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Le prix à payer
#41
Quote:Cette histoire de titre me rapelle un livre. Je pense que le titre était "La petite byciclette à guidon cromé" ou quelque chose dans le genre. Le titre n'avait strictemeent rien à voir avec l'histoire, et l'auteur l'avait fait sciemment et y fesait un gros clin d'oeil vers la fin du bouquin lol

C'est comme le court-métrage surréaliste de Bunuel, "Un chien andalou", qui parle de tout sauf de chien andalou. :P
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#42
Le chapitre treize avance.
Le juste chatiment du parrain et du dauphin est proche....

Tiens, ça n'a rien à voir avec le topic mais une deuxième personne est tombé dans le piège à Nico. Yaisse

Piège dans lequel Gros Nico n'est pas tombé. Ruisseau

Je me demande qui c'est? :P
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#43
Chapitre treize

Le lundi, Sonia alla rendre visite à sa sœur qui fut ravie de recevoir sa visite.
- Bonjour grande sœur, je suis contente que tu me rendes visite.
- Oui, mais tu t’habilles car tu sors de l’hôpital.
- Mais, je ne suis pas encore guérie, c’est le médecin qui le dit…
- Oui, interrompit Sonia, mais si tu restes, t’es morte.
Yassima s’habilla en un temps record et rejoignit Robert dans sa voiture.
- Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle à Robert.
- Une intuition répondit celui-ci.

Une fois sa sœur partie, Sonia prit le traversin qu’elle disposa dans le lit parallèlement à la longueur. Puis elle le recouvrit d’un drap et d’une couverture.
Après, elle alla se cacher dans le placard de la chambre. Elle sortit son arme et attendit. Au bout d’une demi-heure, un homme entra. Il était brin, portait des lunettes de soleil noires, un costume noir et une cravate noir. Il sortit un revolver munit d’un silencieux et tira cinq coups de feu sur le lit. Ce qui ressemblait à un corps était recouvert de trous. Puis, il retira la couverture et aperçut le traversin.
Mais Sonia s’était déjà glissé furtivement derrière lui et braquait son arme.
« Pas un geste, lâchez votre arme. »
L’homme posa son arme à terre. Il se releva calmement, puis se retourna brusquement en donnant un coup de poing. Sonia esquiva le coup et donna un coup de cross sur la tête qui assomma l’homme.

Pendant ce temps, Robert était allé rendre visite à Hélène, la veuve de Georges, en compagnie de Yassima.
Celle-ci était habillée de noir. Son visage était dépressif.
- Bonjour Robert, dit-t-elle d’un ton vide. Je suis heureuse que tu sois venu me voir.
- Bonjour Hélène répondit Robert d’une voix sereine.
Aussitôt, Hélène se mit à pleurer. Puis, elle prit un verre, une bouteille d’alcool et versa le contenu. Robert se sentait coupable d’avoir laissé Hélène livrée à elle-même. La guerre contre le parrain avait mobilisé toute son attention.
Robert prit le verre. Il mit sa main sur l’épaule d’Hélène et lui dit :
- Ce n’est pas prudent de boire. Vous ne tenez même pas debout.
- Pourquoi mon mari, pourquoi ? Il avait tant de projet.
- Georges n’aimerait pas vous voir malheureuse. Ressaisissez-vous !
- Je n’en ai même pas le courage.

Robert continua à essayer de consoler Hélène.
« Ma nouvelle coéquipière et moi avons arrêté un des commanditaires de l’assassinat de Georges. Nous connaissons également un autre des commanditaires. Je vous promets que nous connaîtrons les deux autres. Nous les arrêterons tous. »
Hélène serra Robert et d’une voix pleine d’espoir le remercia.
« Merci, Robert, je vais tout faire pour être forte. »

Aussitôt Robert se tourna vers Yassima :
- Je te présente Yassima Bensala. C’est la sœur de ma coéquipière. Grâce à elle, nous avons pu mettre hors d’état de nuire un des meurtriers de Georges. Elle n’a pas eu de chance durant sa vie, et elle essaye de décrocher la drogue. Pourrais-tu me la garder ?
- Avec plaisir.

Hélène embrassa Yassima comme sa propre fille.
- Ensemble, nous surmonterons nos problèmes. Déclara Yassima.
- Oui, nous les surmonterons répondit Hélène.

Le lendemain, le fils avait fixé aux entrepôts rendez-vous à Sonia. Il était accompagné de son garde du corps. A côté de lui était posé une valise.
Le fils était agité. D’une voix nerveuse, il salua Sonia.
- Bonjour Mademoiselle.
- Vous semblez fâché répondit courtoisement Sonia.
- Quelqu’un ose se dresser sur notre route.
- Qui est cet imbécile demanda Sonia d’une voix détachée ?
- La personne que j’aimerais que vous abattiez.
Aussitôt, le fils donna la valise à Sonia qui l’ouvrit.
« Un fusil de haute précision avec lunette de visée. » S’exclama-t-elle.
Aussitôt, le fils interrogea Sonia :
- Savez-vous vous en servir ?
- Ca se pourrait. Voulez-vous une démonstration ?
- Avec plaisir.
Le garde du corps ramassa une boite de conserve. Sonia, le fils et son garde du corps sortirent. Le garde du corps posa la boite à 25 mètres.
Sonia monta le fusil et visa la boite comme Robert lui l’avait appris. Elle tira et dégomma la cible.
Admiratif, le fils dit à Sonia :
- Vous êtes doué pour le tir.
- Mais je ne suis pas donnée.
- Combien voulez-vous ?
- Un demi million d’euro.
- Accordé. Je vous donne un cinquième de la somme demain, même endroit et même heure.
- Qui est l’imbécile que je dois abattre ?
- Un certain Robert Durand.
- Robert Durand dit Sonia d’une voix détachée.
- Vous le connaissez ?
- J’ai entendu parlé de lui. C’est un inspecteur de police si mes souvenirs sont bons, non ?
- Vos souvenirs sont bons. Malgré l’assassinat de son collègue, il a continué à s’attaquer à nous. Pire, il a arrêté la dame. Cette erreur, il le payera de sa vie, lui et sa coéquipière.
- Il a une coéquipière ? Demanda Sonia d’un ton intriguée.
- Oui, elle et sa coéquipière. Savez-vous qui c’est ?
- Non, j’ignorais qu’il avait une coéquipière.
- Elle s’appelle Sonia Bensala. Elle a le même prénom que vous. Je veux que vous l’assassiniez.
- Deux personnes, ceci fait un million d’euro.
- Vous ne perdez pas le nord. C’est entendu. De plus, on prépare votre fuite. Nous allons vous fournir des papiers.
- Ca marche.
Le fils sortit de sa poche un appareil photo et photographia le visage de Sonia.

Le soir, Sonia faisait une mise au point avec Robert.
- Le fils m’a chargé de t’assassiner, ainsi que moi-même.
- Brillant, et que vas-tu faire ?
- Je ne sais pas, mais si je ne vais pas au rendez-vous de demain, ma couverture risque d’être découverte, ce qui n’est pas mieux.
- N’y va pas, c’est trop dangereux.
- C’est notre devoir d’arrêter le parrain. Je dois prendre des risques pour y arriver. Un policier se doit de risquer sa vie. Néanmoins, si je ne suis pas de retour à dix-huit heures, arrête le fils.
- Entendu.

Ainsi, Sonia était au lieu de rendez-vous le mardi. Le fils était présent ainsi que son imposant garde du corps.
Le fils salua d’une voix charmeuse Sonia :
- Bonjour belle enfant.
- Je suis ravie de vous voir.

Aussitôt, le garde du corps attrapa Sonia par derrière. Il maintenait ses bras. Elle semblait immobilisée, et incapable de bouger.
- Qu’est-ce que ça signifie ? Interrogea Sonia d’un ton qui faisait mine de ne pas comprendre.
- Que tu m’as bien eu !
- Moi ? Fit naïvement Sonia.
- Oui, un membre de notre organisation t’a reconnue grâce à la photo. Tu es Sonia Bensala, la coéquipière de l’inspecteur Robert Durand.

Malgré la dernière phrase du fils, Sonia resta calme et sereine. Le fils sortit un couteau. Il s’approcha de Sonia.
« Tu vois, je ne vais pas de tuer tout de suite. »
Il coupa un à un les boutons de la chemise de Sonia, puis lui coupa le soutien gorge et laissa apparaître sa poitrine. »

Le fils commença à tâter sa victime.
« Tu es bonne, ça c’est certain, et j’ai une folle envie de te sauter depuis le premier jour. Autant que j’en profite. Je vais te faire jouir, salope. »

Aussitôt, Sonia prit le maximum de forces et d’équilibre et décrocha un coup de pied dans le ventre du fils. Celui-ci se tordit de douleur. Puis elle fit un croche-patte au garde du corps. A peine le fils fut-il remis du violent coups de Sonia qu’il reçut le poids de son imposant garde du corps. Les deux hommes tombèrent à terre.

Sonia repris son souffle. Un peu sonné, les deux hommes se relevèrent.
Le garde du corps était d’une humeur massacrante.
« Jamais une femme ne m’a humilié de la sorte. »
Puis il s’élança vers Sonia lui donnant un coup, puis un second, puis un troisième.
Celle-ci esquiva les trois. Mais elle était dos au mur.
« Tu ne peux plus fuir, sale pute arabe. »
Aussitôt, il fonça sur Sonia présentant son poing. Celle-ci se baissa. Le coup frappa violemment le mur.
« Aouw ! »
Le garde du corps tenait sa main en gémissant.
« Ca, tu vas me le payer» Aussitôt, il s’élança sur Sonia. Celle-ci attrapa son bras et utilisa son inertie pour le faire passer au-dessus de son épaule et l’envoyer sur un vieux tas de caisse.
Ce fut un grand vacarme quand le corps de celui-ci tomba en cassant les caisses. Ce fut si violent que le garde du corps perdit connaissance.
« Pas mal, ma jolie » Dit le fils d’un ton admiratif.
Aussitôt, il porta sa main sur son arme. Mais avant qu’il eut le temps de dégainer, Sonia le braquait avec la sienne.
« Je ne te le conseil pas, je suis rapide» Menaça Sonia.
D’un ton autoritaire, elle ordonna :
« Jette calmement ton arme, puis fait-la glisser vers moi. Et pas de geste brusque, j’ai la gâchette facile. »
Le fils obéit. Sonia s’approcha. Puis elle donna un violent coup de crosse dans le ventre du fils. Celui-ci se tordit de douleur.
« Ca, c’est pour avoir voulu abuser de moi. »
Elle en donna un second.
« Ca, c’est parce que tu travailles pour le parrain. »
Elle en remit un troisième.
« Celui-ci est pour mon soulagement personnel. »

Le fils se tordait de douleur à terre. D’une voix menaçante, Sonia déclara :
« Ecoute-moi bien, petit merdeux ! Tu diras à ton patron que je n’ai pas l’intention d’abandonner. »
Puis elle donna un gros coup de pied dans le ventre du fils. Puis elle s’en alla.

Le soir, Sonia et Robert étaient stationnées devant l’appartement du fils. Ils avaient pris soin d’être hors du champ de vision du hall d’entrée de l’immeuble.
Au loin, on aperçut la foudre. Quelques minutes plus tard, on entendit le grondement du tonnerre. Il se mit à pleuvoir. La pluie s’intensifia.
Au loin, il aperçurent le fils qui sortait. Discrètement, ils le filèrent.
Il quitta le Sud pour aller dans le Nord. Il alla à l’hôtel de ville. Il entra dans le bâtiment.

- A mon avis, déclara Sonia, sachant que la mairie est fermée, la réponse est dans le bâtiment.
- Je penses que tu as raison, répondit Robert.
Robert gara la voiture dans une petite rue. Il sortit sous la pluie avec Sonia et ouvrit le coffre.
« C’est une armurerie ! » S’exclama Sonia.
Effectivement, le coffre de Robert contenait une partie de sa collection d’arme.
« Il est temps de s’armer » Déclara Robert.
Sonia et Robert prirent plusieurs munitions pour leur python. Puis Sonia apporta également deux brownings et un MP5. Chaque browning avait un chargeur de rechange. Le MP5 en avait deux. Elle cacha ses armes dans son long imperméable.

Ils firent le tour pour arriver au local à poubelle. Celui-ci se trouvait à l’arrière de la mairie. Un homme, habillé de noir, scrutait les horizons. D’une voix charmeuse, Sonia lança :
- Dis donc, bel homme, as-tu du feu ?
- Mais bien sur mon enfant !
Robert s’était glissé furtivement derrière l’homme. Il bondit sur lui et lui donna un coup dans la tête. Sa victime, assommé, tomba à terre. Sonia lui passa les menottes derrières le dos et le bâillonna.

Ils rentrèrent discrètement dans la mairie par la porte de derrière. Ils marchaient de couloirs sombres en couloirs sombres, dans les sous-sols de la mairie.
Puis ils arrivèrent dans une pièce éclairée. C’était un entrepôt. Il contenait des centaines de caisses. Dessus était collé une étiquette avec le mot « sucre ».
- J’ai du mal à saisir pourquoi la mairie aurait autant de caisses de sucres, déclara Sonia.
- Je crois que tu as raison, répondit Robert.
Aussitôt, Sonia ouvrit une caisse. Elle contenait des sacs de sucres. Sonia vida un sac. Il y avait une poudre blanche. Robert en goûta un échantillon du bout de la langue.
« Drogue »
Aussitôt, un homme rentra.
« Que faites-vous là ? » S’exclama-t-il.
Il sortit son revolver. Robert et Sonia se mirent à couvert derrière les caisses. Une balle passa au dessus de la tête de Sonia.
Robert dégaina son police python, Sonia s’empara de son MP5.

Chaque protagoniste se faufilait entre les caisses. Malheureusement, Robert tomba sur le canon de l’arme de son adversaire. D’un ton sadique, il dit :
« Au revoir, sale fouineur. »
Aussitôt, Sonia cria :
« Robert, couche-toi ! »
Robert plongea à plat ventre. Sonia appuya sur la gâchette du MP5. Le corps de l’homme fut transpercé par une rafale. Le sang tombait sur le sol. L’homme s’écroula raide mort.
- Merci Sonia, tu m’as sauvé la vie.
- Ce n’est rien. Allons rencontrer le parrain.
- Je crois que tu as raison.

Arme au poing, ils s’échappèrent des sous sols pour arriver, au hall d’entrée. Celui-ci était moderne. La pièce était spacieuse. Elle devait faire une centaine de mètres de longueur, environs cinquante mètre de largeur et dix mètres de hauteur. Sonia et Robert venaient des escaliers de services. Sur leur gauche se trouvait la sortie de la mairie. Sur leur droite, au fond, se trouvait des escaliers. Des colonnes, disposés parallèlement à la longueur. Devant eux se tenait un guichet. Le vigile, qui tenait le guichet sortit un pistolet. Aussitôt, Robert tira une balle qui se logea dans la tête du gardien. Puis des hommes arrivèrent, revolver à la main, par les escaliers du fond. Aussitôt, Sonia et Robert, tout en courant vers une colonne pour se mettre à couvert, déversaient un déluge de tir. Les cadavres s’empilaient au devant des escaliers sous les rafales de Sonia et les balles de Robert. Sonia avait tué quatre hommes, Robert en avait tué cinq. Robert et Sonia rechargèrent leurs armes. Cinq autres tueurs armés arrivèrent. Sonia fit un tir de barrage. Aussitôt, les hommes se mirent à couvert derrière la rambade des escaliers. Puis Sonia tira à travers celle-ci. Elle protégea les hommes mais fut abîmée par les impacts de balles. Les bouts de plâtres tombaient de celle-ci.
Sonia n’avait plus de munition pour son MP5. Elle jeta celui-ci à terre et prit un browning par main. Soudainement, cinq hommes arrivèrent par les escaliers de services. Sonia se retourna et vida ses chargeurs sur les nouveaux arrivants. Chacun prit une balle qui le sonna, puis une seconde qui agonisa, puis une troisième, une quatrième et enfin une cinquième. Pendant ce temps, deux têtes se montrèrent par-dessus la balustrade. Robert tira deux coups de feu. Chaque balle se logea dans une tête.
Sonia éjecta les chargeurs de ses deux pistolets et les remplaça.

- Je te couvre, fit Robert
- OK répondit Sonia.
Sonia fonça à découvert au milieu de la pièce en direction du fond. Une tête se leva. Elle reçut une balle envoyée par Robert. Sonia arriva devant l’escalier, face aux survivants. Elle tira de chacun de ses revolvers deux coups. Chaque homme reçu deux balles avant de mourir.

« C’est bon » Cria Sonia.
Dans le hall de la mairie, les cadavres s’empilaient. Les impacts de balles abîmaient certaines parties du mur.

Robert et Sonia montèrent l’escalier. Ils arrivèrent au premier étage. Il était constitué de plusieurs couloirs. Ils étaient immenses et pour ceux qui découvraient la mairie, c’était un labyrinthe. Sonia et Robert essayaient de trouver leur chemin, d’embranchements en embranchements.

Soudain, Robert cria :
« Attention ! »
Puis il poussa Sonia à terre. Celle-ci tomba. La détonation d’un coup de feu se fit entendre. Quand Sonia reprit connaissance, Robert tenait son ventre de ses deux mains. Du sang tombait par terre.
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#44
Sacré gros Philou ! Une fusillade à l'ancienne. lol

Je vais te dire : sans avoir besoin de deviner l'identité du parrain, je la connais depuis quelques temps déjà, car tu n'as pas pu te retenir de spoiler une fois quand on s'était vu... langue

Mais c'est sur que si je ne le savais pas, ça deviendrait assez évident à cet endroit de l'intrigue. Wink

Mais pourquoi Sonia n'arrête t-elle pas le fils après avoir neutralisé son garde du corps ? :?
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#45
> Philou : finis tranquillement ton livre. J'imagine qu'il te reste 2-3 chapitres. Ecris-les, ensuite relis tout, et fais le maximum de corrections : orthoraphe, mais surtout tournures de phrase.
C'est à ta portée de corriger toute la syntaxe : pas besoin d'être prix Nobel pour ça, hein. Suffit de savoir s'exprimer dans un français courant. Wink

Ensuite, si tu veux, je relirai.
Je t'indiquerai plusieurs choses que je trouve encore mal écrites. L'ensemble me semble tenir la route : c'est pourquoi il faudrait "nettoyer" les imperfections les plus évidentes. Après, c'est à toi de décider.

Je ne peux que te souhaiter bon courage pour publier ce livre après... mais ne crois pas que ce sera facile. C'est de l'ordre d'un concours la publication, pas d'un examen... Spamafote
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#46
Pas facile. Faudra y réfléchir.

Tiens, tu as jusqu'à la publication du chapitre 14 pour deviner qui est le dauphin..... lol
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#47
Quote:Pas facile. Faudra y réfléchir.

Tiens, tu as jusqu'à la publication du chapitre 14 pour deviner qui est le dauphin..... lol

Rooh fastoche comme tout. redaface2

Tout le monde sait que le dauphin, c'est Flipper ! Tinostar

Dance
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#48
Quote:Rooh fastoche comme tout. redaface2

Tout le monde sait que le dauphin, c'est Flipper ! Tinostar  

Dance
Corbeau Boulaidor Boulet6
Banhim :nicolas: Tusors Tusor.JPG
N'empêche, je me demande si tu as (sérieusement) une idée de l'identité du dauphin avant que Sonia lui règle son compte

(Et que tu déclares après lecture: je le savais....)

D'ailleurs, il y auras aussi des révélations sur Sonia.
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#49
Chapitre quatorze

Robert et Sonia étaient au premier étage. Celui-ci était constitué de plusieurs couloirs dans lesquels ils erraient.
Soudain, Robert cria :
« Attention ! »
Puis il poussa Sonia à terre. Celle-ci tomba. La détonation d’un coup de feu se fit entendre. Quand Sonia reprit connaissance, Robert tenait son ventre de ses deux mains. Du sang coulait par terre. Au loin, deux hommes tenaient une arme à feu.
Sonia tira plusieurs coups de feu dans leur direction. Ils reçurent chacun environ cinq balles avant de mourir.

Robert était assis contre le mur, tenant sa blessure.
Sonia lui dit :
- Ne t’en fait pas, je vais te sortir de là.
- C’est trop tard pour moi. Ma fin est proche. Je vais bientôt mourir.

Sonia pleurait. Ses larmes ruisselaient sur ses joues.
- Pardonne-moi, Robert. J’aurais tant voulu être un aussi bon policier que toi.
- Pourquoi ça ? Demanda Robert.
- Je ne suis qu’une meurtrière, et je le resterais. Quand j’étais petite, mon père battait régulièrement ma mère. Mais il abusait également de ma sœur. J’ai essayé de la convaincre d’aller voir la police mais elle avait trop peur. J’ai essayer d’alerter la police, les services sociaux, mais rien à faire. Ils sont restés sourds. Un jour, je l’ai vu prendre de force ma sœur et s’en fermer à clef dans sa chambre. Il l’a violé. De retour dans la pièce principale, il m’a obligé de garder le silence. J’ai refusé. Il m’a frappé. Je ne savais pas quoi faire. J’ai été voir la police, les services sociaux : Ils sont restés sourds. Quand je suis rentrée, mon père avait bu comme une éponge. Je savais qu’il possédait une arme à feu. Je l’ai prise. Elle était chargée. Je l’ai mise dans ses mains, j’ai pointé le canon vers sa tête, et je l’ai fait tirer. Ainsi, j’ai pu maquiller mon meurtre en suicide.

Sonia était triste. Robert lui dit :
- Ce n’est pas de ta faute. Si nous avions été plus présents, tu ne serais pas arrivé à de telles extrémités. Tu es un bon policier.
- Tu le penses… vraiment.
- Oui, tu as affronté les problèmes. Moi, je n’ai fait que le minimum. Je me suis contenté d’intervenir le crime commis. Toi, tu as anticipé.

Les larmes de Sonia commençaient à sécher. D’une voix reconnaissante, Sonia dit :
- J’aurais bien aimé que tu sois mon père. Tu as toujours été présent à mes cotés.
- Et moi, je suis fier que tu aies été ma fille répondit Robert. Sonia, je t’en supplie, ne laisse pas ta colère guider tes actions.
- Je te le promets.
- Ma fille, je souhaiterais que tu veilles à ce qu’il n’y ait pas de messe le jour de mon enterrement.
- J’y veillerais.
- Et surtout, ma fille, arrête le parrain.
- Je le ferais, père.
- Merci.

Les yeux de Robert se fermèrent. Il s’endormit pour toujours. Robert venait de mourir.

Sonia rangea ses deux brownings. Puis elle monta jusqu’au dernier étage de la mairie. Elle se dirigea vers le bureau de Monsieur le maire. Celui-ci se trouvait derrière une grande porte de bois.

Devant la porte de bois se tenait, impassible, Monsieur le commissaire. A l’arrivée de Sonia, il déclara :
- Sonia Bensala !
- Le dauphin, je présume, répondit-elle.
- Depuis quand le sais-tu ? Interrogea celui-ci.
- Depuis le début.
- Depuis le début ?

Le dauphin semblait surpris. Il fixait Sonia d’un ton interrogateur.
« Depuis le moment où Robert m’a raconté comment il avait appris l’existence du parrain et de sa bande, j’ai tout de suite su que vous étiez le dauphin. Jamais son informateur aurait dit à ses employeurs qu’il les avait vendus. Dans sa situation, on quitte la ville sans demander son reste. La seule personne à qui Robert a parlé de la cargaison de drogue, c’est à son supérieur, c’est à dire vous, Monsieur le commissaire. Seul vous avez eu la possibilité de prévenir la bande du parrain de l’opération menée par Robert et son coéquipier. Par ailleurs, je suis sur que c’est vous qui avez chargé le fils de trouver un tueur pour m’éliminer avec Robert. Vous vous seriez occupé de lui fournir des papiers. Ainsi, quand le fils a donné les photos de sa recrue, vous lui avez dit qui elle était exactement. Ca a confirmé mes soupçons. »

Le dauphin était impressionné.
- Bien trouvé, s’exclama-t-il. Je vois que Robert t’a bien formée.
- Je pense que vous avez fait assassiner son informateur.
- Exactement ! Nous ne supportons pas les traîtres.

D’un ton haineux, Sonia continua :
« Je vous hais. Vous n’êtes pas un policier. D’ailleurs, le dernier policier de votre commissariat vient de mourir. Non, un vrai policier protège les personnes. Un vrai policier protège les faibles. Vous avez utilisé la police pour sélectionner les forts en la faisant éliminer les faibles de votre mafia. Vous avez utilisé la police pour qu’elle s’en prenne aux faibles citoyens sans défense, afin de maintenir votre pouvoir. »

D’un ton froid, le dauphin répondit :
« Que vas-tu faire maintenant ? »
Sonia sourit et dit :
« C’est fini pour toi. Tu es en état d’arrestation pour corruption, trafic de drogue, proxénétisme aggravé et abus de pouvoir. »

Le dauphin déboutonna son gilet laissant voir son holster. Celui-ci contenait un colt.
« Encore faudra-t-il m’attraper. » Déclara le dauphin.
Aussitôt, Sonia laissa entrouvert son imperméable, laissant dépasser la gaine de son python qui était rangé dans son pantalon.
- Ce n’est pas un problème, répondit Sonia.
- Je suis rapide, insista le dauphin.
- Alors, nous allons le vérifier.

Les deux adversaires se tenaient à une dizaine de mètres. Ils se tenaient droit.
Le dauphin était habillé d’un costume noir. Il portait une chemise blanche et une cravate bleu marine. Il avait sa main à hauteur de son arme, rangée dans son holster.

Sonia portait un jean, une chemise blanche et un long imperméable noir. Son python était rangé devant elle, dans son pantalon. Sa main était à hauteur de son arme.

Le regard des deux adversaires était froid et glacé. Ils se regardaient avec haine.
Chacun essayait, sans succès, de jauger la vitesse de son adversaire.

Le dauphin en voulait à Sonia et Robert d’avoir osé le défier. Maintenant, Robert était mort. Il ne restait plus qu’à s’occuper de Sonia. Il lui fallait en finir avec cette française d’origine algérienne, qui avait osé, à la différence de ses semblables, prendre son destin en main et défier le système en place. Elle avait osé se dresser sur sa route, et donc celle du parrain.

Pour Sonia, il fallait punir le dauphin. Il avait été le bras armé d’une entreprise qui désespérait les gens afin de maintenir son pouvoir.

« Je vais te tuer pour ce que tu m’as fait » pensait Sonia.
Puis, elle se rappela Robert. Celui-ci avait été la première personne à l’aider. Celui-ci l’avait formée. Celui-ci lui avait donné l’espoir. Celui-ci avait accepté de remplacer le père qu’elle n’avait jamais eu. Elle devait se montrer digne de lui. Elle devait honorer sa mémoire.
Un policier arrête les criminels. Le dauphin et ses semblables sont des criminels. Elle ne devait pas se comporter en victime qui allait se venger, mais en policier qui allait arrêter un criminel.
Elle dissipa sa haine. Elle sentait la voix des gens qu’elle allait protéger, la population qui la respecterait pour l’avoir aidé.
Un policier doit protéger les personnes.
La reconnaissance est la plus belle des récompenses.

- Un seul de nous s’en sortira, déclara le dauphin d’une voix cynique.
- Oui, répondit Sonia.
Celle-ci sortit une pièce.
- Quand la pièce touchera le sol, on tirera.
- D’accord, répondit le dauphin.

Sonia lança la pièce en l’air. Les deux duellistes rapprochèrent leurs mains de la crosse de leurs revolvers.

La pièce gagnait de l’altitude. Mais le poids ralentissait sa vitesse. Au bout de quelques secondes, elle n’avait plus de vitesse pour continuer à monter. L’attraction terrestre la fit tomber de plus en plus vite. Sa vitesse augmentait. Puis elle toucha le sol.
A ce moment là, les deux opposants dégainèrent. Quand le dauphin avait sorti son arme, Sonia braquait la sienne sur lui.

La pièce rebondit. Deux coups de feu retentirent.
Le parrain tenait sa main au cœur. Il essayait désespérément d’empêcher le sang de couler sur la moquette.

Sonia tenait son épaule gauche de la main droite. Celle-ci avait été traversée par une balle. Elle la faisait atrocement souffrir. Quelques mètres plus bas, la balle aurait transpercé son cœur. Son sang se répandait sur le sol.

Le dauphin tomba à terre. Son cœur s’arrêta de battre.

Malgré la douleur, Sonia ne se laissait pas abattre. Derrière la porte se trouvait le parrain.
Reply
#50
lol
Applause

C'était vraiment bien. Roxx
Juste deux petites choses : je ne sais pas si le coup de la pièce lancée en l'air est indispensable. Un peu trop de mélo aussi p-ê avec Robert comme père de Sonia.
Je pense que si tu allégeais ça ce serait parfait. Wink
Reply


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