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Le prix à payer
#31
Le fils as-i-il été vu dans un chapitre précédent? Wink
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#32
Chapitre onze

Le samedi, Robert avait rendez-vous avec Monsieur le chef de l’opposition. Cela faisait deux mandats que Monsieur le chef de l’opposition, pour la plus grande gloire de son parti politique, essayait de conquérir la mairie de la ville.
Effectivement, Monsieur le maire était, dans le pays, un élément incontournable dans son organisation politique. Ainsi, si l’opposition nationale parvenait à prendre la ville, elle éliminerait une figure imposante de la majorité actuelle.

Monsieur le chef de l’opposition, tout comme Monsieur le maire, était énarque. Il faut dire qu’il était obligé d’être énarque pour faire de la politique un métier. Monsieur le chef de l’opposition faisait également partie du conseil régional et du parlement de Bruxelles. Il était d’ailleurs, grâce à la formation qu’il avait reçue, passé maître dans l’art de parler de sujet dont il ne connaissait rien, sans en faire douter son interlocuteur.
A qui voulait l’entendre, il clamait haut et fort que les combustions du charbon ou du pétrole était une énergie plus propre que le nucléaire, omettant de préciser que la combustion complète des hydrocarbures par du dioxygène pur rejetait du dioxyde de carbone, gaz à effets de serre. Ainsi, il se faisait des alliés dans son propre camp politique.
Par ailleurs, Monsieur le chef de l’opposition avait un talent indéniable : Il était avec tout le monde. Il était pro-européen mais sans les Anglais car ils n’étaient dans la zone euro et sans les Allemands car ils défendaient la banque centrale européenne. C’est vrai qu’il fallait réunir les voix des pro-européens et des eurosceptiques. D’ailleurs, s’était-il posé la question de l’utilité de l’Europe ?
Ou bien était-ce utile de se la poser pour être élu ?

Monsieur le chef de l’opposition était jeune. Il devait avoir la quarantaine. Il était habillé d’un costume vert. Il portait une chemise rouge et portait une cravate rose. Il se devait montrer par sa tenue qu’il était le candidat du changement. Bien qu’il ne soit pas myope, il portait des lunettes pour lui donner un air réfléchi et travailleur. Il avait une coupe de cheveux noir bien coupé.

Tonton finançait la futur campagne de Monsieur le chef de l’opposition afin de pouvoir avoir le pouvoir dans la ville en cas de victoire. Monsieur le chef de l’opposition en était conscient, mais pour lui, le nerf de la guerre, c’est l’argent. En cas d’élection victorieuse, Monsieur le chef de l’opposition pensait que la perte de pouvoir dans la ville était un sacrifice intéressant car si il gagnait, il renforcerait sa notoriété dans son mouvement politique.

Robert et tonton devaient rencontrer Monsieur le chef de l’opposition chez lui. Il habitait le Nord dans un luxueux appartement. Celui-ci contenait une cuisine, trois chambres, un salon, une salle à manger ainsi que une superbe salle de bain. Il était meublé par un grand nombre d’antiquité. Le salon contenait une commode Louis XVI ainsi qu’une très élégante table de bois. Les fauteuils, très inconfortables, étaient d’époque Napoléon. La salle à manger contenait une gigantesque table qui devait être de l’époque du second empire. Cette pièce, comme le salon, était dotée d’une télévision à écran plasma. Sur tous les murs, il était possible d’admirer de magnifiques tableaux. Lorsque Robert arriva, il eut l’impression d’être chez un antiquaire.

Monsieur le chef de l’opposition était en compagnie d’une jeune femme d’une vingtaine d’année. Elle avait de longs cheveux blonds, un magnifique visage naïf, de somptueux yeux bleus comme l’océan dans lesquels on pouvait se noyer. Elle portait une magnifique robe rouge, symbole de passion. Elle portait de magnifiques bijoux, de l’or.
Monsieur le chef de l’opposition serra la main de Robert :
- Monsieur Durand, je suis enchanté de faire votre connaissance.
- Moi de même, je suis content de faire votre connaissance.
- Je vous présente ma compagne, Mademoiselle Julie Greco.
A la connaissance de Robert, Monsieur le chef de l’opposition n’était ni marié, ni fiancé. Cette femme devait être sa maîtresse.
Robert lui baisa la main et dit d’une voix charmeuse :
- Je suis enchanté de vous connaître.
- Moi de même répondit celle-ci en faisant la révérence.

La compagne de Monsieur le chef de l’opposition fit passer ses invités dans la salle à manger. On commença par l’apéritif. Il y avait en guise d’amuse gueule de petites tartines sur lesquelles étaient tartinées du caviar. Robert eu le choix entre un bon rhum ou le meilleur whisky venu de l’Ecosse la plus profonde.
Le repas commença par des huîtres. Elles venaient de Bretagne, car à la différence de celle de Charente, elles étaient élevées seulement dans l’eau de mer.
Puis le plat principal fut constitué d’un coq au vin. Celui-ci était accompagné d’un bordeaux. Il était hors de question de servir un beaujolais nouveau, vin qui n’avait comme vocation que d’être populaire.
Après les meilleurs fromages, vint un magnifique gâteau, qui aurait pu être utilisé pour un mariage. Celui-ci était accompagné du champagne.

Robert avait brillé pendant la conversation du repas. On y avait parlé d’art. Grâce à Robert, Monsieur le chef de l’opposition et sa compagne avaient appris beaucoup de Robert sur la peinture et les différents peintres. Robert donnait l’impression de connaître la peinture et de l’apprécier. En fait, c’était tout le contraire. Robert n’avait pas une passion particulière pour la peinture. Les différents tableaux, notamment du vingtième siècle, lui paraissait être une langue indéchiffrable. Mais Sonia l’avait convaincu qu’il était dans une pièce de théâtre et qu’il devait jouer son rôle du mieux possible. Afin de briller, Sonia l’avait initié à l’art. Elle lui avait fait un cours complet, dans lequel elle montrait sa connaissance du sujet et sa passion. Durant son exposé, Robert ne faisait que de répéter mot pour mot ce que lui avait raconté Sonia. Ainsi, Robert donnait l’impression d’être passionné par l’art.

Puis, à la fin du repas, Monsieur le chef de l’opposition invita sa maîtresse à se retirer. Ainsi, Monsieur le chef de l’opposition pouvait établir un plan de bataille afin de conquérir la mairie, et donner un rôle au soldat Robert.
La discussion sérieuse allait commencer.
Monsieur le chef de l’opposition commença à parler à Robert :
- D’après ce que l’on me dit, vous êtes une personne très intelligente, Monsieur Durand.
- Si on le dit, ça doit être vrai répondit avec humour Robert.
- Je serai honoré que vous soyez sur ma liste.
- J’en serai content. Néanmoins, comment comptez vous gagner ? Monsieur le maire est très implanté dans la commune.
- Il faut lui piquer ses électeurs.
- Pourquoi ne pas encourager les habitants du Sud à voter en votre faveur ?
- Ce n’est pas une bonne idée. La majorité des habitants du Sud s’abstiennent. Il faut donc s’assurer les voix des gens qui votent.
- Et quel programme mettre en œuvre ?
- Il ne faut surtout pas avoir de programme. Il ne faut fâcher personne. Moi, je suis avec tous le monde.
- Mais la politique, c’est faire des choix.
- Notre but est d’être élu.
- Mais que ferons-nous une fois élu ?
- Nous le verrons bien. Le problème est d’abord d’être élu. Le reste n’a pas d’importance. On n’est élu que sur son image.
- Une image ?
- Oui, je suis le candidat du changement. D’ailleurs, mes vêtements le prouvent. Je suis ouvert, comme le prouve mon costume, à toutes les forces du changement. Je suis jeune et dynamique. Monsieur le maire est vieux, usé et fatigué. Place aux jeunes.
- Mais vous vendez un produit !
- Parfaitement, je vends un produit. Ajoutez que j’ai également une jolie maîtresse.
- Monsieur le maire a aussi une image. Notamment, il a embellit le Nord.
- Moi aussi, je peux embellir le Nord. Je suis d’ailleurs au conseil régional.
- Attaquez le sur l’état lamentable du Sud.
- Non, je ne dois pas faire fuir le public ciblé.

Robert continuait à jouer son rôle malgré le cynisme de Monsieur le chef de l’opposition qui lui laissait un désarroi.
Monsieur le chef de l’opposition continuait à exposer ses arguments publicitaires.
- Puis, nous devons faire peur aux gens. Le parti politique de monsieur le maire a fait peur à l’aide de l’insécurité. Ils ont d’ailleurs été aidés par la chaîne. Il faudra trouver un moyen de diffusion. Mais nous aussi nous allons faire peur.
- Et de quoi les gens ont peur ? Demanda Robert intrigué ?
- De l’insécurité sociale.
- Vous pensez vraiment que ceux qui subissent le chômage vont voter pour vous ?
- Non. Nous ciblons notre public. Mais il est important que notre clientèle puisse croire que l’insécurité sociale les concerne.
- Et si votre public se pose des questions ?
- Impossible. Le bon peuple ne demande que des jeux, comme le football ou le loft de la chaîne, et du pain. D’ailleurs, notre public ciblé mange correctement.
- J’ai l’impression que le chômage dans notre pays vous arrange.
- Exactement. C’est pour notre mouvement un fond de commerce.
- Mais que feriez vous s’il n’y avait pas de chômage ?
- On ferait une étude de marché puis on trouverait un thème porteur. Vous savez, la politique, il y a une maxime primordiale. Dit du mal de tes amis même s’ils ont raison et dit du bien de tes amis même s’ils ont tort.

Puis Monsieur le chef de l’opposition serra la main de Robert.
« Monsieur Durand, Samedi prochain, Tonton, le neveu et moi même préparerons une réunion électorale ici même. Je vous attends avec impatience. »

Le lendemain, Sonia demanda un rendez-vous avec le fils qu’elle obtint le lundi aux entrepôts.
Sonia vint seule. Le fils était accompagné de son garde du corps.

Le fils baisa la main de Sonia. Puis il lui déclara :
« Mademoiselle, il est toujours pour moi agréable de vous voir. Votre présence m’honore. Votre beauté illumine le ciel. »
D’un ton froid, Sonia répondit :
- Je ne suis pas là pour que vous me fassiez la cour. Je suis venu vous apporter des informations.
- C’est bien votre problème, répondit avec humour le fils. Vous êtes trop sérieuse. C’est dommage. Votre inestimable beauté est gâchée. Alors, qu’allez-vous m’apprendre ? Repris le fils d’un ton sérieux.
- Tonton a l’intention de prendre la ville.
- C’est une blague !
- Non, il a l’intention de s’implanter fortement. Il a l’intention de prendre la mairie.
- Je lui souhaite bien du plaisir. Entre Monsieur le maire et Monsieur le chef de l’opposition, il va avoir du mal.
- Sauf qu’il s’est allié à Monsieur le chef de l’opposition.
- Allié au chef de l’opposition ?
- Oui. Il paye sa campagne électorale. Ainsi, si Monsieur le chef de l’opposition est élu, tonton aura les mains libres pour prendre la ville.

Le fils semblait surpris. D’un ton interrogateur, il interrogea Sonia :
- Et d’où sors-tu ces informations ?
- Ca, c’est un secret. Je dois protéger mes sources. Mais tu vas pouvoir les vérifier.
- Comment ?
- Monsieur le chef de l’opposition organise une réunion avec tonton et le neveu chez lui, samedi prochain.
- Que veux-tu pour ces renseignements ?
- Rien, tonton m’a fait quelques misères.
- Bien, merci.

Le dimanche, Robert et Sonia se trouvaient dans l’appartement de Monsieur le chef de l’opposition. La femme de ménage avait appelé la police car il y avait des cadavres.
En rentrant dans l’appartement, on tombait sur le cadavre du neveu. Celui a du ouvrir la porte sans méfiance pensant trouver Robert. Il a du tomber sur un homme du parrain qui avait l’arme braquée sur lui. L’agresseur a du tirer immédiatement la porte ouverte. Le neveu a du mourir immédiatement. Aussitôt, le ou les agresseurs ont du faire irruption dans la pièce et tirer sur tonton et monsieur le chef de l’opposition. Leurs corps gisaient sur la table de la salle à manger. Dans la chambre gisait, nu, le corps de la maîtresse de Monsieur le chef de l’opposition. Il était évident, et l’autopsie le confirmerait sans aucun doute, qu’elle eut subi des sévices sexuelles. Après, son agresseur a du l’étrangler. On voyait des traces de marques sur son cou. Il y avait également un bout de chiffon dans sa bouche.

Robert resta de marbre. Il faut dire que sa longue carrière l’avait habitué à voir des morts et des cadavres. Plus surprenant, Sonia resta également de marbre. Il n’y avait pas de trace d’empreintes digitales, les agresseurs devaient avoir des gants. Personne n’avait entendu le moindre bruit. Les armes devaient être équipées de silencieux. C’était un travail de professionnels.

Ainsi s’achevait la quête de la ville par tonton et les siens qui s’étaient attaqués à plus forte partie qu’eux. Le parrain restait le seul chef du crime dans la ville. Mais Sonia et Robert avait juré de mettre fin à son règne, tel qu’en soit le prix.
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#33
lol
Sacré Philou : plusieurs chapitres que la politique n'intervenait plus... il était temps de se faire plaisir à nouveau, pas vrai ? :P

Quote:Tonton finançait la futur campagne de Monsieur le chef de l’opposition afin de pouvoir avoir le pouvoir dans la ville en cas de victoire. Monsieur le chef de l’opposition en était conscient, mais pour lui, le nerf de la guerre, c’est l’argent. En cas d’élection victorieuse, Monsieur le chef de l’opposition pensait que la perte de pouvoir dans la ville était un sacrifice intéressant car si il gagnait, il renforcerait sa notoriété dans son mouvement politique.

Ouh-là ! :shock: Bien alambiqué ce paragraphe !
Répétition de "pouvoir". Et on comprend mal à partir de "En cas d'élection victorieuse."
En fait, je comprends que le chef de l'opposition devra partager le pouvoir avec Tonton, car s'il est élu, ce sera avec l'appui de ce bandit.
Mais en fait, je pense que tu l'expliques de manière tordue. :P

Quote:Elle avait de longs cheveux blonds, un magnifique visage naïf, de somptueux yeux bleus comme l’océan dans lesquels on pouvait se noyer (1). Elle portait une magnifique robe rouge, symbole de passion. (2).

Maintenant qu'avec 11 chapitres, tu n'es plus un petit newbie mais déjà presque un vétéran, je me permets des remarques sur des détails plus fins.
(1) La construction n'est pas très heureuse, car on lit : "dans l'océan dans lesquels on pouvait se noyer." Tu aurais pu écrire par ex. : "des yeux bleus comme l'océan : on aurait pu s'y noyer." Wink
(2) De la même manière qu'un magicien ne révèle pas ses "trucs", quand on écrit, il faut éviter de trop signaler les symboles par un voyant lumineux. Il suffit de dire qu'elle porte une robe rouge : et tout le monde aura très bien compris... surtout qu'on parle d'une magnifique jeune fille de 20 ans... Whistle

Tiens ça me fait penser à cette phrase (découverte dans le clanbook Toto) :
Quote:On me dit que je suis un sex-symbol. J'ignore ce que ça veut dire mais tant qu'à être un symbole, j'aime autant que ce soit du sexe plutôt que de tout autre chose avec lesquelles on fait des symboles.
lol

Quote:Il y avait en guise d’amuse gueule de petites tartines sur lesquelles étaient tartinées du caviar.  
Puis le plat principal fut constitué d’un coq au vin. Celui-ci était accompagné d’un bordeaux. Il était hors de question de servir un beaujolais nouveau, vin qui n’avait comme vocation que d’être populaire.  
Après les meilleurs fromages, vint un magnifique gâteau, qui aurait pu être utilisé pour un mariage. Celui-ci était accompagné du champagne.

Gros Philou va falloir me faire un stage intensif chez la marquise de Rothschild ! :P
On ne tartine pas du caviar comme de la confiture. Aloy . Simplement, ce sont des toasts au caviar.
Ensuite, le plat n'est pas constitué. Il suffit de dire : "En plat principal, on servit du coq au vi" (ou qqch comme ça).
"Un magnifique gâteau digne d'un repas de mariage" me semblerait mieux.
Enfin : "accompagné de champagne."

Quote:- Il faut lui piquer ses électeurs.

L'a pas la langue de bois c'te gros rotten. lol

Quote:- J’ai l’impression que le chômage dans notre pays vous arrange.  
- Exactement. C’est pour notre mouvement un fond de commerce.

mdr Heureusement qu'ils sont pas tous si sincères, sans quoi les pendaisons recommenceraient ! twisted


Et pour la fin... :shock: C'est Reservoir Dogs. violent
Sonia et Robert ne culpabilisent pas trop d'avoir contribué à tous ces assassinats ? twisted

Bon bah sinon, c'était bien. smile
On sent que les réglements de compte sérieux ne vont pas tarder à commencer. John_woo
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#34
Chapitre douze

Le mercredi, Sonia et Robert patrouillaient dans le Sud. Comme d’habitude, Monsieur le commissaire leur avait demandé d’arrêter des criminels.

Vers onze heures, Sonia et Robert passèrent devant l’ancien supermarché. Il y avait eu, il y a longtemps, une grande surface. Mais elle avait été abandonnée par ses propriétaires. Depuis, aucun repreneur ne s’était fait connaître. Le supermarché possédait également un parking.

Sonia se tourna vers Robert et dit :
- Si je devais faire une activité illégale, le parking du vieux supermarché serait un lieu rêvé. Nos patrouilles y passent rarement, et le parking est à l’abris des regards indiscrets.
- Tu as sans doute raison, répondit Robert.

Aussitôt, Robert et Sonia chargèrent leurs armes et sortirent de la voiture. Ils se dirigèrent dans le parking. Il était faiblement éclairé. Quelques mètres plus loin, ils virent trois silhouettes.
La première correspondait à celle d’un homme. Il devait avoir entre trente et quarante ans. Il était bien bâtit. Il était habillé d’un blouson noir, d’un jean et d’un tee-shirt blanc. Il avait un visage sinistre et sévère. Sa coupe de cheveux court confirmait cette impression.
Les deux autres silhouettes correspondaient à deux jeunes filles.

La première était noire. Elle avait de longs cheveux bruns. Elle laissait voir ses magnifiques jambes. Elle avait une paire de botte courte et une mini jupe qui laissait clairement voir qu’elle ne portait pas de culotte. Son tee-shirt, qui ne recouvrait seulement que ses seins, laissait voir ses formes généreuses.

La seconde était d’origine musulmane. Elle était très belle et également très jeune. Sa jupe courte montrait ses jambes sexy. Evidement, elle ne portait pas de culotte. Elle portait un blouson qui laissait voir ses seins appétissants.

D’un ton froid, Sonia déclara :
« Le racolage actif est interdit. Veuillez nous suivre. »
Ainsi, Robert et Sonia embarquèrent au poste les deux filles et l’homme.
C’est par celle d’origine musulmane que Sonia et Robert commencèrent l’interrogatoire.
Elle n’avait rien vidé sur le bureau car elle n’avait aucun papier.

Robert commença par sa phrase mystique :
« Bonjour Mademoiselle. Je suis l’inspecteur Robert Durand. Je vous présente ma coéquipière l’inspecteur Sonia Bensala. Comment vous nommez-vous ? »
La jeune fille lança un regard méprisant à Sonia qui, d’un air mélancolique, essaya de l’éviter. Puis elle resta dans un mutisme et un silence de mort, comme si elle ne savait pas parler.

- Comment vous appelez-vous, Mademoiselle ? Insista Robert.
- Je n’ai pas de nom, répondit la jeune fille d’une voix désespérée.
- Vos parents vous ont bien donnez un nom.
- Je ne m’en souviens pas.

Sur une voix triste et désespérée, Sonia répondit :
« Robert, je te présente Mademoiselle Yassima Bensala. Elle a vingt-trois ans. »
Robert fut surprit par cette réponse. D’un ton haineux, Yassima répondit à sa sœur :
« Ce nom, je l’ai oublié. De toute façon, je refuse d’être la sœur d’une traîtresse. Tu sers les forces de l’ordre de personnes qui nous méprisent. Tu peux m’arrêter pour racolage actif, ça m’est totalement égale. »

Sonia ne savait pas quoi dire. Elle était devenue une autre personne. Elle avait arrêté un ancien camarade et son ancien petit ami. Elle était devenue le bras qui punit les personnes dont la société ne veut pas.

Soudain, Yassima eut des douleurs à la tête. Sa respiration venait de s’accélérer. Puis, elle tomba dans une sorte de Coma.
« Yassima » cria Sonia.
« Manque, Ta sœur est également une droguée. »
Aussitôt, Robert attrapa le téléphone et appela les urgences.

Désespérément, Sonia essayait de réveiller sa sœur. Des larmes ruisselaient sur ses joues :
« Je t’en prie, réveilles toi, Yassima, réveilles toi ! »
Robert s’approcha de Sonia et posa sa main sur son épaule.
D’un ton paternel, il lui dit :
- Je suis sure que ta sœur va s’en sortir.
- Puis-je rester avec elle ? Elle n’a plus que moi.
- Oui.

Accompagné de Sonia, l’ambulance emmena Yassima à l’hôpital, qui se trouvait dans le Nord.
Robert fit rentrer l’homme arrêté.
La vision de la sœur de Sonia l’avait rendu aigri et il avait bien l’intention d’arrêter la dame.
Il commença l’interrogatoire d’un ton froid et glacial :
- Ton nom ! Attaqua Robert.
- T’as rien sale flic. Je te pisse au cul nargua l’homme.
Robert prit le portefeuille saisit :
- Tu t’appelles Paul Johnny.
- Bien, je viens de rencontrer le poulet le plus intelligent de l’histoire de la police.
- Le proxénétisme, c’est illégal. Alors je te conseille de te mettre à table. Qui est la dame ?
- Pauvre poulet ! Je vais te niquer car tu n’as pas de preuve. Je suis un client et se taper des putes, ce n’est pas interdit par la loi.

Robert se mit à rire calmement.
- T’es content que je te nique, sale poulet ! S’exclama Paul Johnny.
- Pas vraiment, mais je viens de comprendre que j’envie ma coéquipière.
- Et bien saute-la !
- Non, je l’envie car elle ne connaît aucun blocage. Elle y va franc jeux, sans se poser la moindre question. Elle n’a aucun scrupule. Pour elle, seul compte le résultat. C’est sans doute sa force. Moi, j’ai passé ma vie à avoir des scrupules, des remords et des doutes. C’est mon point faible. Je n’ai rien contre toi. Je pourrais essayer de convaincre les filles que tu exploites de témoigner contre toi, mais elles auront trop peur. Donc, je te libèrerais.
- Tu vois, alors libère-moi, et je te laisse coffrer les deux putes pour racolage actif et passif.
- Mais tu vois, je me demande pourquoi je devrais avoir des scrupules face à toi. Le spectacle de la jeune fille étant en manque m’a écœuré.

Aussitôt, Robert prit l’annuaire téléphonique et donna un bon coup sur la tête de Paul.
- Aie ! S’écria-t-il, c’est de la violence policière.
- Oui, et ça soulage répondit Robert.
- Tu sais, je peux porter plainte.
- Oui, mais un coup d’annuaire, ça ne laisse pas de trace donc, pas de preuve. Et c’est le flic que l’on croira.
Puis Robert donna un second coup, puis un troisième.
« C’est de l’abus de pouvoir ! » S’écria le souffre douleur de Robert.
Froidement, Robert lui répondit :
« Oui, c’est de l’abus de pouvoir. Tu es dans une position de faiblesse et je profite de ma position de force. Mais je pense que tu es mal placé pour me faire la morale. Tu exploites de pauvres filles que la société n’a jamais voulues. Tu profites de la fragilité d’une population marginale qui n’a aucun moyen de défense. Tu t’attaques à plus faible que toi. Essaye de vendre des filles du Nord. »

Puis, d’un ton sinistre, Robert continua :
- Je vais te garder en garde à vu.
- T’as rien contre moi !
- Pas grave, je trouverais. Au pire, j’inventerais.

Robert demanda à Oscar de ramener Monsieur Johnny dans sa cellule et fit ramener la seconde prostituée noire pour l’interroger.
Lorsqu’elle arriva, Robert la salua et lui pria de s’asseoir.
- Bonjour Mademoiselle, comment vous appelez-vous ? Demanda Robert d’une voix agréable.
- Je m’appelle Fatima Oussaoua.
- Bien, et quel age avez vous ?
- Vingt et un ans.
- Vous êtes plutôt jeune. Je suppose que Monsieur Johnny est votre proxénète.
- Oui.
- Pourriez-vous témoigner.
- Non, ce n’est pas possible.
- Vous savez que sans votre témoignage, je ne peux rien contre lui.
- Oui, mais si je témoigne, je suis morte. J’ajouterais que je ne sais rien faire.
- Avez-vous toujours habité dans le Sud ?
- Oui.
- De qui avez vous peur ?

La jeune femme baissa la tête et fuit le regard de Robert.
D’une voix déterminée, Robert répondit :
« Si vous témoignez, la police assurera votre protection. »
D’un ton défaitiste et marqué par un manque d’espoir, la jeune femme répondit :
- Vous vous attaquez à plus fort que vous.
- Qui ? Interrogea Robert. La dame ?
Aussitôt que Robert prononça ce nom, la jeune femme resta dans un autisme qu’elle prolongea. Sans le moindre espoir d’obtenir le moindre renseignement, Robert la fit reconduire à sa cellule.

Vers quatre heures de l’après midi, Robert alla voir Sonia à l’hôpital. Elle était assise à coté de sa sœur qui était allongée, en train de dormir, dans un lit.
Robert posa sa main sur l’épaule de Sonia puis lui demanda d’un ton paternel :
- Comment va ta sœur ?
- Tu as malheureusement raison. C’est une droguée, et elle était en manque. Ils lui ont donné un produit de substitution et des somnifères.

Puis Yassima se réveilla :
- C’est toi, Sonia, tu es là ?
- Oui, répondit Sonia d’une voix douce et calme, c’est moi.
- Tu ne m’as pas abandonné.
- Non, je ne t’ai pas abandonné.
- Je…. Je regrette ce que je t’ai dit.
- Ce n’est pas grave.
- Tu sais, je ne sais rien faire. Je n’ai aucun talent. Toi tu as des diplômes, tu as du talent, tu as de la chance de t’en être sortie. Moi, je ne suis plus rien.
- Ce n’est pas de ta faute. Je suis là maintenant. Je vais t’aider.
- C’est vrai ?
- Oui. Je vais t’envoyer dans un centre de désintoxication. Je vais t’aider à t’en sortir.
- Merci, grande sœur.

Yassima pleurait de joie. La voix chaleureuse de sa sœur lui avait donné espoir.
Puis, d’un ton calme, Sonia demanda :
- Mais il faut également que tu m’aides à te sortir du milieu où l’on t’a plongé. Il faut que tu m’aides à empêcher certaines personnes à profiter d’une misère et d’un système.
- Mais je ne sais pas comment t’aider répondit Yassima.
- Il faut que tu me dises qui est la dame.

A ce nom, Yassima ressentit de la terreur. Sonia insista :
- Je veux t’aider, mais tu dois m’aider. Qui est la dame, je t’en supplie.
- La dame est… c’est… Madame le principal répondit Yassima d’une voix peu sure.
- Merci, dit Sonia en posant sa main sur l’épaule de sa sœur. Reposes-toi bien, je m’occupe du reste. Surtout, tu ne m’as rien dit.
- Oui, merci grande sœur. Mais fait attention à toi.

Sonia et Robert rentrèrent dans leur voiture. Robert se tourna vers sa coéquipière :
- Madame le principal est la dame ! Je suis surpris. Je ne pensais pas que cela serait possible.
- Plus rien ne me surprend répondit Sonia.
Robert et Sonia rentrèrent au commissariat.

Le samedi, Robert et Sonia se rendirent, caché dans la voiture au coin de la rue, devant l’immeuble où habitait la dame. Ils avaient emporté la parfaite panoplie du cambrioleur. Elle était constituée de divers outils rangés dans un sac et de cagoules. Robert et Sonia portaient également une paire de gants.
Madame le principal habitait le Nord. Son immeuble était magnifique.
Robert observa la porte d’entrée.
- Pas de chance, il y a un digit code.
- Ce n’est pas grave répondit Sonia qui prit une paire de jumelles.

Un passant arriva sur le devant de la porte. Il tapa sur le clavier.
Sonia l’observait attentivement et répéta :
« 23695A »
Robert nota ce qui était le code. Effectivement, l’homme entra.

Une demi-heure plus tard, Madame le principal sortit. Dès qu’elle fut hors de vue, Robert et Sonia se précipitèrent avec leur sac sur le digit code.
Sonia tapa « 23695A ». La porte s’ouvrit et nos deux inspecteurs, reconvertis en cambrioleur, montèrent à l’étage où se trouvait l’appartement de la dame. Après avoir vérifier qu’il n’y avait personne, ils mirent leur cagoule. Aussitôt, Sonia pris les outils du sac et crocheta, en faisant le moins de bruit possible, la serrure. La porte ouverte, Robert et Sonia rentrèrent dans l’appartement. Il était magnifique. Il contenait une cuisine spacieuse avec l’électroménager dernier cri. La salle à manger contenait une grande table ainsi qu’une télévision. Le salon possédait une table basse, une chaîne hi-fi ainsi que deux fauteuils et un canapé confortable. Il y avait également deux chambres et un bureau.

Une fois qu’ils eurent inspecté l’appartement, Robert et Sonia se mirent à le fouiller de fond en combe. Une fois le travail effectué, l’appartement était devenu le capharnaüm le plus impressionnant au monde.
Robert arriva avec une feuille de papier. C’était le nom de tous les proxénètes qui avaient payé une taxe pour pouvoir acheter des filles et les prostituer.
« Avec ceci, nous allons pouvoir coincer la dame » dit Robert.
Aussitôt, Sonia prit des bijoux, de l’argent liquide et des objets de valeurs qu’elle mit dans le sac.
- Pourquoi tu fais ça ? Demanda Robert indigné.
- Tu m’as appris qu’il faut être patient répondit Sonia sur un ton serein. Ce que l’on a fait est illégal. Nous ne pouvons pas sortir les preuves tout de suite. Mieux vaut prendre la dame sur le fait. Masquons ce vol en un banal cambriolage.
- Tu as malheureusement raison.

Ils partirent discrètement et enlevèrent leur cagoule dans un lieu désert de l’immeuble.
Une fois arrivées dans le Sud, Robert et Sonia cherchèrent une bouche d’égout où ils jetèrent tous les objets de valeurs emportés.
Le soir, Sonia et Robert étaient appelées au domicile de Madame le principal. Monsieur le commissaire était déjà présent sur les lieux.
Une fois arrivées, Madame le principal salua Robert et sa coéquipière Sonia.
Puis, elle se plaignit :
« Dans quelle société vivons-nous ? J’ai été cambriolée. »
D’une voix habituelle et banale, Sonia demanda :
- Que vous a-t-on volé ?
- Mes bijoux, de l’argent, ainsi que divers objets de valeurs. Voyez par vous-même ! Ils ont mis mon appartement sans dessus dessous.

Sonia et Robert se mirent à interroger tous les habitants de l’immeuble. Personne n’avait entendu ou vu quoi que ce soit.
« Ce sont des professionnels ! » S’exclama monsieur le commissaire.

Le soir vers minuit, Robert et Sonia découpaient, équipés de gants et de paires de ciseaux, des lettres dans les titres de journaux.
Ils collèrent les mots suivants :
« Nous avons cambriolé l’appartement de Madame le principal car elle le méritait bien. Elle a prostitué ma sœur. Elle se fait appeler la dame. Joignons preuves compromettantes. Gardons objet de valeur en guise de dommages et intérêt. Monsieur Durand, faites votre boulot. »
Ensuite, Sonia mit les morceaux de journaux découpés dans l’évier et les brûla.
Puis, avec une pointe d’ironie, elle déclara à Robert :
« Demain, tu vas recevoir une lettre anonyme. »

Lorsque Sonia sortit, elle déposa loin de tous regards une enveloppe dans la boite aux lettres de Robert.
Le lendemain, Robert trouva, sous les yeux du concierge réveillé, l’enveloppe.
Robert et Sonia surveillèrent l’immeuble de la dame. Puis, dès qu’ils la virent, ils la filèrent.
Elle se rendit aux vieux entrepôts. Discrètement, Robert et Sonia s’approchèrent en se cachant derrière les caisses.
Ils découvrirent la dame. Elle était à cotée d’un homme. Il était brin, avec des lunettes de soleil, une veste et une chemise rose ainsi que un pantalon patte d’éléphant noir.
A côté se tenait une jeune femme. Elle était terrorisée. Elle était d’origine arabe. Ses longs cheveux étaient en désordre. Elle portait une mini jupe qui laissait voir ses magnifiques jambes. Sa chemise blanche, entrouverte, permettait d’admirer ses seins généreux.

L’homme salua la dame, fit la révérence, et lui baisa la main de celle-ci.
Elle lui répondit :
- Alors, quels sont tes problèmes ?
- Cette pute n’en fait qu’à sa tête. Elle a essayé de fuir. Elle a même tenté de se suicider. Pire, elle a essayé de décroché.
La dame jeta un regard méprisant et haineux à la pauvre fille, qui devait à peine avoir vingt ans. Puis elle la gifla violemment. Celle-ci tomba à terre et éclata en sanglot.
« Pitié » Gémissait-elle.
Puis, la dame continua à la frapper à terre.
« Pitié » continuait à gémir sa victime.
La dame continuait à donner de violents coups de pied dans le ventre de sa victime en disant :
- Tu peux crier, personne ne t’entendra.
- Pitié, je vous en supplie, pitié.

Puis la dame attrapa sa victime par les cheveux et lui dit :
- Ecoute-moi bien, esclave, tu es à notre service. Tu crèves quand on le décide ou par une overdose. Tu continues à te droguer car nous l’avons décidé. Tu es à nous et tu as le devoir d’être rentable pour ton patron. Est-ce claire ?
- Oui, sanglota la pauvre fille.
- Tu comprends vite.
La dame projeta sa victime sur les caisses. Elle tomba à terre. Ses pleures continuaient.

Aussitôt, Sonia et Robert sortirent leurs armes et se montrèrent face à la dame.
« Police, plus un geste » Cria Sonia.
Puis d’une voix triomphante, Sonia déclara :
« Vous êtes arrêtée pour proxénétisme ainsi qu’esclavage et, évidemment, coups et blessures. C’est la fin de la carrière de la dame. »

Une fois l’homme et la dame menottées, Sonia alla consoler la pauvre fille.
« C’est fini maintenant. Tu es libre. »
Les yeux de celle-ci regagnèrent l’espoir :
- Mais je ne suis rien qu’une pute et une droguée! Déclara la jeune femme.
- Non, répondit Sonia. La dame a tout fait pour que tu le deviennes.
- Vraiment ?
- Oui, j’en suis persuadée. Moi aussi, j’ai grandi dans le Sud. Et j’y suis arrivée.
- Merci, merci de me redonner confiance.
- Veux-tu témoigner ?
- Pourquoi ?
- Pour pouvoir enterrer ta vie et en commencer une nouvelle. Pour pouvoir faire ton deuil.
- Oui, je vais enfin être courageuse. Je vais témoigner.

Arrivé au commissariat, Robert interrogea la dame et les deux proxénètes arrêtés.
Robert commença en sortant l’enveloppe :
- Décidément, vous n’êtes pas beaucoup aimé. Voici l’enveloppe que j’ai reçue.
- Je ne regrette rien, déclara la dame. Mes élèves ne sont que des fainéants, des bons à rien. S’ils vivaient un siècle, ce serait toujours des ignares. Au moins, je les ai rendues utile à notre cause.
- C’est fini pour vous.
- Vous et votre coéquipière êtes déjà mort.

Puis Robert se tourna vers Paul Johnny.
« Tu vois, tu es sur cette liste. Je t’avais dit que je trouverais. »
Le jour même, la dame et les deux proxénètes furent présentées au parquet devant le juge.
Il ne restait plus qu’à découvrir l’identité du dauphin et du parrain.
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#35
Amis lecteurs (qui ont peu nombreux Ruisseau )
Dans "l'assassin habite au 21", à ce stade du roman, l'auteur pose à ses lecteurs la question suivante: qui est le coupable? :?:

Donc, qui a l'idée de l'identité du parrain et du dauphin? :?:
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#36
Pourquoi-y-a-t-il un chapitre de plus dans la première partie de "l'étrangé" d'Albert Camus :?:

Réponse: C'est le chapitre ou le héros commet un assassinat, c'est le chapitre en trop. Je_sors

D'un autre coté, C'est mon professeur de français adoré qui me l'a sorti
Yaisse Trop_fort

Seul un prof de français, selon le commentaire d'une personne à qui j'en ai parlé pouvait sortir ça.

Par exemple, tout peut être dans le titre comme dans la nouvelle de Maupassant "Une partie de campagne".
il faut comprendre partie fine ou partouze (oui, je sais, je soupçonne ma prof de française d'être un peu perverse, elle nous clamait haut et fort que Rousseau, dans les "confessions" avait pris plaisir à une fessé, mais je m'égare... :o )
Je_sors

D'où la question à gros Nico qui va me répondre "Je suis philosophe, pas prof de français".

Pourquoi mon livre s'appelle "Le prix à payer"?
twisted
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#37
La partie de campagne, je ne connaissais pas : je n'ai pas lu. lol
Par contre, l'histoire de la fessée dans les Confessions de Rousseau, c'est célèbre. Le pety Jean-Jacques avoue effectivement prendre plaisir à la fessée administrée par une servante. lol

L'identité du parrain et du dauphin, je la connaitrais déjà si je t'avais laissé me spoiler comme tu étais sur le point de le faire une ou deux fois. langue

Pour l'Etranger, je ne comprends pas bien ce que voulait dire ton prof de français. Le livre n'aurait aucun sens si le meurtre ne se produisait pas, comme dans une tragédie : sous le soleil éblouissant, Meursault entend les trois coups fatals de la tragédie.
C'est justement ce qui le fait sortir de son indifférence. C'est précisément la démesure (hybris) (en l'occurrence le meurtre) qui conduit le héros tragique au chatiment. Wink

Maintenant, pour le titre de ton livre : "Le prix à payer."
Je vois plusieurs choses (et peu importe celle à laquelle tu pensais : l'auteur n'a pas toujours raison sur son livre, c'est la loi :P )
- Le prix à payer au fils (les 100.000€ escroqués à Tonton)
- Le prix que les crapules de politiques et de bandits doivent payer pour leur crime et pour tromper les gens : le prix de l'expiation de leurs fautes. Thème de la vengeance et de la justice : Robert et Sonia en seraient les exécutants.

Je pense que tu pensais à la 2e solution, pas vrai ? Wink
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#38
Quote:Maintenant, pour le titre de ton livre : "Le prix à payer."
Je vois plusieurs choses (et peu importe celle à laquelle tu pensais : l'auteur n'a pas toujours raison sur son livre, c'est la loi  :P )
- Le prix à payer au fils (les 100.000€ escroqués à Tonton)
- Le prix que les crapules de politiques et de bandits doivent payer pour leur crime et pour tromper les gens : le prix de l'expiation de leurs fautes. Thème de la vengeance et de la justice : Robert et Sonia en seraient les exécutants.  

Je pense que tu pensais à la 2e solution, pas vrai ?  Wink

En fait, c'est plus subtile. Je pensait au prix que Robert paye pour mettre en d'état de nuire le parrain.

Le premier tiers est la mort de son coéquipier Georges.

Pire, au cours du livre, fortement influencé par Sonia, Robert emploi des méthodes vraiment peu orthodoxe, voir celle de voyous (cf dernier chapitre.) Faut-il utiliser contre ses adversaires les mêmes méthodes qu'eux? Teach

Ceci dit, 2 questions se posent?
1) La fin justifie-t-elle les moyen?

2)D'où vient l'imagination des profs de français. Twixy

Note: J'avais pas pensé à la deuxième réponse (Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué Teach ) mais elle me va parfaitement.
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#39
Bob boire2
Bon, je vais aller donner mon cours de littérature (je viens de répondre à la question 2) Yaisse
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#40
Cette histoire de titre me rapelle un livre. Je pense que le titre était "La petite byciclette à guidon cromé" ou quelque chose dans le genre. Le titre n'avait strictemeent rien à voir avec l'histoire, et l'auteur l'avait fait sciemment et y fesait un gros clin d'oeil vers la fin du bouquin lol
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