Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Scud Wars GA - Episode V : Secrets of Minos II
#1
La fin du tunnel de l'anneau approchait... Tous à bord ressentirent la présence d'une source du côté lumineux, pure et bienfaisante. Comment une telle chose se trouvait-elle au milieu de cette purée d'étoiles ?... Roll_fast

Des dizaines de destroyers stellaires s'engouffrèrent dans la brèche au même moment, prêts à en découdre jusqu'à la mort... Roll_fast

Assis sur le trône impérial, il contemplait toute l'immense galaxie, des constructions orgueilleuses de Coruscant aux noirceurs les plus lointaines des régions inexplorées... Roll_fast


SCUD WARS
EPISODE V - FATE OF THE EMPEROR


A long time ago, in a galaxy far far away, fate is about to strike anytime, anywhere...


Roll_fast
Reply
#2
Gaeriel Wrote:J'me kiffe... J'm'accorde cette augmente d'office...

Cette femme ne connaît pas la modération. Rofl
Reply
#3
LA METRO Garfield MAYER®

en association avec

.LA CORPORATION KORBO.

présentent...

*NICOLASARTS*


Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...


The time seemed suspended in the silent cockpit, lit by the strange light of the whirlwind of hyperspace. Many sensors and electronic flight controls had burned and the generator was set to minimal power to avoid undergoing the same fate, plunging the vessel into darkness. Each one held his breath, looking at the unusual figures in front of the vessel, hoping that the life support systems would hold out. Whereas the lights of the modified navcomputer, completely overrun by the contradictory informations, flashed desperately, the vessel pursued its crazy flight towards a fabulous spring of light side, a secrete base, a friend to save, and an enemy to face.

©Mathieu




SCUD WARS *GOLDEN AGE*

EPISODE V : SECRETS OF MINOS
PART TWO



Hyperespace, nébuleuse, astéroïdes

Les avaries se multipliaient à bord du Kazellis. Le choc consécutif à la plongée dans le tunnel hyperspatial modifié avait saturé les instruments de navigation au moment du départ, puis avait perturbé tous les circuits à bord pendant les deux jours de voyage.
Kyner se battait contre des dysfonctionnements des réacteurs secondaires, des systèmes de stabilisation, du circuit de recyclage de l’air et de régulation de la température. De fait, les réserves d’oxygène s’amoindrissaient, en raison de fuites, et la température atteignait maintenant près de 40°. Gaeriel tenta d’aider Kyner, mais rien n’y fit : la mécanique ne voulait rien savoir, et les détraquages n’étaient pas réparables dans l’immédiat.
Jaggath et Merwyn s’étaient retirés dans la soute où ils pratiquaient leurs exercices de Jedi. Mais ils ne parvenaient pas à ce détachement et ce calme nécessaire au vide spirituel, par lequel ils entrent en communion avec l’essence de la Force.
Plus grave : Mushu, déjà malade depuis plusieurs mois, sans avoir été jusque là affecté trop gravement, était tombé dans une inconscience proche du coma. Etait-ce dû au choc de départ dans l’anneau, ou bien sa maladie gagnait-elle du terrain ? Malheureusement, son organisme de Liax était en bonne partie inconnu à la médecine classique de la galaxie.
Les senseurs de bord rétablissaient peu à peu leur surveillance, après avoir subi de graves perturbation, dues à la traversée d’un champ de plasma ionisé. Tandis que nos héros poursuivaient leur route vers l’inconnu, l’hyperespace lissé s’ouvrait devant le Kazellis, l’emportant dans un tourbillon, un vortex, exotique et mystérieux.

La fin du tunnel finit par arriver, comme un disque lumineux, éblouissant, qui grossissait à vue d’œil devant la cabine de pilotage. Le Kazellis fut éjecté hors du tunnel multicolore, et retrouva la stabilité complète de l’espace normal. Pas tout à fait en réalité : dès la sortie de l’hyperespace, le vaisseau s’enfonça dans une nébuleuse immense, dont les particules de gaz crépitaient quand le Kazellis venait provoquer des frictions. Dans une traînée de lumière giclant, l’appareil se fraya un passage à travers ce nuage gigantesque, perdu dans son errance galactique.
A nouveau, les appareils de navigation subirent un choc qui provoqua leur extinction pendant un important laps de temps. Puis le Kazellis émergea enfin hors de cette purée de matière ionisée, pour glisser cette fois dans le vide absolu, froid et mort, de l’espace.
A quelques heures-lumière de là, se dessinait au loin une immense ceinture d’astéroïde, un amalgame à l’échelle d’un petit système de rochers. Les senseurs rétablis, nos héros purent capter un signal radio en provenance de cette ceinture. Un signal radio régulièrement envoyé, toujours identique. Qu’est-ce qui pouvait bien émettre au milieu de cette vaste solitude de pierres ?
Pendant que l’appareil retrouvait peu à peu un fonctionnement normal, il s’approchait de la ceinture. A la manœuvre, Gaeriel négocia prudemment l’entrée parmi cette zone saturée de débris. A vitesse réduite, elle fit pénétrer le Kazellis dans ce labyrinthe mouvant, à la recherche du signal radio que les senseurs captaient toujours.
C’est alors que les instruments de détection permirent à nos héros de découvrir qu’ils n’étaient pas seul dans ce champ d’astéroïde. Un autre appareil évoluait à vitesse rapide, en virant sec et changeant rapidement de direction, parmi l’amas. Il se tenait à la limite de la zone de détection du Kazellis. Qui pouvait bien être ce mystérieux appareil ? Il devait lui aussi capter le signal radio. Nos héros tardèrent à découvrir l’origine de l’émission, à cause de déréglages répétitifs des senseurs. Et pendant qu’ils progressaient en quelque sorte à tâtons, la recherche dans une zone plus étendue leur signala soudain l’arrivée massive de lourds vaisseaux spatiaux.
Des bâtiments impériaux, qui pénétraient dans le champ d’astéroïde, en se frayant de temps à autre un passage à coups de batteries de lasers, pour pulvériser les corps les plus massifs. Selon une tactique de déploiement parfaite, les Impériaux commencèrent à quadriller le secteur de la ceinture, se plaçant en formation relâchée. Eux aussi devaient chercher l’origine du signal. Il n’y avait guère que cela à chercher dans ces désolations spatiales, loin de toute terre habitée. Mais le petit transport était-il de mèche avec les Impériaux ? Il ne le semblait pas. Il s’était maintenant bien éloigné du Kazellis, et il ne semblait pas non plus se mettre en formation avec les vaisseaux de guerre. Etait-il un explorateur au service du Faucon d’Acier ?

Comprenant qu’ils ne tarderaient pas à être détectés, nos héros prirent la décision de couper tous les circuits à bord du vaisseau, ne conservant qu’une activité minimale. Puis le Kazellis fut amené lentement derrière un astéroïde massif, et immobilisé. Tandis que les corps stellaires continuaient leur très lent ballet improvisé, tournant, roulant, avançant comme des mastodontes, parfois se heurtant et se faisant mutuellement éclater en morceaux, les vaisseaux Impériaux forçaient leur passage. Déjà, ils organisaient leurs parcours de surveillance et accomplissaient des parcours réguliers de recherche.
Quant au Kazellis, il était maintenant très proche de l’origine du signal. Nos héros l’avait repérée : il s’agissait d’une petite station implantée sur une roche. Il ne devait y avoir à l’intérieur qu’un matériel de communication rudimentaire. Quant les patrouilleurs impériaux furent au plus loin, le capitaine Captinson manoeuvra lentement pour s’approcher de la station. Quand elle passa au-dessus, Kyner et Merwyn descendirent en scaphandre sur l’astéroïde. Les pieds posés à terre, ils approchèrent de la station radio. Ils pénètrent à l’intérieur. Là, ils découvrirent un matériel holo-réseau ancien, du temps de la République. La station continuait d’émettre régulièrement son signal. Téléchargeant les informations contenues dans l’ordinateur, Kyner et Merwyn comprirent que cette station donnait l’emplacement d’un anneau hyperspatial, situé tout simplement en plein milieu de ce champ d’astéroïde. Une zone était relativement plus clairsemée. Selon la configuration indiquée, il fallait se positionner à l’entrée de cette « clairière », puis de-là, envoyer un signal, selon une fréquence indiquée, à deux petites balises accrochées à deux astéroïdes jumeaux. S’ouvrait alors un anneau d’hyperespace lissé, dans lequel il fallait se projeter à pleine vitesse.
Les données enregistrées sur un bloc, les deux hommes s’empressèrent d’effacer toute la mémoire du disque. Même si les Impériaux parvenaient jusqu’ici, ils se trouveraient le bec dans l’eau. Kyner et Merwyn remontèrent à bord du Kazellis, puis Gaeriel se dirigea lentement vers le point indiqué.
C’est au prix de précautions minutieuses que le transport léger pût atteindre l’entrée de la clairière spatiale. On voyait effectivement nettement deux astéroïdes très semblables flotter à l’autre bout du champ découvert. Les Impériaux ne tarderaient plus à être là. Et l’autre petit vaisseau venait de faire sa réapparition. Il était temps de mettre les gaz !...
Gaeriel stabilisa le Kazellis à l’entrée de la piste virtuelle de lancement. Puis elle commença lentement à faire chauffer les réacteurs. Ce brusque regain d’activité affola tout d’un coup les senseurs des Impériaux, qui distinguèrent une tâche de chaleur sur leurs radars. Mais le temps qu’ils modifient leur trajectoire pour intercepter le Kazellis, celui-ci s’engageait déjà vers l’Anneau, sa vitesse augmentant de plus en plus vite à chaque kilomètre parcouru. Le vrombissement des réacteurs se changea en mugissement dantesque, tandis que le carburant fusionnait et que le Kazellis expulsait derrière lui une traînée lumineuse de plus en plus intense. Alors que les vaisseaux impériaux pénétraient à grands fracas dans le champ de lancement, le signal fut envoyé sur la fréquence secrète vers les deux astéroïdes jumeaux. Un grand cercle lumineux se dessina en crépitant, avant de se remplir d’un disque éblouissant, dans lequel le Kazellis, pareille à une comète, s’engouffra dans un flash puissant, déchirant ce disque en un tourbillon qui se rétracta brusquement. Quand les premiers vaisseaux impériaux atteignirent l’anneau, ils ne trouvèrent que le vide spatial. Et sans le signal, ils ne pourraient pas trouver avant longtemps le moyen de réactiver l’anneau…

Pendant que les officiers du Faucon d’Acier enrageaient de dépit, le Kazellis leur filait sous le nez une fois de plus.

A suivre...
Reply
#4
J'ai remis le texte à sa place wink
Très bon d'ailleurs Chicagoblues

Il faudra que tu le smiles (ou le verbe smiler existe redaface2 ) quand tu retrouveras la toile Gronico smile
Mais c'est moi ou tes raysumés de SW deviennent de plus en plus longs et détaillés Clever pas que ça me dérange au contraire note bien Aloy
Reply
#5
+1 pour le détail! C'est vraiment très bien raconté! 8) bravo également pour le scénario construit par le MJ et les joueurs Applause
Reply
#6
Faut que je rajoute le texte anglais mis par Mathieu dans les newz... Effectivement, j'ai l'impression de les faire de plus en plus longs... et d'autant plus que je me dis : "bon là j'ai pas trop le temps, je vais aller à l'essentiel et faire court." lol
Reply
#7
C'est clair qu'en fait c'est quand on veut rester factuel qu'on fait les textes les plus long et détaillé :o Et puis c'est toujours quand on veut faire vite qu'en fait on fini par tout faire à fond :roll:
Reply
#8
Ok, mise en forme terminée + inclusion de ton texte. wink
Manquent les smileys.
Reply
#9
Chinese Il faudra quand même que je fasse relire ce texte par ma spécialiste agrée en Anglais, car en le relisant j'ai quand même trouvé que certaines tournures n'étaient pas très anglaises. :baton:
Reply
#10
Les colonies perdues

Au bout de ce second tunnel, nos héros touchaient enfin au but de leur voyage. Ce petit système où ils arrivaient était situé au-delà des meilleures cartes spatiales, au-delà de la région d’expansion, au-delà des vastes ceintures de minerais, de la grande nébuleuse et de l’amas interminable d’astéroïde. Ils pouvaient vraiment considérer qu’ils venaient d’arriver au bout du monde.

D’ici se faisait sentir bien plus nettement la source du côté lumineux, comme s’ils s’étaient rapprochés d’un soleil et recevait sa chaleur bien plus intensément.
Le premier corps stellaire qui se présentait à eux était une petite planète, presque entièrement recouverte d’une eau turquoise et argentée, entourée de fines ceintures d’astéroïdes, presque de la poussière. Il régnait en orbite une importante activité : de petits vaisseaux de transport d’un type inconnu à nos héros patrouillaient.
De formes ovoïdes, lisses, sans angle, ces patrouilleurs se dirigèrent vers le Kazellis et le contactèrent. La communication établie, les humanoïdes signalèrent qu’ils attendaient l’arrivée de nos héros, et se présentaient comme amicaux.
On les conduisit vers la planète, puis on leur indiqua le chemin vers la cité principale, située plusieurs dizaines de kilomètre sous l’eau. Le Kazellis amené à cale sèche, nos héros purent descendre. Ils furent accueillis par une délégation d’hommes poissons, de la même espèce que l’athlète Ghost-Rain Shipp et que feu l’Inquisiteur Kanjè…
Ces êtres portaient le même nom que leur planète : Ichtyos.

Reçus par le commandant de la planète, au cœur d’une vaste base sous-marine contenue dans une grande sphère transparente, nos héros apprirent que les Ichtyos soutenaient la lutte contre l’Empire. Isolés dans cette zone de la galaxie inconnue des Impériaux, ils menaient des recherches sur les ceintures de minerais.
Ce système était sous le commandement de l’ancienne République, mais à l’avènement de l’Empire, les lieux furent désertés. Aucun Moff ne se soucia plus de cartographier à nouveau cet endroit sans intérêt.
En réalité, il constituait une base arrière idéale, à l’échelle d’un système, pour la Rébellion, puisqu’il était encore un pas au-delà de l’Amas de Minos, l’endroit le plus reculé de la galaxie connue.
Nos héros retrouvèrent à cette occasion celui qui pour qui ils s’étaient mis en route : Drun Cairnwick, le chef des rebelles de Minos. Agé d’une cinquantaine d’année, sérieux et très conscient de ses responsabilités, mais n’hésitant pas à plaisanter à l’occasion, surtout des Impériaux, Cairnwick était l’un de ceux qui avaient, en dehors de D-Tronic, comprit l’importance des anneaux. Grâce à son collaborateur Johnson, dont nos héros savaient maintenant qu’il était un traître, Cairnwick avait pu pirater des bases de données de chez D-Tronic, puis commencer à réfléchir au moyen de mettre cette technologie au service de son groupe anti-impérial. Il était le seul à pouvoir unir durablement les différentes factions de Minos, car il avait la confiance aussi bien des nobles d’Adarlon, que des vieux aristocrates d’Eliad ou des révolutionnaires de Yelsain.
Il était le premier à redécouvrir le système d’Ichtyos, ainsi qu’à comprendre l’importance fondamentale du clan Korbo dans les plans futurs de la Rébellion. Pour le moment, il ne lui manquait que la confiance parfaite du groupe dirigé par Mon Mothma et le général Dodonna.

Depuis quelques temps, Demenor de Korbo, celui des Princes qui dirigeait l’exploitation du minerais, avait compris la menace que représentait l’Empire d’ici peu pour son clan. Il était le deuxième à adopter des positions franchement anti-impériales, après le Baron Fel, l’aîné des Princes et l’autorité morale du clan, et avant Anthracite, ex-Prince de Bakura et dirigeant de Mojimbo.
Restait trois Princes, prêts à changer leurs positions, non par conviction intellectuelle, mais dans l’intérêt du groupe.
Mais le pivot du renversement était Sandra de Korbo. La plus riche et la plus puissante de tous, le princesse de Charnys constituait l’axe central de la puissance militaire du clan. C’était elle qu’il fallait convaincre. Mais nos héros savaient dans les pinces de quelle sale créature elle se trouvait…

Drun Cairnwick proposa alors à nos héros de se reposer quelques temps, avant de partir vers la source lumineuse. Le chef des Rebelles assura que là-bas ils trouveraient de quoi soigner Mushu, toujours agité de fièvres.
Sans tarder, tout le monde repartit au Kazellis, et à l’issue d’un court saut hyperspatial, arriva en orbite d’une petite planète recouvert d’une forêt extrêmement dense et vierge. Seule construction repérable, un grand temple, tout en hauteur, finissant en une pointe très fine, à l’issue d’une élévation en parabole.
Le Kazellis se posa aux abords du temple. Précédés de Drun Cairnwick, Merwyn, Gaeriel, Mushu et Kyner entrèrent dans le monumental bâtiment. Il devait être très ancien, ou l’œuvre d’une civilisation très primitive, à en juger par l’absence de technologie et le style grandiose qu’il manifestait dans les statues, barbares, les escaliers qui menaient vers la tour, les colonnes et les murs immenses…
Cairnwick activa un discret ascenseur, situé dans un des piliers, et aussitôt, on passa d’un temple primitif à une base souterraine équipé d’instruments de pointes. A l’issue d’une longue descente, nos héros se trouvaient dans de vastes grottes souterraines. La présence de la source lumineuse était de plus en plus forte.
Un vaste couloir blanc, presque éblouissant les conduisit à une salle de réception où les attendait un être qu’il n’avait pas vu depuis longtemps : le professeur Sagnar Sting. L’humanoïde de Kamino, élancé comme son temple, avec un cou de girafe, des bras souples comme des serpents, gracile, presque évanescent, les salua de sa voix irréelle, séraphique. Nos héros retrouvèrent en ces lieux des installations semblables à celles que possédait le professeur dans la base spatiale des frères Rummingen, mais en bien plus grandes.

Tout comme ses prédécesseurs sur Kamino, Sting avait continué ses recherches sur le clonage. Il présenta avec fierté à nos héros sa nouvelle machine. Celle de la station Rummingen était un grand arbre tortueux, enlacé, proliférant, où poussaient de gros bulbes gélatineux –et ces bulbes faisaient office d’utérus aux clones qui s’y développaient à une allure rapide.
Baigné dans une intense lumière, cerné d’un mur d’une pureté merveilleuse, l’arbre de ce temple était bien plus grand. Haut comme un bâtiment de dix étages, sa structure était d’une complexité impossible à appréhender pour une intelligence ordinaire. Si on le regardait dans sa totalité, on apercevait un grouillement de vie semblable à celui d’une fourmilière de la taille d’un building. Plus en détail, on voyait toutes les fonctions vitales de l’arbre en activité : des branches poussant, des bulbes grossissant, des feuilles frémissant, des bourgeons tremblant en attendant d’éclore, plusieurs tronc entrelacés et noués, musculeux, surpuissants. C’était une fantastique usine biologique, dont la réussite dépassait l’imagination. Autour de cette alliage de monstrueux et de merveilleux, des millions de minuscules créatures voletaient fébrilement : des papillons dont la vie en symbiose avec l’arbre était en fait indispensable à ce dernier.
Le professeur Sting ajouta que les racines de son arbre plongeaient directement dans la fontaine blanche, en plein dans la Force elle-même. Mais il resta très évasif sur le reste.
Il montra la salle qu’il avait conçu pour la formation des clones de guerre, les fameux Sting 15 qui avaient participé à la libération de Mojimbo, et dont Anthracite possédait toujours un contingent.
Une nouvelle armée était prête. Ajoutée au groupe d’élite formé par les guerriers Ichtyos, cela ferait un renfort inestimable pour les Rebelles. Drun Cairnwick espérait pour bientôt une jonction de ses forces avec celles de Mon Mothma. Ce jour-là, il serait possible de se mesurer à l’Empire, certes pas à armes égales, mais de propager véritablement les germes d’une vraie contestation.
Son idée principale était d’éviter les confrontations directes avec la flotte impériale, bien supérieure en force. Au contraire, il fallait pratiquer la guérilla, harceler l’Empire ici et là, disparaître, reparaître ailleurs, frapper à nouveau et repartir aussi vite, en installant aux quatre coins de la galaxie de petites bases opérationnelles, reliées comme des points par une toile d’araignée. Ainsi, on défierait l’organisation centralisée à l’extrême de l’Empire.
C’était le meilleur modus operandi pour les Rebelles. Et la tacticienne Gaeriel était bien d’accord avec Cairnwick sur ce point.

Le professeur Sting promit de prendre soin de Mushu. Il le remettrait sur pied avant peu de temps… Il en avait soigné de plus coriaces des organismes extraterrestres !

A suivre... Mushu
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)