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La dédicace de mon livre
#11
De fait s'il n'existe pas une compétence à diriger, il existe bien une capacité à le faire. Ainsi les grands patrons de médias et les journalistes vedettes ont la capacité de diriger l'opignon (cf Berluconi, Fox News, TF1)
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#12
Quote:De fait s'il n'existe pas une compétence à diriger, il existe bien une capacité à le faire. Ainsi les grands patrons de médias et les journalistes vedettes ont la capacité de diriger l'opignon (cf Berluconi, Fox News, TF1)

C'est bien dit. smile

Finalement, on pourrait dire qu'il faut presque naître politique, et qu'il est difficile de le devenir. Ou encore qu'on ne peut juger d'un homme politique que sur le terrain, sans préjuger de ses diplomes ou de ses savoirs théoriques.
C'est au sein de l'action politique que se révèle l'autorité réelle ou non de qq1.
Dans quelle mesure il peut acquérir une telle facilité, apprendre les ficelles du métier, je ne sais pas.

Comment acquiert-on la capacité de diriger l'opinion ?
La télévision est un vecteur et un amplificateur de pouvoir (ouais, ok, l'expression fait un peu JDR lol ).
Avoir de l'autorité, c'est savoir l'acquérir ; ou encore faire croire qu'on l'a.
Bref, c'est déjà l'avoir. :P

Si on l'a, on peut la développer. Si on ne l'a pas, on ne l'acquerra par aucun enseignement théorique.
Il faut donner le goût du pouvoir, non pas la capacité rationnelle.
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#13
Quote:Finalement, on pourrait dire qu'il faut presque naître politique, et qu'il est difficile de le devenir
Jugement simpliste et à mon sens dangereux. On se croirait dans l'ancien système, ou il est impossible d'évoluer.
Toutefois, je suis d'accord pour dire que n'est pas politique qui veut, et qu'il est vraiment hardu de le devenir.

Maintenant, les beaux idéaux c'est bien joli, mais la masse fait qu'il est peu probable qu'on voit une quelconque évolution notable dans les moeurs quant au jugement décisionnaire visant à désigner nos dirigeants. La guéguerre entre gauchistes et droitiots est sérieusement ancrée, et malgré les belles paroles le commun des mortels de nos pays civilisés n'est pas prêt d'en bouger.
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#14
Au final, je dirai que l'Hummanité est condamnée et que le seul moyen de la guerrir est de la détruire twisted
Je peux me dévouer si vous voullez twisted
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#15
Biensûr je déconne Wink
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#16
Quoique... :roll:
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#17
Quote:D'où le problème du pouvoir confié au peuple. Le peuple est-il capable de se gérer? Cela sans vouloir proner la tyranie, car une oligarchie ou une noblesse n'aura à coeur que de défendre son intéret, pas celui des autres.

Moi, je cite Churchill:
"La démocratie est le pire des régimes après tous les autres"
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#18
Grosso modo, la politique est un jeu de mensonge (selon Nico) ou le but est d'être élu.

La France est donc (là je suis d'accord) un lieu d'affrontement et Jacques Chirac (dit Supermenteur, pas constructif de l'écrire mais encore une fois, ça soulage) est donc le meilleur.

Mais nos politiques ont-ils pour autant une vrai autorité?
Là, je ne suis pas sur.

1) Je tiens à signaler que l'abstention est record dans notre pays. Je n'excuse pas pour ma part l'abstention, aller voter est à mon sens un devoir (comme faire fonctionner son cerveau). Malheureusement, je la comprend.

2) Le vote protestataire augmente. Les extrêmes font 1/3 des bulletins exprimés. Pire, dans certains cas, c'est un vote d'adhésion.

3) Et ça c'est le pire. Chaque élection voit un vote sanction.
1981: vote sanction contre Giscard.
1986: Vote sanction contre Mitterrand.
1988: Vote sanction contre Chirac
1993: Vote sanction contre Mitterrand
1995:Vote Sanction contre Balladur
1997:Vote Sanction contre Chirac-Juppé
2002:Vote sanction contre Jospin.
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#19
Quote:
Quote:Finalement, on pourrait dire qu'il faut presque naître politique, et qu'il est difficile de le devenir
Jugement simpliste et à mon sens dangereux. On se croirait dans l'ancien système, ou il est impossible d'évoluer.
Toutefois, je suis d'accord pour dire que n'est pas politique qui veut, et qu'il est vraiment hardu de le devenir.

Je comprends ce que tu veux dire.
Note pourtant que l'institution de l'ENA produit et reproduit chaque année la classe de nos dirigeants.
L'ascension sociale n'est pas cependant en panne. Mais on pourrait dire qu'entre Science-Po et l'ENA existe une machine à fabriquer l'homme politique.

Au fond, c'est ce qu'on appelle ambition, goût du pouvoir et des responsabilités qui pousse les hommes politiques à être ce qu'ils sont.
Comment expliquer autrement que depuis plus de 30 ans, Chirac subisse déceptions, avanies, rancoeurs, trahisons d'alliés, et qu'il persévère pourtant ? Et il n'est pas le seul.
L'essentiel en politique, c'est de durer.
Je dirais que dès que qq1 se sent sur un siège éjectable, il a perdu son autorité. C'est alors qu'on le dit incompétent.

Maintenant, au-delà des apparences et de la rhétorique, qu'est-ce qui distingue un bon homme politique d'un mauvais ?
Qu'il assure la prospérité de ses administrés (de ses citoyens), qu'il défende les intérêts de ceux qu'ils représentent (qui l'ont élu le cas échéant), qu'il soit dévoué à sa mission (le préfet qui organise les secours en cas de catastrophe naturelle, le maire et la gestion du budget, de l'entretien etc.), qu'il sache s'occuper des affaires publiques (attribution des marchés, connaissance des lois, des règles de l'économie nationale et internationale), qu'il sache faire triompher sa position (négociations diplomatiques, avec les "partenaires sociaux").

Ceci pour dire qu'à défaut d'en avoir les compétences, tout le monde n'a pas la trempe d'etre politique.
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#20
Ca ferait pas mal en conclusion ça 8)
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