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Allons au cinéma
Si les films étaient racontés du point de vue du méchant :


[Image: 96843_v1.jpg]
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Haha, bien vu smile
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The Apartment (1960, de Billy Wilder, avec Jack Lemmon, Shirley McLaine, Fred MacMurray). Un employé d'une grosse compagnie d'assurance new-yorkaise prête son appartement à ses supérieurs pour leurs rendez-vous galants. Mais le jour où il tombe amoureux de la lifitère, qui est déjà la maîtresse d'un des directeurs de la boîte, les ennuis commencent.
Billy Wilder nous fait passer insensiblement de la comédie au drame, frôle la tragédie et le film de société. Grand jeu d'acteur de Lemmon, MacMurray très bon en manipulateur élégant. Grand film sur toute la ligne.


Tintin et le mystère de la Toison d'Or (1961, de Jean-Jacques Vierne, avec Jean-Pierre Talbot, George Wilson). Le capitaine Haddock hérite d'un navire ayant appartenu à un ami Turc. Hélas, le bateau en question n'est qu'un vieux rafiot. Mais des gens semblent prêts à payer très cher pour le racheter...
Les acteurs principaux, choisis pour leur ressemblance avec les personnages, sont dans l'ensemble mauvais, surtout l'acteur qui joue Haddock (il en fait des tonnes). Tintin n'est pas si mal. Le côté lisse et irréaliste du film n'est pas sans coller au style de la BD. L'ensemble a tout de même mal vieilli.


Atomic Cyborg (1986, de Sergio Martino, de Daniel Greene). Un cyborg doit assassiner un leader écologiste. Au dernier moment, il se retient et s'échappe en Arizona. Ses supérieurs vont chercher à le retrouver.
Dans le genre nanar, c'est peut-être ce qui se fait de moins pire. Ordinateurs kitschs, méchants caricaturaux. Une ou deux scènes amusantes (un routier très méchant avec un accent qui passe de russe à italien puis espagnol), et de beaux plans de la région du grand canyon. J'aime toujours bien John Saxon. Le film à regarder en faisant autre chose.


Blood and Bone (2009, de Ben Ramsey, avec Michael Jai White, Eamonn Walker, Julian Sands, Dante Basco). Bone sort de prison et se fait une place dans le milieu des combats de rue. Il va vite gagner gros, mais il vient en réalité accomplir une vengeance. "Je suis le châtiment de Dieu. Si vous n'aviez pas commis de lourdes fautes, Dieu ne m'aurait pas envoyé pour vous punir !" (Gengis Khan). pasmal
Du muscle, du muscle et du muscle. Des personnages stéréotypés, un scénario sans surprise mais pas de fausses prétentions. Un film de baston correct. Michael Jai White est bien, comme d'habitude.
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Dans la même chronique, the apartment et atomic cyborg, tu as peur de rien biggrin
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Wag the Dog (1997, de Barry Levinson, avec Robert de Niro, Dustin Hoffman). A la veille de l'élection, le président des Etats-Unis est empêtré dans un scandale sexuel. La Maison Blanche recrute un conseiller en communication et un producteur Hollywoodien pour faire diversion. Ceux-ci vont faire croire que le pays est entré en guerre contre l'Albanie...
Une comédie noire sur la politique et la manipulation de l'opinion. L'histoire n'a pas pris une ride. On s'y croirait tellement que ça fait un peu froid dans le dos....


The Boondock Saints (1999, de Troy Duffy, avec Willem Dafoe). A Boston, deux frères Irlandais tuent en légitime défense deux mafieux Russes. Ils sont rapidement considérés comme des héros dans le quartier. Ils se croient alors investis d'une mission divine : ils vont se transformer en anges de la mort contre tous les criminels de la ville.
Présenté comme un film culte ; l'histoire est sympathique au début mais se réduit bientôt à une suite de fusillades. Le pauvre Willem Dafoe s'en sort quand même, dans un rôle idiot de flic qui approuve ces justiciers. Violence gratuite, "fucks" à répétitions, vision simpliste de la religion, apologie de la vengeance qui défoule : tout dans le film fait terriblement adolescent.


Undisputed II (2006, d'Isaac Florentine, avec Michael Jai White, Scott Adkins). Un détenu noir Américain, ex-boxeur, est envoyé dans une prison Russe. Sa seule chance d'en sortir est d'accepter de participer à des combats clandestins.
Un film de baston plutôt réussi pour le genre direct-to-video. Le héros était le méchant du premier opus.
Undisputed III (2010, d'Isaac Florentine, avec Scott Adkins, Mykel Shannon Jenkins). Le méchant du 2 devient cette fois-ci le héros : Russe, teigneux, il sait qu'il est le meilleur. Il va participer à un tournoi clandestin dans une prison de Géorgie.
Le scénario est du pur street-fighter : ils sont huit au départ, le Français s'appelle Jean Dupont, le Brésilien fait de la capoeira, le noir Américain est un beau parleur... C'est pourtant un film réussi, mieux que le 2, avec des bonnes scènes de castagne ; acteurs corrects, histoire et dialogues sans trop de défauts caricaturaux.


The Invention of Lying (2009, de et avec Ricky Gervais). Que se passerait-il si personne ne savait mentir ? Si tout le monde était toujours sincère et spontané ? Si le serveur au restaurant vous disait que vous n'avez aucune chance avec la fille assise en face de vous ?
Un jour, Mark, employé d'une boîte de films historiques, se retrouve à sec sur son compte, sur le point d'être expulsé de chez lui. Il a alors un choc cérébral et invente le mensonge. Tout ce qu'il va dire sera désormais cru comme parole d’Évangile... Saviez-vous qu'à la préhistoire, les dinosaures combattaient des ninjas ?
Une excellente idée de départ, pour un film sympathique.


A venir :
- To Kill a Mockingbird (1962)
- Bronson (2009)
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To Kill a Mockingbird (1962, de Robert Mulligan, avec Gregory Peck). Une petite ville du sud des Etats-Unis dans les années 30. L'avocat Atticus Finch accepte de défendre un Noir accusé de viol sur la fille d'un paysan. L'histoire est vue par les yeux de ses deux enfants. Ceux-ci vont découvrir la méchanceté et la saleté de certaines personnes.
Film de procès, roman d'apprentissage, chronique de la vie rurale : très beau film, un rôle exceptionnel pour Peck. Le premier rôle de Robert Duvall.


Thelonious Monk : Straight, No Chaser (1988, de Charlotte Zwerin). Excellent documentaire sur Monk, le plus génial des pianistes de jazz. Des séquences d'enregistrements, des extraits de concerts, des interviews avec ses proches, pour découvrir un personnage lunaire, farfelu, massif et sublime.


The Straight Story (1999, de David Lynch, avec Richard Farnsworth, Sissy Spacek). Un vieil homme décide d'aller retrouver son frère, avec qui il s'est disputé il y a longtemps. Il part sur la route, monté sur sa tondeuse à gazon. En chemin, il va rencontrer des gens et prendre le temps de parler avec eux.
Lynch fait un film anti-lynchien : histoire réaliste, narration linéaire, humanité ordinaire et rassurante, poésie simple du quotidien. Une très belle oeuvre.


Bronson (2008, de Nicolas Winding Refn, avec Tom Hardy). D'après l'histoire vraie du prisonnier le plus violent du Royaume-Uni : Michaël Peterson est condamné pour un braquage. Il devient Bronson, détenu ultra-violent, adepte des prises d'otages. Il finira par passer une vingtaine d'années en isolement.
Bronson raconte sa vie face à la caméra, soit sous l'aspect d'un abruti, soit comme un clown sur scène. Le film est très kubrickien : couleurs violentes ; plans fixes ou ralentis sur fond de musique d'opéra ; personnages statufiés, inquiétants et dépersonnalisés ; administration kafkaïenne et impuissante. Le montage paraît cependant décousu, comme une suite de sketchs. Très grand rôle pour Hardy, qui l'a rendu célèbre. Un film à découvrir.


A venir :
- Death on Arrival (1950)
- Witness for the Prosecution (1957)
- Deathstalker II (1987)
- L'illusionniste (2010)
- Kung Fu Panda 2 (2011)
- Horrible Bosses (2011)
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J'ai vu que To Kill a Mockingbird qui est effectivement un très bon film. Je croyais partir sur un film de procès classique et comme tu l'écris c'est bien plus que cela, une vraie évocation du climat de l'époque dans le sud des USA et une belle tendresse qui se dégage des personnages. Le film est tenu en très haute estime aux US, leur American Film Institute a classé Atticus Finch meilleur héros de film de l'histoire (devant Indy et Bond, belle concurrence smile http://en.wikipedia.org/wiki/AFI%27s_100...d_Villains).
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Pareil, je croyais que ce serait un film de procès smile Alors que ce n'est que la deuxième partie du film en fait.

Si tu te souviens de la scène où la fille s'amuse à se mettre dans le pneu pour rouler, un des gamins en avait marre d'elle car elle avait fait rater plusieurs fois la scène du petit-dej avant la rentrée. Du coup, pour se venger, il s'était amusé à faire rouler le pneu pour qu'il cogne contre un véhicule biggrin
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Deathstalker 2 (1985, de Jim Wynorski, avec John Terlesky, Monique Gabrielle, John Lazar).
De l'héroïc-fantasy, avec jupettes, des épées en plastique, des décors en carton et mousse [Image: yann39.gif]
Des amazones dénudées et du plan-nichon à foison [Image: yann39.gif]
Du budget [Image: judgedredd.gif]
Une attaque de morts-vivants [Image: yann39.gif]
Une taverne avec des Gamoréens [Image: yann39.gif]
De la parodie d'Indiana Jones, James Bond et Frankenstein [Image: yann39.gif]
Du jeu d'acteur, de l'émotion, du sérieux, du drame [Image: judgedredd.gif][Image: judgedredd.gif][Image: judgedredd.gif]
Buddy la Rosa, nain cruel renvoyé de l'armée d'Ivan le Terrible pour sa brutalité excessive [Image: yann39.gif]
Un bon nanar plaisir coupable [Image: yann39.gif][Image: yann39.gif][Image: yann39.gif]


L'illusionniste (2010, de Sylvain Chomet, sur un scénario de Jacques Tati). Un illusionniste sans illusions, pas calamiteux mais miteux, part pour une tournée triomphale au fin fond de l'Écosse. Magicien pas vraiment d'Oz, il rencontre une jeune Alice, lui offre des souliers rouges et l'emmène dans sa vie pas vraiment merveilleuse. Très beau dessin animé, avec ce regard humain de Tati sur les gens, leurs histoires ordinaires et insolites (le clown triste qui se démaquille avec sa fleur arroseuse, les patrons cupides, les vieux artistes de music-hall ringardisés par le rock). Ambiance mélancolique et magique.


Kung-Fu Panda 2 (2011, de Jennifer Yuh). Po va devoir affronter le maléfique chef des Paons. Pour le vaincre, il devra faire face à son passé et trouver la voie de la paix intérieure.
Aussi réussi que le premier, ni plus ni moins. Animations très belles, séquences virtuoses. ils sont doués chez Dreamworks, comme chez Pixar d'ailleurs, pour tordre le cou à des petits clichés (le Panda défie le méchant de loin mais on ne l'entend pas) pour mieux faire accepter les plus gros (accepte-toi comme tu es, vis le présent etc.).


Horrible Bosses (2011, de Seth Gordon, avec Jason Bateman, Charlie Day, Jason Sudeikis). Trois amis sont chacun persécutés par leur supérieur. Un soir, ils décident de les tuer... Kevin Spacey joue le manipulateur cynique, Jennifer Aniston est à contre-emploi en nympho lubrique et Colin Farrell fait le fils à papa cocaïnomane complètement jeté. Avec un scénario un peu meilleur, cela aurait donné une bonne comédie noire. Là, les personnages sont assez caricaturaux et la fin est invraisemblable. Divertissant sur le moment grâce aux acteurs, mais vite oublié.


A venir :
- Death on Arrival (1950)
- Witness for the Prosecution (1957)
- Klute (1971)
- French Connection 2 (1975)
- Cube (1997)
- Limitless (2011)
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Sûrement un bon film à venir :
Hugo Cabret, de Scorcese : http://www.imdb.com/title/tt0970179/

Un conte de Noël steampunk, rétro-futur, dans le Paris des années 1930, avec un orphelin qui vit dans les couloirs du métro.
Exiléen à souhait smile

Si ça vous dit, on s'organisera une séance ensemble smile
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