08-03-2004, 07:25 PM
Chapitre quinze
Sonia lança la pièce en l’air. Les deux duellistes rapprochèrent leurs mains de la crosse de leurs revolvers.
La pièce gagnait de l’altitude. Mais le poids ralentissait sa vitesse. Au bout de quelques secondes, elle n’avait plus de vitesse pour continuer à monter. L’attraction terrestre la fit tomber de plus en plus vite. Sa vitesse augmentait. Puis elle toucha le sol.
A ce moment là, les deux opposants dégainèrent. Quand le dauphin avait sorti son arme, Sonia braquait la sienne sur lui.
La pièce rebondit. Deux coups de feu retentirent.
Le dauphin tenait sa main au cœur. Il essayait désespérément d’empêcher le sang de couler sur la moquette.
Sonia tenait son épaule gauche de la main droite. Celle-ci avait été traversée par une balle. Elle la faisait atrocement souffrir. Quelques mètres plus bas, la balle aurait transpercé son cœur. Son sang se répandait sur le sol.
Le dauphin tomba à terre. Son cœur s’arrêta de battre.
Malgré la douleur, Sonia ne se laissait pas abattre. Derrière la porte se trouvait le parrain.
Sonia l’ouvrit. Elle donnait sur une pièce spacieuse. Devant Sonia se tenait une grande vitre. Entre elle et la vitre se tenait un bureau où était assis Monsieur le maire. Sur la gauche de Sonia se dressait une bibliothèque où s’entassaient les dossiers. Sur sa droite se tenait un coffre fort.
Quelques mètres à côté de Sonia se dressait le fils.
- Le parrain, je suppose. Déclara Sonia.
- Oui, répondit froidement Monsieur le maire.
- Vous êtes le pire des criminels. Vous satisfaisiez une minorité de gens qui correspond à votre faible base électoral. Vous laissez la majorité de la population dans l’ignorance la plus totale en la privant de l’instruction et de la culture. Vous soignez votre image au détriment du débat citoyen. Vous insistez pour que les habitants du Sud deviennent des criminels, des prostituées ou des feignants. Vous les plongez dans un tel désarroi qu’ils se font une raison de leurs misérables existences. Bref, vous avez bâti votre pouvoir sur le soutien à une catégorie et un corporatiste au détriment d’une misère et d’un désarroi que vous faites perdurer. C’est sans doute le pire des crimes.
- Oui, mais au moins, je suis à la mairie. Répondit le parrain avec cynisme.
« Et c’est fini pour toi » Déclara le fils dans un moment d’inattention de Sonia.
Il s’élança sur elle et frappa son épaule gauche. Sonia cria de douleur et lâcha son arme.
Puis il lui donna plusieurs coups qui la sonna. Quand elle reprit ses esprits, elle voyait le poing du fils se diriger vers elle. Malgré sa blessure qui la faisait souffrir, elle puisa le maximum d’énergie pour se décaler vers la gauche. Le fils frappa la bibliothèque. Sonia fit un effort surhumain pour frapper la nuque du fils. Celui-ci s’écroula à terre.
Sonia ramassa son revolver.
- Vous êtes doué, repris le parrain. Vous avez dupé le fils, triomphé de la dame et tué le dauphin. En plus, vous êtes très intelligente. Votre fortune est faite si vous me rejoignez. Vous pourrez devenir le dauphin et me succéder.
- Ce n’est pas possible, répondit Sonia. Toute ma vie, vous m’avez exclu. Mon père était un chômeur qui par désespoir, s’est mis à battre ma mère et abuser sa fille. Par désarroi, je l’ai assassiné. Tu as prostitué ma sœur. Tu n’as offert à mon frère comme débouché la violence. Il en est mort.
Sonia pointa son arme vers le parrain.
« C’est finit pour toi. »
Des gouttes de sueur coulaient sur la tête du parrain.
- Tu es en état d’arrestation pour association de malfaiteur. Tu vas connaître la prison, le seul lieu de résidence que tu mérites.
- Tu as l’intention de me jeter en prison.
- Oui.
- J’ai bien vécu. Je n’ai pas l’intention de finir avec des pauvres. Je peux me retirer tranquille. Je ne m’expliquerais pas devant la justice.
Aussitôt, le parrain passa au travers de la vitre et s’écrasa plusieurs étages plus bas.
Sonia lança la pièce en l’air. Les deux duellistes rapprochèrent leurs mains de la crosse de leurs revolvers.
La pièce gagnait de l’altitude. Mais le poids ralentissait sa vitesse. Au bout de quelques secondes, elle n’avait plus de vitesse pour continuer à monter. L’attraction terrestre la fit tomber de plus en plus vite. Sa vitesse augmentait. Puis elle toucha le sol.
A ce moment là, les deux opposants dégainèrent. Quand le dauphin avait sorti son arme, Sonia braquait la sienne sur lui.
La pièce rebondit. Deux coups de feu retentirent.
Le dauphin tenait sa main au cœur. Il essayait désespérément d’empêcher le sang de couler sur la moquette.
Sonia tenait son épaule gauche de la main droite. Celle-ci avait été traversée par une balle. Elle la faisait atrocement souffrir. Quelques mètres plus bas, la balle aurait transpercé son cœur. Son sang se répandait sur le sol.
Le dauphin tomba à terre. Son cœur s’arrêta de battre.
Malgré la douleur, Sonia ne se laissait pas abattre. Derrière la porte se trouvait le parrain.
Sonia l’ouvrit. Elle donnait sur une pièce spacieuse. Devant Sonia se tenait une grande vitre. Entre elle et la vitre se tenait un bureau où était assis Monsieur le maire. Sur la gauche de Sonia se dressait une bibliothèque où s’entassaient les dossiers. Sur sa droite se tenait un coffre fort.
Quelques mètres à côté de Sonia se dressait le fils.
- Le parrain, je suppose. Déclara Sonia.
- Oui, répondit froidement Monsieur le maire.
- Vous êtes le pire des criminels. Vous satisfaisiez une minorité de gens qui correspond à votre faible base électoral. Vous laissez la majorité de la population dans l’ignorance la plus totale en la privant de l’instruction et de la culture. Vous soignez votre image au détriment du débat citoyen. Vous insistez pour que les habitants du Sud deviennent des criminels, des prostituées ou des feignants. Vous les plongez dans un tel désarroi qu’ils se font une raison de leurs misérables existences. Bref, vous avez bâti votre pouvoir sur le soutien à une catégorie et un corporatiste au détriment d’une misère et d’un désarroi que vous faites perdurer. C’est sans doute le pire des crimes.
- Oui, mais au moins, je suis à la mairie. Répondit le parrain avec cynisme.
« Et c’est fini pour toi » Déclara le fils dans un moment d’inattention de Sonia.
Il s’élança sur elle et frappa son épaule gauche. Sonia cria de douleur et lâcha son arme.
Puis il lui donna plusieurs coups qui la sonna. Quand elle reprit ses esprits, elle voyait le poing du fils se diriger vers elle. Malgré sa blessure qui la faisait souffrir, elle puisa le maximum d’énergie pour se décaler vers la gauche. Le fils frappa la bibliothèque. Sonia fit un effort surhumain pour frapper la nuque du fils. Celui-ci s’écroula à terre.
Sonia ramassa son revolver.
- Vous êtes doué, repris le parrain. Vous avez dupé le fils, triomphé de la dame et tué le dauphin. En plus, vous êtes très intelligente. Votre fortune est faite si vous me rejoignez. Vous pourrez devenir le dauphin et me succéder.
- Ce n’est pas possible, répondit Sonia. Toute ma vie, vous m’avez exclu. Mon père était un chômeur qui par désespoir, s’est mis à battre ma mère et abuser sa fille. Par désarroi, je l’ai assassiné. Tu as prostitué ma sœur. Tu n’as offert à mon frère comme débouché la violence. Il en est mort.
Sonia pointa son arme vers le parrain.
« C’est finit pour toi. »
Des gouttes de sueur coulaient sur la tête du parrain.
- Tu es en état d’arrestation pour association de malfaiteur. Tu vas connaître la prison, le seul lieu de résidence que tu mérites.
- Tu as l’intention de me jeter en prison.
- Oui.
- J’ai bien vécu. Je n’ai pas l’intention de finir avec des pauvres. Je peux me retirer tranquille. Je ne m’expliquerais pas devant la justice.
Aussitôt, le parrain passa au travers de la vitre et s’écrasa plusieurs étages plus bas.