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Récit : Au pays des gaijins
#71
J'avais rien vu, faut dire que j'imprime pas des masses les noms japonais Clever
Mais la clarification est de bon aloy.
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#72
3EME PARTIE : MEDINAT AL'SALAAM

Way of The Unicorn Wrote:When Yokatsu attained his gempukku, he chose not to ascend to the position of daimyo immediately. He knew that he had to see the land for himself - the ancient place of his ancestors. All his life, he had sung the songs, listened to the tales and dreamed a dream of a long-forgotten place beyond the mountains of Rokugan. So, he saddled his horse the morning he was a man, spoke once more to his grandfather, and rode in the west, following the trail of the sun in the sky.

For two years, Yokatsu traveled across the land, meeting strange people and fighting men who wore no armor, only strange rags. His days were spent on horseback, his nights beneath an empty sky. He sang the ancient songs of his people as he traveled, hearing again and again the words of the sun-filled plains. One day, Yokatsu crossed the last ridge of the mountains.
Beneath him, he saw a world that had been scalded by the sun, made bare and pure by the tearing winds that hovered in great clouds above it, and far off in the breeze hoe could hear th ringing neigh of horses. Yokatsu rested his steed, and gazed upon the land for many hours, watching the sun climb across the dark desert sky, and listening to the lonely breeze as it blew the of dust and strange plants to his nostrils.

When the moon rose over the mountains behind him, the desert and turned cold and stark, like the bones of the earth laid bare across the ground and Yokatsu turned his steed toward the rising moon. He began to sing again as his stallion left the sand behind them, this time a song of the Rokugani peasants, the simple heimin of his past.

When Yokatsu returned to Rokugan, he told the tale to his grandfather. The daimyo asked him why he did not complete the journey, why he turned back on the thresold of his homeland. Yokatsu was silent for a long while as he thought : "A homeland is not a place," he finally said, "it is a people".


X : Les délices du jardin de la Cité des Mille Histoires

La brise légère du vent frôlait les grands et majestueux palmiers, et tous ondulaient tranquillement, comme des princes bercés de tendres mélodies. La rumeur de la ville paraissait distante, tellement distante, dans ces riches et paisibles jardins, merveilleusement décorées de fleurs exotiques. Les ruisseaux murmuraient leur murmure cristallin, entre les bords de marbre. Les oranges, mûrissaient sereinement, comme pour devenir des répliques miniatures du soleil jaune et ardent.

Deux étrangers en ces extraordinaires jardins goûtaient à la douceur de vivre des lieux, allongés à l'ombre d'un des grands arbres. Ils étaient assis sur un grand tapis précieux, aux motifs fins et légers. Près d'eux, un serviteur agitait une grande palme pour les rafraîchir, et un esclave s'assurait qu'il ne leur manquait rien.

- Kohei, cesse donc de te gaver de "loucoumes". Si ta femme te voyait... :baton:
- Mais par toutes les Fortunes, c'est trop bon... bave Et on dit des "loukoums".
Kohei essayait d'imiter l'accent des gaijins.
- "Loucoums" ? prononça Kenzan. Quelle manière barbare de parler ! Si tu prends l'accent, tu verras ce qui t'arrivera quand nous reviendrons chez nous ! tu parleras comme un gaijin, et gare à toi !
- J'espère au moins que nous pourrons emmener une provision de ces sucreries, c'est un régal...
Kohei fit signe à l'esclave de lui resservir du thé. Parfumé à la menthe, brûlant, il se mêlait à la perfection aux loukoums moelleux et fondants.
- Arrête donc un peu d'en manger. Tu vas devenir gros comme une vache, et après, tu ne tiendras plus sur ton cheval !
- Menaces ridicules, mon frère...
- Tu m'écoeures à manger comme ça. Comment fais-tu ? Où as-tu appris des manières pareilles ? Pas chez les Grues tout de même ?
Kohei but son thé, s'allongea sur le dos et s'étira comme un chat.
- Par la prune de Togashi, ces friandises m'ont donné sommeil. Je vais m'accorder une petite sieste.
- C'est bien le moment. Tu es aussi insouciant que si tu pêchais sur les bords de notre lac.
- Cet endroit a peu à envier à la splendeur des jardins de la Grue, ou aux bords de notre beau lac.
Kohei soupira d'aise, un grand sourire s'arrondissant sur tout son visage.
- Allons, comment peux-tu dire ça ?... Tu n'y connais rien.
- J'ai vu les jardins de la Grue, les rives du grand océan, ainsi que les hautes montagnes des Dragons immortels. Je crois en avoir vu plus que toi mon frère, sans vouloir t'offenser.
- Je me demande s'il ne vaut pas mieux rester sur nos terres Licornes, à voyager dans les plaines que nous connaissons.
- Allons, ton grade à l'armée te commande d'explorer les avant-poste ennemis, et les frontières de nos territoires. N'aimes-tu pas te frotter à l'inconnu, Kenzan ?
- Je suis honoré de surveiller notre province, Kohei, n'en doute jamais. Mais je n'aimerais pas rencontrer trop longtemps les autres clans.
- Bah, nous n'avons presque rien en commun avec les Dragons. Même pas assez pour qu'ils soient nos ennemis. Quant aux Grues... Hé bien, ils ont tout ce que nous n'avons pas, et nous avons tout ce qu'ils n'ont pas. Nous sommes complémentaires.
- Tu as parlé de la prune de Togashi, qu'est-ce que c'était ?
- Le kami Togashi fit un long jeûne, et le premier fruit qu'il mangea fut une prune. Depuis, celle-ci est sacrée chez les Dragons. J'ai vu un Ize-Zumi qui la portait en tatouage.

Les deux frères ne dirent plus rien. Kohei s'assoupit, tandis que Kenzan scrutait avec un mélange d'inquiétude, de curiosité, de méfiance et d'attirance les jardins autour de lui.
C'était donc ça, Medinat Al'Salaam, la Perle du Désert, la Cité aux Milles Histoires... Cette ville avait autant de surnom que de légendes qui circulaient dans ses rues. Et autant de légendes que de marchands qui encombraient tous les étroits passages entre les bâtiments.
La ville, à elle seule, était un royaume à elle seule. Dirigée par un sultan, Medinat Al'Salaam était la plus grande oasis du désert. De l'avis de Moto Kagatai, elle était encore plus grande qu'Otosan Uchi. Mais le Khan avait-il jamais fréquenté la cité impériale ? C'était peu vraisemblable.
Les réflexions de Kenzan s'arrêtèrent quand passa une jeune femme vêtue d'un kimono aux couleurs de la Licorne, aux long cheveux noirs ondulant comme les arbres. Elle marchait avec beaucoup de grâce, et semblait n'être qu'une ligne souple et rapide qui épousait le mouvement dui jardin que le vent agitait.
- Par Benten, Kohei, réveille-toi, dit Kenzan, en secouant son frère.
- Hmm, qui ya t-il, fit Kohei, à moitié endormi.
- C'est elle encore ! Elle passe ici pour la troisième fois ! Elle est merveilleuse !
- Encore ? Tu te laisserais séduire par une gaijin ?
- Ne dis pas d'âneries, espèce de gros plein de loukoums ! Ce n'est pas une gaijin, mais une Rokugani, j'en suis certain. Elle porte un kimono semblable à ceux de nos femmes. Je suis certain qu'elle passe uniquement pour moi.
- Nos femmes ne sont pas si directes, tout de même.
- Tu sens ces parfums ? Je suis sûr que c'est elle qui les porte.
- Non, ce sont les plantes qui embaument l'air, dit Kohei, en s'asseyant. Il bailla et se frotta les yeux.
- Elle est tellement belle, dit Kenzan, le regard éperdu, tandis que la jeune femme avait déjà disparu dans les jardins.
- Je te croyais déjà promis à Shinjo Kyoko.
- Non, rien n'est certain. Notre père devait recevoir à nouveau le seigneur Shinjo Tokuhei pour parler de cette alliance, à notre retour de voyage.
- S'il refuse, tu lui diras que tu préfères épouser une gaijin et devenir maître d'un domaine à Medinat Al'Salaam.
- Cesse donc de raconter n'importe quoi !
- Pourtant, nous sommes bien sur une terre Shinjo ici. La terre la plus à l'ouest du domaine, à des milliers de li de Shiro Shinjo, par-delà les Sables Brûlants.
- Hé oui, c'est un comptoir commercial, et nos cartes répertorient ce lieu parmi nos possessions. Mais par Shinjo, nous n'irions pas nous en vanter ! Un domaine chez les gaijins ! Tu te rends compte, Kohei, si ça se savait...
- Bah, nous ne sommes pas le seul clan à commercer avec les gaijins, tu peux me croire...
- Décidément, Kohei, tu as bien changé depuis tes voyages... Tu donnes l'impression de tout savoir, et moi, d'être un Licorne inculte face à un noble Rokugani.
- Par Shinjo, rit Kohei, ce sont les astuces des Grues qui déteignent sur moi : j'ai appris à donner l'impression d'en savoir beaucoup plus qu'en réalité ! [Image: icon6.gif]


A suivre... biggrin

Mon Kohei a grrrossi
Il a mangé trop d'loukoums
Mon Kohei a grrrossi
Il est tout grros comme une bosse de chameau
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#73
Mais on va finir par croire qu'il est vraiment gros notre Kohei wink
Toujours aussi bien écrit, vivant et évocateur Chinese
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#74
Un Kohaÿ, c'est comme un loukoum : moelleux à l'extérieur, croquant à l'intérieur. bave
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#75
Ca donne autant envie qu'un doubitchou bave
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#76
Ou qu'un schoko bon. biggrin

Gronikö bon. Panda
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#77
Vas-y pollue pas ton topic Caillou
...
Whistle
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#78
Un topic qu'est grave pollué, c'est celui des honorables vampires.
...
On y parle quand même de L5R aux dernières nouvelles.


Faut envoyer une équipe de Greenpeace nettoyer ça. :o
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#79
Ho hé y a un modo là-bas il fera le nettoyage, c'est pas que du plaisir d'être modo non mais redaface2
Sinon je les efface, de toute façon la conclusion est sans appel, on jouera pas avant perpet :?
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#80
Au mieux, ce sera le dimanche 10. :shock:
Sinon, ça reporte à l'aise au WE du 24. cry
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