine. Matsu Sarutobi rugit à nouveau : "Nous allons entrer pour rétablir la justice. Que tous les occupants des lieux se présentent devant moi. S'ils implorent ma clémence, ils pourront quitter les lieux immédiatement. Je suis l'envoyé de Matsu Matasake et j'entends qu'on me respecte tout comme on le respecte !" - Que le Matsu s'avance, lança fiérement Riobe, en voyant entrer Sarutobi-san. Celui-ci fulmina devant l'insolence outrageuse du rônin. Comment osait-il ? Lui, Matsu, n'avait pas à négocier avec un samurai sans clan, ni même avec les autres samurai. Riobe répliqua qu'ils tenaient la maison : raison suffisante pour engager les négociations ! Ayame-san s'avança pour négocier, entouré des autres samuraï. Matsu Sarutobi exigea de voir la maîtresse des lieux, Ikoma Yoko. La shugenja Phénix essaya de lui expliquer calmement qu'elle avait quitté les lieux devant la fureur Matsu. Elle voulait engager des pourparlers avec le terrible Lion. Riobe avait murmuré quelques mots à l'oreille de Hiruya. Ce dernier demanda ensuite à Kohei de gagner du temps. La Grue et le rônin se retirèrent dans la maison pour discuter. Courageusement, Ayame-san engagea les négociations avec le Matsu. Pourquoi avoir fait preuve de tant de brutalité ? Pourquoi avoir risqué des vies inutilement ? Sarutobi-san répliqua qu'il venait rétablir l'autorité bafouée des Matsu et que cela ne souffrait pas de discussion. Si des rônins étaient morts pour cela, ils en étaient honorés. Et Ayame-san n'avait pas à discuter la conception de l'honneur Matsu. Elle essayait pourtant de calmer la fureur Matsu. Celui-ci s'impatientait : il demandait à voir immédiatement tous les occupants de la maison. Autour de lui, les rônins s'étaient regroupés, à côté des bushis de clan. Hiruya et Riobe ressortirent alors de la maison, un sourire très ironique aux lèvres. Ryu et Kohei entouraient Ayame, la soutenant face au grondant Sarutobi-sama. La situation était lourde comme l'atmosphère avant l'orage. Hiruya s'avança alors, plein d'assurance, et lança à Matsu Sarutobi : - Allons, finis de jouer la comédie à présent. Tes ruses ne trompent plus personne. Interloqués, Ayame, Ryu et Kohei n'osèrent rien répondre. Si Hiruya prenait ainsi le risque de mettre à plat toute négociation, il devait bien avoir ses raisons... Sarutobi rugit devant l'impertinence du Kakita. Comment osait-il le défier ainsi ?! Mais Hiruya gardait le même sourire en coin, ce qui excita la fureur du Lion : il menaça de donner l'assaut, pour montrer ce que valait la colère des Matsu. - Il n'y a pas de Matsu dans cette place. La réponse de Hiruya avait été ferme et amusée. Elle fit l'effet du tonnerre sur l'assistance. Il toisait directement Sarutobi, tout comme Riobe. Ces deux-là étaient complices... Au comble de la rage, Matsu Sarutobi défia en duel iaijutsu Kakita Hiruya. Il demanderait avant peu l'autorisation de ton maître. Hiruya souriait encore : - Ah oui ? Allons demander à Matsu Matasaka, je serais curieux qu'il te rencontre. - Qui est le nom de ton maître, Grue-san ? Inutile maintenant de te défiler, car ce duel sera à mort !! - Battons-nous maintenant, les hommes comme toi n'ont aucun maître à qui demander. A moins que tu ne préfères repartir en rampant et en te cachant comme tes amis. L'insulte était gravissime. Elle aurait pu valoir une dégradation d'honneur sanglante au Grue. Mais tous connaissaient son respect du bushido : soit il était devenu fou, mais il n'en avait pas l'air, soit il avait une idée derrière la tête. L'insolence de Riobe suivait celle de Hiruya. Lui aussi insinuait que Sarutobi était un moins que rien. Cette fois, c'en était trop : le Matsu dit qu'ils allaient charger, et piétiner tous les insolents. Sûr de lui, main à la garde, le Grue répliqua : - Je ne vais pas vous demander de venir un par un. 8) Champloo®-no-jutsu powaa mode activated ! ![]() Et Riobe proposa de régler tout de suite son propre duel : un rônin n'a nul à qui demander la permission. Sarutobi-san désigna un de ses hommes, qui s'inclina et alla se mettre en garde devant Riobe. Le rônin et le Lion se regardèrent longuement, leurs mains glissant doucement jusqu'à leur garde. Les deux sabres jaillirent, mais les coups portèrent dans l'air : les lames brandies, Riobe et le Matsu s'observèrent le temps d'un battement d'oeil. Le coup du rônin partit le premier, et fit gicler à grands flots de sang la vie hors du corps du Matsu. Riobe nettoya posément sa lame et rengaina, pendant que adversaire s'écroulait à terre. Sarutobi poussa un grognement de défaite. Il reconnut la vaillance de Riobe. A ce moment, l'approche d'une nouvelle troupe de bushi se fit entendre. Leur pas était pressé. Sarutobi exulta : - Voici sans doute les renforts envoyés par Matsu Matasaka. Ils vont me confirmer que je dois raser cette ferme où nichent tant de traîtres ! Les cinq bushis qui arrivèrent portaient bien le mon du clan du Lion. Mais ce n'était pas des Matsu, mais des Ikoma. Et à leur tête, Akira-san, le frère de Yoko. D'un regard, il jaugea la situation : les mêmes samuraï que ceux qui avaient déjà dormi chez Yoko, face à un groupe de Matsu. Il s'approcha tout de suite de Sarutobi-sama, prêt à s'agenouiller devant lui. Soudain, il leva les yeux vers lui : une grande stupeur le prit. Il recula précipitamment de plusieurs pas, la main sur la garde : - Que les Ancêtres me frappent à mort, cria Ikoma Akira, si tu es Sarutobi-sama ! Je connais bien le meilleur bushi du puissant Matasaka et tu n'es pas celui-là, vil imposteur ! Tous les Ikoma avaient mis la main sur leurs sabres. Les Matsu se ressérèrent autour de Sarutobi. Quant aux rônins, ils s'éloignèrent de deux pas, apeurés devant cet affrontement de Lions. Ayame, Ryu et Kohei comprirent alors ce qui venait de se jouer. Riobe avait pressenti, au ton de l'imposteur, qu'il n'était pas le Matsu. Dès lors, lui et Hiruya avaient tenté, sur la base de cette intuition, un énorme coup de bluff. Ce qui s'avérait payant. Hiruya s'adressa poliment à Ikom Akira : - Cet homme a gravement mis en cause mon honneur. J'aimerais lui faire payer son affront. - Je vous en prie, Hiruya-san, dit Akira-san en fixant le faux Sarutobi droit dans les yeux, c'est un plaisir de vous aider à laver votre honneur. - Enlève ce heaume, lança Riobe, tu le salis ! Le faux Sarutobi, écumant de rage, jeta son casque à terre. Il regarda Hiruya avec un sourire cruel et ironique, lui aussi. Il alla se mettre devant lui. Hiruya avait mis la main sur son sabre, les yeux fermés, la tête inclinée. Le vent souffla doucement pendant quelques instants, tandis que le silence s'était fait. Le sabre de l'imposteur jaillit le premier, frappant légèrement Hiruya. Kohei trembla instinctivement : le faux Sarutobi n'aurait pas dû avoir le temps, il aurait déjà dû sentir la lame de Hiruya lui percer le ventre. La réplique du Grue fut cinglante : une première blessure profonde. L'imposteur gémit, tout en continuant à afficher un rictus entre le sourire narquois et la douleur. Grièvement frappé, il se ressaisit et se lança en criant sur Hiruya. Ce dernier l'accueillit comme il se doit : le crapuleux comédien tomba à terre en deux fois. Aussitôt, les faux Matsu sortirent leurs wakisashi et se laissèrent tomber dessus. Méthode de suicide que ne pratiquent pas les Lions, mais plutôt certain clan qui n'a plus droit de cité... Les Ikoma, Akira-san, en tête, entrèrent pour de bon dans la ferme. - Où est ma soeur ? demanda t-il. - Elle est en sécurité derrière le domaine, assura Hiruya. Aussitôt, les Ikoma se dirigèrent vers le jardin de derrière. En chemin, à voix haute, Akira lança : - Que les rônins complices de l'imposteur se dépêchent de faire seppuku avant mon retour. Derrière le jardin, à l'orée du bois, Akira retrouva les enfants et sa soeur, tous blottis les uns contre les autres, pour se préserver du froid nocturne. Le frère et la soeur tombèrent dans les bras l'un de l'autre : - C'est fini, Yoko, c'est fini... Tout ira bien maintenant, ne t'inquiète pas, je suis là... Tout ira bien. Les samurai assistèrent à ces belles retrouvailles fraternelles. Seul Riobe s'était rapidement éloigné... Quand tous revinrent vers la maison pour y passer la nuit, Kohei passa plus lentement près de Riobe, debout sur le pont et lui dit : - Nous n'allons pas tarder à partir, Riobe. Il vaut mieux pour tout le monde que nous quittions pour de bon la vallée d'Inchu. Certaines blessures anciennes se réveillent facilement. - J'ai l'éternité devant moi, Kohei-san, répondit simplement Riobe. A suivre... ![]()
21-06-2004, 04:10 PM
Décidément il y a eu de très bons moments dans cette partie...
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21-06-2004, 04:17 PM
LES FRONTIERES D'INCHU
Par petites étapes, nos samuraï voyagèrent de Inchu à la Cité de la Grenouille Riche. Ils quittèrent le lendemain de l'affrontement la ferme de Yoko-san. Elle et son frère s'inclinèrent devant nos samuraï pour leur aide : ils ne manqueraient pas de faire connaître leur dévouement à Matsu Matasaka, quelle que soit la colère que cela puisse provoquer. Officiellement, le clan du Lion reconnaîtrait sa dette envers la Licorne. Akira-san leur apprit de plus que le magistrat Ide Soshu avait été retrouvé par les rônins de Toturi : en attaquant les crapules au nord, ils avaient découvert le magistrat, enlevé et séquestré depuis deux jours. Les enfants partirent comme prévu chez Akira-san. Le Shinjo tué fut ramené à la cité du fleuve d'Inchu. Nos samuraï quittèrent donc les terres du Lion, passèrent par le temple d'Inchu pour y retrouver Shiba Ikky. Celle-ci était presque entièrement remise de ses blessures. Kakachi le rônin était reparti déjà la veille. Sans doute avait-il retrouvé Toturi à côté de la demeure de la vieille Kitabakate. Une cérémonie de méditation et de prière fut organisée avec Isawa Ayame. A l'issue de celle-ci, Shinjo Kohei fit une donation de 2 kokus au temple pour leurs bons services. Puis, la troupe passa une journée à voyager vers la cité d'Inchu. Chez Shinjo Egawa, elle fit halte un soir. Le daymio du Bois d'Argent réitéra son invitation aux célébrations de la chasse. Puis nos samuraï remontèrent vers la Cité de la Grenouille Riche. Là, ils furent reçus en comité restreint par le daymio Shinjo Bunjiro et son conseiller, Iuchi Kumanosuke. Ils voulaient entendre les conclusions de nos héros sur leur enquête dans la vallée d'Inchu. Selon Mirumoto Ryu, à l'évidence, un tiers parti, ni Lion ni Licorne, essayait de pousser à la guerre civile. Mais on ne connaissait ni leurs motivations ni leur chef. Isawa Ayame s'accordait sur cette conclusion. Pour ce qui était de la querelle des deux villages, la shugenja avait le sentiment que les deux étaient en partie de bonne foi, mais qu'ils essayaient parfois de défendre au-delà du raisonnable leurs intérêts. Le plus important était surtout que leur conflit les dépassait en grande partie. Ils n'étaient pas responsables de ce qui leur arrivait. De plus, Ayame instita sur son sentiment selon lequel son enquête n'était pas terminée. En effet, si plusieurs serviteurs des conspirateurs étaient morts, les instigateurs eux-mêmes n'avaient pas été appréhendés. Le shugenja Kumanosuke remercia alors Ayame de son dévouement, mais il lui opposa qu'elle avait rempli sa mission, à savoir juger de la querelle des deux villages. Les négociations pour le tracé des frontières aurait lieu avant peu, Shinjo Bunjiro l'exigeait : on ne pouvait plus laisser la situation dans le flou où elle se trouvait. On tracerait au cordeau la démarcation de territoire. Les autres samurai présents ne voyaient rien à ajouter à ce qui avait été dit. Le magistrat Ide Soshu était là, mais il adoptait un profil bas : il avait été durement réprimancé pour ses erreurs et ses égarements. Il ressortait abaissé de cette affaire. Ayame-san se permit encore d'insister. Peut-être était-il bon de prolonger l'enquête, afin de découvrir les vraies menaces dans la région. Kumanosuke refusa encore poliment, expliquant que sa raison était politique : nos héros avaient recouvré la dette contractée auprès du clan de la Licorne. Si la Grenouille Riche exigeait plus d'eux à présent, c'est le clan de la Licorne qui se mettrait en dette vis-à-vis de leurs clans. Intérieurement, le vieux shugenja souriait devant l'insistance de la jeune Ayame. Celle-ci tenta une dernière chose, ne serait-ce que pour contrarier légalement le shugenja Iuchi : elle demanda à rencontrer la vieille Kitabakate. Kumanosuke s'en remit à Bunjiro-sama, qui accepta. Le shugenja approuva cette décision. Ayame marquait un coup contre l'habile Iuchi. Sur ce, Shinjo Bunjiro libéra officiellement Ayame, Ikky, Ryu et Hiruya de leur attachement à la Licorne. Il les retrouverait chez Shinjo Egawa pour la célébration de la chasse et de leur réussite à Inchu. Shinjo Kohei encourrait un léger blâme pour avoir mal défendu Isawa Ayame dans les bois. A ce moment-là, il aurait dû se comporter comme un vrai yojimbo. Sans doute aurait-il une dette à payer au clan du Phénix. Le lendemain, Isawa Ayame eut la surprise d'être convoquée à une entrevue avec Iuchi Kumanosuke. Ils avaient rendez-vous dans les jardins exubérant, exotiques et luxuriants de couleurs automnales du palais de la Grenouille Riche. Les yojimbo respectifs des deux shugenja avaient été priés de rester à l'entrée des jardins, attendant stoïquement la fin de l'entrevue. Kumanosuke-sama accueillit poliment, un petit sourire de vieux singe au coin de la lèvre. Il fumait une longue pipe, semblable à celle d'Ayame-san -mais lui ne fumait que du tabac... Ayame-san s'inclina poliment devant le respectable Iuchi. Kumanosuke-san ne passa par par quatre chemins pour parler à la shugenja. Il ne fut aucunement impoli, mais ne s'embarrassa plus de scrupule ni de dissimulations. Puisque nos héros avaient si bien réussi que le clan du Lion avait une dette importante envers la Licorne, les Lions payeraient cette dette avec le nouveau tracé des frontières. C'était bien là ce que voulait depuis le début le shugenja, et Ayame l'avait bien compris. Kumanosuke-san profitait de cette dette pour renforcer les frontières Licorne vers l'est. A la shugenja qui souhaitait scrupuleusement continuer son enquête, non pas pour l'honneur de son clan, mais parce que telle était la volonté de l'Empereur, de rétablir la justice partout, Kumanosuke répliqua en souriant qu'il ne fallait pas trop vouloir en ce monde. Ayame-san serait récompensée pour son discernement et sa perspicacité. L'honneur et la gloire étaient les deux choses les plus précieuses qu'elle pourrait acquérir dans cette vie. Si en sus elle voulait la vérité, elle devrait atteindre sa prochaine vie... Le vieux shugenja tira sur sa pipe, regardant avec bienveillance la jeune Phénix : elle connaissait le souci de la vérité : il était pour elle d'apprendre la vie... et la politique. A compter tous les morts chez les crapules d'Inchu, on pouvait inférer que leurs forces avaient été réduites comme une peau de chagrin. Collectivement, ils avaient été dangereux. Mais saignés par les attaques de nos héros et celles de Toturi, ils ne pouvaient plus grand'chose. Une importante victoire venait d'être remportée pour le clan de la Licorne : il fallait en profiter et en tirer le meilleur avantage. Iuchi Kumanosuke dit alors d'un ton plus solennel, et plus sincère aussi, que ce qu'il faisait, il le faisait pour le bien de son clan. - Ce ne sont que les paroles d'un vieux shugenja qui a fait bien des erreurs au cours de sa vie, déclara t-il, et qui en a tiré certains enseignements. Plus tard, quand j'aurai quitté ce monde, vous vous souviendrez de ce que je vous ai dit, Ayame-san. Alors, vous comprendrez que j'avais raison. Et si je me trompe, mon erreur vous servira de contre-exemple, et vous aurez quand même appris quelque chose. Vous aussi vous finirez par commettre des erreurs, comme nous tous, et vous aurez à en assumer les conséquences. - J'espère que je n'entrainerai personne avec moi dans mes erreurs, dit la shugenja. - Je l'espère pour vous. Vous êtes encore jeune et pleine d'entrain. Puisse cet entrain de la jeunesse ne pas vous quitter. Car l'enthousiasme est une lame qui s'émousse très facilement. Ne l'oubliez pas, Ayame-san. La shugenja promit de méditer ces conseils. Elle ne doutait pas de la sagesse des paroles du respectable Iuchi Kumanosuke. ![]() ![]()
21-06-2004, 04:26 PM
Terrible le dernier passage avec le shugenja...
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