Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Republic Strikes Back - New Age - Episode Bonus : Le projet Preston
#11
New Age

L’holo-écran s’alluma : apparut la secrétaire du Vigos.
- J’avais dit qu’on ne me dérange sous aucun prétexte !
- Seigneur, c’est un peu particulier…
- Comment ça, particulier ?
On entendit un vrombissement brusque à côté de la malheureuse secrétaire.
- Laissez-moi passer, Loktar…
Le Vigos écarquilla les yeux.
Puis il se rassit, souriant.
- Laissez-le passer, mademoiselle. A quoi bon l’arrêter maintenant ?...
Le Vigos coupa la communication.
- Qu’est-ce que ça signifie ? lança Fel.
- Allons, vous n’avez pas reconnu notre visiteur ? Voyons, vous le connaissez mieux que moi, non ?
La grande porte ne tarda pas à s’ouvrir.
- Entrez, cria Loktar, entrez donc monsieur Dewelden !...

Le Jedi s’avança. Le Baron avala de travers :
- Nello…
- Il y avait si longtemps, Seigneur de Korbo… Encore que j’aurais préféré vous revoir en d’autres circonstances.
- Non, fit le Vigos, les circonstances sont excellentes ! Au contraire !...
- Qu’en savez-vous ?
Nello portait son sabre à la ceinture. Il restait méfiant, mais il n’était pas sur le qui-vive, alors qu’il se trouvait au cœur d’une des forteresses les mieux gardées de la Galaxie.
- Si vous nous racontiez, fit ironiquement Loktar, comment vous êtes arrivé jusqu’ici ?
- Par la seule voie qui restait encore disponible : par la valise diplomatique de Coruscant.
Le Vigos prit un air admiratif :
- Tiens !... C’est donc une rencontre officielle !
- Peut-être pas non plus, corrigea Nello. Je suis certes accrédité, mais j’ai dû quelque peu forcer les portes en bas. En fait, lorsqu’on a pénétré dans la Cité Réservée, vos bâtiments sont « troués » de partout. Le pénitencier, votre palais... On va et on vient comme dans un moulin…
Le Vigos accusa le coup.
- Vous vous surestimez peut-être, Dewelden… Les Jedi ont pourtant une réputation de modestie.
- Ce n’est pas la modestie qui me pousse ici…
- Ni la noble cause de la République, si j’ai bien compris !...
- Ça suffit, Loktar, vous savez pourquoi je suis venu vous trouver !
- Oui, mon cher. Nous en parlions justement avec le Baron Fel !
- Alors, vous avez me dire…

Nello entendit la porte s’ouvrir derrière lui. Entrait un homme qu’il connaissait bien.
- Cyrillis !
- Seulement un clone, ricana Loktar.
Cyruus avait un sabre rouge en main. Il fit un salto avant et arriva devant Nello, qui eut juste le temps de parer son coup.
- Tu es rapide, fit le Jedi, mais j’en ai vu d’autres.

Nello attaqua et les deux combattants échangèrent plusieurs passes d’armes. Le Jedi parvint à repousser d’un coup de pied le clone. Celui-ci, déséquilibré, vit le Jedi courir sur lui. Nello abattit deux coups, qui mirent le clone en difficulté, puis il lui arracha son sabre, proprement.
Le Jedi tendit ensuite la main vers le Baron et lui arracha son blaster. Il l’attrapa et visa Cyruus qu’il tenait en respect de la pointe de son sabre. Il tira plusieurs coups de paralysants sur le clone. Et il en remit quelques-uns.
- Très bien, monsieur Dewelden, ricana le maître du Soleil Noir. On reconnaît bien le Jedi à cette folie de vouloir laisser ses ennemis en vie, jusqu’au bout !... Baron, j’espère que vous êtes maintenant convaincu de notre réussite en matière de clonage !
- Oui oui…
Fel était surtout convaincu du danger représenté par Nello !

Nello qui avançait, son arme à la main.
- Bande de salopards, pourquoi avez-vous cloné Cyrillis ?

Loktar appuya sur une commande. La grande table triangulaire s’abaissa d’un coup.
- Venez à côté de moi, dit le Vigos au Baron.
- C’est terminé pour vous deux, dit le Jedi. Vous avez commis une belle imprudence en quittant Libria, Loktar.
- Admettons que je voulais vous rencontrer au plus tôt, sourit le Vigos.
Un bouclier d’énergie sphérique s’activa autour de lui et du Baron.
- Ainsi, nous pourrons discuter plus à l’aise !
- Que vous croyez !
Nello approcha lentement sa lame du bouclier. Inquiet, le Baron Fel avait reculé d’un pas. Le Jedi s’arrêta soudain. Il avait entendu un bruit dans la pièce. Il recula de quelques pas.
- Je sais pertinemment, dit Loktar, que mes meilleurs soldats ne peuvent rien contre un Jedi comme vous, Dewelden. Depuis ma rencontre avec Revan, j’ai appris à me méfier.

Nello n’écoutait qu’à moitié. Il essayait de se concentrer. En-dehors de lui et Cyrillis, il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce. Quelqu’un qui était sensible à la Force…
Le sabre en main, il regarda lentement autour de lui. Le Baron n’y comprenait rien. Il ne voyait personne.
Nello fit volte-face et eut le temps de parer un coup. On vit un choc se produire sur sa lame, mais aucun opposant. Pourtant, on avait distinctement entendu le bruit d’un autre sabre.

- Vous cherchez quelqu’un ? fit Loktar.
Nello fit quelques pas, de plus en plus inquiet. Soudain, il para trois coups d’affilées et lança une attaque, qui ne rencontra personne. On entendit un petit ricanement. Le Baron avait nettement vu une lame heurter celle du Jedi, mais il n’y avait personne.
- Un adversaire invisible, susurra Loktar.
- Et une lame invisible, dit Nello.
Il sauta sur le côté. En un éclair, une lame venait de passer près de lui. Mais sa lumière était si ténue qu’elle n’apparaissait que par instants. Et encore le ricanement, petit et cruel.
On sentait la lame voler dans les airs. Son possesseur venait de lancer son sabre. Nello se retourna et frappa la lame, qui revenait sur lui comme un boomerang ! Il avait dévié le sabre, qui disparut à nouveau, repris par son propriétaire.

Il y eut un long moment d’immobilité. On entendait que le ronronnement du bouclier de Loktar et du sabre de Nello.
Le Jedi mit lentement les deux genoux à terre et garda son sabre en main éteint. Il ferma les yeux et respira. Il sentait son adversaire tourner autour de lui et perturber sa concentration. La tension était palpable. Loktar fit signe au Baron de reculer. Le bouclier se mut en même temps qu’eux. Nello ne bougeait plus.

Il ouvrit un œil, regarda vers sa gauche. Il se leva d’un coup, rageur, alluma son sabre et frappa son ennemi. Sa lame heurta le sabre invisible. Nello lança encore plusieurs attaques. Cette fois, il le tenait. Il n’allait pas le laisser s’échapper ! Comme lorsqu’on veut écraser un insecte sous sa semelle !

Il savait que son adversaire était petit et très agile. Il frappa plusieurs fois et chaque fois frappa juste. Il discernait une créature humanoïde, qui redevenait visible tandis que Nello l’acculait dans un coin de la pièce. Soudain, elle fit un bond prodigieux par-dessus le Jedi. Celui-ci se retourna à temps, et vit retomber sur lui une sorte de petit Yoda maigrichon et hargneux. Il aperçut à peine son visage qu’un flash l’éblouit complètement.
Nello lâcha un cri de douleur. Il para maladroitement l’attaque de son ennemi, qui n’était plus invisible mais qui venait de l’aveugler.
Le Jedi se jeta en avant ; il voyait l’autre tourner autour de lui, qui ricanait de plus en plus fort. Nello fit une grande attaque, comme pour taillader à l’horizontal son ennemi. Mais ce dernier n’était pas devant. Juste sur le côté ! D’un coup, il sauta au visage de Nello, lui assénant un coup de son pied griffu. Le Jedi partit en arrière.
La créature repartait en salto-arrière après s’être propulsée sur le visage de Nello. Elle retomba sur ses pattes et, en poussant un grand cri, elle trancha le bras droit du Jedi !

Son cri se changea en ricanement, en véritable méchanceté jubilatoire ! La créature recula de quelques pas, et toisa son ennemi qui se tordait de douleur devant lui.
- Alors, monsieur Dewelden, dit Loktar, que pensez-vous de mon garde du corps ?...

Le petit Yoda méchant poussa un cri sinistre qui finit en rire frénétique.
- Laissez-moi donc vous présenter monsieur Pic !
Nello releva la tête, perclus de douleur. Il vit son bras, devant lui, qui tenait encore son sabre.
- A ne pas confondre, dit Loktar en dégustant ses paroles, avec monsieur Peake !
Et le Pic en question de partir d’un grand rire fou, insupportable pour les nerfs !

Loktar éteignit le bouclier. Le Baron se demandait si c’était bien prudent.
- Il m’a été prêté par la Ligue d’Expansion Barabel. Par les temps qui courent, un manieur de sabre est indiqué pour servir de garde du corps. Le général Konen m’affirme qu’il a fallu aller chercher loin pour le trouver.
Loktar fit remonter la table. Il tapa quelques touches sur la console. Nello se relevait lentement, tiraillé par la douleur. Il ne pouvait se détacher de la vue de son bras.
- Votre membre vous manque trop ? ricana Loktar.

Deux soldats entrèrent dans la pièce. L’un d’eux tenait à la main un lance-flammes.
- Débarrassez-nous en, dit le Vigos.
- Non, à moi, à moi ! dit Pic, toujours plus mauvais.
Il prit des mains au soldat son arme et l’alluma. Une énorme langue de feu partit, embrasant d’un coup le bras du Jedi, et le Jedi lui-même.
Fasciné et terrifié, le Baron regarda ce spectacle. Les flammes se dissipèrent.
Nello était encore là, bien vivant. Main tendue devant lui, il avait dissipé le feu autour de lui. Mais son bras tranché avait rôti ! Et le sabre était hors d’usage !

Pic jubilait de méchanceté ! Soudain, il ralluma son sabre et le pointa sur Nello.
- A genoux !
Le Jedi dut obéir.

- Quelle humiliation, monsieur Dewelden, dit Loktar. Mais ce n’est rien par rapport à ce que vous avez fait subir au Soleil Noir !
- Vous ne m’avez pas demandé mon avis avant de me cloner ! Je cherchais à me renseigner sur mes jumeaux !
- Vous avez déjà découvert des choses intéressantes, n’est-ce pas ? Le Baron et moi-même en parlions justement. Nous avons passé plusieurs heures à évoquer votre vie.
- Trop honoré, fit Nello, qui avait réussi à anesthésier son bras avec la Force.
Pic le tenait en garde.
- A propos, vous pourrez, dit Loktar, doucereux, nous confirmer la réussite de la LEB avec ce peuple lointain, n’est-ce pas ?... Ils ont bel et bien réussi à créer des Jedi Noirs de toutes pièces, je ne me trompe pas ?
- Exact, fit Nello. Et même avec votre saleté de garde du corps, vous n’aurez rien à opposer à ces clones !
Pic, vexé, voulut entailler un peu Nello.
- Non, attends, dit Loktar. Nous avons encore à parler. Plus tard, il sera à toi.
- Dès demain, si Konen en a envie, il peut se débarrasser de vous…
- Oh, ce n’est pas bien original, ce couplet, monsieur Dewelden… Je m’attendais à mieux. La vieille histoire du Sith qui trahit ses alliés…
- Si on m’avait donné un crédit, Loktar, chaque fois que j’ai rencontré une victime de trahison Sith…
- Konen a la force brute, le charisme. Moi, les moyens de financement. Nous sommes complémentaires.
« Mais venons-en au fait. Si vous avez pris le risque de venir ici, c’est parce que vos recherches sur Preston vont y ont conduit. Autrement dit, la seule personne qui peut désormais vous en apprendre plus, Nello, c’est moi…
- Oui. En plus du financement, vous avez aussi les neurones. Contrairement à Konen…
- N’insultez pas ce cher Général. Je me demande si je vais vous laisser entre les mains de mon garde du corps, ou vous livrer aux Barabels. Vous préférez finir étripé ou écartelé ?...

Le Baron Fel s’était rassis et se servit à boire. Il en renversa la moitié à côté.
- Mon invité a soif, dit Loktar. Et si vous nous rejoigniez autour de cette bouteille, Dewelden ?...
Pic fit signe au Jedi de se relever et l’accompagna au troisième côté de la table. Le Baron s’inquiétait de plus en plus.
- Vous croyez que c’est bien prudent, Loktar ?
- Allons, vous n’êtes pas heureux de vous retrouver à la même table que votre ancien soldat, Baron ?
Nello s’était assis sur une chaise à grand dossier, en haut duquel Pic vint se percher.
- Vous arrivez à point nommé pour que nous poursuivions notre conversation, Nello…
- Qu’espérez-vous comme informations ?...
- Buvez donc un verre.
Nello allait décliner, quand il sentit la lame de Pic s’allumer sous sa gorge.
- Buvez…
Le Jedi obéit et but un verre de la bouteille que Loktar lui avait fait glisser.
- Vous l’avez bien mérité, après tous vos efforts… Rassurez-vous, c’est la même bouteille où le Baron a bu depuis ce matin. Il n’y a dedans ni poison ni somnifère ; je sais bien que ce serait inefficace contre un Jedi.
- Trop perspicace monsieur le Vigos.
- Vous êtes arrivé au bout de vos peines, Nello. Vous allez savoir ce que vous vouliez… Comment vous sentez-vous ?
- Pressé. De savoir ; et pressé d’en finir.
- Il se pourrait qu’il y ait quelques malentendus à dissiper, dit Loktar. Nous allons essayer d’y voir clair. Et pour cela, nous allons raconter votre vie, Dewelden. Vous me direz si je me trompe…
Le Jedi ne dit rien. Il baissait la tête, tandis que Pic ricanait au-dessus de lui.
- Or donc, commença le Vigos, à l’âge de trois ans, vous vous êtes enfuis de Coruscant, grâce à Cyrillis Baelun. Au bout de longs mois, votre protecteur a retrouvé des Jedi, qui l’ont mis sur la piste d’un système éloigné, où, selon eux, vous seriez en sûreté.
- Oui.
- Vous êtes donc parti sur la route Perlemienne. Et vous avez passé la porte de Farfax.
- Encore exact.
- C’est peu après que vous avez été séparé de Baelun.
- Nous avons séjourné pendant plusieurs mois sur le territoire de Lepto. Peut-être pas loin d’un an, en réalité…

Nello n’avait jamais raconté sa vie. Face à son ennemi, il éprouvait le besoin de le faire. Il aurait considéré comme une faiblesse de s’épancher ainsi devant ses amis de Ruusan. Et face au Soleil Noir… il n’avait plus rien à perdre !

- Le Duc nous avait trouvé une cachette sûre, dans une cité presque abandonnée. Nous avons vécu de peu. Mais Baelun a veillé sur moi. Il a continué mon entraînement. Un jour, des émissaires du Duc sont arrivés. Ils nous ont dit que les Impériaux approchaient. Nous sommes partis en vitesse, vers l’astroport le plus proche. Je ne me souviens presque de rien. J’avais cinq à l’époque… Je ne sais pas bien ce qui se passait sur le moment. C’est Baelun qui me l’a raconté depuis.
« On nous a caché dans une des résidences secondaires de Lepto, puis on nous a emmenés à bord d’un transport, censé nous conduire plus loin vers la Bordure Extérieure. Baelun faisait confiance au Duc. Notre transport a été attaqué à sa sortie de l’hyperespace, par une bande de pirates, nombreux dans cette région. Ceux-ci exigeaient que Cyrillis et moi leur soyons livrés. Chacun à bord d’une capsule de sauvetage, sans quoi notre transport serait détruit. Baelun m’a dit de garder confiance. Les hommes de Lepto ont obéi aux pirates, avec l’accord du Jedi, soucieux de préserver des vies.
« Baelun ne quittait pas ma capsule des yeux, alors que nous étions propulsés dans l’espace, chacun dans notre habitacle, pour être récupérés par deux vaisseaux pirates. Ceux-ci nous ont pris à bord, et sont partis en hyperespace. Baelun a réussi à se libérer et, sabrelaser en main, il a pris le contrôle du vaisseau. Il l’a fait changer de route et il a contacté le Duc Lepto. Celui-ci, bien sûr, n’attendait que ça. Il a promis de faire donner la chasse, conseillant à Baelun de revenir : il n’était pas de taille, avec son seul transport, contre tous les autres.

« La flotte envoyée par le Duc fit preuve du zèle nécessaire. Les pirates furent capturés et ramenés à la porte de Farfax. De la bouche même de leur chef, Baelun entendit que tous ses vaisseaux avaient été capturés, que les pirates travaillaient pour l’Empire. Alors, où étais-je passé ? Bien sûr, j’avais été emmené dans un dernier vaisseau, qui avait pu s’échapper. Mais Baelun n’aurait jamais soupçonné que les pirates étaient envoyés par le Duc lui-même...
« Les pirates, que d’autres hommes du Duc attendaient plus loin. Ils furent abattus, et moi j’étais délivré. Les soldats me livrèrent à Baados. Ce dernier me dit qu’il était un maître Jedi, qu’il savait que j’étais un élève brillant. Il avait volé à mon secours. Il dit qu’il poursuivrait mon entraînement. Car Baelun avait été un mauvais professeur, car il n’avait pas su s’occuper de moi. Il n’avait pas su combattre les pirates. Il leur avait obéi, car il avait eu peur d’eux.

« Pendant ce temps, Cyrillis, désespéré de m’avoir laissé échapper, partait à ma recherche. J’étais emmené sur Sauron, planète qu’il ne pourrait jamais trouver. Il finit par me croire mort. Le chef pirate avait « avoué » entre temps qu’un de ses vaisseaux avait bien réussi à s’échapper. Le Duc s’était arrangé pour que Cyrillis le retrouve, près d’une zone militaire impériale. Dès ce moment, il ne put se faire d’illusions sur mon sort. Fou de douleur, il abjura la Force, et il retourna sur Alderande, où il changea de vie. Il entra dans les pompiers de la ville, espérant racheter son échec en sauvant des gens.
« Il n’était pas sur sa planète, quand elle fut détruite par l’Etoile de la Mort. En revanche, sa famille y périt. Il s’engagea alors dans la Rebellion, devint agent spécial et reprit contact peu à peu avec la Force. Pendant ces années, je suivis l’entraînement de Baados, sur Sauron, et j’entrai comme cadet dans les Sardaukars. J’étais censé être seul au courant de mon entraînement de « Jedi ». On m’avait dit qu’être soldat pour le clan Korbo m’aiderait à devenir un grand guerrier. Car ce clan, en la personne de Lepto avait fait, pour sa part, ce qu’il pouvait pour m’aider, contrairement à Cyrillis. Je montais en grade en même temps que je progressais dans la Force.
« Un jour, je fus envoyé auprès du Prince Déménor, superviser la récolte du minerai de l’Amas de Minos. Vous connaissez la suite…

- Une histoire des plus émouvantes, fit Krispen Loktar. Votre bras vous fait encore mal ?
- La Force endort la douleur…
Nello sentit Pic lui tirer sur les cheveux, par pure méchanceté.
- Laisse-le, ordonna le Vigos.
- Alors, que faisons-nous, maintenant ? dit Fel, qui évitait soigneusement de croiser le regard noir de Nello.
- Nous terminons notre discussion. Maintenant que nous sommes au complet, nous avons à parler de D-Tronic plus en détail.

Sur Libria, c’était la fin de la journée. Les buildings se vidaient de leurs milliers d’employés, qui s’engouffrèrent dans les transports. La ville fut quelques minutes en effervescence puis de nouveau, il y eut le calme. Seuls passaient les patrouilles de surveillances urbaines et les engins de nettoyage.




A suivre...Darth_maul
Reply
#12
Ah la sale bête fache
Reply
#13
New Age

Le Baron avait besoin de se donner une contenance, de montrer qu’il était au même niveau que Loktar.
- Je voudrais bien savoir, dit-il au Vigos, pourquoi vous vous êtes contenté de faire quelque clones de Nello. Au fond, je veux bien qu’ils fassent de bons soldats, mais sur les millions dont vous disposez, il doit bien y en avoir d’aussi bons. Et pour un coût bien moindre. En somme, je me demande ce vous gagniez à utiliser la technologie concédée par D-Tronic.
- C’est bien ce que j’ai commencé par me demander, lorsque j’ai découvert le dossier Preston, cher Baron. J’ai pensé à un marché de dupes. Car D-Tronic profitait de nos ressources et n’offrait en échange qu’une fausse contrepartie. A quoi bon des soldats un peu améliorés, les clones de Nello, pour un prix exorbitant ? Je crus, comme vous l’aviez dit, que D-Tronic ne nous avait dévoilé que le strict minimum concernant sa technologie. En réalité, ils nous en avaient appris plus que je ne croyais.
Le Baron ralluma un cigare.
- En fouillant dans les dossiers du projet Preston, j’ai découvert, dit Loktar, qu’une sorte de destroyer stellaire avait séjourné fréquemment en orbite de D-Tronic.

Loktar activa la plateforme holo. Une vision tournante d’un vaisseau de guerre aux formes archaïques apparut. Le Baron et Nello n’eurent pas de mal à le reconnaître.
- C’est le vaisseau-mère de Lepto, dit Fel.
- Le Belia Darzu, poursuivit Nello…
- Exact, mes chers amis, fit le Vigos. A bord de ce destroyer ancien, dont il fit son QG, le Duc avait trouvé des installations très anciennes, mélangeant une technologie datant d’un bon millénaire et divers autels et artefacts fabriqués vraisemblablement par un Sith.
- Belia Darzu elle-même, dit Nello.
- Oui. Cette femme fut Sombre Dame du Sith à son époque. Elle avait tenté de construire une armée de guerriers supérieurs, à partir de ses recherches sur un savoir ancestral des Sith, encore peu développé, mais offrant des perspectives inouïes. Un savoir appelé Mechu-Deru. Autrement dit, l’art des machines. Si mes informations sont exactes, Darzu avait mis sur pied une armée de créatures appelées Technobêtes. N’est-ce pas, Nello ?
- C’est exact. Je l’ai appris aussi, au cours de mes recherches.
- Ces Technobêtes étaient des humanoïdes taillés pour le combat, sur lesquels Darzu avait expérimenté diverses prothèses cybernétiques. Aujourd’hui, cela se fait couramment, mais à l’époque, c’était visionnaire. En revanche, Darzu possédait un secret que nous n’avons pas réussi à percer, même de nos jours. Un secret qui vaut toutes les prothèses et qui rendaient ses Technobêtes presque invincibles...
Le Baron et Nello étaient pendus à ses lèvres. Même Pic trouvait cela intrigant.
Loktar fit sortir de la table un tube transparent fermé hermétiquement. A l’intérieur, une sorte d’épaisse moisissure verdâtre.
- Des unicellulaires très particuliers, expliqua le Vigos. On les appelle des « darzulocoques ». C’est l’invention de cette chère Belia. Ce qu’ils sont vraiment, je l’ignore. Je sais seulement qu’ils se reproduisent très rapidement. Voyez plutôt.

Deux humains entrèrent dans la pièce, vêtus de masques hygiéniques et de blouses blanches.
- Messieurs, voulez-vous nous montrer les propriétés de cette "moisissure" ?
L’un des docteurs prit le tube et le posa au sol, à quelques mètres de la table. Loktar regardait, satisfait.
Le second humain, son assistant, fit descendre du plafond un grand cylindre en verre et l’arrêta juste au-dessus du tube. Son collègue pratiqua une incision avec un mini-laser dans le tube, avant que l’autre n’enferme le tube dans le cylindre. Bientôt, rendu à l’air libre, la moisissure commença à s’agiter, à frétiller, à remuer de plus en plus… Et on vit les darzulocoques se reproduire petit à petit, puis de plus en plus vite. La moisissure déborda bientôt du tube par l’ouverture, et finit par le faire éclater sous sa pression, à se répandre dans le cylindre, à une allure monstrueuse. C’était une prolifération insensée, comme celle de millions de Pics miniatures ! Elle en aurait pour peu de temps, si elle continuait ainsi, à briser le grand cylindre comme elle avait brisé le tube !
- Quelle horreur, murmura le Baron.

La moisissure avait atteint deux mètres de haut, et continuait à grandir, énorme, informe, sans limite. Loktar fit un signe aux médecins. Du plafond, un tuyau descendit dans le cylindre et s’arrêta au-dessus de la masse en effervescence. Des flammes jaillirent du tuyau, qui réduisirent aussitôt en cendres les « darzus ».
Il n’en resta qu’un gros tas noir. Puis le tuyau remonta et les cendres furent nettoyées par le vide. Enfin le cylindre remonta au plafond et les deux scientifiques se mirent en retrait.

Darth_maul

- Alors, qu’en pensez-vous, messieurs ?
Pic ricanait, content de ce beau spectacle de pourriture et de carbonisation !
- Qu’est-ce que signifie cette démonstration, Loktar ?
- Voyons, Baron, vous semblez perdu. Vous ne voyez pas que ces êtres ne font pas que se reproduire. Dans des circonstances adaptées, de simples bactéries pourraient en faire autant. Non, le meilleur, outre leur vitesse de croissance ahurissante, messieurs, c’est que lorsque ces unicellulaires arrivent à pénétrer dans un organisme et à y survivre, ils peuvent à nouveau s’y reproduire, en profitant de l’énergie de cet organisme.
- C’est du parasitisme, résuma Fel. Mais quel intérêt, à part jouer à la science de l’horreur ?
- Il ne s’agit pas de voir le sujet infecté se faire dévorer de l’intérieur par les « darzus », dit Loktar, encore qu’on pourrait s’amuser de ce spectacle … Non, docteur, expliquez-nous.
L’homme en blouse s’approcha :
- Il s’agit au contraire de provoquer une symbiose entre ces cellules et l’organisme,
- Une symbiose ?
Le Baron écarquillait les yeux.
- Oui, une relation bénéfique aux deux êtres, dit le docteur.
- Je sais ce que ce terme veut dire !.. Je dis juste que je n’y crois pas une seconde ! Je crois plutôt que si cette saloperie vous rentre un trou de nez, ou d’ailleurs, vous crevez bouffé de l’intérieur en quelques secondes !
- Dans des conditions normales, oui, continuait le scientifique, imperturbable. Mais pas si l’introduction des darzulocoques dans l’organisme–cible est faite d’une certaine façon, avec des immunosuppresseurs entre autres, et certaines protéines qui…
- D’accord, d’accord, vous n’allez pas me refaire votre cours de médecine. Mais quel intérêt à cette « symbiose » ?
- C’est simple, expliqua le médecin. Accélérer la réparation des lésions des tissus organiques.
Le Baron voulait bien se faire éleveur de banthas s’il y croyait une seule seconde !
- Vous me dites que ces saletés agiraient comme du super-bacta, en gros !
- Oui, c’est cela, dit le médecin. Un bacta qu'on peut amené à être naturellement présent dans l’organisme.
- Naturellement, naturellement, mon cul !
- Oui, naturellement… une fois l’opération réussie. Alors les unicellulaires vivent dans l’organisme en petit nombre, et s’activent lorsqu’il y a lésion. Comme s’ils faisaient partie intégrante du vivant où ils ont été greffés.

L’humain en blouse blanche était si sûr de lui que c’en était désarmant.
- Et quelles sont les prouesses de ce bacta puissance 10 ?
- Non seulement refermer les lésions en quelques secondes, ce qui est déjà inappréciable pour des soldats, par exemple, mais surtout…
- Surtout ?
- Surtout pour faire repousser les parties mutilées de l’organisme.
- Comment ça ? Pas faire repousser un bras quand même !
Fel se mit à rire en allumant un cigare. Le médecin le regardait fixement, professionnellement.
- Si, par exemple. La reproduction du membre mutilé peut s’effectuer en quelques minutes.
- Quoi ?
- Voilà le soldat de l’avenir, Baron ! s’écria Loktar. Celui dont nous avons besoin ! Celui que le général Konen mourrait d’envie de posséder !
- Des soldats qui se régénèrent tout seul !
- Bien sûr ! Et je compte sur vous, Baron, pour m’aider à réaliser ce projet !
- Moi ? mais je n’ai ni l’argent ni l’influence…
- Vous avez plus de capacités que vous ne croyez, Baron… Vos relations, avec tous ces systèmes indépendants, qui ne veulent pas sombrer dans l’anarchie… Autant de débouchés commerciaux pour nos soldats Darzu !
Fel n’en croyait pas ses oreilles.
- Attendez, avez-vous, déjà, la preuve que ça marche votre moisissure, là ?... Vous allez m’amener des rongeurs de laboratoires, c’est ça ? Et me montrer si leur petit museau ou leurs petites pattes repoussent bien…
- Nous avons mieux que des bestioles de ce genre, sourit Loktar.
- Ah bon ?
- Nous avons un invité spécial...

Nello blêmit. Même le Baron n’était pas à l’aise.
- Vous comptez lui injecter votre, enfin… cette chose ?
Pic partit d’un grand rire hilare. Il n’attendait que ça ! Nello remua, et Pic lui ralluma son sabre sous la gorge.
- Inutile de lui injecter, Baron. Il possède déjà la « moisissure » en lui…
Nello blêmit. Il aurait sauté à la gorge de Loktar s’il n’avait senti sous son menton le sabre de Pic !
- Mais comment ça !
Le Baron s’était levé.

Dehors, le soleil mordait l’horizon. L’air devenait rouge, et les grandes ombres s’étiraient dans le bureau du Grand Vigos.
- C’est de la folie ! Et d’abord, son bras aurait déjà repoussé, s’il était contaminé ! C’est bien la preuve que votre symbiose, là, c’est de la foutaise !
Le Jedi ne bougeait plus.
- Vous commencez à comprendre, dit Loktar, pourquoi nous avons cloné Nello...
- Vous avez testé vos unicellulaires sur mes doubles ! s’écria le Jedi.
- Très perspicace, cher Nello. Nous comptions faire d’eux les Technobêtes de l’avenir !

Depuis quelques minutes, Loktar se contenait de moins en moins.
- C’est monstrueux, fit le Jedi, mais vous avez échoué !
- Au moins sur vous, fit le Baron, pas rassuré.
- Détrompez-vous, Nello, dit Loktar. Combien de vos clones avez-vous rencontré ? Je vais vous aider, il y en a dix.
- Le premier que j’ai identifié est Kristall Bane, alias Preston VIII. C’est pour lui que je me suis fait passer en venant la première fois sur Libria, délivrer Merwyn.
- Exact, ensuite ?
Loktar prenait visiblement plaisir à écouter le Jedi.
- Ensuite, j’ai appris que les numéros III à VI se trouvaient en service sur Nar Shaddaa, jusqu’à ce que Gaeriel et Merwyn fichent la pagaille là-bas…
- Toujours exact, ensuite ? Il en reste !
- Les Preston IX et X opéraient sur Lannister. Je n’ai fait que les croiser, en m’infiltrant là-bas avec Gaeriel.
- Encore bon !
Peu importait les dégâts causés au Soleil Noir ! Krispen Loktar se réjouissait de la réussite de Nello.
- C’est en allant à bord d’une de vos frégates spéciales, le Prince Xizor, que j’ai croisé le I. Je me suis contenté de l’assommer, et de me faire brièvement passer pour lui.
- En sorte qu’il ne reste que le II, Nello ! Avez-vous trouvé le II ?
Loktar jubilait !

- Non… Je pense qu’il est mort.
- Ah ah, qui sait ? Et alors ? Cela ne vous chagrinerait pas qu’un de vos frères soit mort !
- Salopard, fit Nello. Il est mort sous vos yeux, je parie… Lorsque vous avez tenté de lui greffer votre saloperie de moisissure !
- Erreur, mon cher ! Erreur ! Il est encore en vie !...
- De toute façon, qu’importe !...
- Oh mais si, cela importe ! C’est Preston II qui est la clef de tout !
- Expliquez-vous, lança le Baron.
- La vérité je vais vous la dire, cria Loktar. Et pour cela, nous allons reprendre le si beau récit de l’enfance de Nello…
Le Baron alluma un cigare.
Nello prit une profonde inspiration, avant d’entendre la suite.

- L’affaire des pirates envoyés par le Duc Lepto était exact, Nello. Mais vous avez oublié un épisode crucial, survenu cinq ans après !… Je parie que vous ne vous en souvenez pas !
- Qu’est-ce que vous pouvez en savoir !
- Le Duc connaissait la vérité. Il l’a racontée à son fidèle serviteur, Darth Konen. Et c’est le général Barabel qui me l’a transmise.
- Encore une preuve de confiance, hein, fit le Baron.
- Tout juste. Voilà ce qui s’est passé. Alors que vous aviez dix ans, vous avez été emmené sur D-Tronic. Là-bas, vous étiez attendu par le Duc en personne, ainsi que son rival, le propre maître de votre maître Baados…
- Orcus ?
- Lui-même.
- Faux. Je n’ai jamais rencontré Orcus à cet âge ! Je m’en souviendrais !
- Faux, tout faux ! Vous avez été emmené à bord du Belia Darzu. Voyez plutôt le document aimablement transmis par Konen ! Pris dans les archives du vaisseau-mère de Lepto !

Darth_maul

Loktar alluma la console. Un film holo se mit en route. Le son était granuleux et craquait. L’image était de mauvaise qualité : bleu, vert, gris et jaune ; mais on reconnaissait un sinistre laboratoire et des insignes de l’ordre Sith, ainsi que des officiers portant des uniformes de Sauron.
- Courage, mon garçon, disait le Duc Lepto. Baados t’a amené ici pour te rendre encore plus fort.
On distinguait Orcus, dans ses grandes robes Sith, avec ses mains mécaniques et ses holocrons gravitant autour de lui
- Allons, disait le Sorcier. Injectez-lui la « moisissure ».
Le jeune Nello, effrayé, s’asseyait, torse nu, sur un siège de médecin. Un droïd s’approchait. On distinguait, dans le fond, Baados, flottant dans les airs.
- Qu’est-ce qui va m’arriver ! demandait Nello.
- Rien, mon garçon, disait le Duc. On va juste te faire une piqûre. Et tu deviendras un grand, un très grand Jedi…
Le droïd nettoyait le bras du garçon et approchait une seringue pleine des unicellulaires verdâtre. Le Baron grimaçait devant ce spectacle. Le droïd piquait. Nello, l’adulte, sentait la sueur perlait à son front. Pas de doute : c’était bien lui ! Tout était vrai !
Le droïd pratiquait l’injection.
- Maintenant, énonçait le droïd, – il faut – attendre la – réaction de – l’organisme.
Le jeune Nello se relevait et on lui disait de faire quelques pas.
- Comment te sens-tu, mon garçon ? disait le Duc.
- Bien, je crois…
- C’est après que cela devient intéressant, dit Loktar. Regardez !

Il accéléra. On voyait Nello marchait de long en large. Orcus restait immobile, Baados flottait dans les airs. Le Duc regardait attentivement.
- Stop ! c’est bientôt !
On voyait Nello grimacer, tousser, respirer fort. Puis tousser de plus en plus fort.
- Que se passe t-il ? demandait le Duc.
- La réaction – se produit.
Soudain, le garçon crachait une épaisse mousse verte, puis plusieurs crachats. Il était pris de tremblement.
On vit alors de la moisissure commençait à lui sortir des oreilles, puis des yeux, et des pores de la peau.
Le Duc reculait, dégoûté. Le Baron Fel aussi. Orcus ne bougeait pas. En quelques secondes, toute la moisissure s’échappait. On entendit le garçon pousser un cri pathétique. Le droïd abaissait brusquement une vitre en verre, sur laquelle le jeune Nello vint taper, alors que les « darzus » le dévoraient. Le droïd, impassible déclenchait la carbonisation complète de ce qui se trouvait derrière la vitre.
Horrifié, Nello vit le garçon réduit en cendres, dans un dernier hurlement. Il ne se contenait plus.
- Non !...
Pic descendit devant lui, sur la table, et lui braqua son sabre juste sous l’œil.
- Tiens-toi, tranquille !
- C’est un échec, disait Orcus.
- C’est tout ce que vous trouvez à dire, répliquait le Duc.
- Vos nerfs sont trop fragiles, Treides. Trop fragiles pour être ceux d’un Sith…
Le Duc sortait de la pièce.
Le Baron était écœuré. Loktar jaugeait de son effet.
- Qui était-ce ? fit Nello. Un de mes clones, c’est ça ?...
- Erreur, monsieur le Jedi ! Erreur ! Vous manquez décidément de perspicacité !... Ou vous ne voulez pas comprendre ! Mais vous allez, comprendre ! Regardez plutôt cela !...

Loktar revint au début du film et alla encore en arrière. On voyait l’inspection du jeune Nello par le médecin, avant qu’il ne soit emmené dans la salle de « test ». Le droïd lui coupait une mèche de cheveux.
Puis Loktar alla en avant, après la mort du garçon. Le médecin droïd passait la mèche, confinée dans un bloc stérile, à un humain.
- Vous le reconnaissez ?
- Oui, fit Nello. C’était Darth Aramon, le navigateur du Duc. C’est moi qui l’ai tué, avant la bataille de Coruscant…
C’était en effet sous ce déguisement que Nello avait pu approcher Merwyn, alias Darth Revan, pour une confrontation en règle.

Darth_maul

- Alors voyez maintenant ces images d’archives de notre planète !
On voyait Aramon arriver sur Libria, à bord de son vaisseau aux couleurs du clan Korbo. Il était conduit dans les laboratoires D-Tronic. Là, dans une grande salle, il confiait la mèche à un Kaminoan.
- Mais c’est le professeur Sting ! s’exclama Nello.
- Un de ses clones, disons, précisa Loktar. Sagnar Sting est l’un des rares de son espèce à n’avoir pas rallié un groupe, Impérial ou autre, préférant poursuivre ses recherches en solitaire. Je dirais même que c’est Sting qui est un clone qui a mal tourné…
Loktar ricana, content de son effet d’annonce.

Le Kaminoan passait la mèche du garçon dans une lame, après quoi elle était balayée aux lasers, et de grosses machines se mettaient en marche. Des cuves se remplissaient de liquides. On voyait un plan plus général du laboratoire D-Tronic : il y avait plusieurs cuves, numérotées de I à X.

Nello blêmit. Les images passèrent en accéléré. Une journée défila, puis deux, puis une semaine. Loktar passait à grande vitesse. Au bout de quelques semaines, on discernait nettement des fœtus dans les cuves. Et le film défilait. On vit grandir les fœtus, sur deux mois.
Des Kaminoans s’affairaient autour des cuves.
- Ne sont-ils pas bien chouchoutés ! lança le Vigos. Et déjà, à l’époque, on maîtrisait la croissance accélérée !
Au bout du temps de gestation artificielle, c’était des enfants qui flottaient dans les cuves. Des droïds nourrices s’occupaient de les sortir du liquide, de les emmailloter, avant de les placer en couveuses.
Gros plans sur les enfants, que les médecins, à l’aide de micro-lasers, marquaient de leur numéro de cuve, de I à X.

- Vous avez compris, Nello ! Vous avez compris ! Le garçon ne pouvait recevoir la moisissure ! Son organisme n'était pas prêt ! Il fallait un clone !
Nello était pris de vertige.
Neuf enfants étaient emmenés vers la clinique. Seul restait le II.
Le clone de Sting s’approchait de lui avec une seringue pleine de darzulocoques. Il lui injectait. Les invités de Loktar fermèrent les yeux. Mais cette fois, rien ne se passa. L’enfant se mettait juste à pleurer. Il était ensuite emmené vers la clinique.

- Oui, triomphait Loktar, il fallait des clones ! On en a conçu 10 ! Un seul était apte à se faire injecter les « darzus » ! Vous êtes celui-là, Nello ! Vous êtes le Preston II !

Et Pic repartait d’un rire tonitruant ! Il n’avait jamais rien vu de si drôle !


A suivre...Darth_maul
Reply
#14
Oulala, j'en reste sans voix eek2
Reply
#15
Pas mieux:shock:
Reply
#16
New Age


- Un instant, dit le Baron, qui tentait de garder son calme, qu’est-ce qui nous prouve que le II a survécu à l’injection… Et que c’est bien, par conséquent, enfin… que c’est Nello ?…
- Vous avez vu comme moi les enfants être marqués au laser, au niveau de la clavicule gauche !
- Oui, mais…
- Ridicule, dit Nello. Je n’ai pas de marque à cet endroit ! Je m’en serais aperçu !
- Encore une erreur ! Docteur !
Le médecin s’approcha, une petite lampe à la main. Le Baron s’approcha, pas trop près quand même. Pic s’écarta un peu pour laisser faire le médecin.
- Veuillez ouvrir votre chemise, dit-il.
- Et pas de gestes brusques, grinça Pic.
Avec son bras, Nello dénuda son torse. D’une main, le docteur tenait un miroir devant Nello. De l’autre, il approcha sa petite lampe, sur la clavicule gauche. C’était une lumière infrarouge. Elle laissa voir, nettement, juste sous la peau, une petite inscription : II.
- Non !...

Nello hurla de désespoir.
Le Baron préféra s’éloigner. Pic bondit et fit plusieurs sauts et ricana tant qu’il put au visage du Jedi.
Celui-ci serrait la mâchoire et maudissait le monde entier. Tous ses muscles étaient tendus et il ne retenait pas ses larmes.
- Le Nello d’origine est mort, mon cher ! Vous n’aviez pas à chercher bien loin pour trouver le Preston II ! Puisque c’est vous !
Le Baron Fel se dit qu’il ne regarderait plus jamais son ancien soldat de la même façon…

Nello se sentait vidé.
Il n’était rien ! Rien ! Qu’un amas de cellules stupides ! Un projet du Soleil Noir qui avait bien tourné !
- Ensuite, expliqua Krispen Loktar, j’imagine qu’il n’a pas été difficile de vous conditionner pour vous faire retrouver les souvenirs « authentiques » du vrai Nello. D’ailleurs, avant l’âge de dix ans, la mémoire est si confuse ! Et Baados a repris votre entraînement, parce que vous, le II, étiez sensible à la Force et vous étiez le seul, peut-être même plus que l’original ! Je parie que c’est grâce à cela que vous avez pu accepter l’injection.
- Ils m’ont injecté des souvenirs de Jedi, balbutiait Nello, et je suis devenu Jedi… La copie conforme d’un gamin sacrifié…
- Un instant, intervint l’ancien Korbo. Si la moisissure a « pris », pourquoi son bras amputé n’a t-il pas repoussé ? Ou alors, son organisme a-t-il simplement réussi à éliminer le parasite ?...
- Non, expliqua le docteur. Mais voilà déjà plusieurs années que le sujet n’a pas reçu d’injection, comme il aurait fallu. Or, l’organisme n’a pas éliminé entièrement la « moisissure », mais il lui en reste très peu. Par contre, une nouvelle injection les réactiverait… Pour l’instant, en effet, les darzulocoques tendent à se dégrader au bout d’un moment, si…
- Si vous nous montriez, docteur ? Je suis certain que le Baron est impatient de voir ce produit à l’œuvre. Et vous mon cher, dit Loktar en se tournant vers le Jedi, non seulement vous pourriez récupérer votre bras, mais en plus, vous auriez la preuve que vous êtes bien un clone… Qu’en pensez-vous, mon cher Preston II ?

C’était le mot de trop. Le Jedi croisa le regard du Grand Vigos. Puis il tomba inanimé.
- Oh, le malheureux, il se sent mal…
Le Baron pouvait le comprendre…
- Pic, réveille-le !
Le docteur préparait sa seringue.
Pic envoya une baffe griffue à Nello, qui fit comme s’il ne se réveillait pas. Le docteur s’approcha :
- Je vais lui faire l’injection, et ensuite, on le réveillera avec une décharge d’adrénaline.

Pic s’écarta pour laisser opérer l’homme de science, que son assistant suivait.
Des mains de ce dernier Nello attrapa l’appareil pour l’adrénaline et en infligea une décharge ! dans le déjà intenable Pic ! Pour le coup, le vilain gnome fit un bond de deux mètres de haut, électrisé des pieds à la tête ! Le docteur reçut le poing de Nello dans la figure et le Jedi bondit sur la table. D’un coup de pied, il écarta l’assistant et sauta en arrière. En vol, il prit par télékinésie le sabre de Cyruus, toujours allongé dans son coin. Pic, qui tremblait frénétiquement, ne parvenait pas à reprendre ses esprits.
Nello alluma le sabre au moment où Loktar lui tirait dessus. Il dévia le tir sans problème. Des soldats entrèrent à ce moment. D’un coup de sabre, Nello blessa le premier et désarma les autres rapidement. Le médecin gémissait et se tenait le menton. L’assistant se cachait sous la table. Nello mit le sabre à sa ceinture et fit voler à lui la seringue de « darzus ».
Il fixa Loktar droit dans les yeux.
- On va voir si vos recherches ont servi à quelque chose, Vigos !

A l’aide de la Force, Nello disposa l’aiguille au-dessus de son bras. Il serra les dents. Il arrêta la circulation sanguine dans son bras, comme s’il se faisait un garrot.
L’aiguille s’enfonça dans sa veine. Tout le monde regardait, même Pic.
Nello s’injecta tout le liquide.
Le Baron avait la main sur la bouche. Si la moisissure se mettait à jaillir de partout !...
La seringue tomba à terre.

- Ça peut mettre du temps à agir, signala timidement l’assistant.
Nello s’essuya la bouche et reprit son sabre.
- Oui, on a un peu de temps…
« Alors, toi l’avorton, lança t-il à Pic, viens que je te fasse ta fête !
Le Vigos voulut l’en empêcher : mais Pic avait bondit, furieux, encore sous le coup de l’adrénaline ! Et il ne lui en fallait pas tant pour bondir en l’air et crier au sang !

Visible, Pic était un adversaire bien moins redoutable. Nello reçut les attaques de l’enragé petit ami vert. Il bondissait tant qu’il pouvait, de façon désordonnée. Il tournait autour du Jedi, qui sentait venir ses attaques. Les sabres se croisèrent rapidement. Les deux duellistes saccagèrent une partie de la pièce. Loktar et Fel avaient reculé au fond de la pièce. Nello attaquait avec vaillance, tandis que le produit faisait son chemin dans son organisme. Il ne sentait rien, mais la fatigue pesait lourd sur ses épaules. Pic le harassait de coups rapides, peu précis mais incessants.
Nello allait placer une attaque quand il fut secoué d’un hoquet. Pic attaqua et lui lacéra l’autre bras. Nello lâcha son sabre en hurlant et tomba un genou à terre. Il poussa un hurlement de rage et projeta à l’autre bout de la pièce son adversaire, comme un fétu de paille. Pic se reçut souplement, ricana devant la faiblesse de Nello. Il le regarda et avança vers lui en se rendant peu à peu invisible.

Nello entendit le même ricanement. Il sentait maintenant l’horrible chose se répandre en lui. Il avait des tics nerveux de partout. Il sentait que ça remuait en lui, des courants souterrains qui le parcouraient comme des vagues. Il sentit alors une brûlure au bras : l’entaille chauffait. Pic approchait. Dans quelques secondes, ce serait fini. Il finirait comme le garçon, comme l’original !

Puis, la sensation de brûlure se dissipa d’un coup. Et sa blessure s’était refermée ! Il ne sentait plus rien ! Aucune trace sur son bras !
Il retint sa respiration. Il sentait un afflux de vie en lui. La moisissure le dévorait peu à peu. Il devenait une technobête… Non seulement un clone, mais une créature comme en rêvait Belia Darzu ! Ni un homme, ni un humanoïde ou du plancton ! Un monstre sans nom, un virus, un grouillement !

Il gardait une forme humaine mais de son œil s’échappa une seule, unique, et lourde larme verte. Elle laissa une trace colorée le long de son visage, et sur sa poitrine.
- Ça, ça marche… fit l’assistant, admiratif et effrayé.

Preston II sentait Pic près de lui, sabre brandi, prêt à l’achever. C’était presque comme s’il lui lançait le défi de le trouver. Le Jedi regarda son bras coupé : la blessure, cautérisée par le coup de sabre, se mettait à saigner. Et il voyait des filaments de chair s’agiter, comme des tentacules minuscules ! Ses muscles se tendirent atrocement, lui lançant des douleurs jusque dans la nuque. Il voyait sa chair grandir !
Oui, peu à peu, elle repoussait !

Pic allait frapper quand le Jedi fut pris d’une nausée affreuse. Littéralement soulevé par le hoquet, il cracha tout : une pleine grosse gorgée de liquide visqueux, vert, pleine de moisissure !
Le liquide resta suspendu en l’air et s’écoula, dessinant la forme de Pic !
Il avait tout pris sur lui !
On l’entendit hurler, et on vit sa silhouette partir en courant dans la pièce !
Le Jedi se releva…
Il se sentait mieux ! Il avait rejeté le trop-plein. Il s’était quand même injecté la seringue entière !
Il prit le blaster paralysant. Pic, redevenu bien visible, s’était débarbouillé en vitesse. Le visage dégagé, il put voir le Jedi le viser. L’instant d’après, il partait en arrière, touché par le paralysant. Il eut droit à la triple dose, comme Cyruus.

Le bras de Nello repoussait lentement. Loktar avait réactivé la protection laser.

ayame

Nello alluma son sabre et en lança un grand coup sur le bouclier. Sa lame ne pénétra pas le laser, mais s’y dispersa, et Nello fut rejeté en arrière par une forte décharge. Il tomba à terre, sonné.
Loktar et Fel ne pouvaient rien faire !
- Vos hommes ne viendront pas vous défendre, dit le Jedi.

Celui-ci planta d’une main son sabre dans le bouclier laser. La lame ne le transperçait toujours pas et son laser s’étendait en un disque crépitant à mesure que Nello l’enfonçait. Et le disque propageait sa décharge à toute la demi sphère. Le Jedi concentrait toute sa Force dans son arme pour saturer le bouclier. Les traits crispés par l’effort, il avait les cheveux qui se hérissaient.
Loktar et Fel s’étaient placés au centre de leur protection, pour éviter de recevoir une décharge.
- Je savais bien que c’était un clone ! fit Loktar, reprit d’une bouffée de folie ! Le produit fait son œuvre !
Oui, le bras sectionné du Jedi repoussait à vue d’œil ! Il l’avait déjà récupéré jusqu’au coude, et la croissance se poursuivait !
- Attention, cria Loktar.
Les deux hommes se protégèrent le visage et la tête de leurs bras. Le bouclier devint éblouissant, satura, crépita de toute sa surface et s’éteignit d’un coup. La lame de Nello resta quelques instants plus lumineuse qu’à l’accoutumée, alors que des particules laser s’en échappait et que son vrombissement caractéristique était plus lourd.

Le Jedi recula, tremblant. Il se tenait l’épaule, douloureuse, et tendait son bras devant lui. Il voyait son poignet s’achever, sa paume se reconstituer, ses phalanges repousser…
- Je ne t’ai pas menti, Nello, dit le Grand Vigos. Tu es Preston II, sans aucun doute, autrement dit la dernière Technobête de Belia Darzu !
- Taisez-vous ! cria le Baron, il va nous tuer !

Nello remua ses doigts reconstitués et fit quelques mouvements du bras. Il remit son sabre à la ceinture.
- Non, je ne vais pas vous tuer, Baron. Ni même vous, Loktar… Vous pouvez bien penser que je suis une créature de D-Tronic, un clone… Mais j’étais programmé pour devenir un Sith. Mais je suis devenu Jedi, et ça, c’est moi qui l’ai voulu !
- Imbécile ! Ce sont les souvenirs qu’on t’a inculqués ! Tu ne peux pas échapper à ce que tu es ! Un tueur ! Un soldat génétiquement amélioré !
- Hé bien, je ne sais pas si c’est mon génome ou le code Jedi qui me le prescrit, mais je vais vous livrer à la Nouvelle République !
- Tu ne comprends rien !

Loktar ne se contenait plus. Nello le regarda, haineux.
Puis il sourit légèrement.
Et il lui écrasa son poing reconstitué sur le nez !
Le Vigos tomba, le visage dans les mains.
- Avec les compliments de votre moisissure !

- Pitié, murmura le Baron.
- Je vous en prie, soupira Nello, qui, longtemps, avait admiré cet homme. Tâchez au moins de perdre dignement… Il est temps d’ouvrir le procès du clan Korbo.
- Le procès n’aura pas lieu.

Nello était dos à la porte d’entrée de la salle.

Il se retourna lentement.
Loktar se relevait. Les deux médecins étaient dans un coin, dos au mur, et ne remuaient plus un cil.
Deux créatures venaient de passer la porte monumentale. Nello prit son sabre en main.
A gauche, un humanoïde, haut de deux mètres. Une queue hérissée qui battait le sol. Des écailles sombres, un long museau de reptile, une gueule pleine de crocs et des ailes noires de jais, luisantes. Des yeux rouges.
A côté de lui, un humanoïde de taille moyenne, robuste, à la peau rouge, avec des cheveux et deux moustaches rouges, qui étaient en fait des tentacules. Mais ce n'était pas un Barabel !
- Qui êtes-vous ? fit Nello.
Il sentait le côté obscur diablement présent chez ces deux personnages. Ils portaient chacun un sabre à la ceinture.
- Mon nom est Sirius. Sirius Ranfeust. Bras gauche du général Konen…
- Sirius…
Le nom entendu sur Khomm. Le responsable de l’abominable projet de Khommites éveillés au côté obscur.
- Et voici, dit Sirius en présentant le Dragon, Liaashan Antékriphe. Un ami. Nous venons vous chercher, monsieur Dewelden.
Un troisième personnage entra : il était vêtu du long manteau noir des soldats du Soleil Noir. Il avait la peau noire, les cheveux en brosse, deux épaisses pastilles blanches à la place des yeux et une large balafre à son menton qui laissait apparaître un circuit électronique.
- Pressons, monsieur Dewelden, dit-il. Ou quelque soit votre nom. Nous sommes attendus.
- Que voulez-vous de moi ?
- Il sera temps d’en parler plus tard. Vous n’avez aucun moyen de fuir cette planète. Même vos pouvoirs de Jedi ne forceront pas toutes les barrières de Libria. Maintenant, nous sommes votre seule porte de sortie.
- Que voulez-vous ?
- Retrouver le Gardien de l’Eternité.
- Je ne connais personne de ce nom. Et ce n’est pas moi !
- Non, mais vous nous conduirez à lui.
Les trois personnages fixaient Nello posément.
Nello, qui regardait par la fenêtre l’immense Cité de Libria. Ses miradors, ses patrouilles au sol et dans les airs.
Ses sondes de surveillances omniprésentes.

- Je vous suis.
- Bien, fit Sirius. Kuti-La, prévenez le capitaine Jeeherio de se tenir prêt au décollage.
Nello et ses trois « sauveurs » passèrent la grande porte. Le Jedi jeta un dernier regard à Loktar et au Baron, piteux, vaincus.

Peu après, Nello pénétrait dans un transport blindé aux couleurs du Soleil Noir. Le Noir alla dans le cockpit et ordonna au pilote de contacter les tours de contrôle.
- Prévenez-les que le commandeur Kuti-La demande une autorisation complète, pour départ immédiat du système.

Le vaisseau décolla et passa sans encombre les systèmes de sécurité.

Nello avait été amené par le Dragon dans sa cabine, d’où il avait consigne de ne pas sortir. Par le hublot, le Jedi vit l’atmosphère disparaître et le ciel devenir entièrement noir. Il aperçut un morceau de Libria, qui disparaissait à grande vitesse.

Le Jedi avait juste eu le temps de demander :
- Où allons-nous ?
Le Dragon avait juste grogné :
- Sur D-Tronic.

Après quelques minutes de navigation, Nello vit les étoiles se transformer en comètes de plus en plus longues, et disparaître à leur tour. Il s’allongea sur la couche inconfortable, les bras croisés derrière la tête, et ressentit à ce moment l’immense solitude de l’espace.



FIN<!--/sizec-->




- Qui sont ces trois sombres personnages ?

- Que va découvrir Nello sur D-Tronic ?

- Qui est le Gardien de l’Eternité ?
<!--/sizec-->



Les réponses vous seront données dans la dernière partie de cette campagne, intitulée :


NEW AGE<!--/sizec-->
GUARDIAN OF ETERNITY
<!--/sizec-->



Reply
#17
Tiens, il n'y avait pas assez de Konen, Bartok, Sirius et l'impérial au nom bizarre, on a maintenant un dragon noir et un SN hostile^^

Va falloir buter 3 gros méchants par partie, va y avoir du sport!
Reply
#18
Là il va falloir qu'ils ne jouent pas tous dans la même équipe sinon on en viendra jamais à boutMarteau
Reply
#19
lol
Reply
#20
Tiens je me suis enfin rappelé où nous avions déjà croisé ce capitaine Jeeherio, on va le faire rotir comme un sanglier luibiggrin
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)