Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Episode 1 : un travail comme un autre
#1
Cela fait maintenant trois jours que tout à commencé et mon état ne s'est pas amélioré. Tout est tellement si confus et si nouveau. J'apprends tout ce que je peux mais j'ai peur d'oublier des faits essentiels, ou même d'oublier tout court, encore une fois. C'est pourquoi j'ai décidé de tenir un journal comme les héros ou leur fidèle amis dans les histoires. Ca me semble un peu idiot comme idée, mais après tout un peu d'ordre et un support matériel ne peuvent pas faire de mal. Je me demande bien où j'ai pu lire ces histoires d'ailleurs. Lire... oui j'en suis certaine j'en ai bien lues, mais où et quand? Si seulement j'avais une personne de confiance avec qui en parler... mais il semblerait que je sois bel et bien seule au milieu de cette foule, comme les évènements de la journée l'ont montré. Tant pis, je sais que ce n'est pas le première fois que je dois faire face seule, mais je me disperse encore. Allons, de l'ordre, de la méthode! Je vais reprendre depuis le début. Tout a commencé il y a trois jour en une fin d'après midi du mois de février. Teach

Jour 0 fin d'après midi Guns

Quand je me suis réveillée, la pièce était juste éclairée par les dernière lueurs rouge du soleil couchant filtrant à travers les stores entre-ouverts. Cet endroit m'a immédiatement semblé minuscule, sale et étranger. La tapisserie poussiéreuse était encore chaude des rayons du soleil de l'après-midi. Les seuls meubles étaient une petite commode jaunie et le lit à une place à peine défait sur lequel j'étais allongée. Je n'avais pas du dormir longtemps, ou mon sommeil avait été très calme car mes vêtements n'étaient pas froissés. Pourtant je n'arrivais pas à me débarrasser de cette torpeur... Souvent, au sortir d'un rêve, il faut un peu de temps pour réorganiser ses souvenir et l'on agit surtout par automatismes. Parfois cette phase dure un peu plus longtemps et l'on peine à se souvenir de quoi que se soit pendant quelques seconde d'angoisse. J'étais dans un de ces moments là, cependant plus le temps passait, plus le vide de mes souvenirs s'agrandissait. C'était comme être bloqué dans ce moment de réveil, ne sachant pas si l'on est réveillé ou encore en train de rêver. Il n'y avait aucun bruit, rien sur la table de nuit, rien par terre, rien sur les murs et rien dans ma mémoire, juste le vide et l'impression de tomber dans un puits sans fond. Fébrilement j'ai ouvert le tiroir de la commode, vide sauf... un pistolet. Je suis restée hésitante devant de l'arme tant elle me semblait à la fois familière et inconnue. A cet instant quelqu'un frappa à la porte.
surpris

Instinctivement j'ai pris l'arme. Au moment ou je la saisissais des chiffres sont apparus dans mon champ de vision, ainsi que divers symboles dont un curseur en forme de cible. Je voyais où l'arme était pointée, à quelle distance était la cible, combien de munitions il restait et autres informations utile pour un tir parfait... Je savais que ce type d'arme m'était famillier et que je savais parfaitement m'en servir, de même que le fait de recevoir directement les informations de tir dans mon champ de vision me semblait naturel. Pourtant, il m'était totalement impossible de me souvenir où et quand j'avais appris à utiliser un tel matériel. Je suis allé ouvir la porte en cachant l'arme dans mon dos, mais il n'y avait personne, seulement un petit paquet sans rien d'écrit. Le couloir m'était aussi inconnu que la chambre. Je remarquais alors avec étonnement qu'il y avait un numéro sur ma porte. Je n'ai appris que par la suite que c'était une chambre d'hotel. Le paquet ne contenait pas grand chose : un bracelet, un petit tube avec un écran et une lettre. Arpès quelques manipulation j'identifait le bracelet comme un téléphone et le tube comme un pager. Aucun message, aucun nom pas même un numéro n'étaient enregistrés. La lettre qui les accompagnait disait « rendez-vous au Ray Charles' ce soir à 10h ». Elle n'était bien sur pas signée. J'étais intriguée, je voulais lire entre les lignes, voir ce qui m'échappait. C'est comme ça que c'est arrivé.
Roll_fast

Il est difficile de décrire ce phénomène. La première chose que m'est venue à l'esprit ressemblait à ouvrir les yeux alors que j'avais déjà les yeux bien ouverts. Je voyais quelque chose, un autre monde, tout en continuant à voir normalement la chambre. Cet amusant de constater comme l'on a toujours tendance à ramener la perception à la vue. On pourrait tout aussi bien décrire la perception astrale comme une extension du toucher dans l'espace et dire que la terre semble chaude et les choses artificielles froides. Ou encore rapporter l'astral au son et dire que les différentes aura sont des mélodies distinctes couvertes par un bruit ambiant. C'est vraiment un sixième sens à part entière, et quelque soit la façon de le décrire on ne pourra jamais vraiment rendre compte de ce que l'on ressent réellement. Les mots manquent tout simplement. Comment décrire les couleurs à un aveugle, ou la musique à un sourds? Mais je m'éloigne du sujet. Après quelques instant d'émerveillement, j'ai machinalement commencé à explorer la pièce, et à analyser de plus près les différents objets en ma possession. Tout était gris, froid, silencieux et toujours aussi inconnu.
Light

Désorientée je décidais de faire un tour, dans l'espoir de reconnaître quelque chose. J'ai donc pris le long manteau accroché a la porte. Il était lourd pour sa taille, blindé sans doute, et avec lui était accroché un holster. J'ai pris les deux ainsi que le pistolet. En mettant ce dernier dans le holster je me suis demandé si j'aurais peur de m'en servir, ou des remors à tuer quelqu'un. La réponse était aussi froide que mécanique : deux fois non. Quelle sorte de personne étais-je donc? Par prudence je décidais de dissimuler l'arme et constatais avec plaisir que le holster semblait prévu pour cela. Le couloir était vide, froid et inconnu comme la chambre. Il y avait de nombreuses portes numérotées comme la mienne, et un escalier au bout. Je suis descendue jusqu'en bas pour me retrouver dans une grande pièce ou de nombreuses personnes parlaient, lisaient un journal ou attendaient sans rien faire. Il me semblait n'avoir jamais vu un endroit semblable et je ne reconnaissais aucune des personnes qui se trouvaient là. Perdue au milieu des ces étrangers et des sentiments mélés qui rayonnaient faiblement de chacun d'eux j'ai fuis vers la porte. Personne ne m'a rien dit.
Ouimaisnon

L'air était froid mais surtout l'air était sale, pollué. A perte de vue des immeubles de béton bouchaient toute perspective. Le sol était entièrement couvert de bitume et de déchets. Tout autour on pouvais sentir des dizaines, des centaines d'êtres vivants, brillant faiblement dans le froid. Mais où étaient donc passés les arbres, l'herbe et les fleurs? L'eau qui coulait doucement le long du trottoir était sale et visqueuse, les animaux, rats chiens, et chats, semblaient maigres et malades. Pourtant on pouvait voir s'élever de grandes tours de verre brillants dans la nuit, la rue était éclairée de milliers de lumières. Des images 3D apparaissaient pour vanter un nouvel ordinateur, une nouvelle voiture ou même une brosse à dent. Dans le ciel circulaient un grand n'ombre d'engin faisant des bruits divers et lancinants. Les rues s'étaient remplies de gens bien habillés, portant une mallette ou au contraire portant un vieux manteau usé et des chaussures sales. La plupart avaient l'air fatigués, usés, sauf les jeunes qui se regroupaient et riaient. La nuit était tombée rapidement et les odeurs de dizaines de repas bien chauds se répandaient depuis les fenêtres entre-ouvertes. Mais je n'avais pas vraiment faim. Je tournais en rond et j'étais alors non loin de mon point de départ. Soudain je me suis décidée à aborder un passant.
« Excusez moi monsieur...
- Oui?
- Où sommes nous?
- Pardon?
- Où sommes nous?
- Eh bien dans Irkelly street.
- Dans quelle ville?
- Quelle ville?
- Oui.
- Eh bien Tacoma...
- Tacoma?
- Seattle... vous savez? »
Seattle, ce nom me disait quelque chose. Oui c'était effectivement une grande ville sur la côte Ouest. Il ne me semblait pas y être déjà venu. Le pauvre homme semblait complètement ébahis par mon ignorance. Tout d'un coup la lettre que j'avais reçue me revint en tête. Le rendez-vous était à 10h. J'ai regardé ma montre : 8h30. J'ai demandé à l'homme s'il savait où se trouvait le Ray Charles' , ce dernier connaissait l'endroit et fut assez gentil pour me donner des indications assez précises. C'était en fait juste en face du bâtiment dans lequel je m'étais réveillée. J'ai décidé de m'y rendre en avance. Cependant, avec la soirée qui s'avançait, j'avais remarqué que de moins en moins de personnes circulaient dans les rues, et celles que je croisaient me mettaient mal à l'aise. Je me rendais compte peu à peu que les hommes me regardaient avec insistance ou pour certain avec haine. L'idée de rentrer seule comme ça dans un bar, et attendre quelqu'un que je ne connaissais pas me mettait mal à l'aise. Peu à peu je prenais conscience de ma différence. Les gens aux oreilles pointues semblaient être une minorité. Je voulais passer inaperçue, ressembler à un de ces hommes ordinaires que je croisais, je me suis concentré sur l'image que je voulais donner de moi et quelques gestes sont venus naturellement. J'ai sentis une résistance, un effort épuisant mais j'ai lutté et l'instant d'après mes mains, mes vêtements et mon visage ressemblaient trait pour trait à ceux d'une des personnes que j'avais croisé. Conserver cet apparence me demandait un effort de concentration mais je trouvais ça préférable à l'idée de rentrer à découvert dans un lieu inconnu.

Je suis arrivée là bas avec une heure d'avance. Un bref regard circulaire en entrant m'apprit d'une part que j'étais la seule personne éveillée, et d'autre part que je ne connaissais, ou tout de moins que je ne reconnaissais personne ici. Un homme assez antipathique se trouvait derrière une espèce de haute table en zinc et servait à boire. Il semblait étonné que j'ai rendez-vous ici mais que je ne sache pas avec qui. Il a également semblé s'irriter en voyant que je ne payais pas. Il m'a effectivement fallu quelques long instants pour comprendre ce qu'il attendait. Le concept d'argent et de devoir payer pour avoir quelque chose m'était absolument étranger, et il m'est encore assez peu naturel. C'est en voyant faire les autres que j'ai enfin compris. Je suis allée m'installer toute seule dans un coin et j'ai attendu. Vers 10h moins 10, un homme est rentré, grand, asiatique mais blond, et avec des traits vaguement métissés, les oreilles pointues lui aussi, et plutôt mignon. Comme moi il commença par un grand regard circulaire, et pendant un instant je l'ai vu et lui aussi s'est arrêté sur moi. Pendant un instant nous étions seuls au milieu de cette foule. Il était différent, il était... comme moi, et il le savait lui aussi. Nous étions comme deux étoiles au milieu des nuages, brillantes, chaudes, chantant notre mélodie là où personne d'autre ne pouvait nous voir. Puis sa présence à disparue. Il était toujours dans la pièce et je voyais toujours son aura briller au milieux des autres mais il n'était plus . Il a parlé pendant quelques instants avec le patron du bar et à en juger par leur regard j'étais le sujet de leur conversation. Les minutes s'écoulaient lentement. Vers 10h05, personne d'autre n'était rentré et je commençais à me demander si le grand bond de tout à l'heure n'étais pas la personne que je devais rencontrer. Au moment où je me suis levé pour aller vers lui, il s'est approché et m'a dit qu'il devait lui aussi rencontrer quelqu'un.
argue

Il était étonné de rencontrer un homme et pas une jeune fille, et ne me donnait aucune information sur ses intentions et l'étendue de ses connaissances. Après qu'il m'a affirmé que l'endroit était sur, je suis sortie, ai quitté mon sort de masque et suis rentré à nouveau. Une fois encore nos regards se sont croisés et je pense qu'il m'a immédiatement reconnue. Je peux masquer mon apparence, ma voix, mais pas mon esprit. Il m'a souris et m'a salué d'un « re-bonjour ». Nous avons discutés quelques minutes, encore que discuté ne soit pas le terme le plus approprié. C'était comme une longue partie de Bluff où chacun essayait d'apprendre un maximum d'information sur l'autre tout en révélant le moins possible. Il est rapidement devenu évident que monsieur Toritaka en savait beaucoup plus long sur moi que moi-même, ce qui n'était pas difficile car je ne savais pour ainsi dire rien. D'ailleurs, plus la discussion avançait, plus je me rendais compte de l'étendue de mon ignorance. Non seulement, je n'avais pas la plus petite idée de où je venais et de ce que je faisais ici, mais j'étais même incapable de me souvenir de mon nom, de mon age ou de quoi que ce soit d'autre que les dernières heures. Cette révélation acheva de me déstabiliser et je dois bien avouer que j'étais en sérieuse difficulté. Il me proposa deux noms en me disant qu'il n'était plus sur de bien se souvenir. J'ai pris le deuxième au hasard, Kyriel. Ce prénom m'était totalement inconnu, étranger, mais Toritaka sembla sourire et me dit qu'effectivement c'était bien cela. Il me testait, en me disant des choses grotesques juste pour voir si je connaissais la ville ou si j'avais la moindre idée du niveau de vie ici. Et bien sur je suis tombée droit dans le panneau. J'étais prête à croire que l'on pouvait se loger à DownTown pour 100Y par mois et que les barrens étaient un endroit tranquille. Plus j'y pense et plus je me dis qu'il était déjà parfaitement au courant de ma situation et qu'il ne voulait qu'une confirmation. Il ne m'appris pas grand choses sur lui mis à part son nom et le fait qu'il pourrait prochainement me proposer un travail intéressant. Après avoir échangé nos numéros de téléphone (en fait j'ai appris le miens en l'appelant) nous sommes sortis du bar et nous nous sommes séparés. Toritaka a maladroitement essayé de me prendre en filature, mais je l'ai laissé faire car cela m'amusait plus qu'autre chose. Je suis aller manger dans un Fast-Food(la nourriture n'y était vraiment pas terrible) puis je suis rentrée à l'hôtel. Je n'ai pas pu résister au plaisir de me retourner sur le pas de la porte et de faire un grand sourire à Toritaka qui essayait de se cacher derrière l'angle d'un immeuble. Après avoir repéré la personne manifestement chargée des paiements et renseignements de l'hôtel, j'ai essayé d'en savoir un peu plus long sur qui avait payé ma chambre et à quel nom. Hélas la seule chose qu'il a pu me dire est que la chambre avait été réservée au nom de Kyriel Ellison et déjà payée. Je décidait de rester quelques jours ici et de payer d'avance. J'ai réalisé que j'avais une belle petite somme d'argent en ma possession, mais sans doute pas de quoi tenir plus d'un mois à ce train là. J'espérais seulement que Toritaka était sérieux quand il parlait d'un travail.

Jour 1 et 2 Teach
Pas grand chose de notable pendant ces deux jours. Je n'ai pas eu de nouvelles de Toritaka, et j'ai passé la plupart de mon temps branchée sur ce qu'ils appellent un cyberterminal... J'en ai sans douté déjà utilisé un car je sais m'en servir. J'ai ainsi appris les bases de la société, le fait que j'étais une elfe éveillée et probablement sinless, le plan de Seattle et quelques autres informations utiles pour la vie de tous les jours. Ce qui m'a rapidement impressionnée c'est la facilité avec laquelle j'arrivais à enregistrer les images que je voyais. J'étais ainsi capable de revoir tout le plan de Seattle après l'avoir seulement regardé une fois, et encore je n'avais pas vraiment essayé de l'apprendre par coeur. Certaines choses refaisaient lentement surface dans ma mémoire, la magie notamment je savais bon nombre de chose à ce sujet. Je avais aussi des connaissances en musique et j'appréciais beaucoup le rock moderne, surtout le mouvement elvenrock que j'avais l'impression de déjà connaitre. Enfin je me suis découvert des goûts assez tranchés en matière de vêtement et de mode en général. Cependant, les seuls rares souvenirs que je retrouvais ne correspondaient jamais à des scènes vécue ou des lieux connus. Ce n'était à chaque fois que des connaissances très théoriques, à la limite des sons ou des objets. Comme si j'étais née comme cela deux jours plus tôt. Cependant plus le temps passait, plus j'avais l'impression de m'ennuyer. Le monde était fade, sale et gris. Je voulais quelque chose de plus, je voulais rêver.

Jour 3 Punk
Cette envie de m'échapper de la réalité m'a poursuivie toute la nuit et au matin c'en était même devenu un besoin vital, comme de manger ou de respirer. J'ai donc appelé Toritaka, pour lui demander de me faire visiter la ville, de me changer les idées. Après une courte promenade, nous avons fini par aller voir une tridéo. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un sentiment de déjà vu en écrivant cela. Bref, c'était une sorte de film d'action très peu réaliste ou un brave agent de sécurité d'Ares sauvait la corp, donc les UCA, donc le monde d'un terrible complot fomenté par des gens de type espagnol et d'autres avec un fort accent utilisant des armes et un équipement Dassault, Marine Technology, Fleche Armament ou Artemis industries. Je le sais car la camera s'arrêtait longuement à chaque fois sur les logos. Je me demande d'ailleurs pourquoi ils s'en vantaient autant alors que tout cela semblait de bien mauvaise qualité. Le héros lui montrait ostensiblement son équipement Ares. Pour le coup je me sentais rassurée d'avoir du bon matériel pour mon armement. Bien sur la belle elfe top-model journaliste qui méprisait le garde au début a finie dans ses bras et il a reçut une promotion. C'était amusant mais sans plus... Toritaka et moi sommes repartis chacun de notre coté. Il me fallait quelque chose de plus.

J'avais entendu parler de la technologie simens qui immergeait complètement le spectateur dans l'action en lui fesant vivre ce que le héros vivait, et je voulais essayer. Je suis donc rentrée dans un magasin qui proposait tous genre de films dont une bonne partie étaient annoncés à grand renforts de fille peu vêtues. J'ai préféré essayer une sorte de fiction abracadabrante parlant de runners qui sauvaient la vice présidente et d'une prostituée qui devenait députée... Je dois avouer que j'ai eu un mouvement de recul en prenant la prise jack. J'avais depuis longtemps remarqué les trois prise encastrées dans ma tête, une sur la tempe gauche et deux au derrière au dessus de la nuque, mais l'idée de m'enfoncer ce bout de métal dans la tête me faisait frémir. J'ai du avaler ma salive deux fois avant d'y parvenir mais une fois branchée je me suis mise à planer et à oublier tout ce monde et ces choses étranges. Je ne me suis réveillée que quelques heures plus tard, comme au sortir d'un rêve. C'était exactement le genre de chose qu'il me fallait, cependant j'étais restée un peu sur ma faim. J'avais l'impression que c'était un peu fade, gentillet et je voulais quelque chose de plus fort. Cependant le patron a semblé choqué par ma demande et m'a vertement répondu que ce genre de chose ne se trouvait que dans la rue. Je suis donc sortie et je me suis renseignée auprès d'un mendiant qui m'a dit que ce genre de chose existait bien, et qu'on pouvait en acheter dans la rue du coté de Puyallup... Après lui avoir donné quelques nuyens je suis donc allée chercher mon arme et je me suis enfoncée dans ce mauvais quartier où la Lone Star maintenait encore l'ordre comme l'avait décrit le site de la mairie. Là bas j'ai rencontré un type bizarre qui a appelé ce que je cherchais BTL et m'a conduit dans une ruelle déserte et sombre pour m'en vendre deux puces à prix d'or : 250Y chaque. Il m'a dit qu'elle pouvait être utilisées directement, sans avoir besoin de la machine. J'avais tellement envie d'essayer que je ne lui ai même pas posé de question, et que je ne me suis même pas méfiée. Une fois rentrée à l'hôtel j'ai couru m'enfermer dans ma chambre, je me suis allongée et j'ai mis la puce. Ces quelques heures ont probablement été les plus heureuses de ma vie, et le réveil fut difficile. J'avais vraiment envie de recommencer, mais la puce était grillée. Cela m'a paru étrange. J'aurais bien pris la deuxième tout de suite, mais elle risquait de subir le même sort et à ce rythme mes finances ne pourraient pas suivre bien longtemps. J'ai donc décidé avec regret de la garder pour plus tard, quand j'aurais vraiment envie. Bob

Jour 4 Tilleul
J'ai reçu un coup de téléphone de Toritaka. Il m'a donné rendez-vous dans Puyallup en fin de matinée. Je pensais avec raison qu'il voulait me parler de ce fameux travail, mais je ne m'attendais pas tout à fait à ce qui s'est passé. Il y avait peu de monde sur la place ou il m'avait donné rendez-vous, et il ne s'y trouvait pas. Enfin, je devrais plutôt dire que je ne pouvais pas l'y voir. Par précaution ou, sans doute plus simplement, par habitude, j'ai ouvert ma conscience sur l'astral et j'ai aussitôt remarqué une aura qui ne correspondait à rien dans le monde réel, et je l'ai reconnue. C'était lui, qui se tenait invisible de l'autre coté de la rue. J'ai donc voulu m'approcher, mais plus j'avançais plus il s'éloignait. Intriguée, j'ai continué à le suivre. Je pensais qu'il voulait me parler dans un coin tranquille a l'abri des oreilles indiscrètes. Soudain il s'immobilisa dans une rue déserte. J'ai continué à m'approcher inquiète jusqu'à ce qu'un coup de feu éclate et qu'une balle siffle à mon oreille. Il était le seul en vue, ça ne pouvait être que lui, mais pourquoi? J'étais encore en train de me poser la question quand j'ai réalisé que j'avais instinctivement fait d'étranges mouvements et tout d'un coup j'ai senti une force énorme surgir de mon propre corps pour m'écraser mais j'ai résisté de toutes mes forces. Tout semblait bouger au ralenti maintenant. J'analysais la situation et je prenais des décisions auquel mon corps répondait instantanément, et pourtant mes mouvements étaient lents... étrange sensation. Ma main se dirigeait vers mon holster quand j'ai remarqué la forme de Toritaka qui semblait se matérialiser. J'allais dégainer quand j'ai réalisé qu'il rangeait son arme et me souriait. Je me suis figée dans cette position en attendant de voir comment les choses évoluaient. Toritaka s'est approché calmement. Je me sentais en colère, trahie et humiliée. tresfache
« Désolé de vous avoir imposé cela mais comprenez : je ne vous connais pas et ignore vos capacités. Avant de travailler avec vous je devais être sur de vos capacités. A ce propos je pense que vous avez montrer que vous étiez à la hauteur. Considérez ceci comme un simple test et une leçon.
- Je n'apprécie pas vraiment qu'on me tire dessus!
- Comprenez bien que ça n'était qu'un test. J'ai tiré à coté.
- Je l'ai bien compris, sinon j'aurais tiré dès que vous êtes réapparu.
- Bien cela dit j'ai été contacté par monsieur Johnson qui m'a donné une petite avance. La première phase de l'opération est en cours et nous allons bientôt rentré en jeu pour la deuxième phase. »
J'ai pris l'argent et je suis rentrée à l'hôtel. 2500Y, il y a là de quoi acheter 10 puces BTL. Je me suis un peu renseignée sur ce produit. Il semblerait qu'il soit totalement interdit et dangereux. De plus il semblerait que la plupart des puces s'autodétruisent après lecture. Mais je n'ai pas envie de m'en passer, et puis, si je reste raisonnable je suis sure qu'il n'y aura pas de problème. En attendant j'ai eu le temps de réfléchir à ce qui s'est passé. J'ai bien compris la leçon Toritaka, je suis seule, je ne dois faire confiance à personne, même pas toi, et je dois toujours être sur mes gardes.
Totoz

à suivre... Punk

C'est tout pour cette première partie. Je vai écrire les aventure de Cortez et Naja à part car racontées d'un autre point de vue. Chinese
Reply
#2
... et bientôt un ange de lumière appelé Toritaka va venir apporter soin, réconfort et espoir à la malheureuse en détresse. :jmekiffe:

...

Skud-proof, capital-ship-scale shield activated. 8)

EDIT

Sinon Roxx pour ce début d'épisode ! bravo
Reply
#3
... Ouimaisnon attend un peu que je trouve la fréquence du bouclier et que je règle les lasers dessus rocket

Merci quand même Chinese
Reply
#4
Riobe,25/02/2005 à 13:06 Wrote:... Ouimaisnon attend un peu que je trouve la fréquence du bouclier et que je règle les lasers dessus rocket
ca va etre rock'n roll!!!
Reply
#5
La naissance d'une campagne et de sa chronique forumienne, ça se fête bravo
Reply
#6
fete on ouvre le champagne? Drunk

Bon, j'ai envoyé la suite, mais j'ai pris un peu de retard sur mon planning ce WE... Spamafote
Reply
#7
Bravo pour la suite du texte bravo , j'adore ces ambiances de confiance totale entre équipiers lol
Reply
#8
la confiance totale n'est effectivement pas au gout du jour lol

mais bon c normal pour l'instant...

bientot vous serez tous super potes et on fera des parties où vous irez faire du simens-bowling et où tout se passera bien Boidleau
Reply
#9
Ouais jusqu'à ce que Taka, mauvais perdant après sa 20ème humiliation, pique une crise et détruise la moitié du batiment Totoz
Reply
#10
sdm,03/03/2005 à 22:00 Wrote:Ouais jusqu'à ce que Taka, mauvais perdant après sa 20ème humiliation, pique une crise et détruise la moitié du batiment Totoz
pov nico, y peut meme pas commencer un perso qui n'est pas un trop gros loser sans ramasser le tir de barrage de tous ses bons copians PJs...

au moins s'il le passe ca voudra dire quelque chose...
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)