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Le démon du jeu
Braid (2008). Le héros va sauver une princesse en la cherchant à travers différents mondes. Il saute sur la tête des ennemis pour les tuer, évite des boulets de canons et des plantes carnivores qui sortent de tuyaux verts ; à chaque château, on lui dit que la princesse n'est pas là....
Heureusement, Tim le héros a le pouvoir de remonter dans le temps, ce qui lui permet de manipuler la réalité pour éviter de mourir ou pour débloquer des passages.

Le but du jeu est de retrouver des pièces pour reconstituer une suite de puzzles. Dans chaque monde, les règles changent et le "rembobinage" produit différents effets. Exemple : au monde 5, cela produit une "ombre" du héros qui refait sa dernière action. Dans un autre monde, le temps est "gélé" si le héros ne bouge pas ; il avance quand il va vers la droite, et remonte quand il va vers la gauche ! On se fait autant de noeuds au cerveau qu'en regardant Memento !
Le tout est très (trop ?) intelligent et intéressera ceux qui aiment les casse-têtes bien ardus. Les décors sont beaux comme de la peinture expressionniste, les animations et la maniabilité sont parfaites. Le final est indéniablement génial ; l'histoire, surtout dans l'épilogue, pose à peu près autant de questions qu'un film de Lynch... Une sorte de Mario Bros intello, qui entend déconstruire et reconstruire à la fois les règles du jeu vidéo. Déroutant car unique en son genre.


Cart Life (2010). L'idée du jeu est d'incarner un personnage ordinaire, qui a une semaine pour rendre son commerce rentable et refaire sa vie. Le joueur peut choisir d'incarner une mère de famille qui va tenir un stand de café, pour obtenir la garde de sa fille ; un vagabond qui reprend un kiosque à journaux ou un jeune qui, après avoir fait tous les métiers, se remet à la vente de bagels.
Les graphismes, en noir et blanc, sont volontairement très pixelisés, comme si on retournait dans les années 80. Le ton de l'histoire rappelle certains films indépendants américains (festival de Sundance) sur ces gens ordinaires qui luttent contre les galères du quotidien.

J'ai trouvé la prise en main du jeu difficile. Les journées passent à toute allure ; il ne faut donc pas perdre une minute dès le début. Pas le temps de s'initier au jeu et d'aller vers une difficulté progressive. On a l'impression que les créateurs ont surtout voulu faire un film et qu'ils ont un peu négligé la jouabilité (les dialogues sont très longs et les phases de jeux trop dans l'urgence). L'idée de départ est très audacieuse mais même le joueur prêt à aller vers un jeu original a besoin qu'on l'aide un peu au début.


Larry Reloaded (2013). Larry Laffer, encore puceau à 40 ans, arrive dans une Las Vegas du pauvre pour trouver la femme qui saura combler ses désirs...
Remake du premier Larry sorti en 1987. J'ai passé pas mal de temps sur le Larry 6 à l'époque (vers 1993), qui était une sorte de nanar du jeu vidéo, un plaisir coupable entre potes, mais avec ce remake, on dégringole dans le navet : animations moches, graphismes pas terribles, histoire plus sordide que drôle de par les blagues éculées, le tout n'a vraiment pas d'intérêt. J'ai vite arrêté.


A venir :
- Portal (2007)
- Super Meat Boy (2010)
- Terraria (2011)
- The Swapper (2013)
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Portal (2007). L'héroïne a été choisie pour expérimenter un nouveau fusil portatif, qui peut créer deux ouvertures distinctes sur certaines surfaces, une orange et une bleue, permettant d'aller instantanément d'un endroit à un autre. Le test l'amène à traverser une vingtaine de niveaux, proposant des obstacles de plus en plus compliqués à traverser en se servant des portals.
L'expérience est supervisé par l'ordinateur qui contrôle tout le laboratoire, et qui promet qu'à la fin du test, il y aura un gâteau.

Un excellent jeu de réflexion fait en style first-person-shooter, qui fait appel à la logique et à la rapidité d'exécution. (En plus des portails à faire pour avancer, la technologie du jeu permet toutes sortes d'effets amusants : on peut par exemple faire un portail dans le sol et un autre au plafond, de manière à créer un tunnel vertical infini.)
On ne me fera pas croire que le jeu n'est pas inspiré de 2001, l'Odyssée de l'Espace : on évolue dans de grandes salles blanches, surveillé par un ordinateur tout-puissant et passablement paranoïaque, qui pourrait être la soeur de HAL9000...
Petit à petit, l'intrigue se noue et un humour très noir remplace la tonalité neutre et scientifique du début. Un concept génial, un jeu très addictif.


Super Meat Boy (2010) : Super Meat Boy, bout de viande saignante de son état, allait se marier avec sa bien-aimée, Bandage Girl, mais celle-ci a été enlevée par un méchant scientifique. Pour la retrouver, Meat Boy va devoir traverser des tableaux truffés de trous, flammes et autres scies circulaires.

Un très bon jeu rétro, avec plein de clins d'oeils à la culture geek et aux années 80. Spécialement fait par et pour les hardcore gamers : déconnant, brut de décoffrage (pas de scénar, juste de l'action) et rapidement très dur. Il faut sauter dans tous les sens et être très rapide. J'ai juste testé les premiers niveaux, parce que ce n'est vraiment pas un jeu pour PC : "keyboard or gamepad, you be the judge (spoiler : gamepad wins)" biggrin .


Terraria (2011) : A la base, un Minecraft en 2D sur le thème heroic-fantasy. Il faut farmer puis crafter, puis tuer du streume, trouver des objets spéciaux puis des coffres légendaires pour affronter des monstres de plus en plus gros etc. Il y a quelque chose de fascinant à partir de rien et à construire des maisons, forger son armure, attirer des marchands, mais j'ai trouvé le début de jeu très laborieux : il faut cliquer frénétiquement pour creuser le sol à la recherche des précieuses ressources. Le jeu a un côté très addictif, mais aussi répétitif. Il a en fait les bons et les mauvais côtés d'un univers "ouvert" : on choisit tout ce qu'on fait, mais on se sent un peu perdu sans quête prédéfinie à accomplir.


The Swapper (2013) : A la suite d'une avarie de son module, le héros se pose en urgence sur une station spatiale. Celle-ci paraît abandonnée. Il découvre rapidement le "swapper", une sorte de pistolet qui lui permet de se fabriquer jusqu'à 4 clones à la fois, puis de transporter son esprit dans un de ces corps.
On va s'en servir pour progresser dans la station, en dépassant des obstacles et en récupérant des "orbes" qui ouvrent progressivement la base. A mesure que l'on avance, on comprend ce qui s'est passé : toute l'équipe de la station est morte après avoir ramené de la planète voisine d'étranges rochers...

Une ambiance entre Alien et Metroid. Visuels très originaux : le héros est animé à partir d'une figurine faite en terre glaise ; s'ajoute à cela un effet de brouillard et d'éclairages qui donnent un cachet très spécial au jeu, granuleux et irrégulier. A noter aussi une belle petite BO, planante et mystérieuse.
Le concept du "swapping" est très bien pensé en termes de jeu (les puzzles sont assez difficiles mais pas insurmontables), mais aussi en terme d'histoire : au cours du jeu, on découvre sur les ordinateurs de la station les logs des scientifiques, qui discutent des implications métaphysiques inquiétantes de cette technologie. Si mon esprit change de corps, est-ce que je reste la même personne ? Est-ce que je peux changer de corps à volonté sans devenir fou ?...
Dommage que le jeu soit court, car il est au niveau d'un excellent petit film de SF, contemplatif et un peu mélancolique.


A venir :
- Gone Home (2013)
- The Stanley Parable (2013)
- Brothers: A Tale of Two Sons (2013)
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The Stanley Parable (2013) : Stanley est l'employé du bureau 427 d'une firme anonyme. Son travail consiste à appuyer sur les boutons de son ordinateur, selon les instructions qu'il reçoit par l'interphone de son patron. Un jour, il s'aperçoit qu'aucune instruction n'est arrivée et que tous les bureaux sont vides.
Il entend alors dans sa tête un narrateur, qui parle avec un parfait accent British : "Tous les collègues de Stanley ont disparu. Peut-être a t-il oublié qu'il y avait une réunion. Stanley décide d'aller voir. Il prend donc la porte de gauche".
Sachant que la porte de droite est aussi ouverte...

Impossible de raconter plus que le tout début du jeu sans spoiler. On peut juste dire que :Jedi: (mais léger redaface2) : le jeu décalque le concept de livre dont vous êtes le héros mais en organisant une confrontation entre le héros et le narrateur ; qu'il joue tant qu'il peut à briser les codes classiques de la narration et du jeu vidéo et qu'il réserve quelques mindfucks de derrière les fagots. Et qu'il parodie plusieurs fois Portal et d'autres jeux.
Le jeu est très court mais il y a plusieurs fins possibles, qu'on a très vite envie de découvrir.

Le côté très bavard du narrateur peut tantôt amuser, agacer ou franchement énerver, mais tout cela est très bien mis en scène. Une expérience de jeu unique en son genre, qu'on peut voir comme le récit d'une descente dans la folie d'un homme trop ordinaire.


A venir :
- The Ball (2010)
- Portal 2 (2011)
- Fez (2013)
- Path of Exile (2013)
- Hotline Miami (2013)
- Antichamber (2013)
- Angry Video Game Nerd Adventures (2013)
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Starcraft II : Wings of Liberty (2010). Attendu depuis plus de dix ans, le jeu est plutôt un Starcraft 1.5 : graphismes et maniabilité améliorées, nouvelles unités, on a droit à un beau lifting qui ne change pas une formule qui gagne. Après l'extension du premier, Broodwars, qui proposait un scénario bien noir (les Terrans prenaient très cher, les Protoss se faisaient laminer, les Zergs triomphaient par la force et la ruse), l'histoire redevient un peu plus optimiste : Jim Raynor, le héros Terran, devenu alcoolique, pourchassé comme un pirate par le dictateur en place, commence à remonter la pente. La recherche d'artefacts Protoss antiques va l'aider à combattre Kerrigan, la reine des Zergs.

Un jeu trop longtemps attendu mais qui tient toutes ses promesses, à la mode Blizzard : pas de prise de risque, mais une jouabilité parfaite, et aussi l'obligation de passer par le serveur du jeu (donc impossible de jouer sans réseau, même la campagne solo). Un classique instantané, fait pour durer longtemps, en attendant les différentes extensions dans les années à venir.


Portal 2 (2011). Chell, l'héroïne du premier épisode, est à nouveau enfermée dans les laboratoires d'Aperture, pour une nouvelle série de tests du canon à portails, toujours organisés par l'IA sadique GLaDOS. Elle peut compter cette fois sur l'aide de Wheatley, l'IA assistante, qui voudrait l'aider à s'échapper mais qui accumule les gaffes. Il faudra descendre dans les souterrains des gigantesques laboratoires, pour redécouvrir les premières installations fabriquées dans les années 50...
Le jeu est bien plus long que le premier. Il a été divisé en plusieurs chapitres, qui nous racontent toute l'histoire d'Aperture, sa rivalité avec Black Mesa (l'entreprise de Half-Life) et la folie délirante du fondateur, Cave Johnson.
Quand on a terminé le premier, les puzzles paraissent moins difficiles, même si plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées. Un jeu très sympathique, quoi qu'un peu long et répétitif (il était difficile de passer d'un simple jeu de puzzle à un vrai jeu d'aventure).


Starcraft II : Heart of the Swarm (2013). La jouabilité a été encore améliorée avec cette extension, grâce à quelques affichages pour faciliter la prise en mains quand on est nouveau dans le jeu. Blizzard ratisse donc le plus large possible.
L'extension nous met cette fois aux commandes de Kerrigan, en quête de vengeance face à ceux qui l'avaient abandonnée aux Zergs jadis. Hélas, la campagne - quoi qu'elle propose des missions assez originales et nous présente plusieurs personnages intéressants - est trop facile et l'histoire est cousue de fils blancs ; elle repose sur plusieurs invraisemblances qui, en s'accumulant, finissent par faire sourire. On descend au niveau de la série B tendance nanar. A croire qu'ils ont dû sortir ce scénario dans l'urgence, alors que le premier jeu est sorti presque trois ans avant...
Espérons que l'extension Protoss rattrape la trilogie.


Hotline Miami (2013). Miami, avril 1989 : le héros est un tueur à gages au comportement borderline. Il est régulièrement contacté sur son répondeur par une voix anonyme pour accomplir des contrats sanglants. Mais qui sont ces mystérieux personnages masqués qui prétendent tout savoir de lui ? A mesure que les scènes de tuerie s'accumulent, le héros entame une descente dans la folie...

Une sorte de GTA en gros pixels années 80, avec jeu en vue du dessus. La jouabilité est très bonne, mais le jeu est incroyablement dur. Pas de barre de vie : un coup et on meurt. L'IA intègre une part d'aléatoire dans le comportement des ennemis, qui ont vite fait de nous surprendre et de nous finir à la batte ou au fusil à pompe. Il faut être ultra-rapide et précis, au quart de seconde près, pour abattre tous les tueurs d'une pièce sans se faire repérer par ceux d'à côté. Au couteau, au Magnum, à l'Uzi ou au katana, il va falloir perpétrer plusieurs massacres en règle pour avancer. Et ne pas hésiter à terminer les ennemis en leur fracassant le crâne à mains nues.
En progressant dans le jeu, on débloque de nouveaux masques animaux qui offrent chacun un bonus : être plus rapide, voir plus loin, être plus discret etc.
Un jeu frénétique, hyper-violent et plus intelligent qu'il ne semble au départ. Le scénario, inspiré de l'univers du réalisateur de Drive, réserve en effet quelques bonnes surprises, en jouant sur notre fascination pour la violence.


Fez (2013). Fez est un petit personnage qui vit parmi ses semblables dans un joli village en deux dimensions. Un jour, il découvre un incroyable secret : il existe une troisième dimension... Fez va devoir l'explorer pour reconstituer des cubes magiques afin d'éviter la destruction de son monde...
L'idée de départ est originale, mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt au jeu. On passe d'un écran à l'autre à la recherche des morceaux de cubes, dans un jeu de plateforme assez classique. Il n'y a rien de très passionnant dans cette quête.


Path of Exile (2013). Le héros est un exilé, envoyé dans le lugubre monde de Wraeclast pour y expier son crime. Les quêtes ne manquent pas pour sauver les populations du terrible grand prêtre Dominus, du général Gravicius, chef de la garde noire, et de la sorcière Piety, spécialisée dans des expérimentations médicales dignes des Nazis...
Un quasi-clone de Diablo, qui présente trois originalités : pas de pièces d'or (tout se fait au troc), des potions de vie et de mana qui se rechargent à mesure qu'on tue des ennemis, et surtout un arbre de compétences gigantesque, pour personnaliser parfaitement son héros. En combinant habilement les gemmes et les armes, on peut obtenir des combos de pouvoirs franchement épiques. J'ai deux épées avec multi-frappe circulaire et mon le sort de lancer du fantôme d'épée fait en même temps leech de vie ! Un régal biggrin

Qui plus est, le jeu est gratuit et les achats proposés ne sont que "cosmétiques" (embellir son équipement). On évite donc le système du pay-to-win (la victoire à la plus grosse carte bleue...).
L'ambiance est bien sombre : Wraeclast est une terre pour les rebuts et les persos sélectionnables sont tous plus ou moins des criminels en fuite. On peut regretter que les créateurs du jeu ne se soient pas démarqués plus de Diablo, car les quêtes ne demandent aucune réflexion. Il faut avancer et tuer tous les ennemis. Un peu d'énigmes et de puzzles n'auraient pas nui à l'ensemble.


Antichamber (2013). Le jeu nous emmène en vue subjective dans un univers de pièces à la géométrie changeante et souvent impossible, comme dans les dessins d'Escher. Il faut trouver comment passer les pièces pour avancer, en se servant des commandes minimales du jeu (on ne fait que se déplacer, aucune attaque ni interaction véritable avec les objets). Des slogans sur les murs donnent des indices pour avancer.
Le concept est pour le moins original, l'ambiance paisible, comme comme si on évoluait dans un musée virtuel, mais la jouabilité est vraiment déroutante. On aura rarement vu un jeu si minimaliste, sans ennemis ni aucune histoire. On croirait presque qu'il n'est pas terminé. Intrigant mais pas très ludique.


A venir :
- Serious Sam (2001, 2002)
- Serious Sam 2 (2005)
- The Ball (2010)
- Brothers: A Tale of Two Sons (2013)
- The Cat Lady (2013)
- Machinarium (2013)
- Gomo (2013)
- Universe Sandbox (2013)
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J'avais pas sommeil finalement hier alors j'ai fini hotline miami dans la nuit, épilogue et niveau bonus compris Boidleau

C'est vrai que la mise en scène est étonnante, l'épilogue quand tu joues le motard donne un autre éclairage sympa smile

Et c'est vraiment fun comme jeu biggrin
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ahah

T'as mis cb de temps? smile
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Applause

Haha, moi j'ai fini la première partie Boidleau Faut encore que je fasse le motard Ornithorynque

Je savais bien que ce jeu plairait à des über-gamerz comme vous Aloy
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J'y ai joué 5h en gros après votre départ pour faire le tour.
Y a un masque terrible qui donne des munitions en plus par flingue biggrin
Quelques scènes vraiment dures mais le fait de recommencer à l'étage en cours simplifie grandement.

J'avoue que face au boss au début je me suis dit que c'était impossible biggrin
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Un titre de la BO de Hotline Miami 2 (sortie le 31 décembre)

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NE PAS rater!


http://www.gamefabrique.com/games/
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