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Journal de Lucinius #14 : Le pacte de Vienne
#1
Journal d'Aladax Lucinius
Sénéchal du Prince de Paris


Nuit du 3 au 8 mai 2004



LE PACTE DE VIENNE

En tant que Sénéchal, j'aurai eu 6 mois de tranquillité relative avant que les difficultés arrivent. Et quelles difficultés ! Ma charge de Sénéchal commençait à me peser sur les épaules plus lourdement qu'une cotte de maille. Et le costume, décidément, n'était pas taillé à ma mesure : trop grand, trop large, et en même, j'étais à l'étroit dedans.

Depuis novembre dernier, j'avais peu à peu appris toutes les finesses du protocole, de la diplomatie, de l'étiquette, de la rhétorique, de l'apparence, du jugement de goût, des phrases piquantes et des petites actions d'éclat.
Oui, j'étais plus paré pour affronter les salons parisiens qu'un croisé pour partir à Jérusalem ! Et je n'avais pas mon mur de lamentations au bout !
J'étais maintenant le Sénéchal le plus jeune du monde. Et ce ne fut pas longtemps pour moi un titre de gloire. Je devinais bien les regards, les gestes, les murmures, les attitudes des courtisans du Louvre, et je sus dès lors combien il est lourd d'être jugé par des gens dix ou cent fois plus âgés que vous !
J'avais de la chance dans mon malheur : comme j'étais à leurs yeux la parfaite oie blanche, le pigeon absolu, ils étaient tous persuadés de me manipuler -ou du moins, d'être potentiellement en état de me manipuler.
"Ce petit sénéchal, cet arriviste, ce benêt, demain nous en ferons notre marionette. Demain, si je veux, je claque des doigts et il exécutera mes volontés sans broncher."

Demain, demain, messieurs les courtisans, mais votre procratination vous a joué des tours. Puisque vous vouliez tous me manipuler, la somme des forces exercées sur moi atteignait finalement zéro, et je dirais que je gardais une marge de manoeuvre plutôt raisonnable. Après tout, pour être faible et désarmé au début, je n'étais pas non plus la créature d'une coterie ou d'une clique déterminée.
Je n'étais l'homme de personne, et j'échappais à tous ceux qui voulaient me saisir pour de bon : syndrome de l'anguille électrique.
J'ose dire que par ailleurs, j'avais la confiance du Prince. Je crois n'en avoir jamais abusé, mais n'en avoir pas non plus usé à moitié. Je savais Sire Villon de plus en plus inquiet, à mesure que l'année 2003 se terminait.

"Se terminait enfin !" ajouterais-je, tant elle avait éé riche en évènements. Je n'étais pas fâchée de lui dire adieu, à cette année 2003, et avec elle, de dire adieu à mon Sire et à Lisbeth.
Depuis mon Etreinte, ils avaient été les amarres qui me retenaient un peu à la vie mortelle, et m'empêchaient d'affronter sans voile le monde de la non-vie. Désormais, avec leur disparition, je n'avais plus de port d'attache, j'étais un voilier libre, à l'écart des grandes routes, et je crois que j'approchais du bout du monde, de la fin de la carte, là où les chutes d'eaux nous précipitent dans le vide sidéral.
Disons que le Louvre était, il est vrai, mon port d'attache, mais enfin, plus rien ne serait comme avant. A la demande du Prince, je cédais la propriété de Rambouillet à un autre Toréador. Puis, je m'assurais du renforcement de la protection des domaines de Montmartre et "Tokyo". François Loren m'aida obligeamment à transformer ces repaires en bunkers imprenables. Ce n'étaient plus la maison des courants d'air, on y entrait plus comme au moulin !

Outre le nombre incalculable de gens que je rencontrais en tant que Sénéchal, il me restait quelques contacts d'avant, que j'avais au bout du fil de temps à autre, ainsi deux ou trois immortels plus proches d'être des "amis", tels que Graziella de Valori ou Pierre-Yvon de Saint-Huant, que je ne parvenais pas du tout à voir pendant ces six mois.
J'étais complétement absorbé par mes fonctions, je n'avais plus un moment à moi. En soi, ce n'était pas un mal, car penser à moi, c'était penser au malheur, au deuil, aux horreurs passées. Penser au Prince, c'était penser à mes fonctions, à l'Elysium, au Louvre, à la Camarilla, à la diplomatie : c'était plus stimulant.
Je recevais sur mon bureau chaque jour des dizaines de lettres, déjà filtrés par mes secrétaires, qui constituaient autant de demandes de rendez-vous avec le Prince -et il n'appartenait qu'au hasard de diriger ma main vers l'une ou l'autre enveloppe que j'ouvrirai en premier, et à qui je choisirai de répondre favorablement ou non.

N'allez pas croire que je disposais d'un pouvoir fabuleux, et qu'en outre, j'exerçais ce pouvoir au petit bonheur la chance. Non, en réalité, c'est là que je m'aperçus que je devais systématiquement privilégier les plus anciens, les plus proches du Prince ou ses plus solides soutiens. Et pour les autres, pour la grande majorité des anonymes qui n'avaient pas de titre exceptionnel à faire valoir, je devais opposer à leur demande une polie mais stricte fin de non-recevoir.
Je crois qu'ainsi, le Prince passait son temps en discussions stériles avec des vieux barbons qui venaient voir si leur petite parcelle de pouvoir resterait en l'état -tandis que se pressaient aux portes du Louvre nombre de jeunes Caînites qui avaient des idées neuves à proposer, et qui ne demandait qu'à apporter du sang neuf dans ce vieil Elysium.
Je fis le maximum pour ouvrir nos portes aux plus jeunes -après tout, j'étais encore bien plus jeune que la plupart d'entre eux - mais il faut bien avouer que l'ancienneté prévalait largement. Je me permettais de temps à autre de réserver une surprise aux Princes en introduisant dans son cabinet un jeune Infant qui avait une faveur originale à demander. Mais c'était si rare que cela amusait le Prince -en rompant la monotonie des entretiens interminables avec les vieilles barbes.
J'ai quelques exemples de ces jeunes ambitieux qui voulaient remuer le confort ancestral de la hiérarchie. Bien sûr, ils avaient les dents longues, ils suintaient l'arrivisme pour la plupart -mais enfin, d'où j'étais, j'avais beau jeu de les regarder de haut ! J'avais décidé d'adopter une certaine bienveillance vis-à-vis d'eux, et d'appliquer à la lettre le protocole pour les plus anciens.
Je garde un bon souvenir de quelques-uns de ces Toréador, Malkavien, Ventrue, Tremere qui avaient moins de trente ans et encore des rêves de changer le monde.

Au début, c'était moi qui surprenait le Prince -disons jusqu'en février 2004.
Rapidement, je fus à mon tour d'être surpris quand je voyais de quels cas le Prince voulait que je m'occupe !
Voir arriver dans mon bureau un membre du Sabbat de temps à autres, je ne dirais pas que c'était agréable, mais enfin, cela épiçait un peu des heures ennuyeuses à regarder défiler tous ces gens. Passe encore pour le Sabbat, mais bientôt, je vis aussi venir des Indépendants, et même des mortels religieux !
Qui du Sabbat ou des hommes d'Eglise me procurait le plus grand malaise, je ne saurais le dire, mais recevoir dans la même soirée un ponte du clan Lasombra puis un cardinal, c'était la douche écossaise !

Le début de l'année 2004 fut marqué par ce défilé de personnages de plus en plus bizarres, dont la plupart avaient déjà leur ticket d'entrée en poche, puisque le Prince me demandait d'accéder à leur requête. C'était joué d'avance pour eux. Mais qu'avais-je à redire si le Prince voulait favoriser un Ravnos, un grand Horloger franc-maçon ou un pasteur luthérien !
Ce n'est qu'après que j'ai compris que Sire Villon faisait la tournée des popotes : il prenait le pouls de l'atmosphère en Ile-de-France, car il se sentait fragilisé depuis l'affaire de Provins.
Certes, en tant que Primogène, François Loren faisait un travail remarquable, mais Armand d'Hubert avait marqué de son empreinte son siège au conseil des clans, et mon ami Loren ne pourrait pas facilement éclipser son prédecesseur dans la mémoire des familles Ventrue.

Je ne pourrais pas décrire par le menu l'ensemble des fonctions que j'avais à exercer, ni toutes les responsabilités que j'eus à assumer sur le court-terme. Je me perdrais dans une poussière de micro-descriptions interminable, et l'exhaustivité en la matière n'apporterait rien. Disons en un mot que j'étais l'homme à tout faire du Prince. Bien sûr, j'aurais pu préférer énumérer, et dire que j'étais maire de l'Elysium, conseiller, intendant des fêtes, secrétaire particulier, préfet, ministre du budget, des finances, de l'intérieur, de la culture, éminence grise -tout cela et bien d'autres choses.
En tous cas, je devenais une hydre aux têtes innombrables, et trois repoussaient pour une que l'on coupait.

J'en viens maintenant à parler de ce qui fut bientôt appelé Pacte de Vienne, et qui fut signé au début du mois de mai 2004.
Cette nuit-là, le Prince m'avait demandé de présider une tenue ordinaire du conseil Primogène. Lui-même y assistait, mais c'était à moi de conduire les débats et de distribuer la parole.
Nous avions expédié rapidement le cas d'un jeune Malkavien nommé Bombe-à-Eau, qui désirait créer un Infant. Il disait se sentir seul, mais le pauvre chou savait à peine aligner les quelques mots du texte qu'il avait appris par coeur et qu'il voulait nous réciter. Même son Primogène, Sire Puysségur, faisait la moue. Je signifiais poliment notre refus à l'impétrant.
Entra ensuite Sire Théophile, cet artiste espagnol ringard, celui là-même qui tenait une galerie en banlieue, à Malakoff, et qui m'avait lourdement interrompu un soir, alors que je sortais avec Graziella de Valori.
Ce malotru, je rêvais ce soir-là de lui rendre la monnaie de sa pièce et de contrarier sa demande. Lui aussi voulait nous présenter une candidate à l'Etreinte -et dans ces moments-là, le conseil Primogène se transformait en jury de concours et nous passions sous le feu de questions l'étudiant en vampirisme !
Tout au contraire de ce balourd de Théophile, sa future Infant, Elisabeth, présentait bien, était fine, délicate, réservée, presque plus gracile que grâcieuse. Décidément, je fus conquis, et les Primogène furent soit favorables, soit indifférents -je parle pour Sire Maxime Brujah, et une indifférence de sa part en matière d'art valait bien un applaudissement nourri de Sire Gustave Delacroix.
La jeune Elisabeth fut donc admise à l'Etreinte, et je demandais à Sire Théophile de nous présenter à nouveau son Infant quand elle serait entrée dans l'immortalité. Derrière sa fragilité, je percevais une grande force. Elle en aurait bien besoin pour s'imposer à Paris...


A suivre... Frime
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#2
Ca lui va vachement bien le costume de sénéchal à Lucinius bravo
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#3
La cotte de mailles, tu veux dire. wink Virus
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#4
bravo c'est vraiment sympa comme style, ça fait très débit de roman en fait Teach
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#5
Riobe,15/11/2004 à 11:41 Wrote:bravo c'est vraiment sympa comme style, ça fait très débit de roman en fait Teach
C'est au moins un nouveau gros chapitre de la campagne qui commence. wink

21.000 PAWA ! Boutonrouge :jmekiffe:
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#6
Journal de Lucinius (suite)

Pendant ces réunions, j'avais parfois du mal à garder mon attention. Les enjeux discutés, et le poids des décisions à prendre, étaient pourtant passionnats, c'est le moins qu'on puisse dire. Cependant, mes pensées voyageaient rapidement vers d'autres sujets, plus ou moins plaisants. J'avoue que me plonger dans ces occupations était un bon moyen de faire le deuil de l'année passée.
J'avais laissé à 2003 bien trop de mes proches. J'essayais maintenant de me distraire, et de recoller au moins à ma fausse vie, en me plongeant dans le monde de la mode.
Puisque j'avais pour alliée en ce domaine la très élégante Graziella de Valori (dans sa bouche, on ne pouvait entendre de jugement plus cruel et plus définitif que celui-ci : "Untel, cette personne... elle est inélégante" -cela équivalait à un pouce tourné vers le bas dans l'arène romaine !wink, je dois dire que j'eus vite fait de devenir le mètre-étalon de la mode vestimentaire, et je puis ainsi développer et assouvir bien des caprices. Je n'avais qu'à regarder de haut certaines personnes, relever tel détail qui me déplaisait, juger ringard telle marque, et je pouvais être sûr que dans la semaine suivante, une élite ultra-branchée de deux mille parisiens allaient changer leurs habitudes vestimentaires, avant que par propagation de l'onde de choc, dix mille élégants n'imitent les précédents, et que la saison suivante, les grands magasins ne répercutent mes mots d'ordres lancés au hasard.
La signora de Valori relayait et amplifiait mes fantaisies : elle faisait circuler l'information, et elle faisait honte à ceux qui ne connaissaient pas encore ce que je venais d'énoncer l'heure d'avant.
Ce soir-là, nous avions décidé de frapper un gros coup, et de bouleverser le confort vestimentaire établi depuis au moins deux bonnes semaines ! lol
Graziella à mon bras, nous arrivons à l'improviste dans un luxueux restaurant de l'île Saint-Louis. J'aperçois la chanteuse Brigitte Fontaine, qui habite non loin de là, et dont j'ai produit, indirectement, le dernier album. Je sais qu'elle n'est jamais en reste d'une originalité ou d'une excentricité inventée dans son kéké-land -mais je ne vais pas me lancer dans le name-dropping, et vous énoncer quelles vedettes du showbiz je parraine actuellement (tel vieux chanteur sur le retour, tel artiste de music-hall, tel autre qui veut percer dans le cinéma).
Bref, nous arrivons avec Graziella au milieu de ce beau monde, et tous aperçoivent qu'à présent, pour les hommes, il est seyant de s'en tenir à un costume Yves Saint-Laurent allié à une teinte des cheveux en blanc, et généreusement ébourriffés. Le dernier grand chic pour entrer en boîte.
Voilà qui va faire fureur, et j'attends de voir pousser une forêt de tignasses décolorées dans les prochaines semaines !

Depuis la fin de l'année dernière, je n'avais guère eu le temps de sortir avec Graziella, de discuter chiffons, arsenic et vieilles dentelles à une bonne table.
- Depuis six mois, je me suis plongé dans de nombreuses occupations. Hélas, je dois bien dire que j'ai beaucoup de choses à oublier. Je me suis défait du domaine de Rambouillet, qui appartenait à Lisbeth, et j'ai pris sa servante à mon service. Le Prince souhaitait attribuer le domaine à un de ses nouveaux favoris. Maintenant, je garde le manoir Tropovitch à Montmatre pour mes invitations les plus mondaines, les plus formelles, tandis qu'à "Tokyo", j'invite mes meilleures connaissances -dont vous et François Loren êtes par exemple. Nous sommes presque voisins, et nous nous voyons si peu, quel dommage ! Pourtant, par la fenêtre, je pourrais presque vous voir, accoudée à une fenêtre de Chaillot. Je m'achéterais bien un pied-à-terre au dernier étage de la Tour Eiffel, mais j'ai le vertige. En dehors de mes fonctions de Sénéchal, qui me prennent presque tout mon temps, comme vous imaginez (le Prince est très exigeant, mais j'oserais dire que j'ai toute sa confiance, et ces derniers temps, je vois défiler toutes sortes de personnalités invongrues), je me suis intéressé encore plus qu'avant au marché de l'art. Car vous savez qu'il s'agit du meilleur investissement qui soit : les grandes oeuvres ne font que gagner en valeur, même au fond du coffre-fort d'une collectionneur japonais. J'ai donc différentes participations dans des salles d'enchères, et moi-même je vends des oeuvres...
- Lucinius ! vous vous mettez à la peinture vous-même maintenant ! biggrin eek2
- Ah non, pas du tout ! lol Je ne fais que vendre des peintures que je commande à des artistes importants. Les gens aiment peu l'art contemporain, mais apprécient beaucoup, à défaut d'originaux de chefs d'oeuvres classiques, de belles copies... Clever Tant pis si parfois certains d'entre eux, gens peu avertis, confondent copies et originaux ! lol Mais qu'importe ! qu'importe ! Ils voulaient une peinture de Léonard de Vinci, ne l'ont-ils pas obtenu grâce à votre serviteur ! Et tant qu'ils regardent ce tableau comme un vrai Léonard, où est le mal ! S'ils en sont persuadés !
- Ah mais chacun n'a que l'art qu'il mérite, c'est évident. wink mdr
- Evidemment, je me souviens de cet homme manifestement peu au fait du domaine de la peinture en général, qui m'a acheté à un prix royal un magnifique Peuple à la Bastille. De Léonard de Vinci. Whistle
- mdr J'ignorais que le génial Léonard avait peint le peuple sur les barricades de la Révolution !
- Ah mais c'est une oeuvre unique, j'y insiste ! Il n'en existe aucune copie d'ailleurs ! lol

Je me frotte les yeux, et ce beau souvenir s'efface, et reste pour moi aussi précis et net qu'un beau rêve dont vous ne voudriez pas voir la fin. Je retrouve la salle sombre et les visages sévères des membres du Primogène.
Elisabeth, la future Toréador vient de sortir avec Théophile.
- Bien, dis-je, nous n'avons pas d'autres candidats à l'ordre du jour, et d'ailleurs, je ne vois rien d'autre comme sujet pour ce soir...
Je vois alors le Prince me faire signe.
- Honorables représentants Primogène, François Villon, notre Prince, désire nous parler. Prince, c'est avec respect que nous écouterons ce dont vous voulez nous entretenir.
Et là bien sûr, c'est la tuile. neutral c'est un honneur supplémentaire que me fait le Prince.

Pour le dire en quelques mots, le Prince souhaite partir en délégation à la fondation de Vienne. Chez les Tremere. neutral Il souhaiterait que son vaillant Sénéchal l'accompagnât (je l'admets, c'est moi qui ajoute "vaillant"), ainsi que le Primogène Ventrue François Loren, et deux harpies du Louvre, une certaine Mégane et Graziella de Valori.
Voilà notre équipe de choc reformée par la volonté du Prince. Dans mes souvenirs, Morgane la Sorbonnarde doit se trouver là-bas. Elle avait contacté François Loren il y a quelques temps, mais je n'ai pas eu de nouvelles de cette affaire derniérement.
Je ne sais plus trop comment c'est arrivé, mais j'ai commis une grosse bourde lors d'une discussion anodine avec Graziella et François. Je devais parler de Théophile, celui qui me prend pour la "coquelouche" de Paris, et j'ai dit : "ce ringard d'Italien !" Quel gaffeur !
Non pas tant parce qu'il est en réalité Espagnol, mais parce que je me suis attiré un regard noir de Graziella ! Le genre "oeil-révolver". :?
:baton:
Nous voici donc partis pour Vienne. Pas de fanatiques à l'aéroport, pas de missiles en route, pas de seigneur Malkavien pour nous détraquer le cerveau, le voyage se passe sans histoire.
C'est évidemment après qu'a commencée ce qu'on raconte maintenant sous l'étiquette "crise de Vienne", "pacte de Vienne" ou "colonisation des terres vierges".
Des coups durs, j'en avais déjà affronté, mais rien ne peut préparer un Sénéchal, jeune ou vieux, à affronter sereinement un coup de grain pareil.

A suivre... Terreur

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#7
Applause
Quel destin pour notre intrépide Toto, le voilà bien installé dans les salons de la capitale, qui aurait pu le prédire il y a seulement un an lol .

Bien vu le name dropping le terme est pas (encore) très répandu pourtant biggrin

Et lol pour le lapsus de Lucinius que tu as voulu erase & rewind-er pendant la partie, lâche :nananere:
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#8
Name-dropping, c'est carrément pour faire bobo parisien ! lol
Et Brigitte Fontaine habite vraiment sur l'ile Saint-Louis. wink
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#9
je sais même pas qui c'est Brigitte Fontaine :( 3 ans que je ne suis plus à Paris et je ne suis déjà plus du tout au fait de la culture Spamafote

Sinon Applause que dire de plus que d'habitude? C'est excellent! ( lol quand même le coup de la prise de la bastille par Vinci)
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#10
Elle n'est pas toute jeune Brigitte Fontaine, pourtant. Elle n'est pas apparue ces 3 dernières années. wink

[Image: fontaine_portraitnb.jpg]

[Image: 06por.jpg]

Je la connais très peu, mais bon, comme Zaza et Lulu allaient sur l'ile St-Louis et se la pétaient grave, j'ai lancé une référence branchouille ! lol
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