La bibliothèque Ikoma

[CROM]

J'en étais sûr!!!!!!

C'était débile, mais j'assume car c'est trop bon

[Darth Nico]

[CROM]

Non non, je reste

[sdm]

Non là il faut sorir...

[CROM]

sortir ou sourire?

[sdm]

Willo tu es en pur flood là
Et le boulot alors :P

[CROM]

Quel boulot?

Et pi je floode pas, le raz de marée il sera à 1000 d'avance du sur moi, et pour atteindre ça j'ai tout intérêt à ce qu'il me dépasse

[Riobe]

Bon, il y en a qui vont croire que je leur en veux , mais le fait est que je ne contrôle plus mon inspiration

Le cavalier noir

Le cavalier traversait la pleine déserte à une vitesse extraordinaire. Le vent lui fouettait le visage et le fracas des sabots de son cheval couvrait tout autre bruit. Shinjo Okura regardait droit devant lui et poussait encore sa monture. La rivière ne pouvait plus être loin maintenant, et après elle il lui faudra encore traverser la longue plaine de Hon’ba pour arriver à Umagoya Ao, la demeure de son daimyo. Un bien long chemin encore, et pourtant il coupait au plus court. Il fallait qu’il y arrive, il fallait qu’il prévienne les autres. Toujours au grand galop, Okura risqua un regard en arrière et un frisson lui parcouru l’échine : le cavalier noir s’était encore rapproché. Avec un grand cri d’encouragement, Okura pressa encore sa monture. C’était sans aucun doute la course la plus difficile qu’il n’ait jamais eu à courir, et il n’y aurait pas de revanche s’il perdait. Ce monstre avait peut-être eu Yuko, puis son jeune frère Jiro, mais il ne l’aurait pas lui, Shinjo Okura, le meilleur éclaireur de Shinjo Fuhito, et Nishikaze le cheval le plus rapide de la région. Jamais ils n’avaient été battus ! Que ce soit à l’endurance ou à la vitesse, aucun cheval, aucun cavalier ne pouvait se mesurer à eux.

La rivière se rapprochait à grande vitesse. Il ne fallait pas ralentir, il fallait tenter le tout pour le tout au gué. Si seulement il pouvait y avoir quelques Yorikis de garde… Il pris une grande courbe sur la gauche pour longer la rivière. L’eau qui miroitait lui rappelait combien il avait soif et combien Nishikaze devait souffrir de la course, mais il n’était pas temps de s’arrêter. Tendrement, il flatta l’encolure de son cheval comme s’il ressentait la souffrance de ce dernier, et le destrier fit encore un effort pour accélérer, comme s’il sentait le danger et voulait sauver son maître à tout prix. Okura apercevait deux silhouettes armées de lances près de gué. Deux yorikis, ça ne serait pas assez pour faire face à ce monstre, mais cela le ralentirait sûrement et ce sera autant de temps d’avance pour traverser Hon’ba. Okura se redressa pour que ses couleurs soient bien visibles et regarda où en était son poursuivant. Il se rapprochait toujours, son grand cheval noir semblait décidément infatigable ! Au dernier moment, Okura fit virer sa monture à droite en un virage très serré, bondit par-dessus la barrière d’octroi et les trois-quarts du gué. Nishikaze se reçut parfaitement et continu sa course comme s’il avait passé une simple haie, tandis que Okura se rasseyait en position normale après sa cascade. Il reprit son souffle un moment puis risqua encore un regard en arrière, mais ses yeux s’agrandirent de terreur : le cavalier noir s’était encore rapproché et il n’y avait plus de trace des deux yorikis sur l’autre rive. Personne ne pouvait accomplir un tel exploit ! C’était de la sorcellerie ! En tout cas le doute n’était plus permis, ce cavalier ne pouvait venir que de son propre clan, celui de la licorne. Aucun samurai d’un autre clan ne pouvait réaliser de telles prouesses à cheval.

Traversant la plaine à toute vitesse, Okura cherchait désespérément une issue. Il était maintenant certain que le cavalier noir le rattraperait avant qu’il n’atteigne Umagoya Ao. Malgré tous les efforts du vaillant Nishikaze, le cheval noir était décidément le plus rapide. En longeant la forêt, Okura pensa encore à un dernier recours. Il pouvait essayer de prendre le raccourci du bois, puis couper par le village abandonné pour atteindre la maison du juge Ide Gembei. Là il serait en sécurité et pourrait demander une escorte pour prévenir Shinjo Fuhito. Okura regarda encore une fois son mystérieux adversaire. Il portait une armure complète noire impossible à identifier à cette distance, mais une chose était certaine il portait aussi un masque noir qui lui couvrait tout le visage. Un sourire de défi éclaira les lèvres de Okura : « Nous allons bien voir si le cavalier vaut le cheval… » Puis il se jeta à pleine vitesse sur le chemin qui traversait la forêt. Les arbres défilaient à toute vitesses, les feuilles mortes volaient en tout sens au passage de Nishikaze, tandis que Okura esquivait les nombreuses branches avec l’agilité du vent. Cela semblait interminable. Puis, enfin, la lumière réapparut entre les arbres et Nishikaze se rua vers elle comme un fauve vers la liberté. Okura, repris longuement son souffle tout en galopant, puis vérifia que son adversaire était toujours à ses trousses. Mais, à sa plus grande horreur il vit que le cavalier noir était maintenant sur ses talons et avait sortit un grand arc pour le tir à cheval. Il était même en train de tranquillement le viser, dirigeant son cheval sans les mains. Mais comment était-ce possible à cette vitesse ? Dans un ultime réflexe, Okura fit exécuter un bond de coté à son cheval et commença à le faire courir en zigzags vers les maisons en ruines. La première flèche vint se planter dans une plaque de métal de sa trop légère armure qui l’arrêta cependant. Il y était presque, il allait se jeter derrière ce mur en ruine pour se mettre à couvert… Trop tard ! Touché sous l’épaule, Okura perdit l’équilibre et manqua de se fracasser le crâne contre le mur, mais instinctivement Nishikaze ralentit et changea sa course pour le maintenir en selle. Hélas, le mal était fait : pour rattraper son maître le destrier avait du revenir au pas au milieu du village en ruines.

Okura se redressa péniblement sur sa selle. Le cavalier noir l’attendait tranquillement à quelque distance devant lui. Les yeux pleins de haine, Okura posa la main sur son katana. Il doutait sérieusement de ses chances face à celui qui avait si facilement battu ses deux compagnons, mais il espérait pouvoir le regarder dans les yeux et mourir avec honneur. Avec un lent mouvement, le cavalier noir fit glisser un no-daichi hors de son fourreau. Ainsi donc c’était avec cette arme déshonorante hors des champs de bataille qu’il avait tué Yuko et le trop jeune Jiro. Okura sortit vivement son katana. Il voyait bien le masque de son adversaire maintenant. Ce n’était pas un masque d’animal comme en portent les samurai mais un masque visage totalement humain, impersonnel et inexpressif. Un frisson parcouru le samurai de la licorne. Sans un mot, sans un cri, le cavalier noir chargea, tenant sa longue lame en arrière. Lançant son cri de guerre, Shinjo Okura se rua à sa rencontre le sabre haut. Le sabre shinjo sifla dans l’air, mais instinctivement son adversaire fit un mouvement de coté tout en amorçant un grand mouvement de son no-daich et la lame du katana fut arrêtée par la lourde armure noire. Pendant une fraction de seconde, Okura pu voir son adversaire de près et ses yeux s’agrandirent d’étonnement : « Par les fortunes, la forme de cette armure… et cette façon d’utiliser son cheval… mais alors c’est… » A cet instant, en hurlant dans l’air, le no-daichi lancé à pleine force trancha net sabre, armure et cavalier.

[Darth Nico]

Garde Noire powaaa !



C'est ptet ben ce qui risque d'arriver au gros Kohei quand Fredo va lâcher les jets terrifiants du Mace-WinD10 ! :(

[Riobe]

T'en fait pas va, le Mace-WinD10 a l'air moins efficace que son frère le Mace-WinD6