09-03-2008, 05:16 PM
(This post was last modified: 14-03-2008, 07:54 PM by Darth Nico.)
New Age
L’holo-écran s’alluma : apparut la secrétaire du Vigos.
- J’avais dit qu’on ne me dérange sous aucun prétexte !
- Seigneur, c’est un peu particulier…
- Comment ça, particulier ?
On entendit un vrombissement brusque à côté de la malheureuse secrétaire.
- Laissez-moi passer, Loktar…
Le Vigos écarquilla les yeux.
Puis il se rassit, souriant.
- Laissez-le passer, mademoiselle. A quoi bon l’arrêter maintenant ?...
Le Vigos coupa la communication.
- Qu’est-ce que ça signifie ? lança Fel.
- Allons, vous n’avez pas reconnu notre visiteur ? Voyons, vous le connaissez mieux que moi, non ?
La grande porte ne tarda pas à s’ouvrir.
- Entrez, cria Loktar, entrez donc monsieur Dewelden !...
Le Jedi s’avança. Le Baron avala de travers :
- Nello…
- Il y avait si longtemps, Seigneur de Korbo… Encore que j’aurais préféré vous revoir en d’autres circonstances.
- Non, fit le Vigos, les circonstances sont excellentes ! Au contraire !...
- Qu’en savez-vous ?
Nello portait son sabre à la ceinture. Il restait méfiant, mais il n’était pas sur le qui-vive, alors qu’il se trouvait au cœur d’une des forteresses les mieux gardées de la Galaxie.
- Si vous nous racontiez, fit ironiquement Loktar, comment vous êtes arrivé jusqu’ici ?
- Par la seule voie qui restait encore disponible : par la valise diplomatique de Coruscant.
Le Vigos prit un air admiratif :
- Tiens !... C’est donc une rencontre officielle !
- Peut-être pas non plus, corrigea Nello. Je suis certes accrédité, mais j’ai dû quelque peu forcer les portes en bas. En fait, lorsqu’on a pénétré dans la Cité Réservée, vos bâtiments sont « troués » de partout. Le pénitencier, votre palais... On va et on vient comme dans un moulin…
Le Vigos accusa le coup.
- Vous vous surestimez peut-être, Dewelden… Les Jedi ont pourtant une réputation de modestie.
- Ce n’est pas la modestie qui me pousse ici…
- Ni la noble cause de la République, si j’ai bien compris !...
- Ça suffit, Loktar, vous savez pourquoi je suis venu vous trouver !
- Oui, mon cher. Nous en parlions justement avec le Baron Fel !
- Alors, vous avez me dire…
Nello entendit la porte s’ouvrir derrière lui. Entrait un homme qu’il connaissait bien.
- Cyrillis !
- Seulement un clone, ricana Loktar.
Cyruus avait un sabre rouge en main. Il fit un salto avant et arriva devant Nello, qui eut juste le temps de parer son coup.
- Tu es rapide, fit le Jedi, mais j’en ai vu d’autres.
Nello attaqua et les deux combattants échangèrent plusieurs passes d’armes. Le Jedi parvint à repousser d’un coup de pied le clone. Celui-ci, déséquilibré, vit le Jedi courir sur lui. Nello abattit deux coups, qui mirent le clone en difficulté, puis il lui arracha son sabre, proprement.
Le Jedi tendit ensuite la main vers le Baron et lui arracha son blaster. Il l’attrapa et visa Cyruus qu’il tenait en respect de la pointe de son sabre. Il tira plusieurs coups de paralysants sur le clone. Et il en remit quelques-uns.
- Très bien, monsieur Dewelden, ricana le maître du Soleil Noir. On reconnaît bien le Jedi à cette folie de vouloir laisser ses ennemis en vie, jusqu’au bout !... Baron, j’espère que vous êtes maintenant convaincu de notre réussite en matière de clonage !
- Oui oui…
Fel était surtout convaincu du danger représenté par Nello !
Nello qui avançait, son arme à la main.
- Bande de salopards, pourquoi avez-vous cloné Cyrillis ?
Loktar appuya sur une commande. La grande table triangulaire s’abaissa d’un coup.
- Venez à côté de moi, dit le Vigos au Baron.
- C’est terminé pour vous deux, dit le Jedi. Vous avez commis une belle imprudence en quittant Libria, Loktar.
- Admettons que je voulais vous rencontrer au plus tôt, sourit le Vigos.
Un bouclier d’énergie sphérique s’activa autour de lui et du Baron.
- Ainsi, nous pourrons discuter plus à l’aise !
- Que vous croyez !
Nello approcha lentement sa lame du bouclier. Inquiet, le Baron Fel avait reculé d’un pas. Le Jedi s’arrêta soudain. Il avait entendu un bruit dans la pièce. Il recula de quelques pas.
- Je sais pertinemment, dit Loktar, que mes meilleurs soldats ne peuvent rien contre un Jedi comme vous, Dewelden. Depuis ma rencontre avec Revan, j’ai appris à me méfier.
Nello n’écoutait qu’à moitié. Il essayait de se concentrer. En-dehors de lui et Cyrillis, il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce. Quelqu’un qui était sensible à la Force…
Le sabre en main, il regarda lentement autour de lui. Le Baron n’y comprenait rien. Il ne voyait personne.
Nello fit volte-face et eut le temps de parer un coup. On vit un choc se produire sur sa lame, mais aucun opposant. Pourtant, on avait distinctement entendu le bruit d’un autre sabre.
- Vous cherchez quelqu’un ? fit Loktar.
Nello fit quelques pas, de plus en plus inquiet. Soudain, il para trois coups d’affilées et lança une attaque, qui ne rencontra personne. On entendit un petit ricanement. Le Baron avait nettement vu une lame heurter celle du Jedi, mais il n’y avait personne.
- Un adversaire invisible, susurra Loktar.
- Et une lame invisible, dit Nello.
Il sauta sur le côté. En un éclair, une lame venait de passer près de lui. Mais sa lumière était si ténue qu’elle n’apparaissait que par instants. Et encore le ricanement, petit et cruel.
On sentait la lame voler dans les airs. Son possesseur venait de lancer son sabre. Nello se retourna et frappa la lame, qui revenait sur lui comme un boomerang ! Il avait dévié le sabre, qui disparut à nouveau, repris par son propriétaire.
Il y eut un long moment d’immobilité. On entendait que le ronronnement du bouclier de Loktar et du sabre de Nello.
Le Jedi mit lentement les deux genoux à terre et garda son sabre en main éteint. Il ferma les yeux et respira. Il sentait son adversaire tourner autour de lui et perturber sa concentration. La tension était palpable. Loktar fit signe au Baron de reculer. Le bouclier se mut en même temps qu’eux. Nello ne bougeait plus.
Il ouvrit un œil, regarda vers sa gauche. Il se leva d’un coup, rageur, alluma son sabre et frappa son ennemi. Sa lame heurta le sabre invisible. Nello lança encore plusieurs attaques. Cette fois, il le tenait. Il n’allait pas le laisser s’échapper ! Comme lorsqu’on veut écraser un insecte sous sa semelle !
Il savait que son adversaire était petit et très agile. Il frappa plusieurs fois et chaque fois frappa juste. Il discernait une créature humanoïde, qui redevenait visible tandis que Nello l’acculait dans un coin de la pièce. Soudain, elle fit un bond prodigieux par-dessus le Jedi. Celui-ci se retourna à temps, et vit retomber sur lui une sorte de petit Yoda maigrichon et hargneux. Il aperçut à peine son visage qu’un flash l’éblouit complètement.
Nello lâcha un cri de douleur. Il para maladroitement l’attaque de son ennemi, qui n’était plus invisible mais qui venait de l’aveugler.
Le Jedi se jeta en avant ; il voyait l’autre tourner autour de lui, qui ricanait de plus en plus fort. Nello fit une grande attaque, comme pour taillader à l’horizontal son ennemi. Mais ce dernier n’était pas devant. Juste sur le côté ! D’un coup, il sauta au visage de Nello, lui assénant un coup de son pied griffu. Le Jedi partit en arrière.
La créature repartait en salto-arrière après s’être propulsée sur le visage de Nello. Elle retomba sur ses pattes et, en poussant un grand cri, elle trancha le bras droit du Jedi !
Son cri se changea en ricanement, en véritable méchanceté jubilatoire ! La créature recula de quelques pas, et toisa son ennemi qui se tordait de douleur devant lui.
- Alors, monsieur Dewelden, dit Loktar, que pensez-vous de mon garde du corps ?...
Le petit Yoda méchant poussa un cri sinistre qui finit en rire frénétique.
- Laissez-moi donc vous présenter monsieur Pic !
Nello releva la tête, perclus de douleur. Il vit son bras, devant lui, qui tenait encore son sabre.
- A ne pas confondre, dit Loktar en dégustant ses paroles, avec monsieur Peake !
Et le Pic en question de partir d’un grand rire fou, insupportable pour les nerfs !
Loktar éteignit le bouclier. Le Baron se demandait si c’était bien prudent.
- Il m’a été prêté par la Ligue d’Expansion Barabel. Par les temps qui courent, un manieur de sabre est indiqué pour servir de garde du corps. Le général Konen m’affirme qu’il a fallu aller chercher loin pour le trouver.
Loktar fit remonter la table. Il tapa quelques touches sur la console. Nello se relevait lentement, tiraillé par la douleur. Il ne pouvait se détacher de la vue de son bras.
- Votre membre vous manque trop ? ricana Loktar.
Deux soldats entrèrent dans la pièce. L’un d’eux tenait à la main un lance-flammes.
- Débarrassez-nous en, dit le Vigos.
- Non, à moi, à moi ! dit Pic, toujours plus mauvais.
Il prit des mains au soldat son arme et l’alluma. Une énorme langue de feu partit, embrasant d’un coup le bras du Jedi, et le Jedi lui-même.
Fasciné et terrifié, le Baron regarda ce spectacle. Les flammes se dissipèrent.
Nello était encore là, bien vivant. Main tendue devant lui, il avait dissipé le feu autour de lui. Mais son bras tranché avait rôti ! Et le sabre était hors d’usage !
Pic jubilait de méchanceté ! Soudain, il ralluma son sabre et le pointa sur Nello.
- A genoux !
Le Jedi dut obéir.
- Quelle humiliation, monsieur Dewelden, dit Loktar. Mais ce n’est rien par rapport à ce que vous avez fait subir au Soleil Noir !
- Vous ne m’avez pas demandé mon avis avant de me cloner ! Je cherchais à me renseigner sur mes jumeaux !
- Vous avez déjà découvert des choses intéressantes, n’est-ce pas ? Le Baron et moi-même en parlions justement. Nous avons passé plusieurs heures à évoquer votre vie.
- Trop honoré, fit Nello, qui avait réussi à anesthésier son bras avec la Force.
Pic le tenait en garde.
- A propos, vous pourrez, dit Loktar, doucereux, nous confirmer la réussite de la LEB avec ce peuple lointain, n’est-ce pas ?... Ils ont bel et bien réussi à créer des Jedi Noirs de toutes pièces, je ne me trompe pas ?
- Exact, fit Nello. Et même avec votre saleté de garde du corps, vous n’aurez rien à opposer à ces clones !
Pic, vexé, voulut entailler un peu Nello.
- Non, attends, dit Loktar. Nous avons encore à parler. Plus tard, il sera à toi.
- Dès demain, si Konen en a envie, il peut se débarrasser de vous…
- Oh, ce n’est pas bien original, ce couplet, monsieur Dewelden… Je m’attendais à mieux. La vieille histoire du Sith qui trahit ses alliés…
- Si on m’avait donné un crédit, Loktar, chaque fois que j’ai rencontré une victime de trahison Sith…
- Konen a la force brute, le charisme. Moi, les moyens de financement. Nous sommes complémentaires.
« Mais venons-en au fait. Si vous avez pris le risque de venir ici, c’est parce que vos recherches sur Preston vont y ont conduit. Autrement dit, la seule personne qui peut désormais vous en apprendre plus, Nello, c’est moi…
- Oui. En plus du financement, vous avez aussi les neurones. Contrairement à Konen…
- N’insultez pas ce cher Général. Je me demande si je vais vous laisser entre les mains de mon garde du corps, ou vous livrer aux Barabels. Vous préférez finir étripé ou écartelé ?...
Le Baron Fel s’était rassis et se servit à boire. Il en renversa la moitié à côté.
- Mon invité a soif, dit Loktar. Et si vous nous rejoigniez autour de cette bouteille, Dewelden ?...
Pic fit signe au Jedi de se relever et l’accompagna au troisième côté de la table. Le Baron s’inquiétait de plus en plus.
- Vous croyez que c’est bien prudent, Loktar ?
- Allons, vous n’êtes pas heureux de vous retrouver à la même table que votre ancien soldat, Baron ?
Nello s’était assis sur une chaise à grand dossier, en haut duquel Pic vint se percher.
- Vous arrivez à point nommé pour que nous poursuivions notre conversation, Nello…
- Qu’espérez-vous comme informations ?...
- Buvez donc un verre.
Nello allait décliner, quand il sentit la lame de Pic s’allumer sous sa gorge.
- Buvez…
Le Jedi obéit et but un verre de la bouteille que Loktar lui avait fait glisser.
- Vous l’avez bien mérité, après tous vos efforts… Rassurez-vous, c’est la même bouteille où le Baron a bu depuis ce matin. Il n’y a dedans ni poison ni somnifère ; je sais bien que ce serait inefficace contre un Jedi.
- Trop perspicace monsieur le Vigos.
- Vous êtes arrivé au bout de vos peines, Nello. Vous allez savoir ce que vous vouliez… Comment vous sentez-vous ?
- Pressé. De savoir ; et pressé d’en finir.
- Il se pourrait qu’il y ait quelques malentendus à dissiper, dit Loktar. Nous allons essayer d’y voir clair. Et pour cela, nous allons raconter votre vie, Dewelden. Vous me direz si je me trompe…
Le Jedi ne dit rien. Il baissait la tête, tandis que Pic ricanait au-dessus de lui.
- Or donc, commença le Vigos, à l’âge de trois ans, vous vous êtes enfuis de Coruscant, grâce à Cyrillis Baelun. Au bout de longs mois, votre protecteur a retrouvé des Jedi, qui l’ont mis sur la piste d’un système éloigné, où, selon eux, vous seriez en sûreté.
- Oui.
- Vous êtes donc parti sur la route Perlemienne. Et vous avez passé la porte de Farfax.
- Encore exact.
- C’est peu après que vous avez été séparé de Baelun.
- Nous avons séjourné pendant plusieurs mois sur le territoire de Lepto. Peut-être pas loin d’un an, en réalité…
Nello n’avait jamais raconté sa vie. Face à son ennemi, il éprouvait le besoin de le faire. Il aurait considéré comme une faiblesse de s’épancher ainsi devant ses amis de Ruusan. Et face au Soleil Noir… il n’avait plus rien à perdre !
- Le Duc nous avait trouvé une cachette sûre, dans une cité presque abandonnée. Nous avons vécu de peu. Mais Baelun a veillé sur moi. Il a continué mon entraînement. Un jour, des émissaires du Duc sont arrivés. Ils nous ont dit que les Impériaux approchaient. Nous sommes partis en vitesse, vers l’astroport le plus proche. Je ne me souviens presque de rien. J’avais cinq à l’époque… Je ne sais pas bien ce qui se passait sur le moment. C’est Baelun qui me l’a raconté depuis.
« On nous a caché dans une des résidences secondaires de Lepto, puis on nous a emmenés à bord d’un transport, censé nous conduire plus loin vers la Bordure Extérieure. Baelun faisait confiance au Duc. Notre transport a été attaqué à sa sortie de l’hyperespace, par une bande de pirates, nombreux dans cette région. Ceux-ci exigeaient que Cyrillis et moi leur soyons livrés. Chacun à bord d’une capsule de sauvetage, sans quoi notre transport serait détruit. Baelun m’a dit de garder confiance. Les hommes de Lepto ont obéi aux pirates, avec l’accord du Jedi, soucieux de préserver des vies.
« Baelun ne quittait pas ma capsule des yeux, alors que nous étions propulsés dans l’espace, chacun dans notre habitacle, pour être récupérés par deux vaisseaux pirates. Ceux-ci nous ont pris à bord, et sont partis en hyperespace. Baelun a réussi à se libérer et, sabrelaser en main, il a pris le contrôle du vaisseau. Il l’a fait changer de route et il a contacté le Duc Lepto. Celui-ci, bien sûr, n’attendait que ça. Il a promis de faire donner la chasse, conseillant à Baelun de revenir : il n’était pas de taille, avec son seul transport, contre tous les autres.
« La flotte envoyée par le Duc fit preuve du zèle nécessaire. Les pirates furent capturés et ramenés à la porte de Farfax. De la bouche même de leur chef, Baelun entendit que tous ses vaisseaux avaient été capturés, que les pirates travaillaient pour l’Empire. Alors, où étais-je passé ? Bien sûr, j’avais été emmené dans un dernier vaisseau, qui avait pu s’échapper. Mais Baelun n’aurait jamais soupçonné que les pirates étaient envoyés par le Duc lui-même...
« Les pirates, que d’autres hommes du Duc attendaient plus loin. Ils furent abattus, et moi j’étais délivré. Les soldats me livrèrent à Baados. Ce dernier me dit qu’il était un maître Jedi, qu’il savait que j’étais un élève brillant. Il avait volé à mon secours. Il dit qu’il poursuivrait mon entraînement. Car Baelun avait été un mauvais professeur, car il n’avait pas su s’occuper de moi. Il n’avait pas su combattre les pirates. Il leur avait obéi, car il avait eu peur d’eux.
« Pendant ce temps, Cyrillis, désespéré de m’avoir laissé échapper, partait à ma recherche. J’étais emmené sur Sauron, planète qu’il ne pourrait jamais trouver. Il finit par me croire mort. Le chef pirate avait « avoué » entre temps qu’un de ses vaisseaux avait bien réussi à s’échapper. Le Duc s’était arrangé pour que Cyrillis le retrouve, près d’une zone militaire impériale. Dès ce moment, il ne put se faire d’illusions sur mon sort. Fou de douleur, il abjura la Force, et il retourna sur Alderande, où il changea de vie. Il entra dans les pompiers de la ville, espérant racheter son échec en sauvant des gens.
« Il n’était pas sur sa planète, quand elle fut détruite par l’Etoile de la Mort. En revanche, sa famille y périt. Il s’engagea alors dans la Rebellion, devint agent spécial et reprit contact peu à peu avec la Force. Pendant ces années, je suivis l’entraînement de Baados, sur Sauron, et j’entrai comme cadet dans les Sardaukars. J’étais censé être seul au courant de mon entraînement de « Jedi ». On m’avait dit qu’être soldat pour le clan Korbo m’aiderait à devenir un grand guerrier. Car ce clan, en la personne de Lepto avait fait, pour sa part, ce qu’il pouvait pour m’aider, contrairement à Cyrillis. Je montais en grade en même temps que je progressais dans la Force.
« Un jour, je fus envoyé auprès du Prince Déménor, superviser la récolte du minerai de l’Amas de Minos. Vous connaissez la suite…
- Une histoire des plus émouvantes, fit Krispen Loktar. Votre bras vous fait encore mal ?
- La Force endort la douleur…
Nello sentit Pic lui tirer sur les cheveux, par pure méchanceté.
- Laisse-le, ordonna le Vigos.
- Alors, que faisons-nous, maintenant ? dit Fel, qui évitait soigneusement de croiser le regard noir de Nello.
- Nous terminons notre discussion. Maintenant que nous sommes au complet, nous avons à parler de D-Tronic plus en détail.
Sur Libria, c’était la fin de la journée. Les buildings se vidaient de leurs milliers d’employés, qui s’engouffrèrent dans les transports. La ville fut quelques minutes en effervescence puis de nouveau, il y eut le calme. Seuls passaient les patrouilles de surveillances urbaines et les engins de nettoyage.
A suivre...
