Scud Wars +DA+ - Episode I : A New Threat

[sdm]

Oooh comme c'est beau et apaisant
Quelle sérénité



...













...
Burn 'em all !!!

[sdm]

Au fait tu as essayé de me tromper en mettant un autre pathétique roux sur mon chemin mais sache que je ne suis pas dupe de ton stratagème, Kyner paiera

[Darth Nico]

J'avais pensé à un rapprochement Feyd / Kyner aussi.

Bon allez, une dizaine de rouquins, et tu épargnes Quineure, ça marche ? :baton:

[sdm]

Mwouahahah

[Darth Nico]

SCUD WARS +DARK AGE+

#3 - Loondernagg Swamp
Jean-Michel Jarre - Oxygène -#3

C'était un endroit infect. Une vaste étendue de mort, de pourriture, une désolation absolue. Le Croiseur du Duc se tenait au-dessus de cet endroit, projetant son ombre fantastique sur ces marécages putrides, ces forêts molles, pourries, sombrant lentement dans la vase et les sables mouvant, comme autant de carcasses de navires éventrés. Des millions de roseaux ondulaient sous le vent lourd et le soleil de plomb, et des milliards de moustiques frétillaient dans cette prolifération de végétation puante. C'était un océan d'écoeurement, d'ombres, d'humidité, de maladies, d'arbres putréfiés attendant l'heure de couler pour de bon, en gargouillant, dans les entrailles moisies de la planète.
Des flaques de lumière fragile réchauffaient des épaisseurs de boue et d'eau visqueuse, des paquets d'algues, des îlots à la dérive, des morceaux de jungle craquelant, emportés vers nulle part par des rivières et des fleuves épais.

Un petit transport se détacha du grand Croiseur immobilisé, et vint se poser à l'entrée d'une profonde et tortueuse forêt, où la lumière, comme menacée par les entrailles du lieux, entrait à peine.
L'arrière de l'appareil s'ouvrit. Darth Konen en sortit, suivi par Feyd et Merwyn, sabres à la ceinture.
- Notre maître veut que vous vous aventuriez dans ce marais, grogna le brutal Konen, en désignant le bois malsain qui s'étendait devant eux, et que vous découvriez le tombeau d'un ancien maître Sith. Ramenez-lui l'armure, et prouvez que vous pouvez être de vrais guerriers ! Allez !
C'est tout juste si Konen ne poussa pas les deux jeunes apprentis en avant, la tête la première dans la vase gluante.
Il se mit fermement sur ses deux pieds, les bras croisés, et regarda s'éloigner les deux jeunes apprentis, les pieds dans la boue, sous le soleil blafard mais bouillant qui régnait sur le marais planétaire de Loondernagg.

Au bout de quelques temps à avancer de plus en plus péniblement, à se battre contre une végation dense, qui mordait de toutes ses épines et ronces, Feyd et Merwyn transpirait à grosses gouttes.
- Saleté d'endroit, maugréa Feyd, je ne viendrais pas y passer mes vacances.
- Tais-toi, imbécile, et avance plutôt.
Merwyn avait été cassant comme les branches des marais.

Feyd commençait à en avoir marre de Merwyn. Il lui pesait sur le système. Depuis que l'entraînement avait commencé, il se mettait toujours en position de supériorité, et Feyd ne le supportait pas.
Quand le Duc Lepto avait ordonné le début de l'entraînement, Konen avait aussitôt emmené les deux apprentis dans la salle d'entraînement du vaisseau. Un vaste terrain de combat circulaire.
Konen avait décroché un des longs manches de sabre accrochés au mur, ordonnait aux deux élèves de se mettre en garde, puis avait activé les deux lames rouges.
- Attaquez-moi, maintenant ! Montrez-moi un peu ce que vous savez faire !
Feyd et Merwyn s'étaient mis en position de défense, comme ils l'avaient appris. Feyd avait tiré un sabre à lame orange, et Merwyn sa nouvelle arme, avec sa belle lame violette.

Feyd enrageait en y repensant.

Konen faisait tourner son double-sabre, excitant les deux apprentis au combat. Merwyn posément s'était approché, montant peu à peu son sabre, de même que Feyd, qui cherchait déjà à déployer son énergie au combat.
Le choc des quatre lames retentit dans toute la pièce. Les deux lames rouges tournaient très vite, arrêtant la frappe combinée de Feyd et Merwyn. Konen repoussa violemment les deux élèves.
Ceux-ci prirent le temps de reconsidérer leur attaque.
- Maintenant, on y va en même temps, dit Feyd.
- Sa garde est ferme, mais je crois que je peux la passer.
- Moi aussi, dit Feyd en levant à nouveau bien haut son sabre.

Les deux attaques partirent, celle de Merwyn avec un iota d'avance. Elle était plus précise, et celle de Feyd plus puissante. Konen repoussa violemment ce dernier, et para au dernier moment l'attaque de Merwyn.
- Tu es rapide, toi, dit-il avec un sourire mauvais, avant de repousser tout aussi fort notre héros.
Les attaques continuèrent ainsi pendant plusieurs échanges, Konen restant sur la défensive, attendant de voir les deux élèves déchaîner leurs forces. Feyd frappait plus lentement et plus violemment, tandis que Merwyn, plus réfléchi, n'était jamais loin de trouver le défaut dans la garde du maître d'armes.
- Rah, j'y étais presque ! ça ne tenait à rien ! grognait Feyd.
- Sa garde n'est pas infaillible, j'en suis sûr, souriait Merwyn.

Konen arrêta encore quelques coups, puis ordonna aux deux apprentis de cesser.
- Toi, lança t-il à Feyd, tu es trop imprécis. Tes coups partent au hasard. Ta garde est pleine de trous. Tout est à reprendre.
Feyd encaissa le coup, en baissant les yeux.
- Toi, dit-il un ton plus bas à Merwyn, tu es rapide et précis, mais tu manques de toutes les bases. Ton style ne te permet pas de déployer toute ta puissance. Je remédierai à cela.
Merwyn baissa la tête, mais sourit en coin.

Feyd cracha à terre, et son glaviot alla se fondre dans l'immonde marais. Il allait faire payer à son compagnon d'armes son air de supériorité.
Ils continuèrent ainsi à progresser, bien lentement, sur ce sol à moitié liquide, à moitié solide, et complétement dégoûtant, parmi la décomposition, les arbres pétrifiés et les carcasses de troncs aux formes torturées.

Plus loin, ils débouchèrent hors du bois, qui semblait maintenant les recracher dans un bourbier toujours aussi repoussant. Il y avait plusieurs îlots de sol meuble ici et là, bien dissimulés sous les touffes d'herbes. D'ailleurs, à propos de touffes, nos héros commençaient à avoir la désagréable impression de marcher... sur des cheveux !
- Qu'est-ce que c'est que cette horreur, fit Feyd, avec une moue dégoûtée.
Il venait de mettre le pied sur quelque chose de dur et de craquant. L'agitation de la boue fit alors remonter lentement à la surface le haut d'un crâne ! Cette herbe, c'était bien des cheveux ! C'était un véritable cauchemar, ils marchaient sur des dizaines de crânes, enterrés dans la boue grasse ! C'était un véritable paysage de cauchemar, d'Outremonde !
Parmi cette immense pourriture, il y avait des landes infinies, des brumes, crevasses, des rivières qui s’enfoncent dans les ténèbres en chantant un requiem, et au milieu de celà, nos héros, parmi le tapis de cheveux, avec les dizaines de crânes montant et descendant lentement, allant jusqu'à montrer leur rictus effrayant s'ils ressortaient trop !
Feyd et Merwyn pressèrent le pas, pressés de ne plus déranger ces encombrants voisins du dessous !

C'est alors que ça commença à trembler. Un tremblement de terre ? ou bien une sorte de colonies de taupes creusant brusquement le sous-sol ?
Un gigantesque tentacule jaillit soudain du marais, dans un éclaboussement d'épaisse croûte, tournoya et s'attaqua aux deux intrus !
Ils plongèrent à terre, et dégainèrent rapidement leur sabre. Le tentacule fouettait l'air, et balayait tout autour de lui ! Les deux hommes lancèrent eux aussi des coups à toute volée, sans attendre leur terrible adversaire. Soudain, un second tentacule jaillit de même, et chacun attaqua l'un des deux guerriers. Quel monstre pouvait être assez gros pour avoir des membres si grand et si puissants ? quel poulpe hideux nichait dans les profondeurs ?
Les deux membres caoutchouteux battaient l'air, comme des fouets, et s'abattaient sur nos héros, qui peinaient à les repousser, perçant de leurs lames lasers l'air épais à couper au couteau. Les coups fusaient des deux anciens Jedi et les tentacules s'acharnaient. Merwyn était en grande difficulté, et avait déjà reçu deux claques retentissantes de la bête. Feyd avait lui aussi été frappé, et avait failli lâcher son arme.
Le sol tremblait de plus en plus, crevé en plusieurs endroits par des morceaux de la bête ; des yeux phosphorescents, gros comme des ballons, émergeaient peu à peu de la vase, dans un clapotis vaseux qui se changeait en ébullition dantesque !
Deux autres tentacules surgirent ; heureusement, Feyd s'était ressaisi. Merwyn roula encore à terre, puis soudain, bondit et trancha l'un des membres. Un geyser de sang froid gicla comme une fontaine ; Feyd coupa un second tentacule. Les deux guerriers se mirent dos à dos, et contre-attaquèrent. Bientôt, le monstre se faisait proprement charcuter par les sabres brûlants, et, transpercé plusieurs fois des lames enragées, hurla un cri de douleur abominable, puis replongea dans son royaume de vase, laissant à la surface un long gargouillement qui se propagea par ondes tout autour.

Le gardien des lieux était vaincu. Feyd et Merwyn rengainèrent leur sabre, puis partirent en courant. Plus loin, au milieu d'une grande île, entre deux parois rocheuses, s'étendait une forêt de très grands cristaux laiteux.



Ces cristaux pouvaient mesurer jusqu'à cinq mètres de haut. C'est comme s'ils avaient poussé du sol. Une mousse blanche tapissait le sol spongieux. Les deux hommes continuaient de patauger, en passant parmi les énormes minerais. Merwyn jeta un oeil dans l'un d'eux, plus translucide que les autres. Un frisson glacée le parcourut : à l'intérieur était emprisonné un humain, une expression de terreur sur la face. Il avait dû être surpris, pétrifié d'un coup. Ces horreurs poussaient-elles spontanément ?
Merwyn remarqua ensuite que dans chaque cristal se trouvait enfermé un humanoïde. Ces cristaux étaient des tombeaux.
Ils formaient un labyrinthe très compliqué, qui obligea nos deux aventuriers à reprendre plusieurs fois leur chemin, à enjamber plusieurs minerais, à avancer à tâtons.
- Dépêche-toi donc un peu, dit Merwyn à Feyd, qui prenait du retard.
Celui-ci protesta qu'il vérifiait qu'il n'y avait aucun piège, et qu'il ne voulait pas foncer tête baissée dans un piège.
Mais déjà, Merwyn ne l'écoutait plus. Il avait trouvé la sortie du labyrinthe. Une grosse porte en bronze ouvragée, recouverte de signes cabalistiques, ne demandait qu'à s'ouvrir...

A suivre...

[Darth Nico]

SCUD WARS +DARK AGE+

#4 - The Felony of Feyd
Kill Bill OST - Tomoyasu Hotei - Battle Without Honor Or Humanity

Merwyn tâtait prudemment la porte. Une inquiétante lumière blanchâtre coulait à ses pieds, de l'intérieur du bâtiment. C'était bien là le tombeau qu'ils devaient trouver. Hélas, Merwyn ne comprenait pas les instructions gravées sur la porte. C'était un langage très ancien sans doute. C'était trop bête de rester bloqué là. :?
Absorbé dans ses recherches, Merwyn ne prêtait plus attention au stupide Feyd. Mais son instinct l'avertit d'une menace. Il se retourna, et eut juste le temps de voir Feyd lui tombait dessus, sabre à la main, du haut d'un des cristaux !
Il bondit de côté, et prit vivement son sabre en main. Le coup de Feyd rencontra in extremis sa propre lame.
- Imbécile ! tu croyais m'avoir !
Merwyn en avait marre de se traîner ce boulet. Résolument, il attaqua. Feyd maniait son sabre avec adresse, et surprit à deux reprises Merwyn, qui dut battre en retraite, et refermer sa garde. Mais notre héros déchu en avait connu d'autres, à travers la galaxie. Rapidement, en quelques passes précises, il renversa la balance, et mit Feyd en difficulté. Une attaque de plus, et le bras de ce dernier volait en l'air, tenant toujours le sabre. Le rouquin tomba à genoux, se tordant de douleur. Il leva les yeux, rageur, vers Merwyn. Ce dernier fit tourner deux fois son sabre, et l'abattit sans hésitation sur son camarade.

Feyd s'écroula à terre. Aussitôt, la mousse blanche commença à grimper sur lui, et à cristalliser lentement. Il venait de trouver son tombeau.
La porte en bronze grinça, et s'ouvrit lentement sur d'impénétrables ténèbres. Pendant que le cristal grossissait autour de Feyd, le redressant peu à peu et l'enserrant à jamais, Merwyn pénétra dans le tombeau.
Au mur, un bras vivant tenait une torche. Notre héros s'en empara avec avidité, et descendit une volée de marches en colimaçon. Il tourna pendant un moment, suivant l'escalier qui l'emmenait bien bas.

Arrivé à la dernière marche, il distingua, à la lumière vacillante de la torche, une crypte des plus suintantes de noirceur. Une pierre presque à nue, peu de décoration. Et dans le fond, cette raie de lumière blanche comme un linceul, éclairant un trône noir. Derrière, un mur scintillant d'émeraudes. Et ces pierres précieuses formaient une sorte de visage de mort joyeuse, toute verte.
Il y avait quelqu'un sur le trône. Assis, il attendait que Merwyn approche. Il était vêtu d'une grande robe aux teints foncés, marron, vert, noir ; une grande cape, un grand capuchon, qui n'enrobait rien d'autre d'un trou béant. Aucune tête visible.

- Qui es-tu donc, insensé voyageur, dit une voix caverneuse, qui ne semblait pas nécessairement venir du corps, mais de quelque part dans la crypte, pour oser pénétrer dans mon tombeau ?...
- Mon nom est Merwyn. Je me suis aventuré ici, sur ordre de mon maître.
- Ton maître ?...
La voix eut un petit rire méprisant.
- Qu'ai-je à faire de ton maître ?... Sais-tu seulement qui je suis ?
- Oui, mon maître me l'a dit. Vous êtes Darth Revan...
- Darth Revan, répéta posément la voix. Comme il est étrange d'entendre ce nom à nouveau. Personne ne l'avait plus prononcé pendant des millénaires. Des millénaires tu entends. Car j'ai vécu dans une époque lointaine, si lointaine, quand les étoiles étaient moins vieilles... Une époque où la puissance de notre civilisation s'étendait sur toute la Galaxie. Une époque où le monde tremblait à chacun de nos pas. Une époque où j'étendais ma main, et faisait de l'ombre à des systèmes entiers.
- Je suis venu ici pour trouver votre puissance. Je viens prendre votre armure pour mon maître.
- Tu viens prendre mon armure, espèce de fou furieux ?... Tu as traversé ces marais où je croupis pour l'éternité, tu as vaincu mon hydre, traversé la forêt de cristaux qui pousse en se nourrissant de moi... Tu as pénétré dans cette planète entièrement imprégné de ma puissance, et tu crois pouvoir impunément t'emparer de mon armure ?...
- Je ne suis pas venu ici pour rien...
L'armure ne bougeait pas vraiment, mais à chaque parole, Merwyn aurait pu jurer la voir esquisser des gestes menaçants.
- Espèce de misérable imbécile ? Tu crois pouvoir t'emparer de moi sans contrepartie ?! Tu crois peut-être qu'il suffit de se servir et de repartir ?... Ecoute-moi. Je suis emprisonné ici depuis plus longtemps que tu ne peux le concevoir. Je croupis, oublié de tous. Et toi, tu viens me voir, et tu veux t'emparer de moi. Alors écoute-moi bien. Je vais te proposer un marché, rien qu'entre toi et moi.
- Je vous écoute, seigneur Revan, dit Merwyn, très intéressé.
- Tu vas prendre cette armure, mais pas seulement elle. Si tu prends l'armure, tu prends aussi mon âme, et tu laisses la tienne ici. Tu m'entends ?! Merwyn ne ressortira pas d'ici. En revanche, tu gagneras mon nom. Tu entends ? Tu t'appelleras désormais Darth Revan. Tu répandras terreur en mon nom dans la galaxie. A nouveau, le monde tremblera en entendant le nom de Revan. Je retrouverai ma gloire d'antan. C'est un marché simple. Je repars avec toi, et je partagerai ma puissance avec toi.
- Je ne suis pas décidé à reculer, et je suis venu pour acquérir les pouvoirs du Sith. C'est entendu, j'accepte.
- Très bien, jubila la voix, alors brûle tes vêtements. Brûle-les maintenant, revêts mon armure et partons !
Merwyn s'exécuta, et fit brûler ses vêtements dans la lumière blafarde, puis enfila pièce par pièce l'armure en cuir.



Darth Konen attendait toujours à la sortie du marais, au pied du transport. Il vit ressortir une silhouette de l'inextricable marais maudit. C'était Merwyn, habillé d'une ancienne armure du Sith, aux reflets carmins et gris. Il s'avançait avec fierté, vainqueur de l'épreuve imposée.
Sans sourciller, Konen lança :
- Où est Feyd ?
- Il était faible. Il est mort.
Merwyn repensa au rouquin, prisonnier pour de bon du grand cristal.
- Les faibles ne méritent pas notre attention, dit Konen. Partons.

La navette se referma, remonta vers le grand Croiseur. Là, Merwyn fut reçu par le Duc Lepto. Il y avait plusieurs apprentis à ses côtés.
- Tu as réussi, sourit le maître Sith. Tu as ramené l'armure du seigneur Revan.
Merwyn s'agenouilla. Par télékinésie, Lepto fit venir un grand coffret devant lui. Il l'ouvrit et en fit sortir un grand casque, qui complétait parfaitement l'armure.
- La tenue de Revan est maintenant complète, dit-il en posant le casque sur la tête de Merwyn. Relève-toi à présent, et montre à tous qui tu es ! Merwyn est mort. Mon nom n'est plus pour toi Duc Lepto -ce n'est que pour les non-initiés. Pour toi, je suis désormais Darth Treides, et tu es mon élève, Darth Revan !
Tous les élèves tirèrent leur sabre, et joignirent leur lame, récitant une antique prière Sith, pleine de rage et de malédiction :

Il n'y a pas de paix, il y a la colère
Il n'y a pas de peur, il y a le pouvoir
Il n'y a pas la mort, il y a l'immortalité
Il n'y a pas de faiblesse, il y a le Côté Obscur

Je suis le cœur des ténèbres
Je ne connais pas la peur
Je l'instille plutôt à mes ennemis
Je suis le destructeur des mondes
Je connais le pouvoir du Côté Obscur
Je suis le feu de la haine
L'univers entier se prosterne devant moi
Je m'engage dans les ténèbres

J'ai trouvé la vraie vie
Dans la mort de la lumière


A suivre...

[Riobe]

Excellent!

Que dire de plus... j'aime beaucoup le début avec le raÿsumaÿ bien SW compliant, le réveil de Merwyn, les jedi et la source blanche, et l'expédition des Sith

Un de tes meilleurs raÿsumaÿ sans aucun doute, pour une excellente partie...

[Darth Nico]

SCUD WARS +DARK AGE+

#5 - White Dragon Padawan
John Williams - Star Wars OST Episode VI - The Force Theme

Sur Sagnaring, l'entraînement de Mushu avait commencé. El Daoud lui apprit d'ancestrales techniques de méditation, de respiration et de mouvements de gymnastique, pour apprendre à sentir la Force passer en lui, et à vivre en plus parfaite harmonie avec elle.
L'élève et le maître exécutaient des danses très lentes, parmi la végétation des lieux, tandis que parfois, un des clones du professeur Sting s'arrêtait pour les regarder, intrigué par leurs mouvements.
De longs mois passèrent ainsi, pendant lesquels El Daoud entraînait Mushu, et méditait près de la Source Lumineuse, pour mieux la comprendre. Il s'entretenait parfois longuement avec Sagnar Sting, et tâchait de percer avec lui les mystères de ce lieu, et l'explication de cette chose si étrange et si belle.
Mais Sting était tout de même inquiet, et il le dit à nos deux héros.
- Il y a de cela quelques temps, la Source a réagi très fortement. Des tâches sont apparues à sa surface, comme des tâches solaires, et une sorte de forte ondulation l'a parcourue, comme si elle était entrée en résonance avec un autre phénomène, situé quelque part ailleurs dans la Galaxie. Mais pas n'importe quel phénomène... Je dirais que la Source a ressenti la naissance d'une source semblable à elle, mais obscure... J'ignore où peut se trouver cette source, mais il est bien possible que sa puissance égale celle-ci, selon l'alignement opposé. J'ignore également si quelqu'un a mis la main sur le pouvoir de ce Trou Noir, mais si cela était le cas, ce serait une catastrophe pour la galaxie, une de plus...
- En me concentrant sur la Source, dit El Daoud, j'ai moi aussi ressenti comme cette peur en elle. Elle doit être liée à cette source obscure.
- J'ai d'ailleurs remarqué le développement d'un phénomène encore inconnu. Il semble que la Source ait commencé à secréter d'étranges lucioles, par milliards ; on pourrait dire aussi des papillons lumineux, qui s'échappent d'elles, et qui se sont répandus dans l'atmosphère, tout autour de la planète. Je pense que la Source se protège.
- Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
- Les astronavigateurs sont perturbés ; plusieurs Ichtyos qui ont voulu venir jusqu'ici ont dpu s'y reprendre à plusieurs fois, car ils sont ressortis en hyperespace loin d'ici, comme si la Source avait voulu les repousser.
- Etrange, dit El Daoud. Je me suis rendu plusieurs fois sur Ichtyos ces temps-ci, et je n'ai eu aucun problème de navigation.
- Ce n'est pas très scientifique, ce que je vais vous dire, maître. Mais je pense que c'est parce que la Source vous connaît, et sait que vous la défendez. Mais que se passerait-il si un serviteur du côté obscur s'approchait d'ici ?...
El Daoud resta silencieux.
Cette source n'avait décidément pas fini d'inventer des mystères pour surprendre nos héros.

Le professeur Sting profita du séjour de Mushu pour examiner plusieurs fois l'organisme de ce dernier. Le Dragon, comme on s'en souvient, était tombé dans le coma lors de son premier passage par l'Anneau d'hyperespace modifié. Après cela, pendant de longs mois, il s'était senti diminué. Un premier séjour l'avait requinqué, et ce second séjour acheva de le rétablir parfaitement.
- Je dois toutefois vous prévenir, Mushu, dit l'un des clones médecins du professeur, en blouse blanche, et stéthoscope autour de son long cou, que nous ne connaissons pas exactement l'origine de votre mal. Le fait que vous soyez longuement au contact de la Source a pu contribuer à vous rétablir, ainsi que nos traitements. Toutefois, le mal nous étant encore inconnu, il pourrait se manifester à nouveau. Nous avons des prélévements de votre sang, que nous examinerons, et nous ferons de notre mieux pour vous aider à comprendre.

C'est ainsi qu'au cours de ces longs mois paisibles, intermède entre deux trépidantes aventures, Mushu recouvra la santé et devint un véritable paladin-padawan !


#6 - The Reincarnation of Revan
Batman - Main title

A bord du Nostromo, le Croiseur du Duc Lepto, alias Darth Treides, Merwyn, alias Darth Revan, avait commencé son entraînement.
Au centre de la piste d'entraînement, Darth Konen lui aboyant dessus, Revan se tenait immobile, sabre à la main. Soudain des droids de combat entraient, l'encerclaient, et il devait se sortir de cette situation le plus vite possible, avant d'être subjugué par le nombre. Il maniait son sabre de plus en plus vite, et avec de plus en plus de force, pour frapper les droids à la tête, rapidement l'un après l'autre ; tourner, se retourner, frapper dans son dos, à l'aveugle, et décrire de larges arcs de cercle.
D'autres fois, seul face à un droid armé d'un blaster mitrailleur, il devait se mettre en position de défense, pour renvoyer la volée de tirs que le droid se mettait à cracher frénétiquement. Son sabre tourbillonnait comme une hélice, et si Konen sentait qu'il s'en tirait trop bien, il plaçait un second droid. Plus d'une fois, la cadence infernale des tirs assomma Revan, l'envoyant au tapis paralysé.
D'autres fois encore, il devait abattre le plus vite possible une série de mannequins disposés dans la pièce, et surgissant au hasard du sol.

Pendant que sur Sagnaring, El Daoud disait à Mushu d'exécuter des gestes plus lents, plus souples, pour mieux laisser couler la Force en lui, Konen exortait Revan à frapper plus vite, plus fort, pour mieux déchaîner la puissance ténébreuse de la Force.
- Soyez plus mesuré, plus doux, plus calme, disait El Daoud.
- Plus vite ! plus fort ! ne te retiens plus ! aboyait Konen.

C'est ainsi que celui qui fut Merwyn Peake largua toutes les amarres qui le rattachait à son passé de Jedi, et se voua à la cause des Sith, devenant l'un de leurs seigneurs, prêt à faire tomber sur la galaxie plaies et maux innombrables. Revêtu de son armure et de son casque, il ne rappelait plus en rien l'élève d'Eo Khelin. Il était devenu le serviteur du sombre Darth Treides, et par delà, de l'énigmatique grand maître du Sith. Le lien de vie qui l'unissait à Gaeriel s'affaiblissait peu à peu, comme une corde qui s'use, prête à rompre. Il ne savait plus du tout où elle était, dans la galaxie sans fin. Il sentait toujours sa douleur, savait qu'elle souffrait et ressentait cette souffrance -ce qui l'incitait à toujours plus canaliser sa rage dans la lame de son sabre, pour être prêt le jour où il la retrouverait.

Enfin, au bout de près de deux mois de voyage, le Nostromo arriva en vue d'une planète au ciel crépusculaire, éclairé par deux soleils orangés, souffrants. Dessus, sur une grande île que les flots impétueux de l'océan rongeait impitoyablement, était bâti une ancienne forteresse, du temps de l'ancienne civilisation Sith. C'était là que le Duc Lepto était devenu le seigneur Treides. Pendant presque huit mois, il poursuivit l'entraînement de Revan, lui apprenant comment la Force peut provoquer la souffrance, et faire plier les vivants devant lui. Les séjours au palais étaient courts. La plupart du temps, le seigneur Treides voyageait à bord du Nostromo, parcourant des systèmes inconnus, ou oubliés de toutes les cartes d'astronavigation. Son élève continuait à découvrir les Sith, se vouant corps et âme à leur cause.
Bientôt, la galaxie saurait que Darth Revan était de retour, prêt à reprendre le pouvoir dont les Jedi l'avaient privé, en l'emprisonnant dans les marais de Loondernagg.

A suivre...

[Riobe]

un havre de paix et d'harmonie dans une galaxie décidément bien sombre...

J'avais beaucoup aimé la scène d'entrainement en parallèle, avec Mushu et daoud en train de faire de long mouvement Zen e Revan en train de combattre des de robots d'entrainement

[Darth Nico]

#6 arrivé.

Tu penses faire quoi avec Mushu, Mathieu ?

Je vais laisser passer 2-3 mois entre l'ep I et II, je pense.